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SLABO

  • Fin de la communauté française ? Par Benjamin MOREL

    FIGAROVOX/TRIBUNE - A l’issue d’un dîner, lundi, le ministre de l’Intérieur a déclaré que l’Etat et les élus corses cheminaient «vers un consensus» sur un projet de réforme constitutionnelle permettant une autonomie de l'île. Benjamin Morel critique ce projet au nom de «l’universalisme républicain».

    Autonomie de la Corse: Gérald Darmanin entrevoit un «consensus»© Figaro Live

    Benjamin Morel est maître de conférences en droit public à l'université Paris 2 Panthéon-Assas. Dernier ouvrage paru : « La France en miettes » (Éditions du Cerf, 2023).

    Après 4 heures de discussion avec les élus corses, Gérald Darmanin est sorti de la réunion du 26 février sur un statut d'autonomie avec le sourire soulagé de ceux qui ont tout cédé. En proposant de reconnaître une communauté culturelle corse et un pouvoir législatif au nom de particularités culturelles, le ministre a ouvert une boîte de Pandore dans laquelle s'engouffreront demain les autres régions, mais aussi les banlieues. Après Emmanuel Macron en septembre, lors de son discours à Ajaccio, le ministre de l'Intérieur promeut non seulement le communautarisme, mais propose même de le constitutionnaliser.

    Le ministre de l'Intérieur a ainsi proposé aux élus corses de reconnaître l'île de Beauté comme une «communauté» insulaire, mais aussi et surtout «culturelle et linguistique». Il faut entendre cette proposition dans toute sa radicalité. La notion de communauté n'a jamais été reconnue dans notre Constitution, si ce n'est pour évoquer la «Communauté française», structure plus ou moins fédérale succédant pour peu de temps à l'empire colonial. La notion avait alors un sens institutionnel, très différent. Ce que propose ici le ministre, suivant en cela les termes déjà proposés par Emmanuel Macron, c'est bien de faire entrer une «communauté» d'appartenance subjective dans la Constitution, là où, jusqu'à présent, seule la communauté des citoyens avait le droit de citer. De la singularité culturelle de cette communauté découlerait des droits propres. C'est justement là la définition du communautarisme que le gouvernement dit vouloir combattre chaque jour. Ce dernier serait alors noir sur blanc, inscrit, consacré dans la Constitution.

    Autonomie de la Corse: un "consensus" en vue, selon Darmanin, les élus "optimistes"

    Évidemment, on pourrait dire que cela ne touchera que la Corse. C'est déjà faire peu de cas du sort d'une partie de nos concitoyens. C'est par ailleurs se leurrer. Ce qui est reconnu au regard de l'identité culturelle corse ne peut, pour des raisons d'égalité, être dénié aux Bretons, aux Basques, aux Auvergnats. Par ailleurs, si des droits particuliers découlent de la singularité culturelle, il n'est pas non plus légitime de nier de tels droits à certains de nos concitoyens venant d'autres régions du monde. Le faire serait rompre l'égalité, créer une discrimination, ce qui n'est pas tenable juridiquement ni réaliste politiquement. Si nous réformons la Constitution pour reconnaître une communauté culturelle corse, l'universalisme ne sera demain plus un argument à opposer à nos banlieues. Nous devrons, nécessairement, que nous le voulions ou non, reconnaître les communautés culturelles qui les composent. Leur accorder des droits en propre. Si nous devions dénier à ces communautés une égale reconnaissance, alors non seulement nous reconnaîtrions l'existence de communautés, mais nous les hiérarchiserions ; c'est la définition juridique du racisme. À terme donc, Gérald Darmanin et Emmanuel Macron nous proposent de choisir entre la mise en place d'un État communautariste ou d'un État raciste.

    Le ministre de l'Intérieur propose ensuite de laisser la collectivité légiférer dans ses champs de compétences. L'unité du législateur est un principe fondamental issu des Lumières qui nous guide depuis la nuit du 4 août 1789. Il n'a connu que deux exceptions : Vichy et la colonisation. Le symbole est, là aussi, désastreux et les conséquences terribles. Au nom de particularités culturelles, on pourrait donc s'exempter des règles et même faire la loi. Toute la journée, le ministre de l'Intérieur annonce qu'on ne négocie pas, qu'on ne transige pas avec les lois de la République. Lorsque ces dernières sont malmenées au nom d'une culture ou d'une religion, le pays se divise entre ceux qui préfèrent fermer les yeux et ceux qui dénoncent une atteinte à ce qui fait notre socle commun.

    Voici qu'on annonce que ce socle n'existe pas. Que dans une France McDonald, il n'y a plus de règles et que c'est à chacun de composer son Burger. Que dira-t-on à ceux qui contestent demain les lois de la République ? Que répondra-t-on à ceux qui dénonceront le deux poids deux mesures ? On leur dira que la culture corse est différente, plus noble. Là encore, on hiérarchise et soyons clairs… pour des raisons à la fois juridiques et politiques, cette résistance ne pourra durer longtemps. À terme, d'ici quelques années, quelques décennies, il ne pourra y avoir de loi commune.

    Nous aimerions exagérer, apparaître bien excessifs… Pourtant ce n'est pas le cas. Ce n'est pas un hasard si, depuis deux siècles, personne n'a ne serait-ce que songé à remettre en cause les principes et les tabous juridiques sur lesquels le gouvernement s'assoit. Les principes sont des digues. Si l'on cède sur eux, alors ils ne sont plus que des règles majoritaires auxquelles on ménage des exceptions de plus en plus nombreuses jusqu'à les voir disparaître. En constitutionnalisant le communautarisme pour la Corse, Gérald Darmanin propose à terme de l'imposer au pays. Emmanuel Macron et lui en ont-ils eu conscience lorsqu'ils ont proposé aux nationalistes corses un tel «deal»… On aimerait croire qu'il s'agit au moins là d'une option politique pensée. Il s'agit probablement bien plus de petits calculs politiques doublés d'une profonde incompétence. Quoi qu'il en soit, le résultat sera demain le même.

    Une chose est certaine : si ceux qui croient en l'universalisme républicain et qui croient que la France n'est pas uniquement un patchwork de communautés ne se mobilisent pas sur la Corse, alors la digue ayant cédé, il sera impossible d'arrêter le torrent. Contre le communautarisme finira nécessairement ici le combat et il ne restera qu'à tenter de colmater quelques brèches pour retarder un naufrage irrémédiable.

  • Anniversaire.

    Il y a 40 ans, Jean-Marie Le Pen crevait l’écran à L’Heure de vérité…

    14 Février 2024, 18:52pm

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    Publié par Thomas Joly

    C’était il y a quarante ans, le 13 février 1984, sur Antenne 2, qui ne s’appelait pas encore France 2. Les moins jeunes de nos lecteurs doivent encore s’en souvenir. Ce soir-là, un certain Jean-Marie Le Pen avait, pour la première fois de sa carrière, les honneurs de L’Heure de vérité, l’émission politique la plus prestigieuse de l’époque.

