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  • Nouvelle-Calédonie. Inéligibilité ! Pour qui ? Pour TOUS, Un de plus !

    Le président de la province des îles a été condamné ce mardi 26 novembre 2024 à un an de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité, dans son procès en appel pour favoritisme. “Je ne méritais pas ça”, assure Jacques LALIE, qui a réagi à cette décision de justice ce matin au Congrès.

    C'est un assassinat politique”, c’est ce qu’assure Jacques Lalié, président de la province des Iles Loyauté, après l’annonce de la décision de justice, dans son procès en appel pour favoritisme. Il a été condamné ce mardi 26 novembre 2024 à un an de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité, avec “exécution provisoire”. Et une amende d’un million de francs CFP.

    >>> À lire aussi : Procès en appel pour favoritisme : Jacques Lalié condamné à un an de prison avec sursis, deux ans d'inéligibilité applicables de suite et un million d'amende. 

    "J'ai l'impression qu'on me fait porter tous les maux des événements"

    Cela note le caractère pré-colonial de cette justice. J’ai l’impression que l’on me fait porter tous les maux des événements et le climat. Je ne méritais pas ça”, regrette le président de la province des Iles. “Je suis en plus quelqu’un de très accessible et j’ai des appels d’offres qui vont jusqu’à 2 milliards de francs CFP. Et là, on me sanctionne pour un petit appel d’offres de 27 millions. C’est une décision majeure d’une commission”, poursuit Jacques Lalié.

    Pour rappel, l’affaire concerne un contrat estimé à 28 millions de francs, passé en 2020 pour moderniser le système informatique de la collectivité. L’entreprise sélectionnée n’était ni la moins chère, ni celle qui a obtenu la meilleure note globale.

    Le président de la province des Iles annonce qu’il va se pourvoir en cassation. “Ils ont été loin, ils m’ont même fait une application provisoire et donc j’attends l’arrêté du haut-commissaire”, conclut Jacques Lalié.

    Les précisions de Natacha Lassauce-Cognard, David Sigal, Stephanie Chenais et Gaël Detcheverry : NC 1ère

    Petit commentaire : depuis que je suis les condamnations d'élus, chaque semaine apporte son lot de surprises.

    Ils sont obligés d'accepter, ce que fera MLP le 31 mars 2025

  • Comme lui, né un 20 juin

    L’IRRÉDUCTIBLE MENHIR

     

    « Quand vient l’heure de l’adversité, tous deviennent courageux contre celui qui tombe » (Lord Byron, « Sardanapale »)

     

    Je vais vous faire un aveu : Je suis un inguérissable nostalgique… Et cette nostalgie me vient tout simplement d’un présent qui n’est pas à la hauteur des promesses du passé. « Le passé est un fleuve qu'on ne remonte jamais » disait Henry Bataille. C’est la raison pour laquelle –je le confesse honteusement- j’éprouve une certaine tendresse pour Jean-Marie Le Pen.

            Je sais… je sais… Par les temps qui courent, ce n’est pas bien, ce n’est pas moral me direz-vous mais que voulez-vous ; je suis ainsi fait ! Je n’appartiens pas à la caste des oublieux, ni à celle des ambitieux, ni à celle des carriéristes sans foi ni loi…

    Jean-Marie Le Pen n’est ni fréquentable, ni honorable vitupère-t-on à l’envi… Et alors ? Dans ce monde grouillant de politiciens véreux qui composent le damier des prétendants au trône, qui l’est vraiment ?...

    Il adore être entouré, congratulé, aimé… Il apprécie particulièrement les chansons paillardes, le rire, la beauté sous toute ses formes, la vie quoi !… C’est grave docteur ?...

    Il aimerait l’argent, les femmes et le pouvoir… Eh bien ? Qui n’a pas rêvé de se prélasser avec délice -ne serait-ce qu’un instant- dans cet univers pernicieux que les « puissants » de ce monde fréquentent dans une indicible extase ?…

    Il serait également antisémite, islamophobe, xénophobe, homophobe, raciste et j’en passe… Bon, bon, d’accord… Connaissez-vous quelqu'un qui ne soit pas un peu l'un ou l'autre ? Foutaise!... Vous croyez, vous, en ces bonimenteurs que sont la bien-pensance, les moralistes à la conscience pure, la gauche caviar ?…

    Et quoi d’autre encore ? Ah oui, j’oubliais le principal… Durant son « activité », il savourait particulièrement le fait de passer dans la « lumière » de l'actualité comme les acteurs le sont dans la lumière des feux de la rampe. C’est que Jean-Marie Le Pen est un acteur-né ! Sa vocation réelle, c’étaient les planches. Sa nature de « bon vivant » au comportement joyeux, au rire facile et au calembour parfois acide lui aurait permis d'exceller au théâtre dans un genre de spectacle troupier à l'humour grivois, genre Belmondo : « Ah ! Brigands, vous ne jetterez pas à l'eau comme une huître un ancien troupier de Napoléon ! » se serait-il alors exclamé avec délice comme dans « La femme de trente ans », parallèle saisissant de ce roman d’Honoré de Balzac avec la conjoncture présente… Mais le destin en décida autrement. En en faisant un chef de parti politique, il nous a privés d’un fabuleux acteur, d’un tragédien hors pair…

