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Le Conseil d’État a confirmé mercredi 15 octobre le caractère immédiat de la peine d’inéligibilité prononcée contre Marine Le Pen dans l’affaire des assistants parlementaires du Front national.
Le Conseil d’État a confirmé, mercredi 15 octobre, l’exécution immédiate de la peine d’inéligibilité prononcée à l’encontre de Marine Le Pen dans l’affaire des assistants parlementaires européens du Front national, rapporte Le Figaro. Condamnée en mars 2025 par le tribunal correctionnel de Paris à quatre ans de prison, dont deux ferme, 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, la cheffe du groupe Rassemblement national à l’Assemblée contestait cette mesure, estimant qu’elle ne devait pas s’appliquer avant l’examen de son appel.
Cette décision la prive de la possibilité de se présenter à de futures élections législatives ou présidentielle. Son procès en appel est prévu du 13 janvier au 12 février 2026.
Une condamnation pour détournement de fonds publics
En mars 2025, le tribunal correctionnel de Paris avait reconnu la dirigeante d’extrême droite coupable de détournement de fonds publics. Selon la justice, Marine Le Pen aurait participé à un système ayant permis de rémunérer, avec des fonds du Parlement européen, des salariés du parti qui travaillaient en réalité pour le Front national, pour un montant estimé à près de 4 millions d’euros entre 2004 et 2016. La cheffe du RN avait saisi le Conseil d’État après avoir été radiée des listes électorales en avril. Dans son recours, elle demandait notamment à la juridiction de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au Conseil constitutionnel, estimant que les dispositions du Code électoral permettant cette exécution immédiate étaient contraires à la "liberté de candidature" et à la "liberté des électeurs".
Pour le Conseil d’État, la demande de Marine Le Pen portait sur une loi que seul le Parlement peut changer, et non sur une règle que le gouvernement pourrait modifier. Il a donc rejeté sa requête et n’a pas transmis la QPC (question prioritaire de constitutionnalité) au Conseil constitutionnel.
publié le 15 octobre à 15h26, Alexandre Lecomte, 6Medias.
« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde » (Gandhi)
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Stupéfaits, les animaux terrifiés lui criaient : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
Et le colibri de répondre : « Je sais, mais je fais ma part. »
La morale de cette légende nous enseigne que, plutôt de ne rien faire face aux problèmes qui nous accablent et envers lesquels nous pensons être impuissants, nous pouvons agir à notre échelle avec nos moyens aussi modestes soient-ils… Il ne faut pas se laisser impressionner par nos peurs mais agir selon la célèbre formule de Marcel Pagnol : « tout est possible tant que l’on ne sait pas que c’est impossible ». (1)
Et même si, à l’instar du colibri, notre action semble dérisoire, c’est grâce à la somme de ces actions que les choses changent… Soyons donc ces colibris qui refusons de voir brûler notre France et prouvons qu’en unissant nos énergies, notre détermination et notre courage, nous pouvons outrepasser les pires difficultés et démontrer au monde qu’« à cœur vaillant rien d’impossible ».
José CASTANO
(1) - « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ». Page 145 du troisième tome des « Oeuvres complètes » de Marcel Pagnolparu en 1967.
Sarah KNAFO, le colibri de la politique française
Les colibris sont souvent appelés oiseaux-mouches en raison de leur petite taille et de la vitesse de leur battement d’ailes.
Pour les Aztèques et les Mayas, les colibris étaient des symboles de joie et de légèreté. Dans la culture populaire moderne, les colibris, joyaux de la nature, sont célébrés comme des symboles de détermination et de ténacité. Ils forcent l’admiration et la protection en incarnant l’émerveillement par leur beauté, leur agilité, la résilience et l’harmonie de la nature.
Courte vidéo sur « l’État providence » :
"C'est toujours les autres avant les nôtres"!
- Ctrl-clic : Sarah Knafo - 15 Milliards par an d'aide aux pays étrangers ! ( AFD ) : Sarah Knafo dénonce le scandale AFD (Agence Française de Développement). Message lu par Christine KELLY sur les milliards "d'aides sociales" versés par la France à l'étranger. (Laisser défiler la vidéo)
Le 20 septembre 2024, Sarah Knafo déclarait sur RMC que « la France donnait chaque année 800 millions d’euros d’aide au développement à l’Algérie ».
Ces propos suscitèrent rapidement une réaction officielle de l'Algérie qui décida, le 25 septembre, de porter plainte pour « diffusion de fake news »… ce qui fit dire à l’eurodéputée, chez Pascal Praud : « L'État algérien ne m'intimidera pas ! »
Le 27 septembre, Le parquet parisien soulignait que pour qu'une plainte pour diffusion de fake news soit recevable, deux critères devaient être prouvés : la nature mensongère de l'information et son impact potentiel sur l'ordre public. Dans ce cas, ces éléments n’ayant pu être établis, la plainte de l’Algérie contre Sarah Knafo fut classée sans suite «au motif que l'infraction n’était pas caractérisée», précisa le parquet, sollicité par l'AFP.
« Il faut être crédible pour être écouté »(Raymond Barre)
Malgré le désastre de sa politique, les échecs de sa gestion, la faillite du « en même temps », l’imposture du « vivre ensemble », le rejet quasi unanime des Français… Malgré son incapacité à réduire l’immigration, l’insécurité et les émeutes… Malgré son manque de crédibilité qui affecte l’image de la France et sa réputation dans le concert des Nations, « Jupiter » parvient encore à nous amuser…
Emmanuel Macron effectue une visite en Israël. Alors qu'il est à Jérusalem, il meurt soudainement d'une crise cardiaque...
Les israéliens interrogent les diplomates Français qui l'accompagnent :
- Vous pouvez le rapatrier chez vous pour 50 000€ ou l'enterrer ici pour 100 €.
Les diplomates Français se consultent puis, unanimement, répondent aux Israéliens qu'ils veulent rapatrier Macron en France.
Surpris, les Israéliens leur demandent :
- Pourquoi vouloir dépenser 50 000€ pour le rapatrier, alors qu’avec seulement 100€ il pourrait être enterré ici en Terre Sainte ?
… Et les diplomates français, visiblement pressés de rapatrier la dépouille du Président, de s’écrier d’une seule voix :
- Jadis, un homme est mort et enterré ici. Trois jours plus tard, il est ressuscité ! Nous ne pouvons pas prendre un tel risque !!!…
« Ce qui se joue en France a déjà essaimé en Europe. En Suède, aux Pays-Bas, en Italie, les droites gouvernent ensemble. » (Repris d’un articcle précédent, du même auteur.
Par Jules Torres.
Cet article est paru dans le JDD le 31 août.
Jules Torres est, nous semble-t-il, un excellent journaliste. Nous n’avons toutefois qu’une confiance et qu’un intérêt limités pour la part d’observations politiciennes qui s’y trouve exposée.
Aléatoire, propice aux illusions, souvent démentie par la suite des événements, c’est le lot du sujet.
Plus intéressante depuis toujours est la capacité d’analyse d’Éric Zemmour sur les questions de fond qui assaillent la France et menacent son identité et son existence.
Même si, au fil des derniers mois, son souci et son engagement marqué dans la question proche-orientale nous paraît rejaillir avec excès sur ses jugements en matière de politique française.
Sur cette dernière, il demeure un analyste et un critique des plus profonds et des plus avisés.
JSF
Un an après la débâcle des européennes, Reconquête se resserre autour du duo Zemmour-Knafo.
Tandis que lui prépare un nouvel essai programmatique, elle impose sa voix sur les dépenses publiques.
Objectif assumé : tenir jusqu’en 2027 et peser dans la présidentielle.
Reconquête aurait pu sombrer après la débâcle des européennes de 2024.
Une liste plafonnant à 5 %, quatre eurodéputés élus mais aussitôt exclus – dont Marion Maréchal –, la perte de cadres comme Nicolas Bay ou Guillaume Peltier : beaucoup annonçaient déjà le naufrage.
Un an plus tard, le parti d’Éric Zemmour n’a pourtant pas disparu.
Il revendique plus de 70 000 adhérents et tient ce dimanche à Orange ses universités d’été, où près de 3 000 sympathisants sont attendus.
Mieux : le mouvement s’est resserré autour de son tandem fondateur, avec une répartition des rôles désormais nette
. Éric Zemmour trace la ligne et fixe la stratégie de long terme, tandis que Sarah Knafo occupe l’avant-scène et distille, au fil de l’actualité, les prises de position qui entretiennent la présence du mouvement dans le débat public.
