UA-64751344-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Avec CANNIE, c'est : circulez, il n'a rien à voir !

Colère des élus FN du Valenciennois, écartés des Régionales par M. Le Pen

Publié le 03/11/2015

par VINCENT TRIPIANA

Ni Jean-Luc François Laurent ni Francis Boudreghien. Les deux élus frontistes du Valenciennois, absents de la liste pour les élections régionales, crient au despotisme. En ligne de mire, Guy Cannie, le patron du FN pour le Hainaut, qui ne s’en laisse pas compter. Règlement de comptes.

 

« On est très remontés, à Anzin, Valenciennes et Douai. On s’insurge. Ça va exploser ! » Mais de quel révolutionnaire ces propos viennent-ils ? De Jean-Luc François Laurent, élu FN à Valenciennes. Comme Francis Boudrenghien, élus à Anzin, il ne figure pas sur la liste de Front nationale aux élections régionales de décembre. « Je suis zappé, nous a dit mardi Jean-Luc François Laurent. Mme Valérie Codron, ma colistière, n’est pas en position éligible. Il n’y a personne d’Anzin non plus. Le Valenciennois est ignoré. On n’a pas tenu compte de notre territoire. »

« Il dit des bêtises, des mensonges ! répond Guy Cannie, le patron du FN pour le Hainaut. Il y a une quinzaine de candidats du Hainaut dans la liste ! Jean-Luc François Laurent n’y est pas, c’est vrai, parce que je m’y suis opposé. » Pour des raisons internes au fonctionnement du Front national, nous a expliqué Guy Cannie.

Une quinzaine de candidats ? « Ce ne sont pas des élus !, s’insurge Jean-Luc François Laurent. Je parle d’élus, pas de copains. Nous, on s’est battus, à toutes les élections, municipales, législatives et départementales. Ils ont placé leurs copains, des gens du Pas-de-Calais et de Lille. Il y a pourtant 390000habitants dans l’arrondissement. On est méprisés, je trouve cela déplorable. Mais le feuilleton ne fait que commencer. »

L’Anzinois Francis Boudrenghien n’est « pas content de Guy Cannie. Il ne s’occupe pas du Hainaut ! Il n’est jamais là ! »

« Il m’en a toujours voulu, réplique Guy Cannie. C’est un ami de Dominique Slabolepszy (l’ancien patron du FN dans le Valenciennois), il n’a jamais accepté qu’un Lillois s’occupe du Hainaut. »

Revenons au Hainaut, pour finir. À Marine Le Pen, lors de sa venue à Raismes, le 16 octobre, l’un de nos journalistes avait posé la question de l’absence de propositions pour le Valenciennois, un bassin de population qui a des problèmes spécifiques. « Quand je serai présidente de région, nous avait-elle répondu, ce sera à mes élus du Valenciennois d’avoir des propositions. » Des élus d’avant ou d’après les régionales ?

Les commentaires sont fermés.