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  • IMMIGRATION-INVASION !

    L'État islamique menace d'envoyer 500.000 migrants en Europe depuis la Libye

     

    Rédigé le Lundi 27 Août 2018 à 08:34 | 0 commentaire(s)

     

    La nouvelle arme des terroristes : utiliser cyniquement la menace d'un «chaos en Méditerranée» pour empêcher l'Europe d'intervenir en Libye.


    «Si vous engagez des forces armées en Libye, nous vous envoyons 500.000 migrants»: tel est en substance le message envoyé par les djihadistes de la franchise libyenne de Daech au gouvernement italien. 

    Le ministre italien des affaires étrangères Angelino Alfano avait affirmé lundi dernier que la Libye devait être la «priorité absolue» pour la communauté internationale, et qu'il n'y avait «pas une minute à perdre». «Si les milices du Califat avancent plus vite que les décisions de la communauté internationale, nous avons le risque d'un exode sans précédent», avait-il . Plus prudent, Matteo Renzi  avait fait savoir que «ce n'était pas le moment pour l'intervention militaire», le ministre de la défense a lui affirmé que le pays était prêt à mobiliser 5000 soldats pour lutter contre Daech en Libye. L'Italie est en première ligne, à 350 kilomètres seulement des côtes libyennes. Sur la séquence vidéo de l'assassinat des 21 coptes, avant que leur sang ne baigne dans la Méditérannée, un des djihadistes avertit: «Nous sommes au sud de Rome». Le dossier libyen est désormais au cœur de l'actualité médiatique en Italie: le pays est sous extrême tension, craignant à tout moment une attaque. 

    La Libye «porte d'entrée stratégique» vers l'Europe

    D'après des écoutes téléphoniques que le quotidien italien Il Messagero a pu se procurer, l'État islamique envisagerait de recourir aux migrants comme une «arme psychologique» contre l'Europe, et en particulier contre l'Italie si celle-ci intervenait en Libye. Dans ces conversations téléphoniques interceptées par la police italienne, les djihadistes menacent d'envoyer des milliers de barques remplies de migrants vers les côtes italiennes. Ils parlent de «500.000 migrants» soit la majorité des 700.000 qui attendent d'embarquer sur les côtes libyennes. «Les djihadistes émettent l'hypothèse d'envoyer à la dérive direction l'Italie, des centaines de barques remplies de migrants, dès le moment où notre pays évoquerait une intervention armée en Libye», écrit le quotidien romain. 

    Plus de 170.000 migrants sont arrivés en Italie par bateau l'an dernier. Les passeurs de migrants utilisent une nouvelle technique, celle des «bateaux-fantômes»: il s'agit de lancer des cargos d'occasion ou des bateaux attendant la casse remplis à ras-bord de migrants, et envoyés à la dérive dans la Méditerranée, sans conducteur, pour obliger les équipes de sauvetage à intervenir. 

    En occasionnant un désastre humanitaire, l'objectif de l'État islamique serait de créer le «chaos» en Méditerranée prédit par le colonel Kadhafi avant sa mort. Comme le rappelle le Daily Mail , lors de sa dernière interview en mars 2011, l'ancien dictateur libyen Mouamar Kadhafi, renversé en 2011 grâce à l'appui des occidentaux, avait fait cette funeste prédiction: sans lui, la Méditerranée deviendrait «la mer du chaos». «L'Occident a le choix entre moi ou le chaos terroriste» avait également prévenu l'autocrate dans une interview au JDD

    «La Libye est une porte d'entrée stratégique, une rampe de lancement pour couper la route maritime aux ‘croisés' et un moyen de semer la ‘pandémie' dans les villes méridionales de l'Europe» écrit, dans le Telegraph,  le chercheur Charlie Winter, du think-thank britannique Quilliam, qui a publié un rapport sur le sujet.
    source: lefigaro.fr

  • AQUARIUS

    Immigration-colonisation : Aquarius, l’éternel retour

     

    Rédigé le Lundi 20 Août 2018 à 22:32 | 0 commentaire(s)

     

    Comme des dizaines d'autres bâtiments néo-négriers affrétés par les organisations complices des passeurs comme SOS Méditerranée (label « grande cause » décerné par le Premier ministre en 2017 permettant de bénéficier de campagnes publicitaires gratuites dans les médias), agissant sous pavillon de complaisance humanitaire et en partie subventionnées sur fonds publics ou régionaux (Occitanie par exemple), l’Aquarius, jouant de sa proximité phonétique avec l'Exodus à fin de production lacrymale optimum, poursuit ses allées-venues, véritable navette de l’ingression migratoire en Méditerranée.


