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  • Dimanche 23 avril 2017, 20 heures ! Quel deuxième tour ?

    MACRON OU LA FIN PROGRAMMÉE...

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    Roland Hélie

    Directeur de Synthèse nationale

    Editorial du n°45 (Printemps 2017)

    Publié le 25 mars 2017

    Il ne reste plus que quelques semaines avant cette élection présidentielle dont la pré-campagne, et la campagne, nous réservent bien des surprises. Certes, depuis le début de la Ve République, nous savons que les jeux ne sont jamais faits d’avance. Ce qui semble évident six mois avant le scrutin s’avère toujours faux le moment venu. Preuve de la versatilité de notre peuple s’offusqueront les uns ou de l’aveuglement des médias s’exclameront les autres… qu’importe. Il n’y qu’une chose qui est constante, c’est que, de Présidentielle en Présidentielle, le gagnant a toujours été pire que le sortant.

    Cette année, nous sommes devant un cas de figure assez curieux. Soucieux que sont les partis institutionnalisés de vouloir accentuer leur image démocratique et voulant sans doute singer l’Amérique, ceux-ci nous ont imposé, à gauche comme à droite, le spectacle pathétique des « primaires ». Car il n’y a rien de tel qu’une primaire pour introduire les divisions dans un parti politique. Regardez-les, ils se sont tous entretués pendant six mois et, maintenant, les disqualifiés passent leur temps à en savonner la planche de ceux qui ont gagné.

    Des primaires qui tournent au vinaigre

    En plus, c’est hasardeux car dans les deux cas, chez les Républicains comme chez les socialistes, les vainqueurs ne sont pas ceux que le Système aurait voulu. Ni Juppé, ni Sarkozy, ni Valls, ni Montebourg, ces petits valets serviles de l’idéologie dominante n’ont réussit à l’emporter. À chaque fois, c’est un « outsider » qui est arrivé en tête. Benoît Hamon chez les socialistes (mais cela n’a pas beaucoup d’importance vu l’état actuel du PS) et, à « droite », François Fillon, personnage réputé pusillanime qui a été cinq ans Premier ministre de Sarkozy sans que personne ou presque ne s’en souvienne.

    Maudite primaire ! Si les gogos commencent à ne plus faire ce que l’oligarchie leur demande, où va-t-on ?

    Mais, rassurez-vous, le Système avait son joker : Emmanuel Macron évidemment… Un ancien de la Banque Rothschild reconverti dans le « politique buisness attrape tout » qui, avec sa prudence de banquier, avait justement pris soin d’éviter de passer la case risquée des primaires. Il se retrouve donc promu comme étant le candidat chéri des mondialistes de tous bord. Car avec lui, les mondialistes pourront dormir tranquilles. Il est bien dressé, il saura accélérer le processus de désintégration nationale et de reniement identitaire engagé. Il saura défendre les intérêts des multinationales apatrides et ceux de la haute-finance spéculative aux dépens des peuples et des nations.

    Haro sur le Sarthois

    Pour les fins stratèges de l’intelligentsia en place (ceux qui jouaient Clinton gagnante, le refus du Brexit et la chute de Bachar…), le calcul est simple : celui qui se retrouvera en deuxième position au premier tour derrière Marine Le Pen (à condition bien sûr que celle-ci soit en tête) à toutes les chances de l’emporter au second. Comme Fillon, par son côté notable provincial et certaines de ses prises de positions iconoclastes, ne répond pas aux critères de la bien-pensance, tout doit donc être mis en œuvre pour qu’il soit recalé en troisième position. Macron contre Marine Le Pen, c’est forcément Macron qui l’emportera croient-ils. Un duel Fillon-Le Pen, dans lequel Macron serait hors jeu, vous n’y pensez pas… Voilà pourquoi, depuis le début janvier, une campagne de presse reposant sur des abus plus ou moins avérés est lancée afin de déstabiliser Fillon. Je ne prétends pas que le Sarthois soit un modèle de vertu, mais force est de constater que ce qui lui est reproché est somme toute assez banal pour un politicien qui a vécu toute sa vie aux crochets de la République.

