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  • Libre information, contribution et réflexion.

    Tocqueville Magazine
    LE FLASH

    LUNDI  26  NOVEMBRE 2012

    COPE ET FILLON : UNE BATAILLE POUR LE BUTIN

    Nous n'allons pas vous raconter les péripéties de cette bataille honteuse et qui n'est pas près de finir. Quelques faits paraissent avérés. Si, par une négligence venue sans doute de très haut, des voix de certains territoires n'avaient pas été oubliées, Fillon aurait gagné de 26 voix, au lieu des 98 affichées par un Jean-François Copé triomphant. Par ailleurs ces chiffres n'ont guère de signification vu les multiples fraudes dont chacun des deux compères se sont accusés avec entrain ; ces gens qui parlent avec orgueil de leurs valeurs ont pratiqué le bourrage des urnes, méthode bien connue notamment aux USA, ce qui ne les empêche pas d'envoyer parfois un tapis de bombes aux peuples qui n'adhèrent pas à la démocratie.

    La palinodie présente en France montre que les deux leaders n'ont aucun respect pour la démocratie ; or, celle-ci malgré des défauts bien connus a l'avantage de policer quelque peu les transmissions de pouvoir.

    Copé par sa fonction avait en charge l'organisation du scrutin et c'est totalement raté. N'a-t-il aucun sens de l'organisation ? Ou bien les ratages étaient-ils voulus ? Il y a là un mystère.  Par sa fonction, il était et il reste assis sur le coffre où se trouve l'argent que les contribuables apportent  sans rechigner. Quant aux moyens de pression multiples et variés, il en tire toutes les ficelles. 

    Alain Juppé est entré en scène avec l'auréole d'un sage. Sage, il l'est redevenu après la fin de ses démêlés judiciaires. Pressenti pour un intérim il l'a presque accepté. Sa première tâche devrait être de chasser Copé de son magnifique bureau ! Il a envisagé de  recompter les voix ; nous lui souhaitons bien du plaisir avec des bulletins proprement disparus et des procès-verbaux tronqués. Il n'est pas exclu que son intervention se dissolve ; son succès éventuel pourrait lui donner des idées pour 2017 et personne n'en a envie.

    LE BUTIN DE LA REPUBLIQUE FROMAGERE (R.F.)

    Nous affirmons sans ambages que ce conflit odieux est uniquement une bataille pour le butin. Pour le comprendre il faut se référer à la République Fromagère ou R.F. sigle inscrit sur tous les édifices publics. La R.F. fonctionne sur des principes qui en s'ajoutant forment un tout cohérent. L'un de ces principes s'écrit comme suit : l'accumulation du butin étatique le plus important par la force fiscale est un objectif fondamental qui  doit passer avant tout autre et qui permet ensuite son partage entre les  prédateurs publics de divers niveaux. C'est l'application de ce principe par les gouvernements de toutes sortes depuis des décennies qui a conduit à un pays socialisé pour 70% des activités.  

    Pour les personnes éventuellement sceptiques sur le couple diabolique butin-partage nous énumérons pêle-mêle : statut fabuleux des élus, statut princier des anciens présidents de la République et des anciens premiers ministres, dépenses de communication, pyramide abusive des collectivités, les deux décentralisations avec tous les doublons en conséquence, les subventions innombrables...

    DES PROGRAMMES DE RUINE

    Pour que ce ne soit pas uniquement une course éperdue vers le butin, il faudrait que les deux coureurs aient des programmes différents et vraiment valables ce qui n'est pas le cas. En fait, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Qu'on en juge. Tous deux prévoient la fin des 35 heures dans des formules compliquées, mais pourquoi ne l'ont-ils pas fait lorsqu'ils étaient aux affaires ? A remarquer le projet d'un  nouveau contrat de travail, s'ajoutant au nombre multiple des contrats existants. Une augmentation de la TVA est envisagée pour lutter contre les délocalisations : c'est inopérant car celles-ci sont dues notamment à la politique industrielle de la France. Quant à l'ISF, loin de le supprimer il y a l'idée de le faire servir au financement des PME ! Dans tout cela le mot de liberté est tragiquement absent. Les deux challengers doivent ignorer que seule une libération fiscale et sociale rapide et puissante des entreprises créerait l'ouragan de richesse capable de résoudre bien des problèmes. Faute de cette libération ce sont des programmes de ruine. 