    Qu'au final le gouvernement français n'ait cédé ni aux demandes pressantes du communiste Gayssot (ex-ministre des transports de Mitterrand et auteur de la loi que l’on sait interdisant l’expression non conforme), d’accueillir le vaisseau pirate dans le port de Sète qu'il préside et d'en faire une plate-forme de débarquement pour les nouveaux colons, ni aux mises en demeure du chœur immigrationniste des vierges internationalistes, ne change rien à l'affaire.
    Qu'ils débarquent à Malte, en Espagne, au Portugal ou en France comme hier – et peut-être hélas à nouveau demain - en Italie, c'est vers le continent tout entier, à l'exception des pays ayant su retrouver leur dignité nationale comme la Hongrie de Victor Orban, que, par la grâce de Schengen et des quotas de répartition imposée par la Commission européenne, en vagues successives et incessantes, déferle l’écume invasive. Un flux à long terme destructeur de notre civilisation, et à court terme porteur des futurs acteurs de « faits divers » comme ceux – meurtres, viols ou agressions, qui se sont multipliés cet été en France, en Allemagne et ailleurs, sans même parler de la menace islamiste. On notera à ce propos que les demandes d'asile connaissent en France une très forte hausse (+ 17,8 % depuis le 1://5 er://5  janvier://5 ) et sont en passe de devenir une des formes les plus usitées d'immigration économique. Nul besoin, on le voit, d'accoster à Sète puisque, de toute façon, ils finissent toujours par échouer chez nous.
    • Rien pourtant qui ne pourrait être stoppé si existait une volonté politique.
    • Rien que ne pourraient bloquer en quelques heures quatre ou cinq frégates des marines nationales européennes par coups de semonce voire plus si nécessaire, et opérations d’arraisonnements avant retour vers la Libye ou la Tunisie.
    • Rien qui ne pourrait être traité par la liquidation physique des réseaux de passeurs et l’arrestation de leurs complices.
    • Rien qui ne pourrait être inversé par une politique de contrôle drastique des frontières maritimes comme terrestres, d'immigration zéro et de rémigration.
    Cela, nous l'avons dit, exigerait une volonté sans faille et une détermination radicale.
    Cette volonté et cette détermination que possède le Parti de la France.

    par Jean-François  Touzé 
    membre du bureau politique du PdF
  • Faut-il copier ou imiter ?

    Pour beaucoup de nos compatriotes, c'est oui.

    Pour moi, 2 fois OUI.

    Australie: Morrison, l'homme de la tolérance zéro vis-à-vis des clandestins

     

    Rédigé le Vendredi 24 Août 2018 à 10:21 | 0 commentaire(s)

     

    Scott Morrison, choisi vendredi pour former un nouveau gouvernement en Australie, est un conservateur qui s'est illustré dans la mise en oeuvre d'une politique de tolérance zéro contre les boat people tentant de gagner l'île-continent.


    Ministre des Finances depuis septembre 2015, ce chrétien évangélique de 50 ans a été désigné comme successeur du Premier ministre Malcolm Turnbull, dont il est l'allié, à la faveur du "putsch" fomenté au sein du Parti libéral (centre-droit) par le désormais ancien ministre de l'Intérieur, le très droitier Peter Dutton.

    M. Morrison se décrit comme un homme de foi et de famille qui tient ses engagements. Il en veut pour preuve son action aussi énergique que controversée à partir de septembre 2013 au gouvernement, quand l'Australie avait verrouillé ses frontières à double tour.

    Alors que l'île-continent faisait face à une recrudescence d'arrivée de clandestins sur ses côtes, et de naufrages dramatiques, le chef de l'opposition libérale Tony Abbott avait remporté contre les travaillistes les élections en promettant d'"arrêter les bateaux".

    M. Morrison avait été propulsé à la tête du ministère de l'Immigration qui était aussi devenu celui "de la Protection des frontières".