Éric Zemmour, que d’aucuns décrivent en retrait, n’a en réalité rien abandonné de ses ambitions.
Il prépare pour octobre prochain un nouvel ouvrage, annoncé chez Fayard comme un « manifeste pour un sursaut judéo-chrétien ».
Fidèle à sa méthode, il entend mêler analyse historique et diagnostic contemporain, replacer les secousses du moment dans une fresque plus large.
À ses yeux, les thèmes qui l’avaient propulsé en 2022 – identité, immigration, déclassement – n’ont rien perdu de leur force : ils continuent de miner la société française.
Éric Zemmour en est convaincu : inutile de s’épuiser dans la bataille médiatique de chaque jour, mieux vaut revenir avec une pensée ordonnée, quand le climat national sera prêt à l’entendre.
Sarah Knafo, elle, porte la voix de Reconquête au quotidien.
Députée européenne, elle a imposé sa marque en quelques mois en s’attaquant aux dépenses réputées intouchables : agences d’État, aide au développement, coût migratoire.
Ses propositions souvent disruptives et sa capacité à faire parler d’elle ont surpris jusqu’au gouvernement.
« Elle travaille, et ça se voit. Malgré l’isolement de Reconquête, elle parvient à peser dans le débat, confie un ministre de premier plan.
Il faudra compter sur elle dans les prochaines années. »
Au point de susciter l’intérêt d’élus LR qui la sollicitent pour échanger avec elle, voire se nourrir de ses analyses.
Reconquête aurait pu sombrer après la débâcle des européennes de 2024.
Une liste plafonnant à 5 %, quatre eurodéputés élus mais aussitôt exclus – dont Marion Maréchal –, la perte de cadres comme Nicolas Bay ou Guillaume Peltier : beaucoup annonçaient déjà le naufrage.
Un an plus tard, le parti d’Éric Zemmour n’a pourtant pas disparu.
Il revendique plus de 70 000 adhérents et tient ce dimanche à Orange ses universités d’été, où près de 3 000 sympathisants sont attendus.
Mieux : le mouvement s’est resserré autour de son tandem fondateur, avec une répartition des rôles désormais nette.
Éric Zemmour trace la ligne et fixe la stratégie de long terme, tandis que Sarah Knafo occupe l’avant-scène et distille, au fil de l’actualité, les prises de position qui entretiennent la présence du mouvement dans le débat public.
Éric Zemmour, que d’aucuns décrivent en retrait, n’a en réalité rien abandonné de ses ambitions.
Il prépare pour octobre prochain un nouvel ouvrage, annoncé chez Fayard comme un « manifeste pour un sursaut judéo-chrétien ».
Fidèle à sa méthode, il entend mêler analyse historique et diagnostic contemporain, replacer les secousses du moment dans une fresque plus large.
À ses yeux, les thèmes qui l’avaient propulsé en 2022 – identité, immigration, déclassement – n’ont rien perdu de leur force : ils continuent de miner la société française.
Éric Zemmour en est convaincu : inutile de s’épuiser dans la bataille médiatique de chaque jour, mieux vaut revenir avec une pensée ordonnée, quand le climat national sera prêt à l’entendre.
Sarah Knafo, elle, porte la voix de Reconquête au quotidien.
Députée européenne, elle a imposé sa marque en quelques mois en s’attaquant aux dépenses réputées intouchables : agences d’État, aide au développement, coût migratoire.
Ses propositions souvent disruptives et sa capacité à faire parler d’elle ont surpris jusqu’au gouvernement.
« Elle travaille, et ça se voit.
Malgré l’isolement de Reconquête, elle parvient à peser dans le débat, confie un ministre de premier plan.
Il faudra compter sur elle dans les prochaines années. »
Au point de susciter l’intérêt d’élus LR qui la sollicitent pour échanger avec elle, voire se nourrir de ses analyses.
Reconquête avance sans compromis, sur une ligne assumée
Une première en politique française : un couple qui assume un entretien croisé pour confronter ses analyses et ses priorités.
L’occasion de dresser un diagnostic sévère sur l’état du pays, d’avancer leurs solutions face aux crises et de réaffirmer leur conviction : seule l’union de la droite peut leur permettre de peser jusqu’à la prochaine présidentielle.
La route est étroite, mais le pari est clair : tenir jusqu’en 2027, éviter la marginalisation et, le moment venu, s’imposer comme une alternative cohérente.
Reste une inconnue, qui demeure ouverte : qui, de Zemmour ou de Knafo, portera la candidature à l’Élysée ?
Une première en politique française : un couple qui assume un entretien croisé pour confronter ses analyses et ses priorités.
L’occasion de dresser un diagnostic sévère sur l’état du pays, d’avancer leurs solutions face aux crises et de réaffirmer leur conviction : seule l’union de la droite peut leur permettre de peser jusqu’à la prochaine présidentielle.
La route est étroite, mais le pari est clair : tenir jusqu’en 2027, éviter la marginalisation et, le moment venu, s’imposer comme une alternative cohérente.
Reste une inconnue, qui demeure ouverte : qui, de Zemmour ou de Knafo, portera la candidature à l’Élysée ?
Tribune de Julien Odoul, député du Rassemblement National
Guerre d'Algérie : quand la République célèbre l'abandon des Français
Le 19 mars 1962 entrait en vigueur le cessez-le-feu définitif entre la France et les indépendantistes algériens. 63 ans plus tard, dans un contexte de vives tensions diplomatiques, le député de l’Yonne Julien ODOUL exhorte le gouvernement à cesser tout discours de repentance vis-à-vis d’Alger.
Chaque année, la même falsification. La France commémore ce qui devrait être pleuré, honore ce qui devrait être condamné. Le 19 mars 1962 n’a pas marqué la paix, mais l’ouverture d’une autre guerre. Ce jour-là, la République a baissé les armes, mais les bourreaux, eux, se sont déchaînés. FLN, milices, foules hystérisées : ils n’ont pas cessé le feu, ils l’ont intensifié.
Harkis, Pieds-Noirs, soldats, civils fidèles à la France : tous ont été sacrifiés sur l’autel d’une reddition honteuse.Et aujourd’hui encore, l’infamie se perpétue. Alors que l’Algérie continue d’exiger des excuses, d’entretenir la haine contre la France, d’ériger en héros ceux qui ont massacré et torturé nos compatriotes, la République persiste à commémorer cette trahison.
Pourquoi maintenir cette mascarade alors même que l’Algérie refuse la réciprocité, insulte notre mémoire et piétine nos décisions de justice en refusant de reprendre ses délinquants sous OQTF ? Chaque gerbe déposée le 19 mars est une humiliation supplémentaire, un signal de faiblesse envoyé à ceux qui n’ont jamais cessé de nous mépriser. Il ne s’agit plus seulement de boycotter cette date : il faut mettre un terme à cette commémoration. Le temps du renoncement est fini. Il est inconcevable que la France continue à célébrer l’un de ses plus grands abandons alors même que le régime algérien persiste dans son chantage et son ingratitude.
Pendant que l’Algérie ordonne des excuses, réclame des réparations, protège ses criminels et entretient sa francophobie, notre pays s’apprête, une nouvelle fois, comme si de rien n’était, à commémorer cette trahison. Le 19 mars ne doit plus être un jour de commémoration, mais un jour de rupture. Boycotter ces cérémonies, c’est refuser une fois de plus de baisser la tête.
« De l’Algérie, on ne guérit jamais. » Albert Camus l’avait compris. Nous aussi. Pour lui, l’Algérie n’était pas une nation, mais une patrie partagée, où deux peuples, nés sur la même terre, ne pouvaient être arrachés l’un à l’autre sans déchirer l’Histoire. Pourtant, la France a tranché. Premières victimes de cette déchirure, les Harkis ont eu à choisir entre le bateau ou le cercueil, entre l’oubli et la mort.
