Carl Lang répond aux questions de CIVITAS
Réponses de Carl Lang, candidat de l'Union de la Droite Nationale, président du Parti de la France
La place de Dieu et de la religion est intimement liée à l’identité du pays, marquée par ses cathédrales et ses 40 000 clochers.
Contrairement à ce que prétendent les politiciens de la Vè République, depuis Mélenchon à jusqu'à madame Le Pen, notre identité nationale est fondée, non pas sur l'idéologie laïque de la IIIè République, mais sur quinze siècles de Chrétienté. La France est appelée "la Fille aînée de l'Eglise" parce que le baptême de son premier roi Clovis en 496 en a fait le premier Etat catholique en Europe après l'écroulement de l'empire romain d'Occident. Notre pays a été construit, défendu, développé par des saints comme sainte Jeanne d'Arc ou saint Louis, par des prêtres comme le Cardinal Richelieu, par des hommes d'Etat ayant compris la nature de l'identité de la France, comme Clovis le païen qui choisit le baptême, Henri IV le protestant qui se convertit au catholicisme où Napoléon dont le Concordat redonne à l'Eglise sa place officielle dans nos institutions.
Aujourd'hui, face à l'Islamisme qui constitue la principale menace pour son identité et pour sa liberté, le peuple francais doit, non pas réfugier derrière la ligne Maginot de la laïcité qui lui a enlevé ses défenses spirituelles, mais au contraire puiser ses forces dans les racines chrétiennes de sa civilisation.
1. En tant que chef de l'État, vous engageriez-vous à défendre les références à Dieu ou à la religion chrétienne dans des projets de constitution ou de traités ?
Une des raisons pour lesquelles, député au Parlement européen, je me suis opposé au projet de Constitution européenne et au traité de Lisbonne, est l'absence dans ces deux textes de toute référence aux racines chrétiennes de l'Europe. Cette référence, je veux l'inscrire dans le traité fondateur de la Nouvelle Europe des Nations souveraines et des Libertés que je propose de construire. Le christianisme est en effet un des principaux dénominateurs communs de notre continent et nous savons que l’enjeu de ce siècle sera un enjeu de civilisation.
2. Comment envisagez-vous la préservation du dimanche et des grandes fêtes de tradition chrétienne comme jours chômés pour tous les travailleurs ?
Le dimanche et les grandes fêtes chrétiennes comme jours fériés sont progressivement remis en cause par nos gouvernements qui ont supprimé en 2004 le Lundi de Pentecôte et qui, comme l'avaient fait les jacobins en 1793, veulent supprimer le repos dominical. Le projet de madame Joly d'imposer dans notre calendrier des fêtes comme l'Aïd Kébir s'inscrit dans cette remise en cause générale de notre tradition chrétienne. Cette atomisation de notre société est le résultat, d'une part de la colonisation de peuplement originaire du monde musulman et d'autre part, de l'idéologie laïque qui éradique dans la vie publique toute référence au christianisme.
Pour préserver le caractère férié du dimanche et des fêtes chrétiennes, il faut bien sûr rétablir le Lundi de Pentecôte, revenir sur la législation tendant à supprimer le repos dominical, faire en sorte que les vacances de la Toussaint, du Mardi Gras et de Pâques incluent bien ces dates. Mais il est aussi nécessaire que l'origine chrétienne de ces fêtes soit connue de tous nos compatriotes. Pour cela, il faut briser les tabous des laïcards et donc instaurer dans l'enseignement public un cours non pas de catéchisme, mais d'histoire de la religion qui accompagne depuis sa naissance notre pays. Il est normal qu'un écolier français sache pourquoi il ne va pas à l'école le jour de l'Ascension.
La défense de nos traditions chrétienne en général nécessite l'arrêt de la colonisation étrangère subie depuis 1962, l'inversion des flux migratoires et le respect par les étrangers de nos lois et de nos traditions.
3. Êtes-vous disposé à supprimer les subventions aux organismes culturels qui feraient la promotion d'œuvres artistiques portant volontairement atteinte à la foi et au sacré ?
lire la suite :