    Et c'est sous sa direction qu'avait été lancée l'"Opération Frontières souveraines" pour décourager les réfugiés d'arriver par la mer.

    Les bateaux de migrants étaient systématiquement refoulés par les bâtiments de la marine australienne et le plus grand secret régnait sur ces opérations en haute mer.

    - Contre le mariage gay -

    Ceux qui parvenaient quand même à passer à travers les mailles du filet étaient exilés dans des camps de rétention reculés du Pacifique, à Nauru et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Même si leur demande d'asile était jugée fondée, ils n'étaient pas acceptés sur le sol australien.

    Cette politique a été couronnée de succès, en ce que le nombre des arrivées s'est réduit à peau de chagrin, mais elle a divisé l'opinion publique et terni la réputation internationale du pays et s'est attirée les foudres des organisations de défense des droits de l'Homme.

    M. Morrison s'était déjà singularisé sur le sujet en 2010 après un naufrage de réfugiés au large de l'Île Christmas qui avait fait 48 morts. Il avait déploré le fait que le gouvernement travailliste paie à certaines familles de victimes le voyage jusqu'à Sydney pour les funérailles, des remarques qui lui avaient valu de vives critiques.

    Né en mai 1968 à Bronte, banlieue balnéaire de Sydney, M. Morrison est le cadet de deux enfants dont les parents animaient des programmes religieux pour les jeunes.

    M. Morrisson s'est toujours décrit lui-même comme un membre actif de son église. C'est d'ailleurs par la religion qu'il a rencontré Jenny, avec laquelle il s'est marié à 21 ans. Le couple a deux enfants.

    Après avoir longtemps travaillé dans le secteur du tourisme en Australie et en Nouvelle-Zélande, il est élu à la chambre des Représentants en 2007 dans une circonscription de Sydney.

    Il avait attribué cette victoire "aux deux sources d'influence les plus importantes de ma vie: ma famille et ma foi".

    Après son année au ministère de l'Immigration, il est nommé en décembre 2014 aux Affaires sociales puis au Trésor après le "putsch" de Malcolm Turnbull en septembre 2015 contre Tony Abbott.

    Il a dirigé l'économie à un moment où le gouvernement a bataillé pour renouer avec l'excédent budgétaire, tout en réduisant notamment l'imposition des petites entreprises.

    Il passe comme étant beaucoup moins progressiste que M. Turnbull sur les questions sociales. Il s'est notamment opposé à la légalisation du mariage gay l'année dernière.

    Mais il a aussi tenté d'adoucir son image en participant à la télévision à une émission de cuisine impliquant des hommes politiques.

     

    afp

  • RN finances, ça se passe de commentaires !

    Dépenses élevées, charges de personnel énormes… Le RN est-il bien géré ?


    Rédigé le Lundi 6 Août 2018 à 13:48 | 0 commentaire(s)

    Nous reprenons ci-dessous un article concernant la gestion financière du parti politique Rassemblement national publié sur le site de Polémia. Par André Murawski, conseiller régional ex-Rassemblement national des Hauts-de-France.


    Dépenses élevées, charges de personnel énormes… Le RN est-il bien géré ?

    La décision de justice visant à bloquer 2 millions d’euros de financement public destinés au Rassemblement national (ex-Front national) a provoqué les réactions indignées de quelques cadres dirigeants de ce parti où l’on est allé jusqu’à parler « d’assassinat politique ». Pourtant, cette décision est parfaitement légale étant même, comme l’écrivait l’universitaire Didier Rebut dans le Figaro, « un des outils de plus en plus utilisés par les juges d’instruction dans les domaines économique et financier ».

    Une procédure légale donc, mais exceptionnelle dans la mesure où c’est la première fois qu’elle est appliquée à un parti politique, en l’occurrence dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires présumés fictifs de plusieurs eurodéputés FN. Une affaire dans laquelle pas moins de 14 mises en examen ont été prononcées. Mais au-delà de l’instruction judiciaire en cours, c’est aussi la question de la situation financière de l’ex-FN qui se pose en termes simples : le parti est-il bien géré ?