    Et ce qui aurait pu n’être qu’un moment télévisuel anodin devient un coup de tonnerre médiatique. À l’époque, tout l’état-major du Front national tient dans un trois-pièces du 11, rue Bernoulli, dans le huitième arrondissement parisien. Dès le lendemain, ses deux malheureuses lignes téléphoniques sont au bord de l’implosion. On fait la queue pour adhérer. La province n’est pas en reste, malgré une implantation des plus modestes. Bref, une étoile est née.

    Certes, le FN avait déjà commencé un début de percée électorale, à Aulnay-sous-Bois (93) ou Dreux (28). Pour les rares clampins qui connaissent le nom de Le Pen, son image renvoie à celle du reître avec bandeau sur l’œil, à l’élection présidentielle de 1974. Mais cette émission change définitivement la donne. Son public d’avant ? Celui de meetings aux rangs clairsemés, ne rassemblant que sympathisants radicaux de longue date acquis à sa cause. Mais là, c’est pour la première fois au grand public qu’il s’adresse.

    Et puis, il y a les élections européennes…

    La preuve : quatre mois plus tard, le Front national recueille 10,95 % des voix aux élections européennes, talonnant ainsi le PCF (11,20 %). Bref, la vie politique ne sera plus jamais comme avant, le FN, avant de devenir RN, commençant à passer de jeune pousse à valeur sûre, d’opposition symbolique à force de gouvernement. Pour ce faire, il aura fallu quarante ans, mais tout aura symboliquement démarré ce jour-là.

    Paradoxalement, et à revoir ce moment mythique, on constate, en revanche, qu’autre chose n’a pas changé depuis : l’obsession de ces journalistes à toujours vouloir tout ramener aux questions du racisme et de l’antisémitisme. Lors de cette Heure de vérité, Jean-Marie Le Pen doit donc rappeler que son nom était inscrit sur les monuments aux morts, alors que celui d’un Georges Marchais ne l’est que sur les fiches de paye des usines Messerschmitt, en Allemagne. Un demi-siècle plus tard, sa fille est encore tenue de se justifier de ces mêmes procès en sorcellerie.

    Quant au mépris de classe, il est déjà là, lui aussi. Il suffit de voir le masque, à la fois mondain et suffisant, d’un Jean-Louis Servan-Schreiber, en costume sur mesure, tenter d’en tailler un à Jean-Marie Le Pen, dont le tailleur, lui, est manifestement un brin moins riche. D’où le renvoi du gandin dans ses cordes par le Menhir lui accordant que pour « élégant et feutré », son « inquisition politique » n’en est pas moins réelle.

    Ce qui n’a pas changé non plus, c’est la clémence du microcosme politico-médiatique quant aux morts du communisme. La preuve par cette minute de silence improvisée, histoire de célébrer les victimes du goulag. Là, tout le monde est pris de court sur le plateau, comme elle le serait encore aujourd’hui ; et la séquence devient illico mythique.

    Un visionnaire en matière d’immigration

    Ce qui n’a pas davantage changé, c’est la clairvoyance de l’invité ; en matière migratoire, surtout. Jean-Marie Le Pen dénonce, avec quelques décennies d’avance, cette politique visant à importer de malheureux immigrés, histoire de tirer à la baisse le salaire des travailleurs français. Reconnaissons qu’en leur temps, Jean Jaurès et la CGT ne disaient pas autre chose. Mais le « petit plus » lepéniste consiste à évoquer l’explosion démographique du sud de l’Europe ; sujet désormais central du débat public.

    Bref, ces propos tenus il y a quarante ans n’ont jamais été autant d’actualité. Et dans le registre de la clairvoyance, on peut encore se rapporter à ce débat plus récent l’ayant opposé, le 15 mars 2018, à Gérald Darmanin, alors ministre de l’Action et des Comptes publics.

    Là encore, un Jean-Marie Le Pen visionnaire à propos de l’explosion migratoire à Mayotte, pour laquelle il entend déjà remettre en cause le droit du sol. Ce qui révulse, à l’époque, le jeune clone de Nicolas Sarkozy, alors que le même se targue maintenant de mettre en place semblable mesure dans cette île ultramarine.

    À l’heure où ces lignes sont écrites, on peut mesurer le chemin parcouru en termes de lepénisation des esprits. Certes, on a souvent tort d’avoir raison trop tôt. Mais à force d’insister, on finit toujours par avoir raison, tout en espérant qu’il ne soit pas trop tard. Un jour viendra peut-être où les Français se rendront compte de tout ce qu’ils doivent, à leur corps défendant ou non, qu'ils l'aiment ou le détestent, à Jean-Marie Le Pen. Voilà qui ne serait que justice.

    Nicolas Gauthier

    Source : http://bvoltaire.fr

  • C'était hier ! 25 années se sont écoulées.

    Cette image est publique, c'était celle de la première page d'un journal électoral en mars 1998 pour les régionales dans le NORD.

    Pour les acteurs récents, de droite à gauche : Carl LANG, secrétaire général du FN, député européen, conseiller régional NPDC, Marine LE PEN à ses débuts, Dominique SLABOLEPSZY, conseiller régional, conseiller municipal de Condé-sur-l'Escaut, secrétaire départemental du 59-HAINAUT, Robert MOREAU, conseiller régional NPDC, ancien assistant parlementaire de Jean-Marie LE PEN, secrétaire départemental de 59-FLANDRES et Christian BAECKEROOT, ancien parlementaire, conseiller municipal de Tourcoing, secrétaire régional NPDC. Les 5 sont membres du comité central ou du bureau politique du FN.

    La même année naitra ma première petite-fille qui fêtera en septembre ses 25 ans et sa réussite professionnelle.

    Dominique SLABOLEPSZY

  • ZEMMOUR VITE !

    Ce petit mot pour confirmer mon adhésion, dès l'annonce de sa création, au parti lancé par Eric ZEMMOUR, RECONQUETE.

    Malheureusement, jusqu'à aujourd'hui, 24 janvier 2022, il semblait que je sois un paria d'après de soi-disant responsables locaux : pas de noms, des on dits.

    Quelque soit la tournure que prendra la structuration de RECONQUETE, les avis non motivés de certains, je serai présent dans la campagne des présidentielles pour Eric ZEMMOUR.

    Le seul objectif que tous doivent avoir dans les jours qui viennent, et jusqu'au 4 mars, est la quête de signatures d'élus pour que le seul candidat de notre FRANCE, soit présent le 10 avril, avec l'objectif d'une victoire le 24 avril.

    TOUT le reste n'est que calcul politicien et de carrière.

    Si Eric, n'était pas candidat, pour la première fois depuis 1965, je rejoindrai les abstentionnistes, sans regret.

    Chacun a accès à mes coordonnées, je suis toujours à l'écoute de tous.

    Des dizaines de personnes m'ont contactées depuis octobre 2021. J'agis et informe en conséquence de mon choix.

    Dominique SLABOLEPSZY

    Conseiller régional honoraire NPDC

  • La fin d'un cycle ! Pas sûr.

    Valenciennes, Condé-sur-l’Escaut, le 9 juin 2021

     

    Ces scrutins régionaux et départementaux des 20 et 27 juin 2021, pour la première fois depuis 1969, marqueront mon absence de la vie politique du Hainaut, de l’arrondissement de Valenciennes et du Pays de Condé.

    Après une première candidature à Condé-sur-l’Escaut en 1971, j’ai eu l’honneur d’être élu conseiller municipal à Escautpont en 1986, à Condé-sur-l’Escaut en 1995, à Valenciennes en 2001.

