Où est tu, Ami Ximénes ?

Je suis bien triste des déclarations de mon ami Michel Ximénes, mon ancien collègue du Conseil Régional NORD PAS de CALAIS.

Comment a t-il oublié les combats menés ensemble pendant ces 20 dernières années ?

Comment peut-il faire l'impasse sur le front que nous avons vécu lors de la sission de 1998 ?

Comment peut-il oublier les virées de collage faites ensemble à Dunkerque, à Roubaix et BERGUES en 1999 ?

Comment peut-il oublier qu'après son combat méritoire et sa démission en 1999, j'ai été contraint d'accepter de le suppléer dans la fédération de Flandre, malgré l'unanimité du bureau de la fédération du HAINAUT à me conseiller de ne pas accepter cette responsabilité.

Comment peut-il oublier les conversations téléphoniques de 2004 à ces derniers mois ?

Quant à l'audit de début 2008, personne, même le secrétaire régional, le colonel Duhamel, officier de la légion d'honneur, ancien conseiller régional, n'a jamais eu la communication.

Des inconnus ont tranché, coupables sans preuves, coupables sans défense, salauds qui ne sont pas d'accord avec la ligne officielle, tapis-brosse sur lesquels ont peut tout faire.

Il y a bien d'autres choses que je ne peux dire sur ce blog, je ne lui jette pas la pierre, loin de là, à la différence de certains, je crois qu'on peut, de temps en temps être las, d'avoir envie de se ressourcer, sans trahir, ce n'est pas le cas des trois secrétaires fédéraux du Nord Pas de Calais.

Dans mes décisions, j'ai toujours essayé de ne pas froisser, de ne pas injurier, j'ai réussi à mener une fédération de 900.000 habitants et un département de 2.400.000 habitants sans jamais ordonner, mais en sollicitant les uns et les autres en fonction de leurs possibilités et de leurs moyens.

Je suis certainement un de ces militants qui ne doit pas grand chose au FRONT NATIONAL, mais à qui le FRONT NATIONAL doit une certaine respectabilité dans notre région.

Mais peut faire boire un âne qui n'a pas soif ?

Voila, je n'ai pas pu m'empêcher de dire combien j'étais peiné des bassesses de ceux que je croyais être des amis, j'ose me tromper sur leur compte.

Mais ce que je sais, c'est que demain sera un autre jour, la semaine prochaine sera une autre semaine, du moins je l'espère, j'ai foi en l'avenir.

Comme le disais l'ami Jean-Pierre STIRBOIS, en ce jour anniversaire des 20 ans de son décès tragique au service de la FRANCE : " L'avenir nous appartient ", je veux compléter " Collectivement, ou alors pas du tout ".  

Dominique SLABOLEPSZY