    Les comptes des partis politiques sont publiés chaque année au Journal officiel de la République française. Si les chiffres 2017 ne sont pas encore accessibles, il est intéressant de consulter ceux qui sont disponibles pour la période de 2011 à 2016, c’est-à-dire depuis l’arrivée de Madame Le Pen à la tête de la formation auparavant dirigée par son père pendant 39 ans, afin de déterminer si oui ou non Madame Le Pen s’est inspirée des principes de bonne gestion dont elle dénonce régulièrement la mauvaise application par ses adversaires.

    L’examen des comptes de résultat permet de constater l’évolution dans le temps des principaux postes de produits et de les comparer à l’évolution des principaux postes de charges. Le passif du bilan permet de mesurer l’évolution des emprunts souscrits et leur poids relatif comparé aux ressources disponibles.

    Des ressources en augmentation régulière

    Les ressources des partis politiques sont diverses. Les cotisations des adhérents constituent un marqueur intéressant dans la mesure où elles indiquent l’attractivité du parti et le succès ou l’insuccès de son image aux yeux des Français. On peut y ajouter les dons des personnes physiques qui sont un autre indicateur de confiance. Les reversements des élus et le financement public constituent en principe des ressources plus stables pendant une période de plusieurs années correspondant à la durée entre diverses échéances électorales.

    Entre 2011 et 2016, les cotisations des adhérents ont connu une croissance importante, passant de 1 406 035 euros en 2011 à 2 406 679 euros en 2016, soit une progression de 71,2 %. Cependant, l’existence de « paliers » en 2014, puis en 2016 ne permet pas de parler d’une croissance régulière.
     

    Cotisations des adhérents
    Année Montant Variation
    2011 1 406 035 €  
    2012 1 576 027 € 10,79%
    2013 2 061 394 € 23,55%
    2014 2 098 347 € 1,76%
    2015 2 370 040 € 11,46%
    2016 2 406 679 € 1,52%
    2011-2016 71,17%

    Les dons des personnes physiques sont également intéressants dans la mesure où leur variation indique une volonté forte de soutenir le parti politique. Là encore, l’écart entre 2016 et 2011 est fort (+ 226,3 %), traduisant une confiance accrue au cours de la période de 6 ans. Cependant, l’examen détaillé fait ressortir un effet très conjoncturel marqué par les succès relatifs aux élections cantonales et régionales de 2015 et à l’approche des élections présidentielles de 2017.
     

    Dons de personnes physiques
    Année Montant Variation
    2011 262 666 €  
    2012 260 796 € -0,72%
    2013 258 250 € -0,99%
    2014 305 773 € 15,54%
    2015 492 047 € 37,86%
    2016 857 038 € 42,59%
    2011-2016 226,28%

    Il ressort de ces indicateurs que Madame Le Pen a bénéficié d’un capital de sympathie important dans l’opinion entre 2011 et 2016, même si l’évolution par paliers des cotisations des adhérents révèle les faiblesses d’une progression irrégulière.

    Les contributions des élus constituent une autre ressource non négligeable des partis politiques, même si elles dépendent évidemment du résultat des élections. Concernant le Front national, elles ont plus que doublé en 2016 par rapport à leur niveau de 2011 (+ 120,1 %), ce qui s’explique par les progressions aux élections départementales et régionales de 2015. Toutefois, l’évolution entre 2011 et 2015, en constante diminution, est caractéristique d’un problème interne : certains élus ne reversent plus soit qu’ils ont quitté le parti, soit qu’ils sont en désaccord ou en rupture avec lui. La capacité du parti à préserver sa cohésion interne et à entretenir la motivation des élus apparaît ici clairement insuffisante : entre démissions, mises à l’écart et exclusions, c’est la compétence à diriger un parti politique qui trouve ici sa traduction comptable.
     

    Contributions des élus
    Année Montant Variation
    2011 577 760 €  
    2012 535 018 € -7,99%
    2013 499 475 € -7,12%
    2014 465 803 € -7,23%
    2015 451 089 € -3,26%
    2016 1 271 950 € 64,54%
    2011-2016 120,15%

    Le financement public dépend du nombre de suffrages obtenus par le parti politique à certaines élections. A ce titre, le Front national a bénéficié d’un financement en nette augmentation après les échéances électorales de 2012, le montant du financement public étant passé de 1 800 000 euros par an à 5 millions d’euros par an. Une augmentation de presque de 176,3 % en 2016 par rapport à 2011. Cette croissance a été bien plus forte que celle des cotisations des adhérents, et a fait du financement public la première ressource du Front national, représentant près de la moitié du total des ressources.
     