    Ma vie professionnelle et politique a toujours été partagée entre ma ville natale et ma ville familiale, retraité ayant cotisé plus de 50 ans, je ne fus pas un salarié de la politique.

    Depuis 1973 et jusqu’en 2017, j’ai participé à toutes les élections cantonales, législatives et régionales dans le valenciennois et le Pays de Condé.

    De 1992 à 2010, j’ai accompagné Carl LANG au Conseil Régional Nord-Pas de Calais.

    Toutes les entreprises, tous les lycées de la région ont reçu mon soutien, même si toutes et tous ne l’ont pas remarqué.

    Je n’ai aucun regret sur mon parcours politique, comme d’autres, j’ai toujours voulu servir mes concitoyens et refusé les compromis politiciens, j’aime la liberté.

    J’assume mon engagement gaulliste, mon soutien à Jean-Marie le PEN et à François FILLON. Je n’ai jamais cherché à être, à tout prix, dans le camp des vainqueurs.

    Pour les échéances de juin 2021, j’apporte tout mon soutien à la liste menée par Sébastien CHENU, aux candidats du Rassemblement National dans les deux cantons qui m’ont particulièrement marqué, celui d’Anzin et celui de Marly-Condé.

    Dans les autres, les électrices et les électeurs doivent prendre leurs responsabilités et voter pour des élus et de candidats ayant prouvé leur compétence depuis longtemps.

     D’autre part, je resterai attentif à l’évolution de la situation condéenne, rien ne permet de croire que tout est fini dans ma ville natale.  

     

    Dominique SLABOLEPSZY

    Conseiller Régional Honoraire

    Ancien conseiller municipal d’Escautpont, de Condé-sur-l’Escaut et de Valenciennes

  • Au pays des fous, les idiots sont rois !

    mardi, 08 décembre 2020

    Élection des quotas

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    Georges Feltin-Tracol

    Âgé de 36 ans et épouse de l’économiste médiatique Thomas Pikkety, Julia Cagé enseigne les sciences économiques à Sciences-Po Paris. Elle a conseillé le candidat Benoît Hamon à l’élection présidentielle de 2017. Auteur de trois ouvrages sur la crise actuelle du système démocratique, elle s’inquiète des dysfonctionnements du système démocratique moderne. Contrairement à la philosophe belge Chantal Mouffe, théoricienne d’un populisme de gauche hors-sol et grotesque, Julia Cagé prône une « démocratie représentative, participative et “ descriptive ” ».

    Interrogée par Sophie Fay dans le magazine L’Obs (du 15 octobre 2020) sur les solutions à cette crise, Julia Cagé propose la constitution d’« une Assemblée mixte (à la fois paritaire et socialement équilibrée) ». Elle constate que maintes catégories socio-professionnelles comme les ouvriers ne sont plus représentées au niveau politique et propose sa remédiation.

    Méfiante à l’égard du tirage au sort qu’elle assimile à « une sorte de nihilisme », elle avance la légalisation de « la parité sociale et [de] la parité de genre ». Comment ? « Il faut, explique-t-elle, que les partis politiques présentent 50 % de femmes et 50 % d’employés, ouvriers et travailleurs précaires parmi leurs candidats à chaque élection, et en particulier aux législatives. » On remarque tout de suite qu’à son corps défendant, cette salariée du grand temple parisien du conformisme politique rejette toute forme paritaire ouverte aux « racisés » de couleur, aux non-binaires ou autres transgenrés et aux « migrants » allogènes. Les exclus de toute la galaxie apprécieront…

    Pour Julia Cagé, « le non-respect de ces objectifs doit être assorti de pénalités financières dissuasives, comme la suppression de toutes les aides publiques et l’interdiction de présenter des candidats aux élections suivantes ». Gravissimes, ses propositions sont liberticides, car elles nuiraientde manière légale en premier lieu l’Opposition nationale, populaire, sociale, identitaire et européenne. Ses diverses formations, du Rétrécissement national au Mouvement national-démocrate en passant par le Parti de la FranceCivitas, le Parti des Européens et le Parti national-libéral, ont toujours du mal à présenter des candidats des deux sexes tant le « harcèlement démocratique » imaginé dans les années 1980 par Jean-Christophe Cambadélis et amplifié par les médiats dominants d’occupation mentale, entrave considérablement la liberté de candidature. Avec de pareils quotas ubuesques, les mouvements nationaux-populistes deviendraient des proies faciles pour le pouvoir en place, s’effaceraient des campagnes électorales et n’exprimeraient plus une légitimité populaire indéniable. Les dérives populistes seraient ainsi proprement étouffées…

    Julia Cagé croit révolutionner la pensée politique de ce premier tiers du XXIe siècle. Les quotas paritaires qu’elle envisage rappellent, une fois leur formulation inclusive enlevée, une conception traditionnelle, organique et holiste de la société européenne. C’est très bien de vouloir que les ouvriers, les employés, les précaires participent à la vie publique à la condition toutefois qu’ils appartiennent d’abord à un peuple constitué. Dans Retour au réel. Nouveaux diagnostics, le grand philosophe paysan Gustave Thibon (ci-dessus en photo - NDLR) conçoit « un peuple sain comme une multitude hautement différenciée d’organismes professionnels et locaux accordés les uns aux autres, mais fonctionnant chacun sur son plan particulier (Éditions universitaires – Les Presses de Belgique – Librairie Lardanchet, 1946, p. 110) ».

    « Résolument ennemi de la loi du nombre et du pouvoir des masses (idem, p. XIV) », le vigneron – penseur de Saint-Marcel-d’Ardèche veut « substituer à la société atomisée des bourgeois et des aspirants bourgeois […] une société organisée où chaque homme puisse déployer, à l’intérieur de ses limites et en communion avec ses semblables (les frontières, à condition qu’on les respecte, sont aussi des traits d’union), une activité vraiment qualifiée et irremplaçable. Nous sommes pour l’unité qui rassemble contre le nombre qui disperse. En toute chose, nous voulons subordonner l’avoir à l’être. Il ne nous suffit pas que chacun ait une place, nous voulons encore que chacun soit à sa place (idem, pp. XIV – XV) ». Gustave Thibon insiste par conséquent sur l’encadrement par l’intermédiairedes communautés d’appartenance spirituelles, territoriales et ethno-culturelles et des corporations dusuffrage universel dont la force d’inertie profite toujours à la Subversion moderne.

    Sachant que le suffrage universel peut conduire à l’élection de Donald Trump ou de Jair Bolsonaro, Julia Cagé pense contrecarrer son inclination en faisant adopter des quotas professionnels et sexuels draconiens, ce qui contribue peu ou prou à l’élaboration d’un apartheid socio-sexuel cosmopolite.Sans le savoir, elle valorise des discriminations et, sous un discours progressiste vulgaire, récupère des thèmes chères à la Droite traditionnelle. Et si sa revendication supposée correcte démontrait la nette droitisation du débat public ?

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°193, mise en ligne sur TVLibertés, le 1er décembre 2020

  • Puisqu'on vous le dit ! Encore et encore !