Dès le cessez-le-feu, la traque des terroristes du FLN s’est intensifiée. Dans les villes et les campagnes, ceux qui avaient combattu pour la France ont été livrés aux pires supplices. Égorgés devant leurs familles, écartelés, brûlés vifs, leurs corps mutilés exposés en trophées. Certains furent jetés vivant dans des fosses, d’autres emprisonnés dans des camps où l’agonie dura des mois. Ils étaient 200 000 à avoir servi la Grande Nation qui allait de Dunkerque à Tamanrasset. Entre 60 000 et 150 000 ont été exterminés. Seuls 40 000 ont revu leurs familles. Ceux qui ont réussi à s’échapper furent abandonnés dans des camps de transit en métropole, relégués comme des parias sur la terre pour laquelle ils avaient risqué leur vie.
Pour les Pieds-Noirs, le 19 mars, c’est l’exil ou la mort. Un million de Français d’Algérie ont été contraints de fuir en quelques semaines. Des familles entières sont montées sur les bateaux en laissant tout derrière elles, chassées par la peur des enlèvements, des viols et des assassinats. D’autres n’ont pas eu cette chance. Le 5 juillet 1962, à Oran, des centaines d’Européens ont été raflés, abattus dans des caves, éventrés dans les rues, jetés dans des charniers anonymes. Des femmes furent enlevées, torturées, violées, réduites en esclavage dans une barbarie que l’Histoire officielle s’obstine encore et toujours à dissimuler.
Pour les soldats français qui ont combattu en Algérie, le 19 mars 1962 marque le commencement de la négation de leur héroïsme et de l’occultation de leur bravoure. Durant huit ans, ces hommes ont lutté contre la terreur du FLN, protégé les populations civiles en dépit des ordres reçus, risqué leur vie dans les djebels. Ils n’ont eu ni reconnaissance, ni gratitude, seulement l’amertume de voir leur pays s’humilier et trahir ses propres enfants.
Et pourtant, chaque année, l’État français ose commémorer.
En 2012, la gauche a réussi, une fois de plus, à ajouter l’insulte à la trahison. Plutôt que de garder la date neutre du 5 décembre instaurée par Jacques Chirac en 2003, François Hollande a fait du 19 mars une commémoration officielle. Un premier pas dans la soumission mémorielle, qui s’est depuis transformée en une véritable capitulation.
Chaque année, la République dépose des gerbes sur une mémoire qu’elle a piétinée. Mais il ne suffit plus de se flageller, il faut encore s’agenouiller. En 2017, Emmanuel Macronn’hésitait pas à qualifier la colonisation de « crime contre l’humanité », offrant sur un plateau la repentance qu’Alger exigeait depuis des décennies. En 2020, Gérald DARMANIN, franchissait un nouveau cap dans l’ignominie en rendant hommage aux « martyrs du FLN », ceux qui, par la terreur, ont arraché l’Algérie à la France en égorgeant, torturant et massacrant des milliers de nos compatriotes. Et l’apothéose de cette soumission fut atteinte lorsque le président de la République a reconnu « la responsabilité de la France » dans l’exécution de Larbi Ben M’hidi, rebaptisé « Jean Moulin algérien » par la propagande d’un régime qui glorifie encore ceux qui ont assassiné nos soldats, nos civils, nos familles.
Jusqu’où ira cette repentance servile ? À force d’autoflagellation, la France ne se contente plus de courber l’échine : elle creuse elle-même sa tombe. Pendant que la France s’entête à clamer la réconciliation, l’Algérie persiste dans l’humiliation. Elle ne veut ni justice ni vérité, elle veut une reddition sans condition. Et année après année, la République s’exécute, reniant son histoire, trahissant sa mémoire, sacrifiant son honneur.
L’Algérie réclame excuses et réparations, comme un bourreau exigeant que sa victime implore pardon. Après la repentance, elle exige des milliards, après l’argent, des concessions diplomatiques. Pendant que l’Algérie réclame encore et toujours, la France de Macron et de Retailleau plie : elle accepte l’humiliation, elle renonce à expulser, elle cède du terrain. Alger protège ses délinquants mais refuse de reprendre ses criminels sous OQTF, transformant la France en refuge de ses indésirables. Alger bloque systématiquement les expulsions, laissant des centaines de criminels algériens sous le coup d’une OQTF en liberté sur notre sol. Dernièrement encore, des individus condamnés pour des agressions et du trafic de drogue ont vu leur expulsion annulée faute de laissez-passer consulaires.
Elle enferme Boualem Sansal, coupable d’avoir pensé, pendant que les égorgeurs du FLN sont célébrés en héros. À 75 ans, l’un des derniers intellectuels libres du pays croupit en prison, tandis qu’Alger exige toujours plus de reconnaissance pour ses « martyrs ». Et la France ? Elle regarde ailleurs, trop préoccupée à honorer les bourreaux d’hier.
Elle laisse prospérer des influenceurs attisant la haine de la France, vomissant leur rancœur en toute impunité. Sur les réseaux sociaux, des figures algériennes, suivies par des centaines de milliers de personnes, appellent ouvertement à la violence contre la France. Et pendant ce temps, notre ministre des Affaires étrangères bafouille, hésite, tergiverse et tremble à chacune de ses interventions médiatiques. Assez d’abaissement. Assez de soumission. Assez de mensonges.
Le 19 mars n’est pas un jour de paix, c’est un jour de honte ! Un jour où la République a trahi ses soldats, livré ses fidèles, abandonné son honneur. Un jour qui nous rappelle le traumatisme d’une guerre inachevée et d’un déracinement.
Nous appelons au rejet total de cette commémoration étrangère à nos valeurs et à notre mémoire combattante. Ne plus honorer la trahison, ne plus légitimer l’abandon, ne plus se soumettre. On nous demande d’oublier. Nous refuserons. On nous demande de nous excuser. Nous accuserons. On nous demande de baisser la tête. Nous relèverons la mémoire.
Il est temps pour la France de se relever, d’assumer son Histoire, d’honorer ses soldats et d’avoir enfin la fermeté de briser l’engrenage du chantage d’Abdelmadjid TEBOUNNE, qu’il soit mémoriel, diplomatique ou migratoire.
Julien ODOUL, député du RN de la 3e circonscription de l'Yonne.
Il est temps de se souvenir des attentats, massacres, guet-apens perpétrés par les assassins du FLN après le 19 mars 1962 : mon ami Claude DERESNES, conseiller régional honoraire du Nord-Pas-de-Calais, Chevalier de la Légion d'Honneur, conseiller municipal honoraire de Maubeuge, a vu 20 de ses collègues mourir dans une embuscade, deux ont échappé à la mort, l'un des miraculés, Claude DERESNES a eu droit à un séjour de deux ans au Val de Grâce pour se reconstruire.
Avec lui, les colonels Daniel DUHAMEL, Jacques DISDIER, les militants nationaux, le député (1958 à 1962) Ernest DENIS, Michelle BEAL, nous avons protesté contre cette célébration inique, en déposant, plusieurs années, une gerbe sous la plaque de la rue du 19 mars 1962 à 59770 MARLY-les-Valenciennes.
Dominique SLABOLEPSZY, Conseiller Régional Honoraire, Conseiller Municipal de Valenciennes de 2001 à 2008, responsable départemental du FRONT NATIONAL de 1987 à 2007, adhérent RECONQUÊTE depuis décembre 2021.
Hélas ! les meilleurs partent toujours trop tôt, trop vite.
Depuis ma dernière note, il y a quelques semaines, quatre nouveaux amis nous ont quitté.
Désiré CAMBRON, ancien directeur des services fiscaux de Valenciennes-Est
Georges CACHERA, ancien proviseur du lycée WALLON de Valenciennes.
Georges PETTENATI, médecin, directeur de la clinique TESSIER, ancien adjoint de Pierre CAROUS à Valenciennes.
René DECOBERT, ancien pharmacien de Condé-sur-l'Escaut.
Ils ont rejoint Daniel DUHAMEL et Jacques DISDIER, mes colonels préférés, Jean-Pierre DEFONTAINE, Serge HAQUETTE, Annie TRAMPONT, Michelle BEAL-LEFEBVRE.
Réception de Pierre SERGENT, député de 1986 à 1988 des Pyrénées Orientales.
La réunion est organisée par Dominique SLABOLEPSZY, salle CHATTAM, hôtel de ville de Valenciennes; en septembre 1986 avec la participation de Maître Yves BUGUET et Daniel DUHAMEL, tous deux conseillers régionaux depuis peu.
Pour un hommage solennel à Jean-Marie Le Pen aux Invalides, par Jean-Yves Le Gallou
Jean-Marie Le Pen est décédé aujourd’hui. Pour Jean-Yves Le Gallou, cette figure patriote qui a défendu la France pendant toute sa vie mériterait un hommage solennel aux Invalides. Voici l’hommage du président de Polémia à Jean-Marie Le Pen.
