Création d'un délit d'immigration clandestine en Italie.
Le Sénat italien approuve la loi sur la sécurité qui vise à renforcer les condamnations financières et judiciaires à l'encontre des immigrants illégaux.
L'Italie va -t-elle montrer l'exemple en Europe et permettre aux autres Nations de se réveiller du cauchemar du politiquement correct en train de détruire notre identité et notre sécurité ?
Par 157 voix pour, 124 contre et 3 abstentions, la Chambre a donné son feu vert à la loi 733-B concernant les "Dispositions relatives à la sécurité publique", pour laquelle le gouvernement avait introduit la "question de confiance". Ce projet de loi, dit « paquet sécurité », avait été approuvé par les députés le 14 mai dernier. L'adoption de cette loi, dont le détail est impressionnant, est un coup de tonnerre en Europe. Cela démontre qu'il est encore possible d'agir politiquement sur des thèmes encore si "tabous" en France.
PRINCIPAUX POINTS DE LA MESURE :
L'immigration clandestine est désormais un crime. Avec par exemple l'article 21 "entrée illégale et de séjour dans l'Etat italien" qui est assorti d'une amende de 5 à 10.000 euros, avec expulsion immédiate. Ce que les bien-pensants appellent la "double peine"
Il devient obligatoire de signaler les immigrants illégaux, sauf quelques exceptions (médecins). La détention dans les CIE (centres d'identification et d'expulsion) est amenée à 180 jours. Jusqu'à présent, la période était de deux mois.
Introduction d'une taxe à la demande de citoyenneté de 200 euro... Pour le permis de séjour, les frais seront déterminés par les ministères de l'intérieur et de l'économie entre 80 et 200 euros.
Les avocats et les hommes politiques sont divisés sur la question du statut des enfants nés de parents illégaux en Italie. Mais la question est posée !
Peine de prison en cas de location à des clandestins : jusqu'à 3 ans en matière de logement offert à des étrangers qui sont illégaux au moment de la conclusion ou le renouvellement du bail.
Légalisation des "milices populaires" et des vigiles citoyens de quartiers : des groupes de citoyens auront le droit de patrouiller certaines zones. Ces groupes seront inscrits dans des listes et devront être formés par d'anciens agents de sécurité.
Instauration d'un registre sanitaire obligatoire afin de recenser et d'aider les sans-abris.
Peine de prison pour outrage à agent : Qui insulte un agent public est passible de 3 ans de prison.
Durcissement des lois anti mafia
Législation sur les "videurs" et agents de sécurité du monde de la nuit avec l'instauration d'un registre obligatoire géré par des fonctionnaires.
Etc...
Par Ludovic de Danne