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  • Auront'ils compris ?

    Municipales à Condé : Joël Bois à la tête d’un front du refus qui ne dit pas son nom

    Moktar Aïche, Roland Bouvart et David Richer sont derrière Joël Bois (chemise et baskets blanches), arrivé quinze points derrière le maire sortant, Grégory Lelong, au premier tour.
    Moktar Aïche, Roland Bouvart et David Richer sont derrière Joël Bois (chemise et baskets blanches), arrivé quinze points derrière le maire sortant, Grégory Lelong, au premier tour.

    Devinette : quel est le point commun entre Joël Bois, Roland Bouvart, David Richer et Moktar Aïche, adversaires d’hier aujourd’hui alliés ? Réponse : ils ont tous une dent contre le maire arrivé en tête au premier tour (38,85 %), à qui ils reprochent pêle-mêle de ne pas avoir respecté ses promesses de campagne de 2014, de s’être coupé de la population, du personnel communal et des élus de l’opposition, bref de se comporter en « autocrate ». Ça fait beaucoup !

    Ces quatre-là, qui se défendent pourtant d’avoir constitué « un front anti-Lelong », ont fini par se rapprocher fin mai. Et voilà comment Joël Bois (23,16 % le 15 mars) a obtenu le soutien des trois autres, éliminés de la course. Ça lui donne des accents proverbiaux : « Mieux vaut des gens qui veulent construire ensemble que ne rien faire tout seul. »

    Le citoyen au centre de tout

    Le fils de l’ancien maire a donc écouté ce que les ex-candidats avaient à lui dire et intégré certaines de leurs idées à son programme, qui place le citoyen au centre de tout. « J’avais annoncé que je travaillerai avec tout le monde, je prends juste un peu d’avance », glisse-t-il, espiègle.

    Le délai était trop court pour envisager de fusionner les listes. À travers ce rapprochement, Joël Bois voit « les prémices d’un fonctionnement possible. On s’écoute et on s’entend. C’est peut-être utopique mais moi, j’y crois. Quel que soit le résultat dimanche, je suis fier qu’on ait pu mener cette démarche. »

    Joël BOIS s'est engagé à ne pas briguer un autre mandat que celui de maire de Condé-sur-l'Escaut, à la différence de Grégory LELONG, maire, vice-président d'agglo, conseiller régional. Ce dernier est membre de la coterie macroniste de Valenciennes.

    Je n'ai pas la mémoire courte, je me souviens qu'en 2014, Grégory LELONG s'est retranché derrière le diktat de la sénatrice UDI pour refuser le moindre contact. D'autres, à l'époque, m'avaient reçu et écouté.

    L'histoire repasse toujours les plats.

    C'est sans remord que je soutien Joël BOIS le 28 juin prochain.