    Le résultat de ce cirque est que nous n'avons pas d'opposition valable aux entreprises destructrices de la majorité. N'oublions pas, en terminant, de mentionner que tous ces prédateurs sont financés par des impôts ou de l'endettement public ce qui est directement contraire à la prospérité générale.

    Michel de Poncins

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    micheldeponcins@orange.fr

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    L'auteur a écrit un livre : la République Fromagère ou comment les politiques font la fête avec l'argent des pauvres. En rupture de stock, il n'est pas réédité. Les droits appartiennent à l'auteur et sont donc disponibles. 

    Une façon de comprendre peut être de lire : Et si la France se mettait à rêver ou comment retrouver la prospérité.

    Pour se le procurer écrire à Michel de Poncins 5 rue Dufrenoy 75116 Paris avec un chèque de 23 euros ce qui comporte les frais d'envoi. 

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    NDLR : A propos de la voracité des "élites politiciennes", il ne faudrait pas oublier la volonté d'autres, plus à droite, de capter les "soi-disant magots", de faire l'impasse sur des dettes bien réelles au mépris des lois qui régissent la vie financière des partis politiques. Des dossiers qui ont été évoqués clairement dans ce blog.

    Quant à l'utilisation de moyens de campagne électorale prohibés dans TOUS les camps, on pourrait en écrire des milliers de pages, en passant par l'utilisation de fonctionnaires territoriaux locaux, nationaux ou européens, pendant leur temps de travail  pour ces campagnes ou pour la propagande politique quotidienne  courante.

    En un mot, ce ne seront pas celles et ceux qui hurleront le plus qui seront les moins corrompus.


  • INFORMATION

    Le 2nd Congrès du Parti de la France aura lieu samedi 9 février à Enghien-les-Bains

     

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  • Manif pour la France

    Tous présents à Paris le 18 novembre pour défendre la Famille, le mariage et l'enfant ! RDV à 14h30, devant le Ministère de la Famille, avenue Duquesne, Paris 7ème (métro : Ecole Militaire)

    Rassemblement des militants du Parti de la France à 14h15-14h30 devant l'Eglise Saint-François Xavier (métro Saint-François Xavier).

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    Affiche18 novembre.png

    Carl Lang et le Parti de la France participeront à la grande manifestation organisée par l'institut Civitas le 18 novembre à Paris contre la dénaturation du mariage et l'adoption par des couples homosexuels.

     

    Tous les patriotes attachés à la famille, à l'ordre naturel et à nos valeurs de notre civilisation sont invités à se mobiliser contre les aberrations sociétales de la gauche au pouvoir.

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  • FACE A LA CRISE, UNE AUTRE EUROPE

    LA VIe JOURNEE DE SYNTHESE NATIONALE FAIT LE PLEIN

     

    SN-11-nov-CL.jpg

     

    Carl Lang clôtura ce rassemblement par un discours magistral, bientôt disponible en vidéo, où il a fait le bilan des bouleversements géo-politiques et économiques des 20 dernières années en Europe et dans le monde et a présenté les solutions du Parti de la France pour sortir de cette crise économique et sociale et sa vision de la construction européenne.

     

    Compte-rendu de Synthèse Nationale à consulter ici : http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2012/11/12/une-fois-de-plus-pour-la-6e-annee-consecutive-synthese-natio.html


    dimanche 11 novembre 2012, par Michel Dantan

     

