"Marine LE PEN : "Sur les retraites, Sarkozy vous enfume !"
Et alors, qu'est-ce qu'elle fait "La Marine", exactement dans la même veine, elle nous donne ses solutions, elle enfume les nationaux avec ses diatribes fumeuses.
Ses solutions sont les mêmes que celles de l'ultra gauche : prendre l'argent dans la poche des "soi disant" riches.
C'est vrai que le système des retraites est en perdition, qu'il est plus que temps de se pencher sérieusement sur l'avenir des retraites et par la même occasion des retraités.
Quand on prêche une certaine liberté économique, il faut accepter un certain nombre de contraintes.
Il y a un problème grave à résoudre d'urgence, la seule solution rationnelle, c'est d'aligner les durées de cotisations de tous les français, d'aligner les régimes, de permettre à chacun de prendre sa retraite quand il le souhaite, à taux plein, pourquoi pas dans une fourchette de 60 ans à 65 ans, après avoir cotisé les fameuses 42 années déjà prévues, une réelle surcote étant appliquée au delà des 42 années. Cette dernière serait incitative.
Plus personne n'admet que certains partent avec 75% de leur dernier salaire (pour la plupart des fonctionnaires), et que d'autres partent sur la base de la moyenne des 25 meilleures (sic) années.
L'innovation serait de pouvoir prendre sa retraite à partir de 55 ans, au réel prorata des cotisations versées ou prélevées, avec des majorations individuelles pour pénibilités diverses, mais encadrées.
Il est évident que certains "COUCOUS" (1) ne toucherons pas beaucoup, même si la solidarité nationale pourrait leur compléter le maigre pécule auquel ils auront droit.
Quant aux cumuls, j'en connaîs qui sont mal placés pour en parler.
Si certains cumulent les aides sociales avec des "combines" comme ils cumulent les concubines, d'autres cumulent les mandats avec des artifices "légaux", et passent à la caisse, multipliant, eux aussi, les notes de frais incontrôlables.
Ils appliquent la devise des socialistes :"donne moi ta montre, je te donnerai l'heure !", ou encore : "faites ce que je vous dis, pas ce que je fais !"
Autre chose est la rupture économique, le plein-emploi, il faut montrer l'exemple, aller au charbon, prendre des risques, assumer ces risques.
Les donneurs de leçons sont-ils prêts à le faire ?
Pour ma part, j'ai donné : né en 1943, je continue de donner et de financer les retraites des autres, mais aussi la mienne. Je n'ai rien contre le cumul emploi-retraite, à condition que l'emploi ne soit pas fictif ou payé par les contribuables, en un mot cet emploi doit être productif.
(1) Coucous du HAINAUT, ils se reconnaîtront, mais aussi ceux qui viennent d'ailleurs.