Jean-Marie Le Pen, lanceur d’alerte
« La fonction suprême de l’homme d’État est de protéger la société de maux prévisibles. Dans cette tâche, il fait face à des obstacles profondément ancrés dans la nature humaine. Parmi ceux-ci, il y a évidemment le fait qu’il est impossible de démontrer la réalité d’un péril avant qu’il ne survienne. »
Ce propos d’Enoch Powell dans son allocution du 20 avril 1968 à Birmingham, s’applique parfaitement à Jean-Marie Le Pen.
Certes, Jean-Marie Le Pen n’a jamais exercé de fonctions exécutives, ni de fonctions ministérielles, mais il a eu une vista d’homme d’État.
Si les Français et les Européens survivent au Grand Remplacement et au Grand Effondrement, on oubliera les chapons qui nous ont gouverné à la charnière des XXe et XXIe siècle, mais on honorera la mémoire de Jean-Marie Le Pen.
Islamisation, immigration mais aussi endettement et perte de souveraineté… les discours de Jean-Marie Le Pen sonnent justes avec quarante ans d’avance. C’est précisément pour cela qu’il fut diabolisé. Comme tous les lanceurs d’alerte le sont. Tout simplement pour les réduire au silence.
Un décès au moment où tout lui donne raison
Le hasard – ou la volonté des dieux – a fait correspondre sa mort avec trois événements :
Le dixième anniversaire de l’attentat contre Charlie Hebdo. Or qui avait davantage l’esprit Charlie, bousculant les tabous au risque du blasphème, que Jean-Marie Le Pen ?
Le dévoilement du scandale des viols de masse de jeunes filles blanches par des gangs pakistanais dans toute l’Angleterre et en particulier les Midlands, d’où partit l’appel de Birmingham.
La campagne d’Elon Musk pour défendre la liberté d’expression dans le monde occidental dans une double démarche libertaire et identitaire.
Un hommage mérité
Jean-Marie Le Pen fut un formidable anticipateur. Ne nous y trompons pas : aucun redressement ne sera possible sans reconnaissance préalable de son courage et de sa lucidité.
La première étape pourrait être un hommage solennel aux Invalides pour ses funérailles.
Mardi 7 janvier 2025, à 12h, Jean-Marie LE PEN a tiré sa révérence. Le vieux soldat s’en est allé rejoindre les étoiles. Une étoile qui scintille est signe d’une vie ; une étoile qui s’éteint est signe de fin d’un destin, de fin d’une période et le début d’une autre. Mais les vieux soldats ne meurent jamais, ils disparaissent simplement et JMLP ne mourra jamais tant que son souvenir sera présent dans nos cœurs.
JC
La révérence du vieux soldat
« La véritable grandeur d’un homme ne se mesure pas à des moments où il est à son aise, mais lorsqu’il traverse une période de controverses et de défis » (Martin Luther King)
De son vivant, Jean-Marie Le Pen aura été l’homme politique qui aura le plus suscité de controverses. Que n’a-t-on dit et écrit durant ces 70 années sur ce personnage charismatique hors du commun ? Patriote pour les uns, raciste et antisémite pour les autres, JMLP aura connu autant d’honneurs que de déboires, d’admiration que de rejets…
Né le 20 juin 1928, il est âgé de 11 ans, en 1939, quand la guerre éclate. En novembre 1944, à 16 ans, il demande au colonel Henri de La Vaissière (alias Valin) à s’engager dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI), mais celui-ci refuse en ces termes : « Désormais, ordre est donné de s'assurer que nos volontaires ont bien 18 ans révolus. Tu es pupille de la nation : songe à ta mère ! ».
En 1954 il s’engage pour l’Indochine au sein d’une prestigieuse unité de légion : Le 1er Bataillon Étranger de Parachutistes où il sert comme sous-lieutenant.
Le 2 janvier 1956 il est élu, à l’âge de 27 ans, député dans la 1ère circonscription de la Seine.
En septembre 1956, fidèle à ses convictions « Algérie française », il troquera son costume de député pour une tenue « léopard » et rejoindra, en Algérie, son ancienne unité –reconstituée sous l’appellation de 1erRégiment Étranger de Parachutistes (1)- fleuron de l’armée française où il évoluera comme officier de renseignements avec le grade de lieutenant. Avec son unité il participera, le 5 novembre 1956, au débarquement à Port-Fouad (à l’Est du Canal de Suez) puis, de janvier à octobre 1957, à la « bataille d’Alger » dans le but d’éradiquer le terrorisme qui ensanglantait la ville. Le général Massu le décorera de la Croix de la valeur militaire.
Profondément marqué par ces conflits, il épousera la cause israélienne alors que de Gaulle, son adversaire politique, condamnera, lui, l'ouverture des hostilités par Israël lors de la guerre des Six Jours. Dans sa conférence de presse du 27 novembre 1967, de Gaulle ira jusqu’à traiter Israël de « peuple sûr de lui et dominateur », provoquant ainsi une véritable levée de boucliers en France et à l’étranger.
De cet engagement, JMLP gardera toujours des amitiés juives et éditera (bien avant la création du FN) un disque de propagande sioniste dont Golda Meir dira qu’il avait contribué à « resserrer les liens entre la France et Israël ».
Parmi ses plus proches collaborateurs figuraient un ami d’Ariel Sharon et un ancien membre de l’Irgoun.
En 1986, alors que les médias français et la « bien-pensance » entreprenaient leur œuvre de « diabolisation » à son endroit, l’hebdomadaireTribune juivelui décernait un certificat de non-antisémitisme. En 1987, il fut reçu à New York par les représentants des organisations sionistes américaines qui se levèrent pour l’applaudir, y compris Netanyahou. A cette époque, il préparait une rencontre en Israël avec Ariel Sharon.
Et pendant que JMLP marquait sa solidarité avec le peuple juif, les mauvais génies s’activaient dans l’ombre en essayant sans cesse -à coups de sentences démagogiques et d’accusations fallacieuses d'antisémitisme- d’annihiler son action.
Pour s’en dédouaner, JMLP –désormais président du Front National- créa le 1er octobre 1986 un Comité National des Français Juifs (CNFJ), association regroupant médecins, intellectuels et personnalités diverses, dirigée par un océanographe retraité habitant Monaco, Jean-Charles Bloch, avec l'aide du docteur Wolf et de Robert Hemmerdinger. Ce dernier, ancien résistant puis affecté à la recherche des criminels de guerre nazis, participa également à la guerre d’Indochine puis d’Algérie et combattit dans les rangs de l’OAS pour la sauvegarde de l’Algérie française. Il était Commandeur de la Légion d'honneur.
Français juif et patriote, ayant perdu en déportation plusieurs membres de sa famille, JC Bloch déclarera :
« C’est une imposture de vouloir confondre toute personne concernée par le problème de l’immigration maghrébine avec un raciste, donc un antisémite. Je n’arrive pas à établir une relation entre le massacre délibéré et systématique par les nazis despopulations juives de l’Europe occupée, et le refus de JM Le Pen de voir s’installer aujourd’hui en France une marée maghrébine prolifique et difficilement assimilable, qui va à court terme bouleverser tous les équilibres de la nation. » Et M. Bloch de remercier Jean Marie Le Pen d’être « le seul chef de parti politique français à demander la fermeture du bureau de l’OLP ».
C’était l’opposé même des « censeurs de gauche » en totale contradiction avec eux-mêmes, quand ils dénonçaient d’un côté le moindre soupçon d’antisémitisme et cédaient de l’autre sans complexe à « leur goût immodéré et sans cesse affirmé pour la cause palestinienne ». Quarante ans après, rien n’a changé sur ce point et cette déclaration de JC Bloch demeure toujours d’actualité...
Puis vint le 13 septembre 1987 et le coup de tonnerre… Le tsunami politique de JMLP !
Au « Grand Jury RTL-Le Monde », il déclara à brûle-pourpoint à propos des chambres à gaz utilisées par les nazis : « Je n'ai pas étudié spécialement la question, mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la deuxième Guerre mondiale ». A cet instant, les « censeurs » tapis dans l’ombre qui appelaient de leurs vœux la « phrase ou le mot assassin » laissèrent exploser leur joie. La bombe venait d’exploser sous les pieds de JMLP !