    Placée comme chaque année sous la houlette de son directeur Roland Hélie assisté de nombreux collaborateurs, la 6e journée Nationale et identitaire s’est déroulée ce dimanche 11 novembre devant un public nombreux estimé à plus d’un demi-millier de personnes. Cette réunion qui avait pour thème « FACE A LA CRISE, UNE AUTRE EUROPE », aura permis à de nombreuses personnalités issues des courants nationalistes et identitaires les plus conscients des vrais enjeux auxquels la France se trouve aujourd’hui confrontée de venir exprimer leur point de vue sur le sujet. Pas moins de 17 orateurs se sont relayés à la tribune tout au long de la journée pour faire le constat d’une Europe livrée aux caprices de l’hyper-classe mondialiste qui n’aspire qu’à perpétuer les privilèges qu’elle s’est octroyée sur le dos de peuples européens de plus en plus massifiés et dépossédés de leur identité à coups d’immigration massive. La crise dont pâtit l’Europe est tout aussi morale et spirituelle qu’économique ont fait observé plusieurs orateurs. Si les peuples européens ne relèvent pas la tête et ne se réapproprient pas les valeurs qui ont fondé leurs cultures et engendré leur civilisation commune, en d’autres termes s’ils acceptent comme il leur est instamment demandé de renoncer à leur identité, alors le marasme économique qui de proche en proche gagne les nations de l’Europe ira en s’accentuant. Autrement dit le redressement de l’Europe passera par le renouveau intellectuel et spirituel de ses élites et non pas par l’affairisme de banques dont le seul souci est encore de tirer profit de la crise. La revue Synthèse national œuvre à cette prise de conscience a souligné l’ancien député Robert Spieler, sans se cacher les difficultés qu’il y aura à convaincre que la décadence n’est pas une fatalité. Carl Lang, Président du parti de la France, Gérôme Bourbon, directeur de Rivarol, Pierre Vial, Président de Terre et Peuple, Alexandre Gabriac, Président des Jeunesses nationalistes, Serge Ayoub, Président de 3e Voie, ainsi que tous les intervenants étaient venus livrer le même message d’espoir nourri de leur profond attachement à la civilisation européenne.

    Photos DR.

     

  • OBAMANIA

    Communiqué de presse de Carl Lang

    Président du Parti de la France

    LA LAMENTABLE ET FUNESTE OBAMANIA

    L'obamania de la classe politique et médiatique française est non seulement choquante mais grotesque.

    Tout d'abord, la campagne électorale américaine a occupé une telle place dans les médias qu'on a pu croire que le président des Etats-Unis était aussi celui des Francais.


    Mais nos journalistes, nos artistes et nos politiciens ne se sont pas seulement passionnés pour cette élection dans un pays étranger, ils ont bien sûr pris fait et cause pour Barack Obama, le candidat de l'Amérique politiquement correcte, celle du showbiz d'Hollywood et des bobos de New-York, adeptes de la discrimination "positive", du mariage homosexuel et de l'idéologie du "gender."
     

    De surcroît, il apparait clairement que le vote ethnique des minorités américaines a assuré la victoire du candidat démocrate qui symbolise parfaitement le déclin de l'Amérique et du monde occidental.

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  • OUI à la manif, trois fois non aux déviations !

    Tous présents à Paris le 18 novembre pour défendre la Famille, le mariage et l'enfant ! RDV à 14h30, devant le Ministère de la Famille, avenue Duquesne, Paris 7ème (métro : Ecole Militaire)
     

    Affiche18 novembre.png

    Carl Lang et le Parti de la France participeront à la grande manifestation organisée par l'institut Civitas le 18 novembre à Paris contre la dénaturation du mariage et l'adoption par des couples homosexuels.

     

    Tous les patriotes attachés à la famille et aux valeurs de notre civilisation sont invités à se mobiliser contre les aberrations sociétales de la gauche au pouvoir.

     

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  • Contribution, ce qu'ils ne voient pas.

    samedi, 20 octobre 2012

    La démondialisation ou l’appauvrissement...

    Bruno Mégret.jpgBruno Mégret

     

    La crise, tout le monde a ce mot à la bouche. Les politiques et les médias ne parlent que de ça et pour les socialistes au pouvoir c’est la contrainte ou l’excuse qui détermine toutes leurs actions. Pourtant personne ne semble poser la vraie question, celle qui devrait nourrir les analyses et alimenter les propositions : de quelle crise s’agit-il ? Pourquoi une crise ? On nous parle d’une crise de l’euro, d’une crise de la dette, d’une crise économique, cependant, dans cette abondance de débats rien de clair n’émerge, ni sur la nature réelle du problème ni sur les remèdes à y apporter.

