Crise à la mairie FN d'Hayange : la première adjointe démise de ses fonctions
Publié le 03.09.2014, 23h22 | Mise à jour : 04.09.2014, 16h17
Hayange (Moselle), le 3 septembre 2014. Le maire Fabien Engelmann (Front National) a obtenu que sa première adjointe soit demise de ses fonctions. | AFP/JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN
Sale ambiance de règlement de comptes dans une municipalité passée au Front National il y a à peine 6 mois. La première adjointe au maire FN d'Hayange (Moselle), 15 700 habitants, a été officiellement démise de ses fonctions lors d'un conseil municipal houleux mercredi soir, sur fond d'accusations d'irrégularité des comptes de campagne du maire Fabien Engelmann.
La décision d'exclure Mme Marie Da Silva a été approuvée, par un vote à bulletin secret, par 21 voix contre elle, 1 voix pour et 1 vote blanc, devant quelque 200 personnes, dont de nombreux journalistes.
Des frais de campagne douteux non remboursés ?
Les relations entre le maire, élu en mars, et sa première adjointe se sont tendues récemment. Elle lui reprochait notamment la futilité de ses premières décisions telles que la création d'un pigeonnier, l'installation d'une nouvelle fourrière animale ou encore d'avoir fait repeindre en bleu-blanc-rouge les anciens wagonnets, symboles de l'histoire minière de la ville, ancien centre névralgique de la sidérurgie lorraine.
Mme Da Silva a également porté plainte, mardi, pour «abus de confiance, abus de biens sociaux et harcèlement» contre Fabien Engelmann, lui reprochant des irrégularités dans ses comptes de campagne lors des dernières élections municipales.
Factures à l'appui, elle a affirmé avoir avancé quelque 3000 euros de frais de campagne, dont 1575 euros pour des tracts électoraux, et que ces sommes n'auraient été que partiellement remboursées, sans être déclarées dans les comptes officiels du candidat.
Marine Le Pen au secours du maire
Mercredi soir, à l'issue du vote contre Mme Da Silva, le maire s'est félicité d'«un résultat sans appel». Les 10 élus de l'opposition, qui n'ont pas pris part au vote, ont quitté la salle du conseil, dénonçant une «mascarade», certains appelant Fabien Engelmann à démissionner.
«Je n'ai pas fini mon bras de fer avec le maire», a déclaré Marie Da Silva à la presse à l'issue du conseil, exprimant son intention de contester le retrait de ses délégations devant la justice administrative. «Laissons statuer la commission des comptes de campagne», avait réagi le maire avant le conseil, se disant «serein». «J'ai toutes les factures, la photocopie des chèques. Tout a été envoyé à la commission des comptes de campagne».
Mardi la présidente du Front national, Marine Le Pen, avait considéré cette polémique comme une simple «affaire de Clochemerle», dans laquelle elle avait «tendance à croire le maire».
La décision d'exclure Mme Marie Da Silva a été approuvée, par un vote à bulletin secret, par 21 voix contre elle, 1 voix pour et 1 vote blanc, devant quelque 200 personnes, dont de nombreux journalistes.
Des frais de campagne douteux non remboursés ?
Les relations entre le maire, élu en mars, et sa première adjointe se sont tendues récemment. Elle lui reprochait notamment la futilité de ses premières décisions telles que la création d'un pigeonnier, l'installation d'une nouvelle fourrière animale ou encore d'avoir fait repeindre en bleu-blanc-rouge les anciens wagonnets, symboles de l'histoire minière de la ville, ancien centre névralgique de la sidérurgie lorraine.
Mme Da Silva a également porté plainte, mardi, pour «abus de confiance, abus de biens sociaux et harcèlement» contre Fabien Engelmann, lui reprochant des irrégularités dans ses comptes de campagne lors des dernières élections municipales.
Factures à l'appui, elle a affirmé avoir avancé quelque 3000 euros de frais de campagne, dont 1575 euros pour des tracts électoraux, et que ces sommes n'auraient été que partiellement remboursées, sans être déclarées dans les comptes officiels du candidat.
Marine Le Pen au secours du maire
Mercredi soir, à l'issue du vote contre Mme Da Silva, le maire s'est félicité d'«un résultat sans appel». Les 10 élus de l'opposition, qui n'ont pas pris part au vote, ont quitté la salle du conseil, dénonçant une «mascarade», certains appelant Fabien Engelmann à démissionner.
«Je n'ai pas fini mon bras de fer avec le maire», a déclaré Marie Da Silva à la presse à l'issue du conseil, exprimant son intention de contester le retrait de ses délégations devant la justice administrative. «Laissons statuer la commission des comptes de campagne», avait réagi le maire avant le conseil, se disant «serein». «J'ai toutes les factures, la photocopie des chèques. Tout a été envoyé à la commission des comptes de campagne».
Mardi la présidente du Front national, Marine Le Pen, avait considéré cette polémique comme une simple «affaire de Clochemerle», dans laquelle elle avait «tendance à croire le maire».
LeParisien.fr