    Mais n’allez surtout pas imaginer que je cherche à le défendre. Même si je lui reconnais un certain panache dans le fait qu’il se soit maintenu en vers et contre tous, à commencer ceux de son propre camp, comme candidat des Républicains, la compassion s’arrêtera là. La manière avec laquelle il a snobé récemment certaines personnalités non conformistes de droite (comme Charles Million et Charles Beigbeder par exemple) qui souhaitaient le soutenir est significative de l’état d’esprit du personnage. En bon gaulliste qu’il est, Fillon a peur d’être classé trop à droite. Il espère sans doute se faire une place au soleil au centre ou ailleurs, mais pas de chance Macron l’occupe déjà.

    Et la droite nationale dans tout cela ?

    Paradoxalement, c’est au moment où une partie de plus en plus importante de nos compatriotes commence à ouvrir les yeux et à se rendre compte que tout ce que les nationalistes annonçaient depuis des décennies est en train de s’avérer vrai que la candidate qui est sensée représenter notre famille politique adopte un positionnement de plus en plus « clean ». Ce qui est plutôt regrettable.

    L’obsession de « la dédiabolisation » a conduit le Font national depuis quelques années à aller à l’encontre des aspirations de son électorat. Heureusement pour lui, ceux qui placent leur dernier espoir en Marine Le Pen ne se sont pas encore vraiment rendus compte de la dérive de son mouvement. C’est d ‘ailleurs peut être mieux ainsi.

    Notre peuple, aseptisé par des décennies de culpabilisation et de repentance visant à le rendre honteux de son identité, conditionné par des médias aux ordres champions de la désinformation et accablé par les contraintes d’une existence de plus en plus précaire commence à s’interroger sur l’avenir que lui propose le Système. Il voit dans le FN l’alternative à celui-ci car il ne sait pas que la direction actuelle du FN ne pense qu’à être reconnue par ce Système. On peut toujours rêver…

    Quoiqu’il en soit, nous estimons que le vote Marine (additionné à celui en faveur des autres candidats en marges comme Jean Lassalle ou Nicolas Dupont-Aignan) devra être considéré comme un « vote baromètre » qui prouvera le refus grandissant de cette classe politique usée et ternie. Il montrera que les Français sont à la recherche d’une autre voie que celles, éculées, que veut leur imposer le Système.

    Vous l’avez compris, Synthèse nationale, en tant que revue, ne donnera pas de consigne à ses lecteurs et amis. Nous savons que la candidate « officielle » de la droite nationale est loin de faire l’unanimité dans notre camp. Cependant, nous sommes aussi conscients de l’enjeu de cette présidentielle. L’élection programmée de Macron serait la pire des choses qui puisse arriver à la France car elle scellerait son asservissement total et définitif au parti de la finance, ce qui, en termes clairs, signifierait la fin de son existence. Et cela nous ne pouvons l’accepter. Eliminer Macron dès le premier tour est donc une priorité absolue, un acte de résistance patriotique et identitaire. Chacun saura, en son âme et conscience, ce qu’il lui reste à faire…

    Au-delà de la Présidentielle…

    Quel que soit le gagnant du second tour, même et surtout si c’est Macron, nous devrons continuer notre combat. Plus que jamais la France et les Français auront besoin d’une forces nationaliste digne de ce nom. En ce qui nous concerne, à Synthèse nationale, nous continuerons à œuvrer pour l’émergence d’un véritable pôle de rassemblement, fidèle aux fondamentaux qui font la spécificité de notre famille d’idées, résolument tourné vers l’avenir.

    Pour l’heure, nous vous donnons à tous rendez-vous comme chaque année à Rungis (94) le dimanche 1er octobre prochain pour notre XIe Journée nationale et identitaire.

    Comme l'a bien exprimé Roger HELIE, ce 23 avril 2017, après 20 heures, chacun devra faire son examen de conscience et prendre ses responsabilités.

    Le Bureau Politique du PARTI de la FRANCE prendra le samedi 29 avril 2017 sa décision pour le deuxième tour.

    Quoi qu'il arrive, je prendrai le parti de la FRANCE.

