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Présidentielles (bis)

Présidentielle Carl Lang démarre sa campagne… à Valdoie

Photo Karine Frelin

Christophe Devillers, délégué du Parti de la France en Franche-Comté, a accueilli hier, avec des militants, Carl Lang, son président qui part en campagne pour 2012. Le drapeau tricolore décorait la façade de l’hôtel-restaurant La Parenthèse à Valdoie hier. Et pour cause : le Parti de la France, qui arbore aussi ces couleurs, y accueillait Carl Lang, son président national et ses militants. L’intéressé ne se fait guère d’illusions sur l’intérêt qu’il suscitera auprès des grands médias nationaux. Alors, il séduit sur le terrain, flanqué de ses délégués régionaux, dont Christophe Devillers, qui a eu l’honneur, hier, d’ouvrir la campagne 2012 pour son président.

Je ne renonce jamais
Carl Lang n’est pas un inconnu : à la présidentielle 2007, il émargeait encore au Front national, qu’il a quitté début 2009. Son Parti de la France a deux ans, et déjà un programme dont son président égrène les grandes lignes, insistant bien sur les notions d’économie politique : « Je souhaite baser ma campagne autour de la notion d’une reconquête globale, économique, sociale, démocratique et diplomatique car nous sommes dans un état de crise générale et aucune solution n’émane du pouvoir en place ». Concrètement : « Il faut remettre l’état à sa place, réduire les dépenses publiques, ramener à zéro le coût de l’immigration, la France ne peut plus en supporter le poids ». Alors, Carl Lang, s’il évoque un « retour des règles, la préférence communautaire pour l’économie », imagine aussi l’instauration de « référendums veto » qui mettraient les élus sous « tutelle démocratique et budgétaire ». Plus à droite que le Front national, comme on l’entend ici ou là ? Carl Lang tente le distinguo : « Je suis de droite nationale européenne et démocratique. Nicolas Sarkozy est de droite mondialiste. Madame Le Pen est de droite étatiste, et je suis hostile à toute forme d’intervention étatiste ».

Le candidat, qui va désormais partir à la pêche aux 500 parrainages, pour pouvoir se présenter officiellement, promet de ne pas faire « de démagogie ». Et avoue : « Je ne renonce jamais ».

 

source : le Pays

 

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