Actualité Valenciennes (La Voix du Nord)
Candidat que « les instituts de sondages ignorent », Carl Lang en campagne hier à Valenciennes
dimanche 22.01.2012, 05:33- La Voix du Nord
| VIE POLITIQUE |
Carl Lang est en campagne. Depuis qu'il s'est déclaré à la mi-septembre, le président du Parti de la France se déplace chaque semaine en province.
Tous ceux qui l'entouraient hier à Valenciennes ont comme lui appartenu au Front national. Ces ex-FN se sont regroupés au sein de l'Union de la Droite nationale, confédération dans laquelle on retrouve le Mouvement national républicain (MNR) de Bruno Mégret.
Carl Lang est candidat, mais ça ne se sait pas. Parce que, s'insurge-t-il, les instituts de sondages continuent de le snober ostensiblement : « Je n'ai même pas le privilège comme d'autres d'être à 0 %. » Radios et télés nationales l'ignorent tout autant : « On a le sentiment que le système a distribué les rôles. Comme un jeu de rôles que personne ne peut troubler. » Cette « censure médiatique » est l'obstacle principal qu'il rencontre dans sa chasse aux signatures. De cet inconvénient, il veut tirer un avantage : « Comme les maires ne sont pas au courant que je suis candidat à la présidentielle, je bénéficie d'une écoute intéressée. Ils ne font pas ce blocage lié à la diabolisation. » Ses premiers contacts sont « encourageants ».
« Patriotisme social »
Le président du PdF se veut le « candidat de la droite nationale et européenne ». « Une des raisons des difficultés de la France, attaque-t-il, est qu'elle n'est jamais sortie du socialisme, de l'étatisme, du fiscalisme. Et la grande faute de Nicolas Sarkozy est de n'avaoir jamais réalisé la rupture - qu'il prétendait pourtant incarner - avec l'héritage du socialisme. » Le pays, prévient-il, va au « désastre économique et social » si l'on veut réduire le déficit budgétaire en augmentant taxes et impôts.
Carl Lang en appelle au « patriotisme social » dans chaque pays membre de l'Union européenne au profit de leur peuple respectif ; et à la préférence nationale et communautaire pour l'accès à l'emploi.
Cette préférence, il veut l'appliquer aussi dans le domaine commercial, « telle qu'elle existait dans le traité de Rome », pour réguler les échanges.
Dans vingt ans, se projette-t-il, la Chine sera devenue « la première puissance militaire du monde ». Carl Lang milite donc pour une « Europe des patries », ouverte « par intérêt économique au grand voisin russe ». On interroge l'ancien secrétaire du FN sur Marine Le Pen, l'argumentaire fuse : « Le discours anti-européen est électoralement efficace mais politiquement désastreux pour l'avenir de la France. Une sortie unilatérale de la zone euro serait immédiatement calamiteuse pour la France, qui abandonnerait le rôle central de la construction européenne à l'Allemagne ». Et c'est dit par un homme qui était « hostile au principe de la monnaie unique : on n'aurait pas dû monter dans le train, mais en sauter serait désastreux ». La candidate du Front national est une cible privilégiée : le candidat de la Droite nationale dénonce son discours « démagogique et mensonger ». Il préfère, lui, « dire des vérités qui dérangent ». • B. D.
"Comme vous pouvez le lire, la conférence de presse de Carl LANG fait l'objet d'un compte-rendu que nous pouvons qualifier de "BON".
La conférence de presse s'est tenue devant une quinzaine de cadres du MNR, du PDF et de la NDP, parmi lesquels Yann PHELIPPEAU et le docteur ENGELANDT, les colonels DISDIER et DUHAMEL, Christian BAECKEROOT, les anciens conseillers régionaux Michelle BEAL, Claude DERESNES et Mélanie DISDIER.
La galette des rois a été le support de la rencontre d'une centaine de militants nationaux, avec leur candidat à la présidentielle.
Pour sa part, Roger HOLLEINDRE a expliqué pourquoi il avait décidé d'apporter son soutien à Carl LANG.
De même, des précisions ont été apportées quant à la participation de candidats de L'UDN aux prochaines législatives.
L'avenir nous appartient"