    Quoi qu'il arrive, je serai engagé jusqu'aux législatives des 11 et 18 juin prochain.

    Dominique SLABOLEPSZY

    Conseiller régional honoraire NPDC

    Membre du BP du PARTI de la FRANCE, secrétaire du  FN 59-HAINAUT de 1987 à 2007

  • Les dés sont jetés ! Ils roulent !

    Présidentielle : l’oligarchie médiatique va-t-elle subir un nouvel échec ?

     
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    « Ils avaient annoncé le maintien du Royaume-Uni dans l’Union Européenne et la victoire d’Hillary Clinton à l’élection présidentielle américaine », écrivait une plume de France TV info au lendemain de l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche. « Une fois de plus, les instituts de sondages se sont trompés », continuait-on dans les colonnes du site d’information. Après la victoire du Leave et la cuisante défaite de Clinton, l’omission maladroite du journaliste résonne comme un aveu d’échec. S’il est vrai que « les sondages ne peuvent plus prédire le fonctionnement de la démocratie moderne », comme le soulignait le journal britannique The Independant au sortir de l’élection américaine, force est de constater que les médias de l’oligarchie se sont particulièrement mépris sur les résultats des dernières campagnes politiques.

    Le soir du 8 novembre, les grands médias se réjouissaient déjà du passage de la candidate démocrate. D’un ton badin, les plumes de Libération rapportaient avec délectation les propos ironiques du New York Times : «Les chances qu’Hillary Clinton perde l’élection sont équivalentes à la probabilité qu’un joueur de la NFL [le championnat national de football américain, ndlr] manque une transformation à 37 yards [33 mètres] soit environ 15% ». Le lendemain, la une désolée du quotidien, sous-titrée « Trumpapocalypse », était nettement moins triomphante.

    A l’aube de l’élection présidentielle française, c’est un écueil similaire qui semble se profiler à l’horizon. Agglutinés aux sondages, les hâbleurs médiatiques s’enchainent, décryptent, présument, de l’issue d’une élection dont ils n’ont guère réussi à deviner les candidats. De « Benoît Hamon, vainqueur inattendu de la primaire à gauche » (Le Monde) à la très « grosse surprise de la victoire de Fillon » (Sud Ouest), les journalistes ont encore surestimé leur capacité d’influence. A la veille des primaires de la droite, les grandes unes de la presse se prononçaient largement en faveur d’un Alain Juppé devenu pour certains d’entre eux le « papy cool » plébiscité, pour d’autres le garant d’une « Juppémania » sortie de l’invention des exégètes redoutant le retour de Nicolas Sarkozy chez Les Républicains.

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    Malgré ces défaites répétées, les médias de l’oligarchie ne renoncent pas à leur pouvoir d’influence, qu’ils croient encore doué de redoutables facultés. Matraquage médiatique massif, à l’égard des « affaires » de François Fillon, dont on néglige de souligner qu’elles sont le lot commun des officines partisanes. Un battage tonitruant, à l’intention de tout ce qui pourra nuire aux prétendants supposés incapables de faire triompher les mesures plébiscitées par la bien-pensance… Ou aptes à pérenniser la mangeoire nécessaire à la survie du racolage médiatique. Beaucoup de bruit pour rien, en somme, alors que de l’immigration au Bien commun disparaissent du débat les éléments qui devraient jalonner les discours du prochain président de la République…

    Les dernières nouvelles de la campagne présidentielle s’annoncent de mauvais aloi pour la grande presse. Versatiles, les scribouillards du « soft power » ont changé de chouchou à la dernière minute. Des unes amourachées d’un Emmanuel Macron annoncé comme le messager du changement, le penchant médiatique se tourne désormais vers le candidat des Communistes. Là, on salue ses réunions rameutant les foules, ici, les hologrammes « audacieux » et l’esbroufe bruyante. A l’heure où grondent les échos sourds d’une colère française légitime, il se pourrait bien que leurs présages ambitieux se révèlent un nouvel échec de la pensée médiatique « bon-ton ». Un discours dont les Français, de plus en plus soupçonneux à l’égard de cette presse aux ordres, ne supportent plus le diktat. Bon vent !