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  • Le FN est mort, vive le Parti de la France

    Le Front National est mort… Vive le Parti de la France !

     

    Rédigé le Lundi 4 Juin 2018 à 16:37 | 0 commentaire(s)

     

    Extrait de l'Édition du 4 juin 2018
    Réinfo, journal d'information bimensuel du Parti de la France


    Le Front National est mort. Ce que l’anti-France espérait depuis 45 ans, Marine Le Pen l’a réalisé. Après avoir exclu en 2015 son père, fondateur et président d’honneur du FN, elle vient aujourd’hui de liquider le Front national. Pour Carl Lang, je cite, « Jean-Marie Le Pen a été le fondateur du Front national, Marine Le Pen, sa fille, en est la fossoyeuse ».
    Le néo-FN s'appelle officiellement, à partir de ce vendredi soir, le Rassemblement National, deux mois après un congrès au cours duquel ce nom avait été proposé par Marine Le Pen. Un changement de nom approuvé par 80,81 % des 53 % de militants FN qui se sont exprimés sur la question… c’est-à-dire moins d’un sympathisant sur deux. Le Président-fondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen – même si, ne l’oublions pas, il reste l’un des responsables de ce qu’il appelle une trahison, en imposant en 2007 sa fille envers et contre tous – évoque, je cite, cet « honteux effacement de son identité » comme « le coup le plus rude que le Front national ait jamais reçu depuis sa fondation ».
    Celui qui n’a plus aucune fonction, ni responsabilité dans la nouvelle structure précise sa pensée dans un communiqué, je cite : « Plus qu'une étiquette, c'est aussi une longue et courageuse histoire militante que l'on renie ». Il condamne « les inspirateurs comme les exécutants » de cette décision.
    Pour le député européen qui siège dans les rangs des sans-étiquettes à Bruxelles, « rien de bon ne saurait naître d'un tel abandon, ni pour le mouvement lui-même, ni pour le service des Français […]Seuls les adversaires et les concurrents tireront bénéfice de cette trahison ».
     
    La boucle de l’imposture, du parricide, des reniements et des allégeances honteuses est bouclée. Il aura suffi de sept années à Marine le Pen pour détruire l’héritage politique et le mouvement dont elle a hérité en 2011. Pour Carl Lang, « le mythe de la dédiabolisation et la quête frénétique de la normalisation médiatique ont transformé le parti de Marine Le Pen en composante docile et caricaturale du système politique en place, auquel elle n’a cessé de donner des gages de soumission ».
    Marine Le Pen a beau avoir changé le nom de son parti, elle n’a en rien changé les situations financière, judiciaire et politique où elle a embourbé le néo-FN. Elle rebaptise donc une épave qui sombre.
     
    La situation financièrement tout d’abord. Jamais le FN n’a eu autant de financements publics, et pourtant jamais le RN n’a eu autant de dettes ! 7 millions auprès du Parlement européen. 9 millions auprès d’une banque chypriote, 2 millions de reconnaissance de dettes à l’égard de députés européens, 6 millions d’euros auprès de COTELEC… 500 000 euros, de plus, réclamés par le Parlement européen la semaine dernière. Des sources jusque-là bien placées dans l’appareil évoquent un nouveau prêt philippin de 8 millions sans que l’on puisse réellement le confirmer ou non. Tout comme on ne connaît pas l’ampleur du fameux emprunt patriotique, lancé par la diva de Montretout, où vous pouviez dîner en tête à tête avec elle, pour 75 000 euros…
    Et tout ça pour un parti mis en examen comme personne morale dans plusieurs affaires judiciaires et qui, s’il est reconnu coupable, devra s’acquitter d’amendes carabinées.
    Coup de matraque supplémentaire sur ce tableau déjà bien défraîchit, les comptes de campagne de la candidate à la présidentielle de 2017 viennent d’être retoqués de près de 900 000 euros… qui échoiront évidemment au Parti. Faudrait quand même pas déconner…
     
    Une situation judiciaire compliquée, ensuite, et c’est le moins que l’on puisse dire. Outre les mises en examen de Marine Le Pen sur son patrimoine personnel, des cadres comme Louis Alliot, Wallerand de Saint-Just, Jean-François Jalkh et des personnes morales comme le Front National, son micro-parti Jeanne et le groupe ENF au Parlement européen, des prestataires de services très liés à Marine Le Pen sont plusieurs fois mis en examen : complicité et recel d'abus de confiance, complicité d'escroquerie et recel d'abus de biens sociaux, blanchiment, emplois fictifs, surfacturations, faux et usages de faux, pour les campagnes électorales de 2011, 2012, 2014, 2015… On a du mal à appréhender la totalité de l’univers judiciaire de la nébuleuse mariniste, nous en oublions certainement. La justice russe elle-même s’intéresse au FN, puisque l'Agence d'assurance des dépôts bancaires russes (l’ASV) réclame en effet au parti de Marine Le Pen, le remboursement du prêt de 9 millions d'euros et a lancé une procédure judiciaire dans ce but.
     
