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Comme aurait dit "Marchais", plus c'est gros, mieux ça passe !

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) ne pouvait pas ne pas communiquer sur l’abominable égorgement du Père Jacques Hamel survenant après la tuerie de Nice, actes commis par des musulmans revendiqués au nom de l’islam.

Lorsque le Conseil Français du Culte Musulman nous enfume...

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) ne pouvait pas ne pas communiquer sur l’abominable égorgement du Père Jacques Hamel survenant après la tuerie de Nice, actes commis par des musulmans revendiqués au nom de l’islam. Le bureau du CFCM s’est donc fendu d’un communiqué le 28 juillet dernier, qui a été abondamment commenté dans lagroße presse reprenant, jusqu’à plus soif, une citation d’un prétendu hadith de Mahomet qui aurait été rapporté par Mouslim : « Celui qui fait du mal injustement à un juif ou à un chrétien me trouvera en adversaire le jour du jugement dernier ». Fort bien. Le problème c’est qu’un tel hadith n’existerait pas… C’est ce que nous révèle et nous affirme, ce matin, le Dr. Sami Aldeeb, directeur du Centre de droit arabe et musulman dont le siège est en Suisse, juriste d’origine palestinienne est qui se dit chrétien. Voici son fort savant et fort judicieux commentaire…

Ce communiqué [du CFCM] cite un récit de Mahomet qui aurait dit : Celui qui fait du mal injustement à un juif ou à un chrétien me trouvera en adversaire le jour du jugement dernier.

Le communiqué en question ne nous donne pas la version arabe de ce récit, et se satisfait d’indiquer qu’il est rapporté par Mouslim. Ce Mouslim est l’auteur de l’un des six plus grands recueils de récits admis par les musulmans sunnites qui le considèrent comme le deuxième recueil le plus authentique après celui d’Al-Bukhari.

Aucun organe de presse français ne s’est donné la peine de vérifier ce récit ou son sens. Tous ceux qui ont fait écho à ce communiqué ont pris son contenu pour argent comptant. Or, si l’on cherche ce récit dans le recueil de Mouslim, on n’en trouve aucune trace. En revanche, on trouve dans des recueils de moindre importance des récits que certains considèrent comme faibles (da’if), voire sans fondement (la asl lah) :

من آذى ذميا فأنا خصمه و من كنت خصمه خصمته يوم القيامة  source

Celui qui lèse un dhimmi, je suis son adversaire, et celui dont je suis l’adversaire je le vaincrai le juge du jugement dernier.

من ظلم ذميا مؤديا الجزية مقرا بذلته ، فأنا خصمه يوم القيامة source

Celui qui opprime un dhimmi qui paie le tribut (jiyza) et reconnaît sa servilité je serai son adversaire le jour du jugement dernier.

من ظلم معاهدا مقرا بذمته موديا لجزيته كنت خصمه يوم القيامة source

Celui qui opprime un bénéficiaire d’un pacte qui reconnaît sa dhimmitude et paie son tribut (jiyza), je serai son adversaire le jour du jugement dernier.

Il est évident que...

Suite et source :  christianophobie.fr

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