    Rétablissement de la peine de mort, c'est l'AFP qui le dit et commente

    AFP, publié le lundi 14 septembre 2020 à 19h06

    Les Français sont majoritairement favorables au rétablissement de la peine de mort et réclament "un vrai chef pour remettre de l'ordre", selon une étude Ipsos/Sopra Steria publiée lundi.

    Quelque 55% des Français (+11 points sur 2019), un record, affirment ainsi qu'il "faudrait rétablir la peine de mort en France", selon cette étude réalisée pour la 8e année consécutive pour le quotidien Le Monde, la Fondation Jean Jaurès, et l'Institut Montaigne.

    Mais le sujet reste "très clivant politiquement", selon l'étude, puisque seuls les sympathisants RN (85%) et LR (71%, +23 points) adhèrent majoritairement à cette affirmation, approuvée par une minorité (39%) dans les autres partis.

    On notera une très forte progression (+31 points sur un an) des partisans de la peine de mort chez LFI+PCF.

    Les ouvriers (68%), les employés (60%) et les retraité (55%) approuvent majoritairement cette affirmation, contre 41% des cadres et 40% des professions intermédiaires.

    Environ 82% des Français estiment par ailleurs qu'on a besoin d'un vrai chef en France pour remettre de l'ordre, soit 3 points de plus que l'an dernier.

    Les Français étaient toutefois plus nombreux les années précédentes à exprimer ce souhait, à l'exception de 2019 (79%).

    Cette affirmation est plébiscitée par les sympathisants des Républicains et du Rassemblement national (97% chacun, +9 points chez LR) mais aussi par ceux de La France Insoumise et du Parti communiste (80%, +33 points).

    Quelque 71% des sympathisants EELV (+ 6 points), 69% de ceux du Parti socialiste et 67% de ceux d'En Marche soutiennent également cette demande.

    Les ouvriers (88%), les retraités (86%) et les employés (85%) adhèrent davantage à cette affirmation que les professions intermédiaires (79%) et les cadres (67%). 

    Les Français sont en outre 88% (+5 points sur 2019), un record, à considérer que "l'autorité est une valeur qui est trop souvent critiquée aujourd'hui".

    Cette affirmation est plébiscitée par les sympathisants LR (96%), LREM (95%) et RN (90%) mais aussi par ceux du PS (81%), des Verts (79%) et de LFI+PCF (75%, + 27 points).

    Toutes les catégories, retraités en tête (91%), adhèrent à cette affirmation.

    Sondage réalisé du 1er au 3 septembre auprès de 1.030 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

  • Puisqu'on vous le dit !

    L’AZERBAÏDJAN, QUATRE MOTIFS DE SATISFACTION POUR ISRAËL.

    30 Nov 2020 | Europe | 0 commentaires

    Par Jean-Claude ROLINAT, membre du Bureau politique.

    On sait que les États sont des monstres froids, et qu’en général ils n’ont pas « d’amis », mais seulement  des intérêts. Toutefois, il peut y avoir de rares exceptions. Mais ce que l’on appelle la « realpolitik », c’est-à-dire la défense d’intérêts égoïstes, reprend toujours le dessus. C’est ce que nous pouvons constater dans l’affaire de l’agression du Haut-Karabakh arménien par l’Azerbaïdjan chiite. Quatre bonnes raisons ont incité l’État hébreu à ne penser qu’à ses intérêts. Notons, avec amertume, qu’il n’est pas le seul dans le concert des nations, dont certaines, l’Allemagne fédérale pour ne pas la nommer, ont carrément tourné la tête pour ne pas déplaire au satrape d’Ankara.

    1°) L’Azerbaïdjan du clan ALIEV, est un pays musulman qui entretient des relations diplomatiques avec Israël. Notons que l’État juif n’en a pas tant qui aient ouvert des ambassades chez lui. Au Moyen-Orient, on les compte sur les doigts d’une main : l’Egypte, la Jordanie, bientôt Bahreïn et les Émirats arabes unis. En retour, l’ouverture  d’une légation à Bakou était la bienvenue, tant la reconnaissance internationale de leur pays est une obsession des dirigeants israéliens.

    2°) Les affaires ! Si les « petits cadeaux entretiennent l’amitié », le business est un excellent moyen d’influencer un partenaire, sans compter que vendre des marchandises ou du matériel de guerre notamment, rapporte des devises. D’autant qu’Israël excelle dans la production d’électronique militaire et la fabrication de drones.


    3°) Les peuples arméniens et juifs, ont été tous deux victimes de génocides au cour du XXème siècle, le siècle le plus meurtrier dans l’histoire de humanité. Israël, au lendemain de la seconde Guerre mondiale, dont une bonne partie de la population était composée de rescapés de la Shoah, – mais pas que – , a-t-il voulu conserver une sorte d’exclusivité du mémoriel, l’holocauste dans son exceptionnelle monstruosité, ne pouvant supporter aucune concurrence ? Dès lors, il semblait inconvenant pour lui, de venir au secours d’un peuple ayant, lui aussi, terriblement souffert.

    4°) Le fait que l’Azerbaïdjan, frontalier de l’Iran chiite, n’entretienne pas spécialement de bonnes relations de voisinage avec le pays des Ayatollahs, est un autre motif de satisfaction pour Jérusalem qui, on le sait, mène une guerre larvée contre Téhéran. Le récent assassinat du scientifique Mohsen Fakhirzade, spécialisé dans le nucléaire, imputé à Israël par le ministre des affaires étrangères iranien Mahammad Javad Zarif, s’ajoutant à une déjà  longue liste d’exécutions non élucidées mais attribuées au Mossad, – on ne prête qu’aux riches !-, n’arrange rien. Et c’est dans ce contexte que les velléités séparatistes des Azéris de la province de Tabriz, qui voudraient bien être rattachés à Bakou, s’inscrivent dans une vaste perspective géopolitique pouvant redessiner, un jour, les frontières de l’Iran. N’oublions pas que de novembre 1945 à mai 1946, fut proclamée une « République démocratique de l’Azerbaïdjan » sous la férule de Moscou. D’autant qu’à l’extrémité orientale du pays, plus de deux millions de Baloutches pourraient bien, eux aussi, revendiquer de s’unir à leurs frères du Pakistan qui avaient déjà proclamé leur « État » en 1947, faisant sécession du « pays des purs », sous l’égide du Khan de Kalat (1).

    On le voit, les raisons ne manquent pas à Tel-Aviv de ne pas avoir les « yeux de Chimène » en faveur de l’enclave arménienne du Nagorny-Karabakh, renommée « République de l’Artsakh » par les nationalistes arméniens. Il est vrai que, comme pour les pays occidentaux, l’Arménie en général, le Haut-Karabakh en particulier, n’ont ni gaz , ni pétrole, simplement des églises chrétiennes pluri centenaires !

    1. Pour en savoir plus, lire  le « Dictionnaire des États éphémères ou disparus de 1900 à nos jours », éditions Dualpha.
  • Une trahison de plus

    Trahison !

     

     

    Malgré la volonté de notre garde des sceaux, on rechigne parfois à rapatrier des femmes qui ont accompagné des djihadistes en Syrie-Irak ; et, en même temps, on fait les unes des médias sur le « sauvetage » d’une Française elle aussi quasiment passée à l’ennemi.