    Cela commence à faire beaucoup pour certains… Le coprésident néerlandais du groupe Europe des nations et des libertés (ENL) au Parlement européen, Marcel de Graaff, a vivement critiqué les largesses de ses alliés français du néo-FN, révélées quelques heures plus tôt par le site Politico. Au nom du Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders, l’eurodéputé s’est dit « offusqué » des pratiques d’« enrichissement de la part de la délégation française », et a assuré s’« en distancier totalement ». Les tables dans des restaurants à 3 étoiles pour 400 euros par couvert passent mal… et mettent à mal politiquement la pseudo-relance voulue par Marine Le Pen avec le changement de nom.
    Si l’on ajoute à tout ce qui précède, les changements de cap à répétition sur les questions européennes, la gauchisation démagogique du discours, le lamentable et honteux débat présidentiel face à Macron, comment s’étonner que les intentions de vote dans les sondages passent de 23 %, à 17 % puis à 15 %, alors que la campagne n’a pas encore commencé ?… Dernier revers en date, le refus net et catégorique de Nicolas Dupont-Aignan de faire liste commune pour les Européennes. Et oui, on ne s’amarre pas à un bateau qui coule…
     
    À la création du Parti de la France, Carl Lang déclarait n’avoir aucune confiance, ni politique, ni personnelle, ni technique en Marine Le Pen. Les faits ne cessent de lui donner raison.
    La recherche obsessionnelle de la soi-disant dédiabolisation de Marine Le Pen l’a conduite à sa perte. La diabolisation médiatique et politique est une arme psychologique utilisée en particulier par la gauche, autoproclamée morale, contre tous ses adversaires. La gauche française traite ses adversaires de racistes, d’antisémites, d'extrémistes de droite ou d’homophobes, au choix, en fonction de l’actualité. Croire que l’on peut mener le combat politique de résistance nationale, sans subir la diabolisation par les ennemis de la nation, est d’une affligeante stupidité. Dans cette naïve démarche de dédiabolisation qui conduit mécaniquement à l’allégeance, Marine Le Pen n’en fera jamais assez. Elle a exclu son père, liquidé le Front national mais elle s’appelle encore Le Pen. Afin d’aller au bout de sa logique de reniements, il faut qu’elle aussi change de nom. C’est d’ailleurs ce qu’elle devrait faire, rendre son nom et son parti à son père.
    Madame Le Pen ne croit pas aux valeurs et aux principes de la droite nationale, elle fait du souverainisme de gauche et, finalement, pour résumer, elle pense comme Chevènement.
     
    Dans un communiqué et une vidéo que vous pourrez retrouver sur notre site, Carl Lang, le président du Parti de la France, lance un appel, je cite « aux militants, aux élus et aux sympathisants de la droite nationale de conviction qui ne se reconnaissent pas dans le nouveau parti de Marine Le Pen à rejoindre le Parti de la France. Ensemble, au service de la France et du peuple français, nous porterons avec fierté les valeurs et les principes de la droite nationale, populaire et sociale. Plus que jamais notre combat de résistance et de reconquête continue ! »
  • ERDOGAN !!!!!

    Erdogan : voilà l’ennemi !

     

    Rédigé le Samedi 9 Juin 2018 à 10:44 | 0 commentaire(s)

     

    Et si l'État islamique était l'arbre qui dissimule la forêt ?

    Et si les attentats revendiqués par Daesh, aussi sanglants soient-ils, n’étaient qu'anecdotiques au regard de la menace bien plus sérieuse qui, sur le temps long, plane sur l'avenir de notre occident chrétien ?


    Et si les tueurs à la Kalachnikov, à la hache ou au marteau, les égorgeurs au couteau de cuisine, les monstres d'Allah à la camionnette-bélier, les djihadistes de Syrie et d’ailleurs n’étaient que de simples figurants mis en avant sur la scène verte et rouge de la conquête musulmane ? Des figurants qu'il appartient à l’État et à ses services de traquer et d’exterminer, mais des figurants quand même.