    Financement public
    Année Montant Variation
    2011 1 835 199 €  
    2012 1 744 403 € -5,20%
    2013 5 543 646 € 68,53%
    2014 4 997 614 € -10,93%
    2015 5 071 695 € 1,46%
    2016 5 070 355 € -0,03%
    2011-2016 176,28%

    Le total des ressources du Front national, malgré une diminution sensible entre 2011 et 2012 expliquée par des produits exceptionnels de plus de 5 500 000 euros en 2011, a connu une croissance régulière de 2012 à 2016 qui aurait dû permettre à ce parti politique d’envisager l’avenir avec confiance. Toutefois, l’examen des charges montre que les dépenses ont toujours été plus importantes que les recettes, ce qui a conduit le parti à équilibrer ses comptes en recourant toujours plus à l’emprunt.
     

    Total des produits
    Année Montant Variation
    2011 11 865 179 €  
    2012 6 220 357 € -90,75%
    2013 9 419 760 € 33,96%
    2014 10 247 760 € 8,08%
    2015 11 062 955 € 7,37%
    2016 12 449 064 € 11,13%
    2011-2016 4,92%

    Mais des dépenses toujours plus élevées

    Les dépenses des partis politiques sont réparties sur plusieurs lignes budgétaires. Les principales sont les dépenses de propagande et de communication et les charges de personnel, qui permettent au parti de fonctionner. Au Front national, on observe aussi deux lignes particulièrement significatives : les charges financières qui sont liées à l’endettement et les « autres charges externes » où l’on trouve notamment les loyers et les frais de voyage et de déplacement.

    Les dépenses de propagande et de communication du Front national en 2016 ont été plus élevées de 93 % par rapport à ce qu’elles étaient en 2011. L’évolution a été supérieure à celle des recettes de cotisations des adhérents (+ 71,1 %), mais inférieure aux dons des personnes physiques (+ 226,3 %), aux contributions des élus (+ 120,1 %) et surtout au financement public (+ 176,3 %). Si l’on note une forte croissance de ce poste de dépenses entre 2011 et 2012, que la préparation des élections présidentielles et législatives de 2012 peut expliquer, puis une progression régulière en 2013 et 2014, on constate un essoufflement en 2015 et un effondrement en 2016. Cette tendance observée à propos d’une activité essentielle pour un parti politique peut laisser sous entendre des difficultés financières un an avant les élections présidentielles de 2017.
     

    Propagande et communication
    Année Montant Variation
    2011 658 450 €  
    2012 1 163 936 € 43,43%
    2013 1 508 994 € 22,87%
    2014 2 039 747 € 26,02%
    2015 2 358 785 € 13,53%
    2016 1 270 658 € -85,63%
    2011-2016 92,98%

    Les charges de personnel du Front national entre 2011 et 2016 ont connu une croissance considérable, la dépense de 2016 ayant progressé de près de 439,3 % par rapport à ce qu’elle était en 2011. Le rapport entre les charges de personnel et les recettes du financement public est un indicateur parlant : les charges de personnel représentaient 37,5 % du financement public en 2011 ; elles en représentaient 73,2 % en 2016. Cette évolution est très préoccupante dans la mesure où elle limite les marges de manœuvre du parti, mais aussi si l’on se remémore les critiques formées sur le niveau de rémunération pour le moins particulièrement confortable de certains cadres.
     

    Charges de personnel
    Année Montant Variation
    2011 687 973 €  
    2012 1 921 200 € 64,19%
    2013 2 913 678 € 34,06%
    2014 3 129 624 € 6,90%
    2015 3 288 214 € 4,82%
    2016 3 710 033 € 11,37%
    2011-2016 439,27%

    Les charges financières constituent un autre poste de dépense significatif. Leur montant en 2016 est inférieur de 44,9 % à ce qu’il était en 2011. Toutefois, après une forte diminution en 2012, on observe une augmentation continue à partir de 2013 et jusqu’en 2016.
     