Lorrain de Saint Affrique, conseiller en communication de JMLP dira que celui-ci regrettera ses propos en privé immédiatement après l’entretien. Seulement le mal était fait et entraînera sur le champ, dans une violence inouïe, la réprobation de la quasi-totalité de la classe politico-médiatique, rendant actuelle cette célèbre saillie de Fouquier-Tinville : « Donnez-moi une phrase de n’importe qui, et je me charge de le faire pendre ! ».
C’est à partir de ce jour funeste et de ce mot honni que JMLP sera médiatiquement lynché et isolé à perpétuité dans le « couloir de la mort » du « politiquement correct » que Beaumarchais stigmatisait en ces termes : « Les réputations sont faites par des gredins et exploitées par des sots ».
Abasourdi, assommé par l’ampleur des cris d’orfraie qui inondaient ondes et quotidiens et par la haine qui s’en dégageait, le « Menhir » décida de redresser la tête et de répliquer. S’engagea alors un combat sans merci, âpre, farouche, sans la moindre concession contre « l’establishment ». Puisqu’on lui déclare la guerre, il relèvera le gant ! Fini les bonnes intentions ! Il deviendra, pour la circonstance, « sauvage », « polémiste », « provocateur » contre ceux qui cherchent à le trucider et contre ces mêmes associations juives qui, négligeant le péril que représentait pour eux le terrorisme islamiste (2), faisaient désormais de JMLP leur « ennemi n°1 ». Cette blessure ne se cicatrisera jamais !
Se taire, se terrer, faire amende honorable ? Jamais ! Tendre l’autre joue en signe de contrition ? Pour toute autre personne que lui, cela aurait été possible : pas pour JMLP ! Son orgueil aidant, il ne supporte pas d'être bafoué, humilié, méprisé, blessé. Accepter l'offense sans se défendre au nom d'un amour passé, cela dépasse ce dont il est capable. Le Breton est pugnace, coriace, bagarreur… teigneux quand on l’accule dans ses derniers retranchements. C’est un ancien légionnaire parachutiste, guerrier dans l’âme ; alors, il rendra coup pour coup !
C’est ainsi que, pour le plus grand bonheur du journaliste Jean-Jacques Bourdin, bavant et piaffant d’impatience dans l’attente de la petite phrase scandaleuse bien juteuse qui le propulserait aux nues de la gloire médiatique, JMLP réitéra, le 2 avril 2015, son mot assassin qui provoqua une nouvelle levée de boucliers et une citation par le parquet à comparaître…
« L’ânerie humaine » professait Montaigne « est la source des pires catastrophes… mais aussi une mine d’or inépuisable pour qui sait l’exploiter ».
On s’est toujours posé la question de savoir si cette phrase –prononcée « trop facilement »- exprimait une véritable hostilité, ou si elle était dite surtout pour attirer l’attention. La réponse se trouve probablement dans cette confidence de JMLP au journaliste de confession juive, Serge Moati : « Un Front national gentil n’intéresserait personne »… d’où l’âpreté de ses réparties.
Le 31 janvier 1995, lors du cinquantième anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, il se recueillera en ces lieux chargés d’histoire et, en reconnaissant la réalité du génocide des juifs et des horreurs des camps d’extermination, exprimera ses regrets pour avoir blessé le peuple juif lors de sa précédente déclaration. Mais dans toute cette abomination, parmi toutes celles qui ont ébranlé la planète lors du dernier conflit, la question du « détail » sur l’emploi des chambres à gaz demeurera à jamais aux yeux des moralistes -que Philippe Bouvard stigmatisait dans « Mille et une pensées » : « Le propre du moraliste est de tenir pour immorales les saletés qu’il a toujours rêvé de faire »- le mot assassin dans lequel s’était caché le diable… et c’est Lucifer en personne qui se plut à apporter sa note démoniaque dans la démesure des réactions malveillantes.
Le 30 juin 2019, âgé de 90 ans, JMLP fit ses adieux au Parlement européen où il avait siégé durant 35 ans. Dans une mise en garde, il adjura les députés de réagir face au « phénomène migratoire géant que représente la croissance démographique qui menace de submerger le continent boréal dont fait partie l'Europe (sic)». Et d’exhaler la plainte de son âme torturée en fustigeant ses pairs dans un ultime Credo : « Députés, qui êtes restés aveugles, sourds et muets, la postérité vous maudira !».
Dans un point presse, quelques minutes avant son intervention, il avait déclaré voir dans l'incendie de Notre-Dame de Paris « un signe des menaces qui pèsent sur la France » (3).
José CASTANO
(Reproduction autorisée)
« Ce discours que vous venez d'entendre est mon testament de mort. Je l'ai vu aujourd'hui, la ligue des méchants est tellement forte, que je ne puis espérer de lui échapper. Je succombe sans regret ; je vous laisse ma mémoire, elle vous sera chère et vous la défendrez » (Maximilien Robespierre)
(1) Le 1er REP fut dissout par de Gaulle au lendemain du putsch d’avril 1961 et ses cadres (dont le Commandant Hélie DENOIX de Saint Marc), furent incarcérés.
(2) Un an auparavant, le 17 septembre 1986, le Hezbollah commit une série d’attentats à la bombe en France : 10 attaques entraînèrent la mort de 14 personnes et en blessèrent 300 autres, notamment rue de Rennes à Paris, devant le magasin Tati, faisant 7 morts et 55 blessés.
(3) Dans son ouvrage « Faites vous-même votre malheur », l’écrivain philosophe Paul Watzlawick soutenait que « La prédiction d’un événement a pour résultat de faire arriver ce qu’elle a prédit »
Jean Marie Le Pen nous avait déjà prévenus en 1989. Qui l’écoutait alors ?…
« Quand vient l’heure de l’adversité, tous deviennent courageux contre celui qui tombe » (Lord Byron, « Sardanapale »)
Je vais vous faire un aveu : Je suis un inguérissable nostalgique… Et cette nostalgie me vient tout simplement d’un présent qui n’est pas à la hauteur des promesses du passé. « Le passé est un fleuve qu'on ne remonte jamais » disait Henry Bataille. C’est la raison pour laquelle –je le confesse honteusement- j’éprouve une certaine tendresse pour Jean-Marie Le Pen.
Je sais… je sais… Par les temps qui courent, ce n’est pas bien, ce n’est pas moral me direz-vous mais que voulez-vous ; je suis ainsi fait ! Je n’appartiens pas à la caste des oublieux, ni à celle des ambitieux, ni à celle des carriéristes sans foi ni loi…
Jean-Marie Le Pen n’est ni fréquentable, ni honorable vitupère-t-on à l’envi… Et alors ? Dans ce monde grouillant de politiciens véreux qui composent le damier des prétendants au trône, qui l’est vraiment ?...
Il adore être entouré, congratulé, aimé… Il apprécie particulièrement les chansons paillardes, le rire, la beauté sous toute ses formes, la vie quoi !… C’est grave docteur ?...
