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La réinformation

Manifestation interdite à Calais : un général et une vingtaine de personnes arrêtés

Une vingtaine de personnes - dont le général Christian Piquemal - ont été interpellées en marge d’un rassemblement interdit qui s’est tenu à l’appel du mouvement anti-immigration Pegida. Des heurts ont éclaté. 

Une vingtaine de personnes ont été interpellées samedi à Calais à l’occasion d’un rassemblement anti-immigration à l’initiative du mouvement islamophobe Pegida, qui a occasionné des échauffourées en dépit de son interdiction par le ministère de l’Intérieur. Selon la préfecture du Pas-de-Calais, les personnes interpellées ont été envoyées au commissariat pour examen de leur situation et leur éventuel placement en garde à vue. Vers 14h30, les manifestants se sont dispersés. Une centaine de manifestants s’étaient regroupés en début d’après-midi malgré l’interdiction préfectorale et ont scandé aux abords de la gare de la ville des slogans hostiles à la présence des migrants.

Après plusieurs demandes de dispersion restées vaines, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et ont interpellé les individus. Une arrestation a particulièrement fait polémique. Celle du général de Corps d’Armée Christian Piquemal, qui n’est plus dans l’active, mais dans la réserve. Ce dernier a été à la tête de la légion étrangère de 1994 à 1999. Décoré de la Légion d’honneur, il a également présidé l’Union nationale des parachutistes. Sa présence, annoncée, à la manifestation interdite, constituait déjà en soi un événement. Il était présent, en tête du cortège, et a pris plusieurs fois la parole, lançant aux gendarmes un « Vous devriez avoir honte ! ».

L’image de l’interpellation musclée du Général de Corps d’Armée Christian Piquemal à Calais

Les images de son arrestation déchaînent ses partisans sur les réseaux sociaux. Joint par l’AFP, le service communication de l’armée de terre « n’a pas souhaité faire de commentaire » sur l’interpellation du général. La préfecture n’était pas en mesure de préciser si le militaire faisait partie des dix gardés à vue. [...]

La suite sur Le Figaro.fr

http://www.actionfrancaise.net/craf/?Manifestation-interd...

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