    Charges financières
    Année Montant Variation
    2011 1 212 354 €  
    2012 140 710 € -761,60%
    2013 155 429 € 9,47%
    2014 241 860 € 35,74%
    2015 627 550 € 61,46%
    2016 667 985 € 6,05%
    2011-2016 -44,90%

    Entre 2011 et 2016, le poste des « autres charges externes » a connu une évolution tout à fait significative, passant de 2 213 699 euros en 2011 à 5 050 935 euros en 2016, soit une variation de + 128,2 %. Ce poste porte sur les loyers, mais aussi sur les voyages et déplacements. En 2016, son montant était pratiquement identique à celui des recettes de financement public.
     

    Autres charges externes
    Année Montant Variation
    2011 2 213 699 €  
    2012 2 947 185 € 24,89%
    2013 3 775 866 € 21,95%
    2014 4 677 946 € 19,28%
    2015 5 112 108 € 8,49%
    2016 5 050 935 € -1,21%
    2011-2016 128,17%

    Pour des résultats déficitaires et un endettement accru

    Les comptes du Front national sous la présidence de Marine Le Pen présentent une fragilité nettement perceptible à travers le résultat comptable, mais aussi à travers le montant des emprunts dont le remboursement limitera inévitablement les marges de manœuvre de ce parti politique, notamment après les échecs des présidentielles et des législatives de 2017 qui ont mis en évidence les faiblesses de la présidente du Front national à travers sa méconnaissance des dossiers et un comportement inapproprié, et qui ont durablement écorné son image.

    Le total des produits du Front national s’élevait à 11 865 179euros en 2011 (avec cependant plus de 5 500 000 euros de produits exceptionnels) et à 12 449 064 euros en 2016, ce qui représente une différence de près de 5 %. Du côté des charges, on comptait des dépenses à hauteur de 5 908 569 euros en 2011 et à hauteur de 13 771 462 euros en 2016. Ici, la différence est de 133 %. Même si l’on prend en compte l’évolution de 2012 à 2016 pour ne pas tenir compte des produits exceptionnels particulièrement élevés en 2011, on constate que les recettes augmentent de 52 % tandis que les dépenses augmentent de 81,3 %. Le Front national a donc dépensé plus qu’il ne gagnait, ce qui va à l’encontre des principes de bonne gestion professés par ce parti politique, et ce qui s’est traduit par des résultats toujours déficitaires entre 2012 et 2016.
     

    Année Total des charges Total des produits Excédent Perte
    2011 5 908 569 € 11 865 179 5 956 610 €  
    2012 8 964 433 € 6 220 357 €   -2 744 076 €
    2013 10 070 886 9 419 760 €   -651 126 €
    2014 11 382 400 10 247 760   -1 134 640 €
    2015 13 968 408 11 062 955   -2 905 453 €
    2016 13 771 462 12 449 064   -1 322 398 €

    L’équilibre des comptes exigeant que les pertes soient compensées, le Front national a recouru à l’emprunt au cours de la période 2011-2016. Là encore, l’évolution du total des emprunts figurant au passif du bilan est significative.

    Le total des emprunts en 2011 s’élevait à 2 741 436 euros. En 2016, il avait atteint 12 092 939 euros, soit une différence de + 341 %. Même si les recettes ont augmenté au cours de la même période, il est clair que l’endettement a augmenté de façon beaucoup plus rapide, ce qui ne manque pas de laiss
    er songeur.
     

    Année Total des emprunts Variation
    2011 2 741 436 €  
    2012 4 000 799 € 45,94%
    2013 5 066 006 € 26,62%
    2014 10 905 748 € 115,27%
    2015 12 736 723 € 16,79%
    2016 12 092 939 € -5,05%
    Variation 2011 – 2016 341%

    Depuis sa création en 1972, le Front national a constamment tenu un discours selon lequel les deniers publics devaient être gérés « en bon père de famille ». Traditionnellement, un bon père de famille ne dépense pas plus qu’il ne gagne, et ne recourt à l’emprunt que de façon raisonnable.

    L’examen des comptes du Front national entre 2011 et 2016, qui coïncide avec la présidence de Marine Le Pen, montre que si les ressources de ce parti ont considérablement augmenté pendant cette période, les charges ont augmenté plus rapidement ce qui a conduit à des résultats constamment déficitaires entre 2012 et 2016, et à un endettement sans cesse accru.