    Il y a des années que les rares nouvelles qui filtraient nous présentaient cette femme comme moribonde aux mains de tortionnaires. Et nous la voyons débarquer de l’avion dans une forme assez étonnante, voile sur la tête, précisant qu’elle ne s’appelle plus Sophie mais Mariam, remerciant ses « geôliers-combattants » pour leur courtoisie et appelant la bénédiction d’Allah sur le Mali. Elle n’a rien de plus pressé que d’annoncer son espoir de retour prochain dans ce pays où elle possède un appartement. Les Français ont dû être sidérés. Pour un peu on pourrait croire que nous l’avons enlevée de force. Tout ça pour ça ?

    Mais il y a plus dégradant et révoltant que le rôle ubuesque, étalé au grand jour, que nous avons joué dans cette mascarade, conclue par le « traditionnel » accueil national au pied de la passerelle par notre président. Ce sont les termes du marché passé avec les « ravisseurs ». Outre une rançon d’argent dont le montant restera sans doute inconnu mais servira à acheter des armes et munitions qui seront utilisées contre nous, nous avons ordonné ou cautionné la libération de 100 ou 200 djihadistes qui ont déjà sans doute repris les armes contre nous. Demain, des soldats français seront tués par ces gens dont notre chef aura donc tenu la main.

    C’est à hurler de colère, de dégoût, devant tant de sottise, de lâcheté et de naïveté.

    Comment ne pas penser comme le Romain Marcus Flavinus, centurion à la 2ème cohorte de la légion Augusta.

    « Si nous devions laisser en vain nos blanchis sur les pistes du désert, alors que l’on prenne garde à la colère des légions ».

     

     Général (S) Roland DUBOIS

  • Puisqu'on vous le dit ! Encore et encore !

    BRIDGESTONE : TARTUFFE MÈNE LE BAL.

    18 Sep 2020 | Editorial | 0 commentaires

    Par Jean-François Touzé, Délégué général du PdF

    La décision annoncée mercredi par la direction du géant du pneumatique Bridgestone de fermer le site de Béthune donne l’occasion au gouvernement français et à une bonne partie de la classe politique de se livrer à une partie de faux-derchisme dont les uns et les autres sont, il est vrai, coutumiers.

    Incapable d’imposer des règles de conditionnalités visant au maintien de l’activité et de l’emploi dès lors qu’une entreprise bénéficie de subventions publiques, ce qui est le cas de Bridgestone (1,8 millions de CICE en 2018), l’exécutif qui sait bien que son impuissance à faire reculer le fabriquant japonais sera égale à ce que fut son incapacité à opposer des lois coercitives à la voracité cupide des multinationales, tempête et joue l’indignation. Il assure ainsi, par la voix du ministre de l’économie Bruno Le Maire, son intention « de se battre contre cette décision révoltante, avec une méthode révoltante et des conséquences révoltantes », tandis que la ministre du travail Elisabeth Borne et la secrétaire d’Etat à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher dans un communiqué commun avec le Président de la région Hauts de France, Xavier Bertrand, dénoncent la « brutalité et les fondements » de cette fermeture. Pantomime et fanfaronnades!

    Tous feignent d’ignorer les lois fondamentales du capitalisme, du globalisme et de la financiarisation de l’économie dont ils sont les purs défenseurs, même quand ils se parent pour la galerie des vertus supposées du libéralisme social ou du gaullisme du même métal rouillé.

    La loi du capitalisme mondial renforcé par les impératifs de la finance est qu’une entreprise non viable doit être fermée quelles qu’en soient les conséquences humaines. Castex, Le Maire, Borne, Pannier-Runacher, Bertrand, le savent pertinemment et leurs gesticulations n’ont d’autres buts que celui de tenter de faire oublier leur complicité et celle des familles politiques auxquelles ils appartiennent dans la liquidation de l’industrie française, de la destruction du rôle stratégique de l’Etat en matière économique, et de l’abandon suicidaire de toute référence au patriotisme économique.

    Le capitalisme financiarisé est leur option. Ils doivent l’assumer. La nôtre est celle d’une autre voie, nationale et européenne, reposant sur un socle communautaire certes ouvert à la concurrence mondiale mais une concurrence tempérée par le rôle stratège de l’État, régulée, loyale, non faussée et non soumise à la dictature des banques et des officines multilatérales.

    En attendant, le bal des hypocrites et des pompiers pyromanes bat son plein, tandis que plus de 2000 personnes, entre emplois directs et indirects, sont, dans notre département du Pas-de-Calais, menacées de mort sociale.

  • Rétablissement de la peine de mort, c'est l'AFP qui le dit et commente.

    AFP, publié le lundi 14 septembre 2020 à 19h06

    Les Français sont majoritairement favorables au rétablissement de la peine de mort et réclament "un vrai chef pour remettre de l'ordre", selon une étude Ipsos/Sopra Steria publiée lundi.

    Quelque 55% des Français (+11 points sur 2019), un record, affirment ainsi qu'il "faudrait rétablir la peine de mort en France", selon cette étude réalisée pour la 8e année consécutive pour le quotidien Le Monde, la Fondation Jean Jaurès, et l'Institut Montaigne.

    Mais le sujet reste "très clivant politiquement", selon l'étude, puisque seuls les sympathisants RN (85%) et LR (71%, +23 points) adhèrent majoritairement à cette affirmation, approuvée par une minorité (39%) dans les autres partis.

    On notera une très forte progression (+31 points sur un an) des partisans de la peine de mort chez LFI+PCF.

    Les ouvriers (68%), les employés (60%) et les retraité (55%) approuvent majoritairement cette affirmation, contre 41% des cadres et 40% des professions intermédiaires.

    Environ 82% des Français estiment par ailleurs qu'on a besoin d'un vrai chef en France pour remettre de l'ordre, soit 3 points de plus que l'an dernier.

    Les Français étaient toutefois plus nombreux les années précédentes à exprimer ce souhait, à l'exception de 2019 (79%).

    Cette affirmation est plébiscitée par les sympathisants des Républicains et du Rassemblement national (97% chacun, +9 points chez LR) mais aussi par ceux de La France Insoumise et du Parti communiste (80%, +33 points).

    Quelque 71% des sympathisants EELV (+ 6 points), 69% de ceux du Parti socialiste et 67% de ceux d'En Marche soutiennent également cette demande.

    Les ouvriers (88%), les retraités (86%) et les employés (85%) adhèrent davantage à cette affirmation que les professions intermédiaires (79%) et les cadres (67%). 

    Les Français sont en outre 88% (+5 points sur 2019), un record, à considérer que "l'autorité est une valeur qui est trop souvent critiquée aujourd'hui".

    Cette affirmation est plébiscitée par les sympathisants LR (96%), LREM (95%) et RN (90%) mais aussi par ceux du PS (81%), des Verts (79%) et de LFI+PCF (75%, + 27 points).

    Toutes les catégories, retraités en tête (91%), adhèrent à cette affirmation.

    Sondage réalisé du 1er au 3 septembre auprès de 1.030 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

     
  • Auront'ils compris ?