Il aimerait l’argent, les femmes et le pouvoir… Eh bien ? Qui n’a pas rêvé de se prélasser avec délice -ne serait-ce qu’un instant- dans cet univers pernicieux que les « puissants » de ce monde fréquentent dans une indicible extase ?…
Il serait également antisémite, islamophobe, xénophobe, homophobe, raciste et j’en passe… Bon, bon, d’accord… Connaissez-vous quelqu'un qui ne soit pas un peu l'un ou l'autre ? Foutaise!... Vous croyez, vous, en ces bonimenteurs que sont la bien-pensance, les moralistes à la conscience pure, la gauche caviar ?…
Et quoi d’autre encore ? Ah oui, j’oubliais le principal… Durant son « activité », il savourait particulièrement le fait de passer dans la « lumière » de l'actualité comme les acteurs le sont dans la lumière des feux de la rampe. C’est que Jean-Marie Le Pen est un acteur-né ! Sa vocation réelle, c’étaient les planches. Sa nature de « bon vivant » au comportement joyeux, au rire facile et au calembour parfois acide lui aurait permis d'exceller au théâtre dans un genre de spectacle troupier à l'humour grivois, genre Belmondo :« Ah ! Brigands, vous ne jetterez pas à l'eau comme une huître un ancien troupier de Napoléon ! » se serait-il alors exclamé avec délice comme dans « La femme de trente ans », parallèle saisissant de ce roman d’Honoré de Balzac avec la conjoncture présente… Mais le destin en décida autrement. En en faisant un chef de parti politique, il nous a privés d’un fabuleux acteur, d’un tragédien hors pair…
Alors, à défaut de spectacle, Jean-Marie Le Pen a fait de la politique en artiste. Durant 70 ans, cet orateur-né, ce tribun charismatique et visionnaire que tous les chefs de parti enviaient en grand secret, explosait l’audimat, remplissait les salles, haranguait les foules, dénonçait, condamnait, provoquait… tout en s’attardant avec bonheur sur les subjonctifs. 70 années de vie politique, d’incantations, de controverses et de saillies légendaires…
Qu’importent les réactions des « moralistes », de la « nomenklatura » et des médias ! Lui, ce qu’il voulait, c’est qu’on parle de lui. En bien ou en mal, peu importait ! L’essentiel, c’est qu’on parlât de lui. Et plus on parlait de lui, plus il était heureux. Son propre, c’était de provoquer à chacune de ses interventions, une extase organique, d’emmerder les cons(ciences) trop coincées et de tourner en dérision les sujets les plus graves. Sa constante, comme la célèbre devise de Pierre Dac, c’était d’être « pour tout ce qui est contre, et contre tout ce qui est pour ». Le pouvoir ? Ce n’est pas qu’il n’ait jamais voulu l’obtenir, ce n’est pas qu’il ait voulu fuir ses responsabilités comme le prétendent les docteurs ès sciences politiques et leurs satellites devins, c’est que, tout simplement, compte tenu de l’état avancé de délabrement de la France (déjà) : dette publique, immigration, insécurité, chômage... il ne s’est jamais fait la moindre illusion sur la capacité de quiconque –lui compris- à empêcher son inéluctable naufrage (1).
Qu’ils l’adulent ou le rejettent, pour la plupart des Français, Jean-Marie Le Pen, l’irréductible menhir, le champion de la provoc et de l’audimat, demeure à ce jourle dernier Gaulois de la politique française. Au crépuscule de sa vie, il sait n’attendre aucune indulgence de la part de ses détracteurs et, à l’instar d’Alfred de Musset, le « poète souffrant », laisse exhaler sa douleur : « Le monde n’a de pitié que pour les maux dont on meurt »… Alors, s’il doit mourir, qu’il meure en sublime comédien qu’il est ! Son plus grand rôle lui tend les bras, celui qui le magnifierait aux yeux de la postérité : Sardanapale(2), ce roi légendaire de Ninive en Assyrie qui, voyant le pouvoir lui échapper à la suite d’une conspiration, choisit lorsqu’il se rendit compte que sa défaite était inéluctable, de se jeter en compagnie de sa favorite, Myrrha, dans les flammes d’un gigantesque bûcher.
Mais, face à cette impuissance à contrarier ses passions et son destin, nul besoin de sang ni de mort violente. Et Racine de l’expliquer dans la préface de Bérénice : « Il suffit que l’action en soit grande, que les acteurs soient héroïques, que les passions y soient excitées, pour provoquer cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie ».
Reclus dans sa diminution physique, son désespoir et sa tristesse de n’avoir pas été compris avant que « le grand chambardement » n’ait raison de la France, c’est dans un poème d’Alfred de Musset, « Tristesse», que cet homme, éternellement accusé des pires crimes politico-médiatiques, dans le couloir de la mort du politiquement correct depuis 70 ans, exprima le 21 octobre 2014 dans le film de Serge MOATI: « Adieu Le Pen », ses sentiments intimes et mélancoliques et confirma sa nature à jamais tourmentée :
« Dieu parle, il faut qu’on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d’avoir quelquefois pleuré. »
José CASTANO
(1) – Et ce naufrage n’a eu de cesse de s’accentuer au fil des ans puisque selon les derniers chiffres publiés le 27 septembre 2024 par l’Insee, la dette française poursuit sa folle envolée et atteint 3228,4 milliards d’euros, soit, 112 % du PIB à la fin du 2ème trimestre 2024. En sept ans, l’addition a bondi de plus de 900 milliards d’euros.
Ce petit mot pour confirmer mon adhésion, dès l'annonce de sa création, au parti lancé par Eric ZEMMOUR, RECONQUETE.
Malheureusement, jusqu'à aujourd'hui, 24 janvier 2022, il semblait que je sois un paria d'après de soi-disant responsables locaux : pas de noms, des on dits.
Quelque soit la tournure que prendra la structuration de RECONQUETE, les avis non motivés de certains, je serai présent dans la campagne des présidentielles pour Eric ZEMMOUR.
Le seul objectif que tous doivent avoir dans les jours qui viennent, et jusqu'au 4 mars, est la quête de signatures d'élus pour que le seul candidat de notre FRANCE, soit présent le 10 avril, avec l'objectif d'une victoire le 24 avril.
TOUT le reste n'est que calcul politicien et de carrière.
Si Eric, n'était pas candidat, pour la première fois depuis 1965, je rejoindrai les abstentionnistes, sans regret.
Chacun a accès à mes coordonnées, je suis toujours à l'écoute de tous.
Des dizaines de personnes m'ont contactées depuis octobre 2021. J'agis et informe en conséquence de mon choix.
Ces scrutins régionaux et départementaux des 20 et 27 juin 2021, pour la première fois depuis 1969, marqueront mon absence de la vie politique du Hainaut, de l’arrondissement de Valenciennes et du Pays de Condé.
Après une première candidature à Condé-sur-l’Escaut en 1971, j’ai eu l’honneur d’être élu conseiller municipal à Escautpont en 1986, à Condé-sur-l’Escaut en 1995, à Valenciennes en 2001.
Ma vie professionnelle et politique a toujours été partagée entre ma ville natale et ma ville familiale, retraité ayant cotisé plus de 50 ans, je ne fus pas un salarié de la politique.
Depuis 1973 et jusqu’en 2017, j’ai participé à toutes les élections cantonales, législatives et régionales dans le valenciennois et le Pays de Condé.
De 1992 à 2010, j’ai accompagné Carl LANG au Conseil Régional Nord-Pas de Calais.
Toutes les entreprises, tous les lycées de la région ont reçu mon soutien, même si toutes et tous ne l’ont pas remarqué.
Je n’ai aucun regret sur mon parcours politique, comme d’autres, j’ai toujours voulu servir mes concitoyens et refusé les compromis politiciens, j’aime la liberté.
J’assume mon engagement gaulliste, mon soutien à Jean-Marie le PEN et à François FILLON. Je n’ai jamais cherché à être, à tout prix, dans le camp des vainqueurs.
Pour les échéances de juin 2021, j’apporte tout mon soutien à la liste menée par Sébastien CHENU, aux candidats du Rassemblement National dans les deux cantons qui m’ont particulièrement marqué, celui d’Anzin et celui de Marly-Condé.
Dans les autres, les électrices et les électeurs doivent prendre leurs responsabilités et voter pour des élus et de candidats ayant prouvé leur compétence depuis longtemps.
D’autre part, je resterai attentif à l’évolution de la situation condéenne, rien ne permet de croire que tout est fini dans ma ville natale.
Dominique SLABOLEPSZY
Conseiller Régional Honoraire
Ancien conseiller municipal d’Escautpont, de Condé-sur-l’Escaut et de Valenciennes
Les Français sont majoritairement favorables au rétablissement de la peine de mort et réclament "un vrai chef pour remettre de l'ordre", selon une étude Ipsos/Sopra Steria publiée lundi.
Quelque 55% des Français (+11 points sur 2019), un record, affirment ainsi qu'il "faudrait rétablir la peine de mort en France", selon cette étude réalisée pour la 8e année consécutive pour le quotidien Le Monde, la Fondation Jean Jaurès, et l'Institut Montaigne.
Mais le sujet reste "très clivant politiquement", selon l'étude, puisque seuls les sympathisants RN (85%) et LR (71%, +23 points) adhèrent majoritairement à cette affirmation, approuvée par une minorité (39%) dans les autres partis.
On notera une très forte progression (+31 points sur un an) des partisans de la peine de mort chez LFI+PCF.
Les ouvriers (68%), les employés (60%) et les retraité (55%) approuvent majoritairement cette affirmation, contre 41% des cadres et 40% des professions intermédiaires.
Environ 82% des Français estiment par ailleurs qu'on a besoin d'un vrai chef en France pour remettre de l'ordre, soit 3 points de plus que l'an dernier.