    Cette gestion a placé le Front national dans une situation financière délicate dans la mesure où ce parti est désormais étroitement dépendant non seulement du financement public, mais aussi des cotisations de ses adhérents et des contributions de ses élus dont on constate qu’elles vont en s’amenuisant au fur et à mesure du déroulement des mandats électifs et des dissensions internes dont les médias montrent la persistance et la récurrence.

    Dans ce contexte, peut-on soutenir que le Front national de Marine Le Pen est bien géré ? Il est permis d’en douter comme il est permis de craindre ce qui surviendrait si ce parti accédait un jour aux responsabilités du pouvoir en France.

    André Murawski
    26/07/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Pixabay (CC0/Public Domain Pictures)
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  • Benalla-Macron = Macron-Benalla : même combat !

    Affaire Benalla ? Non ! Affaire Macron et affaire « Ve République »

     

    Rédigé le Mardi 31 Juillet 2018 à 18:07 | 0 commentaire(s)

     

    Contrairement à ce qu’il est de bon ton d'affirmer, l'affaire Macron/Benalla sur les péripéties quotidiennes de laquelle il n'est pas utile de revenir ici, ne constitue pas, factuellement et par elle-même, une affaire de première importance. Elle est, en revanche et à coup sûr, sinon une affaire d'État (pour cela il faudrait qu'il y en ait un), une affaire de régime. Une de plus.


    Au-delà de l’étrange personnalité du principal protagoniste, de sa proximité avec Emmanuel Macron et de la protection qui en découlait, cette affaire resterait subalterne si elle ne confirmait pas ce que nous savions de la Cinquième République, ce que nous pressentions de celui qui en est aujourd'hui le Président, et ce que nous ne cessons d'affirmer de la piteuse condition de la classe politique française.

    Conçue dans l'imposture et le mensonge, entrée en pratique dans la trahison et l'illusion, pérennisée dans l'aveuglement, la lâcheté, la procrastination et les scandales, cette Cinquième République a, depuis soixante ans, opéré une triple confiscation. Confiscation de la souveraineté populaire par une caste tentaculaire. Confiscation de L’État par une oligarchie consanguine. Confiscation de nos libertés par des institutions bancales mais totalitaires.

    Élu par défaut sur la base de promesses de renouveau n'engageant que ceux qui voulaient les entendre, Emmanuel Macron qui prétendait à la fois incarner l’autorité gaullienne de la fonction et la proximité « moderne » avec les Français ne pouvait que s’épuiser rapidement dans cette recherche de l'impossible, à la manière d’un caméléon parcourant en tous sens un tissu écossais. Instabilité personnelle et fragilité sont depuis le début de ce quinquennat la marque d'une présidence hasardeuse, brouillonne et incertaine. Une grille de lecture qui met en lumière la faiblesse clinique et la puérilité politique d’un Président immature et paranoïaque que le besoin d’être rassuré conduit à jeter les bases d'une police parallèle et à resserrer toujours au plus près son réseau de fidèles dont faisait partie Alexandre Benalla, Rastignacaille ébroïcienne issue de la « diversité », éblouie par les lumières du Palais et enivrée de sa trop rapide ascension assurée par la grâce du Prince, apparemment friand de petites frappes.

    Spectacle pathétique, enfin, que celui donné une fois de plus par la classe politique, majorité comme opposition, dans l’agitation et l’emballement de la chaleur estivale. De commission d’enquête pittoresque à l’Assemblée nationale, en dépôts de deux motions de censure folkloriques, en passant par la respectueuse frilosité des questions posées à la hiérarchie élyséenne et ministérielle contrairement à celles, bien plus inquisitrices, posées aux responsables policiers, la nomenklatura, par sa prudence et sa servilité d'une part, son agitation artificielle et stérile de l'autre, consolide ainsi l’opinion de nos compatriotes sur sa déconnexion d’avec la réalité des factions partisanes.

    Il faut en finir avec cette Ve République, ses pratiques, ses méthodes, ses mystifications. Et d'abord en refusant de composer avec elle.

    Pour le Parti de la France dont l'honneur est la constance de son combat, la fierté, son refus du Système et la force, sa cohérence politique, seule la fin de ce régime dépravé permettra à la France de se relever, dans ses forces reconstituées, ses libertés retrouvées et son identité reconquise.

    Objectif : l’État national.

    Jean-François Touzé - Membre du Bureau politique du Parti de la France