Fin de cycle - Contre le Front National, Le Pen soutient Dieudonné !

Une fois de plus, Le Pen joue contre son camp. Sous le titre Des conseils à Dieudonné, l'envoyé spécial du Parisien, (numéro du 18 mai), rapporte les propos tenus par l'actuel président du Front National :

De cette campagne qui, dit-il, (JM Le Pen), ne « passionne pas les foules », il souligne « deux bonnes surprises » : la candidature de sa fille Marine dans le Nord et celle de son « ami », l'humoriste Dieudonné. « Il peut faire un bon score dans les banlieues, car sa liste bénéficie de l'effet de surprise. Il représente quelque chose dans les quartiers », estime Le Pen, parrain de la fille de Dieudonné. Un parrain qui se mue parfois en conseiller politique. « Le jour où Dieudonné a déposé sa candidature, son épouse m'a appelé pour me demander conseil. Paniquée, elle m'a rapporté : Nous sommes à Paris encerclés par des CRS. Que devons-nous faire monsieur Le Pen ? Je lui ai répondu : Profitez ! Ce n'est pas tous les jours que cela arrive ! ». Et Le Pen de conclure sur Dieudonné par un vibrant: « J'ai une relation familiale avec lui ».

Ainsi Le Pen termine plus d'un demi siècle de carrière politique en soutenant contre son propre parti la liste « Black-Blanc-Beur » de Dieudonné sur laquelle figurent en bonne place : Yahia Gouasmi, un islamiste chiite, présidant le centre Zahra ; l'ancien gourou politique de Marine Le Pen pendant la campagne présidentielle, l'écrivain marxiste Soral ; une musulmane en tchador et d'autres colistiers issus de l'immigration, de l'extrême gauche et de milieux interlopes glauques. Cela, hélas, n'est guère étonnant. Le 12 février dernier, JM Le Pen, invité du Centre Zahra, célébrait le trentième anniversaire de la révolution islamiste iranienne.

La tête de liste du FN en Ile de France, dubois et son colistier, farid smahi, reçoivent ainsi le coup de pied de l'âne, eux qui avaient présenté Dieudonné à ... Le Pen durant les BBR de 2006.

Les arroseurs sont ainsi arrosés et ce n'est qu'immanente justice.

De toutes les façons, les nationaux, nationalistes et patriotes ne peuvent voter pour aucune liste en Île de France.

Nous sommes des gens sérieux !

TOUS AVEC CARL LANG !

NB: Notons tout de même que du côté nationaliste - révolutionnaire, du moins chez les vrais, c'est Serge Ayoub qui a, le premier, refusé de participer à cette pantomime, indiquant clairement, après avoir rompu ses relations avec l'équipe soraliste, ce qui a toujours été le fond de sa pensée, à savoir et pour résumer, que la main tendue venait du fort, tandis que c'était toujours le lâche et le faible qui cédait sur tout et en tout. Espérons qu'à l'instar de Serge Ayoub, tous les authentiques nationaux, nationalistes et patriotes fuiront cette mascarade orchestrée par des raté(e)s de la vie et des rebuts de la politique. Celle liste initiée par Dieudonné et Soral n'a vraiment rien de crédible ni de sérieux. Elle est en fait à l'image du FN finissant, qui voit en Île de France, tous les sectateurs du « gaucho lepénisme » de 2007 soutenir Dieudonné, tandis que sa liste officielle, pathétiquement résiduelle, va se prendre la gamelle du siècle ! En fait, ce sont deux listes FN et comiques à la fois qui vont s'affronter en Île de France, l'une représentant le FN « marino soralien » version « Argenteuil - Valmy 2007 », et l'autre estampillé « fourgon mortuaire 2009 ». Ce qui les différencient réside dans le fait qu'une des deux têtes de listes n'est pas un comique volontaire ni de profession, mais qu'il pratique l'humour à l'insu de son plein gré. Ce qui les rassemble réside dans le fait qu'aucune des deux têtes de listes n'appartient à la Droite Nationale, Populaire, Sociale et Identitaire. Ça, on le savait depuis longtemps. Nos idées seront bien sur absentes du débat et ridiculisées, mais, après tout, il vaut mieux en rire, avant de repartir sur des bases saines pour les régionales de l'an prochain, une fois les médiocres définitivement sur la touche. Et puis, nous au moins, nous pourrons rire de bon cœur au moment de la débâcle, ce qui ne sera pas le cas de tout le monde. Nous y reviendrons ultérieurement, mais c'est déjà une réalité qui s'impose à tous, les années Le Pen sont définitivement derrière nous. Il faut donc impérativement passer à autre chose !