    Et si la vraie menace venait de cette Turquie à la longue mémoire qui jamais, même aux temps de l'occidentalisation d'apparence que fut le kémaliste, n’oublia ce qu'elle a considéré, de toute éternité, comme étant son destin : l'incarnation d'un nouveau califat ?

    La parenthèse kémaliste refermée (encore faut-il noter que la cible première du laïcisme d'Ataturk n’était pas l'islam mais les confréries soufies jugées dissidentes et rebelles à l’autorité centrale d'Ankara), la Turquie islamique d'Erdogan, mise au pas et normalisée, renoue avec sa volonté impériale d'imposer partout où cela sera possible la pax ottomana et la foi musulmane.

    Profitant de son statut d’allié fidèle des État Unis au sein de l'OTAN, de ses complicités dans les couloirs de la Commission de Bruxelles et du Parlement européen, de ses bons rapports avec Israël (même si ceux-ci se sont quelque peu dégradés ces derniers mois), du vigilant pragmatisme de la Russie confrontée à la question prégnante de ses minorités musulmanes souvent turcophones, et de sa position géographique, la Turquie, affichant un islamisme supposé moins rigoureux que le salafisme et pourtant tout aussi redoutable, avance peu à peu ses pions.

    • En Syrie, sous couvert de lutter contre l'État islamique et d’être un contrepoids aux ambitions régionales de l'Iran, elle s'empare de pans entiers du territoire et y traite à sa manière qui n'a rien de tendre la question kurde.
    • Au Maghreb, elle reconquiert peu à peu ses positions par la voie de traités économiques avantageux, d'investissements ciblés, d'aides militaires et d’échanges fructueux de renseignements. L’Algérie et la Tunisie sont ainsi l’objet de toutes les attentions. Le rétablissement du Bey d'Alger et du Dey de Tunis n’est, certes, pas pour demain. Mais peut-être pour après-demain.
    • En Europe usant de l’arme du chantage sur la question migratoire et la circulation des djihadistes, elle prend en otages l’Allemagne de Madame Merkel où vivent au bas mot plus d’un million et demi (chiffre officiel hors naturalisés) de ses ressortissants.
    • En France, plus encore qu'en Allemagne, l'AKP, le Parti quasi totalitaire d’Erdogan dispose de réseaux considérables, allant d'organes de presse écrite à la webtélé MediaFranceTV, de structures de contrôle de la diaspora comme l'Union des démocrates turcs européens très active au moment des élections et capables de mobiliser rapidement les militants comme on a pu le voir, la semaine dernière, lors de l'action menée, par menaces et pressions, contre les kiosquiers coupables d'afficher la une du magazine Le Point qui publiait un dossier consacré à Erdogan. Elle peut s'appuyer aussi sur des mouvements politiques-relais comme le Parti Égalité et Justice dont l’intention est ouvertement de peser sur les scrutins hexagonaux. À toutes ces organisations et outils de propagandes, il convient d'ajouter le contrôle absolu exercé sur les mosquées turques mais aussi de bien d'autres nationalités par le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Ahmed Ogras d’origine turque et ami personnel de Tayyip Erdogan.

    Comme les révolutionnaires de Lénine, la Turquie n'a pas de montre. Contrairement à l'État islamique et même à l’Arabie saoudite traversée par des lignes de hautes tensions intérieures et extérieures, le temps ne lui est pas compté. Son projet est global et sans limite.

    Le Parti de la France appelle les nations d’Europe à la plus grande fermeté vis-à-vis de la Turquie islamique. Cette fermeté implique la rupture immédiate de toute négociation en vue de l’entrée de la Turquie dans l’Union. Elle suppose également l’établissement d'un cordon sanitaire diplomatique pour mettre fin au chantage turc sur les questions migratoires et la fermeture totale des frontières européennes à toute nouvelle entrée. Elle exige la dissolution de toutes les organisations turques ou financées par la Turquie sur les sols nationaux européens. Elle impose, en France, l'interdiction de toute manifestation politique ou communautaire, le non-financement des mosquées par une puissance étrangère, l’expulsion des activistes, et la fin, sous peine de poursuites, des tentatives d'intimidation turques contre les médias et la presse.

    Il s'agit là, on l’aura compris, non pas du projet que le Parti de la France mettra en œuvre dans le cadre de l’État national, mais des mesures de sauvegarde que tout gouvernement digne de ce nom et conscient de la menace devrait appliquer sans délais.

    Jean-François Touzé - Membre du Bureau politique du Parti de la France