    Municipales à Condé : Joël Bois à la tête d’un front du refus qui ne dit pas son nom

    Moktar Aïche, Roland Bouvart et David Richer sont derrière Joël Bois (chemise et baskets blanches), arrivé quinze points derrière le maire sortant, Grégory Lelong, au premier tour.
    Moktar Aïche, Roland Bouvart et David Richer sont derrière Joël Bois (chemise et baskets blanches), arrivé quinze points derrière le maire sortant, Grégory Lelong, au premier tour.

    Devinette : quel est le point commun entre Joël Bois, Roland Bouvart, David Richer et Moktar Aïche, adversaires d’hier aujourd’hui alliés ? Réponse : ils ont tous une dent contre le maire arrivé en tête au premier tour (38,85 %), à qui ils reprochent pêle-mêle de ne pas avoir respecté ses promesses de campagne de 2014, de s’être coupé de la population, du personnel communal et des élus de l’opposition, bref de se comporter en « autocrate ». Ça fait beaucoup !

    Ces quatre-là, qui se défendent pourtant d’avoir constitué « un front anti-Lelong », ont fini par se rapprocher fin mai. Et voilà comment Joël Bois (23,16 % le 15 mars) a obtenu le soutien des trois autres, éliminés de la course. Ça lui donne des accents proverbiaux : « Mieux vaut des gens qui veulent construire ensemble que ne rien faire tout seul. »

    Le citoyen au centre de tout

    Le fils de l’ancien maire a donc écouté ce que les ex-candidats avaient à lui dire et intégré certaines de leurs idées à son programme, qui place le citoyen au centre de tout. « J’avais annoncé que je travaillerai avec tout le monde, je prends juste un peu d’avance », glisse-t-il, espiègle.

    Le délai était trop court pour envisager de fusionner les listes. À travers ce rapprochement, Joël Bois voit « les prémices d’un fonctionnement possible. On s’écoute et on s’entend. C’est peut-être utopique mais moi, j’y crois. Quel que soit le résultat dimanche, je suis fier qu’on ait pu mener cette démarche. »

    Joël BOIS s'est engagé à ne pas briguer un autre mandat que celui de maire de Condé-sur-l'Escaut, à la différence de Grégory LELONG, maire, vice-président d'agglo, conseiller régional. Ce dernier est membre de la coterie macroniste de Valenciennes.

    Je n'ai pas la mémoire courte, je me souviens qu'en 2014, Grégory LELONG s'est retranché derrière le diktat de la sénatrice UDI pour refuser le moindre contact. D'autres, à l'époque, m'avaient reçu et écouté.

    L'histoire repasse toujours les plats.

    C'est sans remord que je soutien Joël BOIS le 28 juin prochain.

     

     
     
  • Quand la pandémie brouille toutes les cartes

    Comme tous les français, je me sens libre depuis ce 11 mai, j'ai respecté le confinement.

    Cependant, avec la méconnaissance générale actuelle de ce qu'est la pandémie qui nous frappe, je ne suis pas rassuré pour les mois à venir.

    Dans l'attente d'un vaccin efficace, courant 2021, peut-être, une nouvelle vague pourrait nous forcer à un nouveau confinement, certainement plus brutal que les 8 semaines que nous avons subies.

    Par ailleurs, je suis sidéré des propos de certains de vos collègues concernant l'éventuel second tour des municipales.

    En effet, il faut savoir que les toutes les listes présentes le 15 mars, dans les communes de plus de 9000 habitants, doivent obligatoirement déposer leurs comptes de campagne certifiés par un expert-comptable, pour le vendredi 10 juillet au plus tard auprès de la CNCCFP.

    Comment les lois régissant les comptes de campagne pourront elles être respectées, techniquement, financièrement et comptablement ?

    La loi électorale prévoie le dépôt des comptes, au plus tard dans les deux mois qui suivent l'acquisition définitive de l'élection.

    Ce qui impliquerait qu'en cas de deuxième tour le 21 juin prochain, les comptes seraient déposés pour le 21 août.

    Comment justifier que tous les comptes de campagne doivent être déposés avant le 10 juillet, ce qui laisserait au plus TROIS semaines après un éventuel deuxième tour.

    Tous les recours seraient de droit.

    Nos responsables gouvernementaux ont décidé, comme pour les masques entre autres choses, de se taire, ils ne nous mentent pas, ils n'ont pas de solution possible, sauf à appliquer les lois électorales en vigueur.

    Alors, si la pandémie nous le permet, rendez-vous, au mieux, les 27 septembre et 4 octobre prochains pour près de 5000 élections partielles.

    Dominique SLABOLEPSZY

  • Puisqu'on vous le dit !

    LE GRAIN DE SEL DE JEAN-CLAUDE ROLINAT.

    6 Avr 2020 | Société | 0 commentaires

    MACRON ? C’EST… « VIRUS  SANS  FRONTIERES ! »

    « Gouverner, c’est prévoir ». Toutefois, on ne peut pas accuser ce gouvernement de n’avoir pas su envisager cette vaste pandémie qui a surpris tout le monde. En revanche, dès que l’ampleur du phénomène s’est révélée, d’abord en Chine, – laquelle a menti sur le nombre de personnes touchées et sur les dates de départ de l’épidémie, notamment à Wuhan-,  et chez notre voisin italien, des mesures adéquates auraient dû être prises. Or, que nenni Monseigneur ! Au contraire, les autorités françaises ont traité au début ce coronavirus avec légèreté, une quasi insouciance. N’est-ce pas le président de la république lui-même qui, allant au théâtre avec madame, priait les gens d’avoir une vie normale, juste avant, quelques jours plus tard, d’inviter le peuple à  se calfeutrer ? Pourquoi avoir procédé par étapes, d’abord la fermeture des établissements scolaires, puis des lieux publics, tout en autorisant, scandaleusement, 3000 supporters italiens à  venir le 26 février, soutenir leur club, la Juventus, à Lyon l ? Et ensuite, de ne  décider seulement que fin mars, le confinement total ? Prenant la parole le 12 mars, le chef de l’État annonçait la fermeture des écoles, mais se refusait à fermer les frontières pour éviter « l’écueil », disait-il, du « repli nationaliste », alors qu’Allemands et Italiens bouclaient les leurs, refoulant sans scrupules nos ressortissants ! La veille, son ministre de l’éducation dite « nationale », Jean-Michel Blanquer, avait affirmé quant à lui, que « nous n’avons jamais envisagé de fermeture totale de toutes les écoles ». Qui était dans le vrai ?

    Incohérence totale

    Quelle incohérence, quelle absence de concertation. Il s’est trouvé une « sommité » de la Salpêtrière, dont les diplômes ont probablement l’épaisseur d’un bottin alors que les miens ont celle d’un ticket de métro, pour affirmer qu’il était inutile de fermer les dîtes frontières, car le Covid-19 les franchissait allègrement. Bien sûr qu’il les franchit, mais porté par un humain, ou véhiculé dans des camions ou des wagons qu’il aurait suffi de décontaminer. Par idéologie, par un sectaire aveuglement, par peur de devoir s’aligner sur les nationaux, nationalistes, identitaires et autres populistes, le monde macronien a laissé  les barrières ouvertes. Est-ce une attitude criminelle ? Ce sera à la commission d’enquête parlementaire qui ne manquera pas d’être mise sur pied, – n’en doutons pas !-, de lancer des investigations à l’issue de la crise et, éventuellement, de saisir la Cour de justice de la république. Les faits étant têtus, et devant l’ampleur du bilan chaque jour égrené par le docteur Salomon (1) , le gouvernement s’est enfin résigné : « halte, on ne passe plus ! ». Pourtant, souvenons-nous du début de la tragédie, quand des avions rapatrièrent de Chine des expatriés qui furent mis en quarantaine, les équipages militaires, eux, ayant des permissions de sortie. Or, nous savons que le Covid-19 qui a contaminé le département de l’Oise, première poche repérée en France avec le Haut-Rhin, est parti de la base aérienne de Creil, département de l’Oise !