     

    La crise de la dette : un symptôme

     

    On nous parle d’une crise de l’euro. Or, il n’y a pas de crise de l’euro. Certes, la monnaie européenne gêne aujourd’hui des pays comme la Grèce ou l’Espagne qui ne peuvent plus dévaluer pour redresser leur économie. Mais l’euro en tant que tel reste une monnaie forte. Si l’euro n’inspirait plus confiance, personne n’en voudrait plus et son cours s’effondrerait. Ce qui est loin d’être le cas.

     

    En revanche, il y a bien une crise de la dette due à des niveaux d’endettement auxquels beaucoup d’États européens ne peuvent plus faire face. Mais cette situation n’est que le symptôme d’un mal plus profond, et rares sont ceux qui avancent des explications convaincantes sur les causes de cet endettement. On laisse entendre que le laxisme de nos dirigeants serait à l’origine de ces errements. Sans doute y a-t-il là une part de vérité, mais peut-on réellement expliquer un phénomène aussi généralisé et aussi continu par une simple dérive des comportements politiques ?

     

    Endettement et mondialisation

     

    En réalité, l’endettement massif des pays européens est principalement la conséquence de la mondialisation sauvage et du soutien idéologique indéfectible qu’elle reçoit des dirigeants du système. La mondialisation a en effet provoqué, avec la désindustrialisation, un transfert de richesse des pays européens vers les pays émergents qui se traduit par un appauvrissement relatif de l’Europe. Or, nos gouvernants, qui n’ont cessé de vanter les mérites de cette mondialisation, n’ont jamais voulu admettre cette terrible vérité. Et pour supprimer les effets désastreux qui en résultent, ils ont cherché, malgré l’appauvrissement de notre nation, à maintenir le niveau de vie et de protection des citoyens en recourant massivement à l’emprunt. Pour ne pas avoir à réduire les prestations sociales, le service public et le pouvoir d’achat, ils ont fait vivre notre pays au-dessus de ses moyens.

     

    Il faut donc le dire haut et fort : la crise actuelle est la conséquence directe de la mondialisation sauvage. Comment expliquer autrement que l’endettement débute dans les années soixante-dix et aille croissant à mesure que les droits de douane sont supprimés et que la dérégulation commerciale se généralise ? Comment expliquer autrement que les pays européens soient tous largement endettés alors que les pays émergents disposent tous de larges excédents ?

     

    C’est donc clair, la crise que nous connaissons aujourd’hui vient du fait que la politique de camouflage des effets néfastes de la mondialisation est devenue impossible dès lors que le niveau d’endettement a atteint son seuil maximum.

     

    La croisée des chemins

     

    Si l’on comprend cela, on comprend pourquoi aucun gouvernement n’a jamais pu apporter une solution véritable à ce problème et pourquoi aucun des partis en présence ne peut résoudre cette crise. Attachés aveuglément à l’idéologie de la mondialisation, liés par les propos euphoriques qu’ils tenaient il y a peu de temps encore sur ses supposés bienfaits, ils ne voudront jamais se déjuger et, en refusant de s’attaquer aux causes profondes de la crise, ils ne pourront qu’en développer les conséquences funestes.

     

    Nous sommes donc à la croisée des chemins, car quel que soit le discours de nos dirigeants il nous faut maintenant revenir à la réalité. Dès lors, deux voies et deux voies seulement nous sont ouvertes. Ou bien on remet en cause la mondialisation sauvage par une régulation réelle aux frontières de l’Europe qui permettrait de réindustrialiser notre continent et de retrouver une prospérité suffisante pour résorber nos dettes. Ou bien on laisse les frontières grandes ouvertes et il faut alors contraint et forcé réduire le niveau de vie et de protection de nos compatriotes et organiser l’appauvrissement et donc la régression inexorable de notre pays.

     

    A l’évidence c’est à cette tâche que les socialistes au pouvoir semblent vouloir se consacrer.

     

    Source Le Chêne n°70 cliquez ici