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Touches pas à mes sous !

J'ai tenu à vous donner les deux avis, j'ai le mien, mais le risque d'une plainte en diffamation m'interdit de vous l'expliquer.

J'ai quitté le FN canal hystérique et ses "judas" en 2008, je ne regrette que le FN canal historique.

La dame, ancienne collègue au CRNPDC de 1998 à 2004, absente le plus souvent pour des motifs divers et variés, n'a laissé que le souvenir d'une forte en "gueule" sans effet positif.  

Orange avec AFP, publié le lundi 30 janvier 2017 à 15h57

POLITIQUE - Le Parlement européen veut récupérer les enveloppes octroyées à l'eurodéputée frontiste pour rémunérer deux assistants qui n'auraient travaillé que pour le parti. La candidate à la présidentielle accuse Strasbourg d'agir "en violation" de l'État de droit".

Alors que le "PenelopeGate" embarrasse François Fillon, un autre candidat la présidentielle française a des ennuis sur des présumés emplois fictifs d'assistants parlementaires. Le Parlement européen a en effet envoyé à Marine Le Pen deux lettres de recouvrement lui réclamant près de 340.000 euros, estimant que l'eurodéputée du Front national avait perçu ces sommes pour rémunérer deux assistants qui n'auraient travaillé que pour son parti.

Une première lettre a été envoyée le 9 décembre concernant le cas, le plus sérieux, de Catherine Griset. Cette dernière était une assistante accréditée au Parlement européen de 2010 à 2016, mais qui en réalité ne travaillait pas dans les locaux de l'institution. Le Parlement estime que Catherine Griset exerçait une "activité reconnue" au siège du Front national à Nanterre, sous l'autorité directe de la présidente Marine Le Pen. 

"Il résulte du rapport et des conclusions de l'Office européen de lutte antifraude (Olaf) que Mme Griset, dont le contrat prévoyait comme lieu de travail Bruxelles, n'a pas été en mesure de démontrer qu'elle résidait de façon continue ou avec un caractère permanent en Belgique, ni qu'elle se rendait régulièrement à son lieu de travail", écrit le haut fonctionnaire du Parlement européen, Klaus Welle, rapporte Challenges, qui a été le premier à dévoiler l'information. Marine Le Pen n'ayant fourni aucune preuve d'une activité quelconque de Catherine Griset, le Parlement lui demande de rembourser dès le 1er février les 298.400 euros de salaire de cette dernière sur un peu plus de cinq ans. 

RISQUE DE SE VOIR PRIVER DE LA MOITIÉ DE SON INDEMNITÉ

Le second dossier concerne un autre assistant, Thierry Légier, le garde du corps de la patronne du FN, pour un montant de plus de 41.500 euros. Dans ce cas, le recouvrement devrait commencer à une date ultérieure, car la lettre du Parlement n'aurait été envoyée que mi-janvier.

En l'absence de remboursement dans les délais requis, Marine Le Pen pourrait se voir retirer 50% de son indemnité d'eurodéputée, soit 3.100 euros sur les 6.200 euros mensuels, la totalité de son enveloppe de 4.300 euros de frais généraux et la moitié de son indemnité de séjour. À défaut de remboursement dans les délais prévus, Marine Le Pen paiera des intérêts "au taux appliqué par la Banque centrale européenne à ses opérations principales de refinancement majoré de trois points et demi".

LA RÉPONSE DE MARINE LE PEN

Au lendemain de l'article de Challenges, la candidate à l'Élysée a réagi vendredi 27 janvier, lors d'une conférence de presse à Denain (Nord), en marge d'une visite sur le thème des seniors. "Je me battrai, je suis convaincue que je gagnerai contre le Parlement européen. (Il) a agi en violation de toutes les règles de l'État de droit et du droit français", a-t-elle accusé.

"Il y a une véritable zone de non-droit. Le Parlement, de manière parfaitement unilatérale, sans s'être justifié sur les raisons de cette décision, a décidé de réclamer le remboursement du salaire de mon assistante (Catherine Griset, ndlr), qui travaille, elle", allusion à l'enquête sur l'emploi comme assistante parlementaire de Penelope Fillon, l'épouse du candidat à la présidentielle.

Marine Le Pen s'est indignée que le recouvrement lui soit demandé "sans que la justice ait eu à se prononcer", sur cette affaire, qui fait l'objet depuis mi-décembre d'une information judiciaire et qui touche d'autres eurodéputés FN. "Le Parlement européen, sans m'avoir entendue, ni donné des arguments, décide d'opérer le remboursement d'une somme aussi considérable que celle-là", a protesté l'eurodéputée. "Quand on est un peu attaché aux droits de l'Homme et de la défense, on ne peut que s'étonner de ce genre de comportements", a-t-elle encore dénoncé.

Selon elle, c'est "une décision politique de la part du Parlement européen, qui n'est pas une administration mais un organe politique dirigé par un socialiste (Martin Schulz, qui n'en est plus président, ndlr) qui a toujours dit qu'il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour briser notre groupe, nous combattre politiquement". "Nous sommes jugés par des gens qui sont nos adversaires politiques", a encore critiqué la candidate du FN à la présidentielle. 

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