    Menteurs ou incapables ?

    Ces dirigeants sont, soit des menteurs, soit des incapables ou, pire, « les deux mon général » ! Le 24 janvier, premier jour de l’apparition… « officielle » du virus en France, c’est Édouard Philippe, premier ministre, qui déclarait « Les risques de propagation du virus dans la population sont très faibles ». À l’heure où j’écris ces lignes, nous déplorons presque 9000 de morts, des médecins sont « crucifiés » devant les choix qu’ils doivent faire, face au manque de lits et de respirateurs. Pour les plus de 70 ans qui seraient atteints, c’est le risque d’être dirigé, tout de suite, vers « la grande faucheuse » qui n’épargne personne, pas même les personnalités : voir le rapide décès de Patrick Devedjian. ( Ou  l’hospitalisation du Premier ministre britannique Boris Johnson, à qui nous souhaitons de s’en sortir !) .Au début de la crise, selon nos excellences, les masques n’étaient pas un impératif nécessaire, aujourd’hui elles se battent à l’international pour en importer des millions et des millions ! Ayons l’honnêteté, tout de même, d’encourager ces efforts. Incohérence, valse-hésitation, c’est toute l’ambiguïté du « Macronisme » et de sa formule, le fameux « en même temps ». « Nous sommes en guerre », a dit le président. Mais quand on est « en guerre », il faut donner des uniformes, des armes et des munitions aux troupiers. Or, nos personnels soignants,  déjà en nombre insuffisant, n’ont pas été équipés comme ils l’auraient dû. Faute d’avoir eu la possibilité d’effectuer des tests et d’avoir suffisamment de masques, comme Taiwan, le Japon ou la Corée du Sud, nos dirigeants n’avaient pas d’autre solution, il est vrai, que d’imposer le confinement, avec quelques aménagements pour permettre à la population de s’alimenter. (Les habitants des banlieues « ethniques » n’ont pas, ou peu, respecté les consignes.) Afin d’éviter des  « incidents », Nunez, le secrétaire d’état à l’intérieur, a donné consigne à ses troupes de ne pas contrôler, encore moins de verbaliser ces gens-là !

    Chapeau à tous « les obscurs et les sans grade »

    Au passage, chapeau aux petites mains des grandes surfaces, derrière leurs caisses, et aux gros bras derrière leurs volants,  qui ravitaillent le pays. Comme les éboueurs, qui continuent leur travail ingrat, tous, malgré les risques qu’ils encourent, comme infirmier(e)s et médecins, d’ailleurs. Le plus triste, le plus émouvant dans cette épreuve que traverse l’Europe et particulièrement notre pays, c’est que les familles des personnes qui décèdent ne peuvent pas revoir, une dernière fois, leurs parents, ni assister à leurs funérailles. C’est l’horreur, comme l’est  sous nos yeux ce véritable mini « holocauste » dans les EHPAD, ces « casernes à vieux », transformées par la contamination en véritables mouroirs. Tout cela se déroule sur fond de polémique entre « mandarins », les uns prônant telle ou telle solution, d’autres écartant d’emblée les idées du professeur Raoult, atypique spécialiste marseillais des infections virales.

    Les différentes versions de Dame Buzyn

    Scandale dans le scandale, l’attitude de madame Buzyn, ci-devant ministre de la santé, abandonnant son poste en pleine bataille, pour se consacrer aux élections municipales parisiennes, après la défection forcée de son camarade Benjamin Griveaux. (Sur ordre du président ? Et pourquoi avoir maintenu ce premier tour où ont été infectés, probablement, électeurs et assesseurs, malgré les précautions prises ?). Dans une interview publiée dans Le Monde daté du 17 mars, elle affirmait avoir prévenu le gouvernement sur l’importance et la gravité de ce virus, alors que le 24 janvier, sensiblement à la même époque, juste avant l’apparition de la pandémie en France, elle disait que « les risques de propagation du virus sont faibles ». Que croire, qui  croire ? On lui aurait su gré d’avoir démissionné pour avoir sonné le tocsin sans succès, et non pour concourir dans la course municipale parisienne où, d’ailleurs, elle a pris « une veste ». La suite de ses déclarations était assez lamentable,  gémissant sur son sort :-« je me demande ce que je vais faire de ma vie », s’interrogeait-elle, alors que les victimes du Covid-19 tombaient, tombent, comme des mouches. Quelle ne se fasse pas trop de souci, son époux Yves Levy, ancien PDG de l’INSERM, Institut national de la santé et de la recherche médicale, vient d’être nommé au Conseil d’état ! Comme jadis d’autres hiérarques socialistes, serait-elle, seront-ils, « responsables, mais pas coupables », alors qu’ils nous apparaissent totalement irresponsables dans la gestion de la crise, tout au moins à ses débuts ? Simples citoyens, mais électeurs, – qu’ils s’en rappellent !-, Il ne nous appartient pas de sanctionner, mais d’évaluer, de juger. Et nous avons assisté à un festival d’atermoiements, de va – et- vient préjudiciables à la santé du pays. Certes, nous ne pouvons pas méconnaître l’énorme pression psychologique qui pèse sur les épaules des « sachants », lesquels conseillent les « chefs », avant que ces derniers n’arrêtent leurs décisions. Mais, une fois l’épreuve passée et  les plaies douloureusement refermées, le pays demandera des explications, ce sera l’heure des comptes. Après tout, les membres de l’exécutif, au premier rang desquels trône le président de la république, ont cherché par le suffrage universel à occuper les postes de haute responsabilité où une faible majorité les a installés. Mais, « à toute chose, malheur est bon », nous enseigne un dicton : le nombre des accidents de la route a diminué ! Mais, surtout,  aux yeux de tous, l’Eurocratie bruxelloise s’est révélée totalement inutile, elle qui a  passé son temps à chercher des « poux dans la tête » du Hongrois Victor Orban, et à négocier l’entrée dans l’U.E, tenez-vous bien, de la Macédoine du Nord et de l’Albanie, venues avec leur sébile !« Eh, Manu, que dirais-tu d’un petit  « Nuremberg » post-Coronavirus » ?

    Jean-Claude ROLINAT

    1. Directeur-général de la santé publique, il fut membre, en compagnie de Benjamin Griveaux, du cabinet de Marysol Touraine, ministre de la santé sous le quinquennat de François Hollande. C’est  pendant cette mandature, que les masques commandés par la précédente ministre Roselyne Bachelot pour lutter contre le H1N1, « s’évaporèrent »….
  • Ne pas avoir la mémoire courte !

    APRÈS…

    1 Avr 2020 | Editorial | 0 commentaires

    Par Jean-François TOUZE, Délégué général.

