INTERVIEW DE CARL LANG PAR LE NOUVEL NH
" J’ESPÈRE BIEN ÊTRE LE CANDIDAT SURPRISE DE CETTE ÉLECTION !"
Vous n’en avez pour la plupart jamais entendu parler, ils sont rarement invités sur les plateaux de télévision, bien sûr, ils n’ont aucune chance d’être élus. Pour la plupart d’entre eux, l’histoire s’arrêtera le 16 mars prochain, faute d’avoir pu réunir les 500 parrainages d’élus nécessaires pour accéder à la "cour des grands". Et pourtant, ils font campagne... Président du Parti de la France, Carl Lang est le candidat de l’Union de la Droite Nationale, une alliance de petites formations politiques qui réunit le Mouvement national républicain de Bruno Mégret et la Nouvelle droite populaire que dirige l’ancien député Robert Spieler. Clairement positionné à droite du Front national, le candidat de l’UDN entend bien "être la surprise de cette élection" en occupant le terrain laissé vacant par le recentrage de la fille Jean-Marie Le Pen.
Nouveau NH. C’est votre première participation à cette élection en tant que candidat, même si ce n’est pas votre première campagne présidentielle. En 2007, vous étiez dans l’équipe de Jean-Marie Le Pen avant de quitter le Front national. Qu’est-ce qui vous a incité à passer de « l’ombre à la lumière » ?
Carl Lang. J’ai en effet participé aux campagnes de Jean-Marie Le Pen de 1981, 1988, 1995, 2002 et 2007. Les valeurs et principes de la droite nationale n’étant plus défendues par la nouvelle présidente du FN, il est paru inévitable et nécessaire au Parti de la France, au Mouvement National Républicain et à la Nouvelle Droite Populaire de présenter une candidature d’Union de la Droite Nationale à cette élection présidentielle. Cette campagne présidentielle nous sert de surcroît à préparer la campagne des élections législatives de Juin prochain. Quant au passage de l’ombre à la lumière, il est très relatif car chacun peut constater que notre campagne est totalement occultée par le système médiatico-politique dominant qui a distribué par avance aux unes et aux autres les concessions médiatiques. Les médias nationaux sont clairement et de manière parfaitement anti-démocratique la chasse gardée des candidats médiatiquement compatibles.
NNH. Comment se passe votre campagne et où en êtes-vous de vos signatures ?
J’ai déclaré ma candidature de droite nationale, populaire et européenne le 13 Septembre 2011 à Paris et ai entamé depuis un tour de France des régions. En multipliant les conférences de presse décentralisées et les réunions militantes nous essayons de contourner la censure médiatique de la presse nationale. Ces déplacements sont aussi l’occasion de mettre en place nos structures et d’implanter le Parti de la France et l’Union de la Droite Nationale. Notre organisation se renforce ainsi de semaine en semaine et son développement est un motif réel de satisfaction. De nombreux militants de la cause nationale ne cessent de rejoindre nos rangs. Quant à la recherche des signatures de maires, le travail avait débuté bien avant l’annonce officielle de ma candidature et je peux vous dire que je suis plus que confiant quant à la possibilité de recueillir les 500 parrainages nécessaires. J’espère bien être le candidat surprise de cette élection et pouvoir ainsi donner une leçon à la caste des candidats qui considèrent que l’élection comme l’information constituent un monopole au service exclusif de leurs partis et de leurs personnes.