Les Français étaient toutefois plus nombreux les années précédentes à exprimer ce souhait, à l'exception de 2019 (79%).
Cette affirmation est plébiscitée par les sympathisants des Républicains et du Rassemblement national (97% chacun, +9 points chez LR) mais aussi par ceux de La France Insoumise et du Parti communiste (80%, +33 points).
Quelque 71% des sympathisants EELV (+ 6 points), 69% de ceux du Parti socialiste et 67% de ceux d'En Marche soutiennent également cette demande.
Les ouvriers (88%), les retraités (86%) et les employés (85%) adhèrent davantage à cette affirmation que les professions intermédiaires (79%) et les cadres (67%).
Les Français sont en outre 88% (+5 points sur 2019), un record, à considérer que "l'autorité est une valeur qui est trop souvent critiquée aujourd'hui".
Cette affirmation est plébiscitée par les sympathisants LR (96%), LREM (95%) et RN (90%) mais aussi par ceux du PS (81%), des Verts (79%) et de LFI+PCF (75%, + 27 points).
Toutes les catégories, retraités en tête (91%), adhèrent à cette affirmation.
Sondage réalisé du 1er au 3 septembre auprès de 1.030 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Par Jean-Claude ROLINAT, membre du Bureau politique.
On sait que les États sont des monstres froids, et qu’en général ils n’ont pas « d’amis », mais seulement des intérêts. Toutefois, il peut y avoir de rares exceptions. Mais ce que l’on appelle la « realpolitik », c’est-à-dire la défense d’intérêts égoïstes, reprend toujours le dessus. C’est ce que nous pouvons constater dans l’affaire de l’agression du Haut-Karabakh arménien par l’Azerbaïdjan chiite. Quatre bonnes raisons ont incité l’État hébreu à ne penser qu’à ses intérêts. Notons, avec amertume, qu’il n’est pas le seul dans le concert des nations, dont certaines, l’Allemagne fédérale pour ne pas la nommer, ont carrément tourné la tête pour ne pas déplaire au satrape d’Ankara.
1°) L’Azerbaïdjan du clan ALIEV, est un pays musulman qui entretient des relations diplomatiques avec Israël. Notons que l’État juif n’en a pas tant qui aient ouvert des ambassades chez lui. Au Moyen-Orient, on les compte sur les doigts d’une main : l’Egypte, la Jordanie, bientôt Bahreïn et les Émirats arabes unis. En retour, l’ouverture d’une légation à Bakou était la bienvenue, tant la reconnaissance internationale de leur pays est une obsession des dirigeants israéliens.
2°) Les affaires ! Si les « petits cadeaux entretiennent l’amitié », le business est un excellent moyen d’influencer un partenaire, sans compter que vendre des marchandises ou du matériel de guerre notamment, rapporte des devises. D’autant qu’Israël excelle dans la production d’électronique militaire et la fabrication de drones.
3°) Les peuples arméniens et juifs, ont été tous deux victimes de génocides au cour du XXème siècle, le siècle le plus meurtrier dans l’histoire de humanité. Israël, au lendemain de la seconde Guerre mondiale, dont une bonne partie de la population était composée de rescapés de la Shoah, – mais pas que – , a-t-il voulu conserver une sorte d’exclusivité du mémoriel, l’holocauste dans son exceptionnelle monstruosité, ne pouvant supporter aucune concurrence ? Dès lors, il semblait inconvenant pour lui, de venir au secours d’un peuple ayant, lui aussi, terriblement souffert.
4°) Le fait que l’Azerbaïdjan, frontalier de l’Iran chiite, n’entretienne pas spécialement de bonnes relations de voisinage avec le pays des Ayatollahs, est un autre motif de satisfaction pour Jérusalem qui, on le sait, mène une guerre larvée contre Téhéran. Le récent assassinat du scientifique Mohsen Fakhirzade, spécialisé dans le nucléaire, imputé à Israël par le ministre des affaires étrangères iranien Mahammad Javad Zarif, s’ajoutant à une déjà longue liste d’exécutions non élucidées mais attribuées au Mossad, – on ne prête qu’aux riches !-, n’arrange rien. Et c’est dans ce contexte que les velléités séparatistes des Azéris de la province de Tabriz, qui voudraient bien être rattachés à Bakou, s’inscrivent dans une vaste perspective géopolitique pouvant redessiner, un jour, les frontières de l’Iran. N’oublions pas que de novembre 1945 à mai 1946, fut proclamée une « République démocratique de l’Azerbaïdjan » sous la férule de Moscou. D’autant qu’à l’extrémité orientale du pays, plus de deux millions de Baloutches pourraient bien, eux aussi, revendiquer de s’unir à leurs frères du Pakistan qui avaient déjà proclamé leur « État » en 1947, faisant sécession du « pays des purs », sous l’égide du Khan de Kalat (1).
On le voit, les raisons ne manquent pas à Tel-Aviv de ne pas avoir les « yeux de Chimène » en faveur de l’enclave arménienne du Nagorny-Karabakh, renommée « République de l’Artsakh » par les nationalistes arméniens. Il est vrai que, comme pour les pays occidentaux, l’Arménie en général, le Haut-Karabakh en particulier, n’ont ni gaz , ni pétrole, simplement des églises chrétiennes pluri centenaires !
Pour en savoir plus, lire le « Dictionnaire des États éphémères ou disparus de 1900 à nos jours », éditions Dualpha.
Malgré la volonté de notre garde des sceaux, on rechigne parfois à rapatrier des femmes qui ont accompagné des djihadistes en Syrie-Irak ; et, en même temps, on fait les unes des médias sur le « sauvetage » d’une Française elle aussi quasiment passée à l’ennemi.
Il y a des années que les rares nouvelles qui filtraient nous présentaient cette femme comme moribonde aux mains de tortionnaires. Et nous la voyons débarquer de l’avion dans une forme assez étonnante, voile sur la tête, précisant qu’elle ne s’appelle plus Sophie mais Mariam, remerciant ses « geôliers-combattants » pour leur courtoisie et appelant la bénédiction d’Allah sur le Mali. Elle n’a rien de plus pressé que d’annoncer son espoir de retour prochain dans ce pays où elle possède un appartement. Les Français ont dû être sidérés. Pour un peu on pourrait croire que nous l’avons enlevée de force. Tout ça pour ça ?
Mais il y a plus dégradant et révoltant que le rôle ubuesque, étalé au grand jour, que nous avons joué dans cette mascarade, conclue par le « traditionnel » accueil national au pied de la passerelle par notre président. Ce sont les termes du marché passé avec les « ravisseurs ». Outre une rançon d’argent dont le montant restera sans doute inconnu mais servira à acheter des armes et munitions qui seront utilisées contre nous, nous avons ordonné ou cautionné la libération de 100 ou 200 djihadistes qui ont déjà sans doute repris les armes contre nous. Demain, des soldats français seront tués par ces gens dont notre chef aura donc tenu la main.
C’est à hurler de colère, de dégoût, devant tant de sottise, de lâcheté et de naïveté.
Comment ne pas penser comme le Romain Marcus Flavinus, centurion à la 2ème cohorte de la légion Augusta.
« Si nous devions laisser en vain nos blanchis sur les pistes du désert, alors que l’on prenne garde à la colère des légions ».
La décision annoncée mercredi par la direction du géant du pneumatique Bridgestone de fermer le site de Béthune donne l’occasion au gouvernement français et à une bonne partie de la classe politique de se livrer à une partie de faux-derchisme dont les uns et les autres sont, il est vrai, coutumiers.
Incapable d’imposer des règles de conditionnalités visant au maintien de l’activité et de l’emploi dès lors qu’une entreprise bénéficie de subventions publiques, ce qui est le cas de Bridgestone (1,8 millions de CICE en 2018), l’exécutif qui sait bien que son impuissance à faire reculer le fabriquant japonais sera égale à ce que fut son incapacité à opposer des lois coercitives à la voracité cupide des multinationales, tempête et joue l’indignation. Il assure ainsi, par la voix du ministre de l’économie Bruno Le Maire, son intention « de se battre contre cette décision révoltante, avec une méthode révoltante et des conséquences révoltantes », tandis que la ministre du travail Elisabeth Borne et la secrétaire d’Etat à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher dans un communiqué commun avec le Président de la région Hauts de France, Xavier Bertrand, dénoncent la « brutalité et les fondements » de cette fermeture. Pantomime et fanfaronnades!