    Voici revenu le temps sombre où sonne le glas sur la terre de France et le tocsin dans les villes européennes. Dies irae.

    Ce temps passera. Rien ne dit pourtant qu’il sera suivi de celui des Te Deum.

    Beaucoup pensent que, lorsque viendra le moment de l’après, rien ne sera plus comme avant et que du mal que nous subissons naîtra automatiquement le bien que nous espérons.

    Que l’impuissance, l’imprévision, l’incompétence, l’enfermement idéologique de nos gouvernants qui ont aggravé les conséquences d’une crise sanitaire dont chacun savait pourtant qu’elle surviendrait un jour, étant apparus en pleine lumière, nos peuples enfin décillés reprendront en mains leurs destins.

    Que l’effondrement tragique de l’Etat conduira ipso-facto à une remise en cause du régime en même temps que tomberont les sanctions sur les coupables.

    Que l’évidence de l’inexistence criminelle de l’Union européenne mènera à son implosion et sa disparition en tant que structure directrice de la soumission des peuples à la pensée et aux pratiques libéralo-planétaristes.

    Que la France, tournant le dos aux délocalisations et à sa désindustrialisation, en particulier dans le domaine pharmaceutique, renouera avec une politique de production nationale vitaliste.

    Que la crise économique qui succédera à la crise sanitaire sera l’occasion de réaffirmer les impératifs de l’action sociale gage de la cohésion nationale.

    Que la faiblesse apparue de nos Armées donnera lieu à un sursaut moral et budgétaire.

    Que la France et l’Europe douloureuses qui sortiront du drame épidémique sauront prendre toute la mesure de la menace migratoire pour en stopper les effets et en inverser les courants.

    Que notre vieille civilisation, enfin, aura trouvé en ces jours de malheur et de colère le ferment de sa reconstruction spirituelle et les éléments organiques de sa reconstruction.

    On peut toujours espérer. Je crains que la déception ne soit pourtant, une fois de plus, au rendez-vous du rêve et de la naïveté.

    Lorsque viendra le moment du déconfinement, Français, Italiens, Espagnols, Allemands, ivres de leurs libérations d’apparence, se vautreront à nouveau dans la fange consumériste, prépareront leurs vacances et pataugeront dans la résilience comme ils le font après chaque attaque islamiste à grands renforts de peluches et de bougies. Des initiatives seront, certes prises pour que soient mises en place des commissions parlementaires/alibi dont le rôle réel sera l’étouffement de toute mise en cause des responsabilités d’Etat. L’Union européenne, le G20, le FMI sauront, par des gestes sans portée, faire croire à leur utilité d’après crise pour mieux contrôler les Nations, à l’exemple de ce que fut le plan Marshall d’après guerre. La spéculation financière reprendra et le libre-échangisme retrouvera ses droits. As usual. La Chine, servie par son dirigisme et son économie d’Etat, reprendra son essor et sera alors, par un paradoxe qui n’est que de surface, la grande gagnante de l’affaire.

    En France, enfin, le pouvoir macroniste, le Système et le régime, sortiront renforcés d’une crise au cours de laquelle ils n’auront lésiné sur aucun des moyens de contrôle de la population, de désinformation, de mensonge, et de manipulation anxiogène, expérimentant ainsi les méthodes stalino-chinoises dont l’emploi massif et systématique pourrait demain leur être utile

    Il n’y aura pas d’effet mécanique post-corona.

    Il doit, en revanche, y avoir un effet national et populaire. Ce qui n’adviendra jamais par simples coups de baguettes magiques peut être obtenu par l’action politique.

    Demain, chaque Français responsable et conscient sera confronté à deux choix : celui de la continuité ou celui de la rupture. Celui de la passivité et celui de l’engagement.

    Une chose est sûre: la révolution nationale, seule rempart contre les crises à venir, ne sera pas un dîner de gala.

  • Ne rien regretter, jamais !

    Cher(es) Ami(es),

    Il y a deux semaines, vers 19 heures 30, nous prenions de plein fouet le résultat du 1er tour des élections municipales.

    La déception nous a laissé pantois. Cependant, nous ne devons rien regretter, nous n’avions rien promis. Pour ma part, après avoir analysé les résultats avec ROLAND, j’ai la certitude que vous avez, que nous avons fait le bon choix en présentant nos candidatures aux habitants de Condé. Notre liste bénéficiait de personnalités avec les capacités nécessaires pour construire un avenir meilleur.

    Notre campagne axée sur la personnalité de ROLAND n’est pas la cause de notre échec, ces causes sont ailleurs, et elles sont nombreuses.

    S’il fallait le refaire, je suis certain que nous le referions, et sait-on ce que nous réserve l’avenir.

    Pour la plupart d’entre nous, les rencontres amicales ont été gratifiantes, une bande d’amis s’est trouvée, elle doit perdurer dans les mois et années qui viennent.

    Nous aurons l’occasion de nous retrouver.

    Cependant, nous devons penser à nos amis qui souffrent, ou bien ont été touchés dans leur entourage. Je pense à Jacqueline, à Guy, à sa maman et à toutes celles et tous ceux qui subissent le confinement dû à la pandémie mondiale.

    Prenez bien soin de vous, les évènements vont nous donner raison, j’y crois de toute mon âme de condéen.

    Très amicalement.

    Dominique SLABOLEPSZY

     

     

  • L'info continue

    L’ALGERIE, UNE GRENADE DEGOUPILLEE DANS NOTRE SALON !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat U ne fois de plus, une fois encore, nous allons parler de ce véritable « poison » qui nous menace, aussi dangereux sinon plus, à moyen et long terme, que le Coronavirus. Rien n’est calmé en Algérie, et la farce électorale qui a mené au pouvoir Abdel Majid Tebboune, un homme du sérail adoubé par l’armée, ne va pas calmer pour...

    Cette note a été publiée le jeudi, 19 mars 2020

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  • Municipales, à Condé sur l'Escaut, c'est règlé

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    Après plus de six mois de concertation, une liste de large union a été constituée à Condé-sur-l'Escaut, commune de l'Arrondissement de Valenciennes, dans le NORD.

    Notre liste n'est soutenue par aucune formation politique, elle est le reflet d'une population condéenne qui souffre de l'insécurité, du chômage, de la précarité.

    Six listes seront en présence : celle du maire sortant soutenue par l'UDI, celle du fils de l'ancien maire soutenu par le PS, le PC et quelques écologistes, celle de certains marcheurs dont la tête de liste était adjoint au maire il y a moins d'un an, celle des Insoumis, celle qui ne se veut pas communautaire, mais quoi que, et notre liste, ostensiblement de Droite Nationale et Populaire.

    La commune étant pourvue de machines à voter, les électeurs ne recevront pas les listes des candidats. Ce mercredi 11 mars, les candidats de notre liste : Les Condéens d'Abord, Condé, c'est Vous, pour Vous, avec Nous, informeront les électrices et les électeurs, en distribuant un tract reprenant leur liste et un appel au vote.

    Le lundi 16 mars, quel que soit le résultat, la même liste sera redéposée à la sous-préfecture de Valenciennes.

    Les évènements nous auront peut-être favorisés, un seul tour est possible.

    On y croit !