Les solutions du gouvernement face à la crise : inefficaces et injustes
L'état de choc financier, économique et social qui frappe la France exige des mesures urgentes de sauvegarde sociale.
L'agitation médiatico-politique sur la question comptable du financement des retraites cache les véritables défis qui sont ceux de l'activité économique et de la démographie nationale.
Les politiques de bouche-trous, de coups par coups et de rafistolages des gouvernements depuis les années 80 n'ont rien résolu et tout aggravé.
Chacun comprend bien que travailler plus longtemps pour cotiser plus longtemps c'est d'abord pouvoir travailler de manière durable ce qui n'est pas le cas pour des millions de Français au chômage, en intérim, ou qui vont, travaillant par épisodes, de CDD en CDD.
Il n'y a pas de réponse comptable ou arithmétique au déficit du régime des retraites mais une réponse globale ; économique, démographique et politique.
Soumettre la France et l'Europe à la loi de la jungle du marché ouvert, du libre-échange et du mondialisme financier et commercial correspond certainement à la vision totalitaire du groupe Bilderberg ou du Fonds Monétaire International (FMI) dirigé par Dominique Strausskahn, mais a pour effets concrets la destruction de notre tissu agricole et industriel, la destruction de nos emplois, la liquidation de notre protection sociale et de notre politique familiale.
Il n'y a pas de cotisations sociales s'il n'y a ni entreprises et ni salariés. Il n'y a pas d'impôts sur le revenu ou sur le capital s'il n'y a ni revenus ni capital.
Le Parti de la France réaffirme la nécessité de protéger nos productions nationales de la concurrence planétaire totale et sauvage en instaurant des droits de douane variables et équitables sur les produits d'importation afin de permettre la relocalisation des entreprises et le développement de nos filières françaises de production et d'emplois. Ces droits de douane seraient affectés en priorité à notre système de protection sociale et au financement d'un statut de la mère de famille française.
Le Parti de la France réaffirme la nécessité de réserver exclusivement aux Français les budgets sociaux et familiaux en particulier les allocations familiales et le revenu de solidarité active.
Le Parti de la France réaffirme la nécessité d'appliquer la préférence nationale puis européenne à l'embauche et d'instaurer une contribution sociale de compensation versée à la caisse d'amortissement de la dette sociale par les employeurs qui embauchent les travailleurs étrangers au détriment des demandeurs d'emplois français.
L'immigration a en effet contribué à ruiner une France en crise économique depuis 30 ans. Il faut que cela cesse.
Exclusivité nationale dans le domaine social, préférence nationale à l'embauche, politique familiale, promotion et protection de nos productions nationales sont les conditions du redressement national, de la reconquête sociale et du rétablissement de notre sécurité économique et de la sécurité de l'emploi.