            Alors, à défaut de spectacle, Jean-Marie Le Pen a fait de la politique en artiste. Durant 70 ans, cet orateur-né, ce tribun charismatique et visionnaire que tous les chefs de parti enviaient en grand secret, explosait l’audimat, remplissait les salles, haranguait les foules, dénonçait, condamnait, provoquait… tout en s’attardant avec bonheur sur les subjonctifs. 70 années de vie politique, d’incantations, de controverses et de saillies légendaires…

            Qu’importent les réactions des « moralistes », de la « nomenklatura » et des médias ! Lui, ce qu’il voulait, c’est qu’on parlde lui. En bien ou en mal, peu importait ! L’essentiel, c’est qu’on parlât de lui. Et plus on parlait de lui, plus il était heureux. Son propre, c’était de provoquer à chacune de ses interventions, une extase organique, d’emmerder les cons(ciences) trop coincées et de tourner en dérision les sujets les plus graves. Sa constante, comme la célèbre devise de Pierre Dac, c’était d’être « pour tout ce qui est contre, et contre tout ce qui est pour ». Le pouvoir ? Ce n’est pas qu’il n’ait jamais voulu l’obtenir, ce n’est pas qu’il ait voulu fuir ses responsabilités comme le prétendent les docteurs ès sciences politiques et leurs satellites devins, c’est que, tout simplement, compte tenu de l’état avancé de délabrement de la France (déjà) : dette publique, immigration, insécurité, chômage... il ne s’est jamais fait la moindre illusion sur la capacité de quiconque –lui compris- à empêcher son inéluctable naufrage (1).

    Qu’ils l’adulent ou le rejettent, pour la plupart des Français, Jean-Marie Le Pen, l’irréductible menhir, le champion de la provoc et de l’audimat, demeure à ce jour le dernier Gaulois de la politique française. Au crépuscule de sa vie, il sait n’attendre aucune indulgence de la part de ses détracteurs et, à l’instar d’Alfred de Musset, le « poète souffrant », laisse exhaler sa douleur : « Le monde n’a de pitié que pour les maux dont on meurt »… Alors, s’il doit mourir, qu’il meure en sublime comédien qu’il est ! Son plus grand rôle lui tend les bras, celui qui le magnifierait aux yeux de la postérité : Sardanapale (2), ce roi légendaire de Ninive en Assyrie qui, voyant le pouvoir lui échapper à la suite d’une conspiration, choisit lorsqu’il se rendit compte que sa défaite était inéluctable, de se jeter en compagnie de sa favorite, Myrrha, dans les flammes d’un gigantesque bûcher.

    Mais, face à cette impuissance à contrarier ses passions et son destin, nul besoin de sang ni de mort violente. Et Racine de l’expliquer dans la préface de Bérénice : « Il suffit que l’action en soit grande, que les acteurs soient héroïques, que les passions y soient excitées, pour provoquer cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie ».

    Reclus dans sa diminution physique, son désespoir et sa tristesse de n’avoir pas été compris avant que « le grand chambardement » n’ait raison de la France, c’est dans un poème d’Alfred de Musset, « Tristesse », que cet homme, éternellement accusé des pires crimes politico-médiatiques, dans le couloir de la mort du politiquement correct depuis 70 ans, exprima le 21 octobre 2014 dans le film de Serge MOATI: « Adieu Le Pen », ses sentiments intimes et mélancoliques et confirma sa nature à jamais tourmentée :

        « Dieu parle, il faut qu’on lui réponde.

        Le seul bien qui me reste au monde

        Est d’avoir quelquefois pleuré. »

     

        José CASTANO

     

    (1) – Et ce naufrage n’a eu de cesse de s’accentuer au fil des ans puisque selon les derniers chiffres publiés le 27 septembre 2024 par l’Insee, la dette française poursuit sa folle envolée et atteint 3228,4 milliards d’euros, soit, 112 % du PIB à la fin du 2ème trimestre 2024. En sept ans, l’addition a bondi de plus de 900 milliards d’euros.

  • Pour ceux qui ont la mémoire courte.

     

    Cette image est publique, c'était celle de la première page d'un journal électoral en mars 1998 pour les régionales dans le NORD.

    Pour les acteurs récents, de droite à gauche : Carl LANG, secrétaire général du FN, député européen, conseiller régional NPDC, Marine LE PEN à ses débuts, Dominique SLABOLEPSZY, conseiller régional, conseiller municipal de Condé-sur-l'Escaut, secrétaire départemental du 59-HAINAUT, Robert MOREAU, conseiller régional NPDC, ancien assistant parlementaire de Jean-Marie LE PEN, secrétaire départemental de 59-FLANDRES et Christian BAECKEROOT, ancien parlementaire, conseiller municipal de Tourcoing, secrétaire régional NPDC. Les 5 sont membres du comité central ou du bureau politique du FN.

    La même année naitra ma première petite-fille qui a fêté en septembre ses 26 ans et sa réussite professionnelle.

    Dominique SLABOLEPSZY