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  • Serait-ce le début de la fin ?

    Assistants parlementaires du FN: Marine Le Pen mise en examen pour abus de confiance

     

    Rédigé le Vendredi 30 Juin 2017 à 20:34 | 0 commentaire(s)

     

    La présidente du Front national, Marine Le Pen, mise en cause dans une enquête sur les assistants parlementaires d'eurodéputés FN, était convoquée cet après-midi chez les juges. Elle a été mise en examen pour abus de confiance, selon son avocat.


    "Conformément à ses engagements pris pendant la campagne présidentielle, Marine Le Pen s'est rendue aujourd'hui à la convocation des juges qui l'ont, comme envisagé, mise en examen" (inculpée, ndlr), a indiqué l'avocat Rodolphe Bosselut. Il a ajouté que sa cliente allait déposer un recours "dès lundi" contre cette inculpation qui viole le principe de la séparation des pouvoirs.

    Mme Le Pen, élue eurodéputée en 2004, a été mise en examen pour abus de confiance "en sa qualité de députée européenne de 2009 à 2016 pour utilisation de fonds du Parlement européen" au profit de sa cheffe de cabinet au FN Catherine Griset et de son garde du corps Thierry Légier, a précisé une source judiciaire.

    La nouvelle députée à l'Assemblée nationale a également été mise en examen pour "complicité d'abus de confiance" de 2014 à 2016 en sa qualité de présidente du parti d'extrême droite, a ajouté cette source.

    Convoquée en début d'après-midi au pôle financier du tribunal de Paris, Marine Le Pen a lu une déclaration et n'a pas, comme la loi l'y autorise, répondu aux questions, a précisé son avocat.

    Jusqu'ici, la patronne du FN, 48 ans, avait refusé de rencontrer les juges: elle avait mis en avant son immunité d'eurodéputée pour rejeter une première convocation le 10 mars, puis indiqué qu'elle répondrait favorablement à leur demande après les élections présidentielle et législatives.

    Le préjudice pour le Parlement européen s'élèverait à près de cinq millions d'euros de 2012 à 2017, d'après des chiffres communiqués par l'institution européenne. Dix-sept élus FN européens, dont Marine Le Pen et son père Jean-Marie Le Pen, sont visés par l'enquête en France, ouverte en 2015, qui porte sur au moins une quarantaine d'assistants.
    source : lefigaro.fr