Tous feignent d’ignorer les lois fondamentales du capitalisme, du globalisme et de la financiarisation de l’économie dont ils sont les purs défenseurs, même quand ils se parent pour la galerie des vertus supposées du libéralisme social ou du gaullisme du même métal rouillé.
La loi du capitalisme mondial renforcé par les impératifs de la finance est qu’une entreprise non viable doit être fermée quelles qu’en soient les conséquences humaines. Castex, Le Maire, Borne, Pannier-Runacher, Bertrand, le savent pertinemment et leurs gesticulations n’ont d’autres buts que celui de tenter de faire oublier leur complicité et celle des familles politiques auxquelles ils appartiennent dans la liquidation de l’industrie française, de la destruction du rôle stratégique de l’Etat en matière économique, et de l’abandon suicidaire de toute référence au patriotisme économique.
Le capitalisme financiarisé est leur option. Ils doivent l’assumer. La nôtre est celle d’une autre voie, nationale et européenne, reposant sur un socle communautaire certes ouvert à la concurrence mondiale mais une concurrence tempérée par le rôle stratège de l’État, régulée, loyale, non faussée et non soumise à la dictature des banques et des officines multilatérales.
En attendant, le bal des hypocrites et des pompiers pyromanes bat son plein, tandis que plus de 2000 personnes, entre emplois directs et indirects, sont, dans notre département du Pas-de-Calais, menacées de mort sociale.
Les Français sont majoritairement favorables au rétablissement de la peine de mort et réclament "un vrai chef pour remettre de l'ordre", selon une étude Ipsos/Sopra Steria publiée lundi.
Quelque 55% des Français (+11 points sur 2019), un record, affirment ainsi qu'il "faudrait rétablir la peine de mort en France", selon cette étude réalisée pour la 8e année consécutive pour le quotidien Le Monde, la Fondation Jean Jaurès, et l'Institut Montaigne.
Mais le sujet reste "très clivant politiquement", selon l'étude, puisque seuls les sympathisants RN (85%) et LR (71%, +23 points) adhèrent majoritairement à cette affirmation, approuvée par une minorité (39%) dans les autres partis.
On notera une très forte progression (+31 points sur un an) des partisans de la peine de mort chez LFI+PCF.
Les ouvriers (68%), les employés (60%) et les retraité (55%) approuvent majoritairement cette affirmation, contre 41% des cadres et 40% des professions intermédiaires.
Environ 82% des Français estiment par ailleurs qu'on a besoin d'un vrai chef en France pour remettre de l'ordre, soit 3 points de plus que l'an dernier.
Les Français étaient toutefois plus nombreux les années précédentes à exprimer ce souhait, à l'exception de 2019 (79%).
Cette affirmation est plébiscitée par les sympathisants des Républicains et du Rassemblement national (97% chacun, +9 points chez LR) mais aussi par ceux de La France Insoumise et du Parti communiste (80%, +33 points).
Quelque 71% des sympathisants EELV (+ 6 points), 69% de ceux du Parti socialiste et 67% de ceux d'En Marche soutiennent également cette demande.
Les ouvriers (88%), les retraités (86%) et les employés (85%) adhèrent davantage à cette affirmation que les professions intermédiaires (79%) et les cadres (67%).
Les Français sont en outre 88% (+5 points sur 2019), un record, à considérer que "l'autorité est une valeur qui est trop souvent critiquée aujourd'hui".
Cette affirmation est plébiscitée par les sympathisants LR (96%), LREM (95%) et RN (90%) mais aussi par ceux du PS (81%), des Verts (79%) et de LFI+PCF (75%, + 27 points).
Toutes les catégories, retraités en tête (91%), adhèrent à cette affirmation.
Sondage réalisé du 1er au 3 septembre auprès de 1.030 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Municipales à Condé : Joël Bois à la tête d’un front du refus qui ne dit pas son nom
Éliminés de la course des municipales, à Condé-sur-l’Escaut, Roland Bouvart, David Richer et Moktar Aïche roulent désormais pour Joël Bois qu’une triangulaire opposera dimanche 28 juin au maire sortant Grégory Lelong et à Paoliono Manganaro.
Sébastien Chédozeau |
Moktar Aïche, Roland Bouvart et David Richer sont derrière Joël Bois (chemise et baskets blanches), arrivé quinze points derrière le maire sortant, Grégory Lelong, au premier tour.
Devinette : quel est le point commun entre Joël Bois, Roland Bouvart, David Richer et Moktar Aïche, adversaires d’hier aujourd’hui alliés ? Réponse : ils ont tous une dent contre le maire arrivé en tête au premier tour (38,85 %), à qui ils reprochent pêle-mêle de ne pas avoir respecté ses promesses de campagne de 2014, de s’être coupé de la population, du personnel communal et des élus de l’opposition, bref de se comporter en « autocrate ». Ça fait beaucoup !
Ces quatre-là, qui se défendent pourtant d’avoir constitué « un front anti-Lelong », ont fini par se rapprocher fin mai. Et voilà comment Joël Bois (23,16 % le 15 mars) a obtenu le soutien des trois autres, éliminés de la course. Ça lui donne des accents proverbiaux : « Mieux vaut des gens qui veulent construire ensemble que ne rien faire tout seul. »
Le citoyen au centre de tout
Le fils de l’ancien maire a donc écouté ce que les ex-candidats avaient à lui dire et intégré certaines de leurs idées à son programme, qui place le citoyen au centre de tout. « J’avais annoncé que je travaillerai avec tout le monde, je prends juste un peu d’avance », glisse-t-il, espiègle.
Le délai était trop court pour envisager de fusionner les listes. À travers ce rapprochement, Joël Bois voit « les prémices d’un fonctionnement possible. On s’écoute et on s’entend. C’est peut-être utopique mais moi, j’y crois. Quel que soit le résultat dimanche, je suis fier qu’on ait pu mener cette démarche. »
Joël BOIS s'est engagé à ne pas briguer un autre mandat que celui de maire de Condé-sur-l'Escaut, à la différence de Grégory LELONG, maire, vice-président d'agglo, conseiller régional. Ce dernier est membre de la coterie macroniste de Valenciennes.
Je n'ai pas la mémoire courte, je me souviens qu'en 2014, Grégory LELONG s'est retranché derrière le diktat de la sénatrice UDI pour refuser le moindre contact. D'autres, à l'époque, m'avaient reçu et écouté.
L'histoire repasse toujours les plats.
C'est sans remord que je soutien Joël BOIS le 28 juin prochain.
Comme tous les français, je me sens libre depuis ce 11 mai, j'ai respecté le confinement.
Cependant, avec la méconnaissance générale actuelle de ce qu'est la pandémie qui nous frappe, je ne suis pas rassuré pour les mois à venir.
Dans l'attente d'un vaccin efficace, courant 2021, peut-être, une nouvelle vague pourrait nous forcer à un nouveau confinement, certainement plus brutal que les 8 semaines que nous avons subies.
Par ailleurs, je suis sidéré des propos de certains de vos collègues concernant l'éventuel second tour des municipales.
En effet, il faut savoir que les toutes les listes présentes le 15 mars, dans les communes de plus de 9000 habitants, doivent obligatoirement déposer leurs comptes de campagne certifiés par un expert-comptable, pour le vendredi 10 juillet au plus tard auprès de la CNCCFP.
Comment les lois régissant les comptes de campagne pourront elles être respectées, techniquement, financièrement et comptablement ?
La loi électorale prévoie le dépôt des comptes, au plus tard dans les deux mois qui suivent l'acquisition définitive de l'élection.
Ce qui impliquerait qu'en cas de deuxième tour le 21 juin prochain, les comptes seraient déposés pour le 21 août.
Comment justifier que tous les comptes de campagne doivent être déposés avant le 10 juillet, ce qui laisserait au plus TROIS semaines après un éventuel deuxième tour.
Tous les recours seraient de droit.
Nos responsables gouvernementaux ont décidé, comme pour les masques entre autres choses, de se taire, ils ne nous mentent pas, ils n'ont pas de solution possible, sauf à appliquer les lois électorales en vigueur.
Alors, si la pandémie nous le permet, rendez-vous, au mieux, les 27 septembre et 4 octobre prochains pour près de 5000 élections partielles.
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