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Contribution sur le logement

Dire ce qu’on veut faire, faire ce que l’on dit

Ne pas seulement couper les rubans d’inauguration.

Quand on parle logement, il faut savoir qui fait quoi, qui a la compétence dans ce domaine.

En effet, le maire de Valenciennes, son conseil municipal, ne sont pas des bâtisseurs de nouvelles cathédrales.

La ville accorde ou refuse les permis de démolir, les permis de travaux, les permis de construire. Elle a un droit de veto sur l’architecture des réalisations dans la commune.

S’il est vrai que la compétence logement est assumée par l’agglomération de VAL-METROPOLE, là aussi cette compétence a ses limites, limites imposées par la loi.

Cette compétence concerne pratiquement les logements dits sociaux, les requalifications des friches avec le concours de l’Etablissement Public Régional (EPF), dont j’ai été pendant 12 ans membre du conseil d’administration et 9 ans membre titulaire de la commission des marchés de travaux.

Les choix des villes sont encadrés : % de logements sociaux, mise à disposition de terrains, déclarations d’utilité publique, expropriation de logements insalubres, obligation de réaliser des travaux.

Les gros dossiers de rénovation urbaine, demandés par la ville dans le cadre de l’ANRHU, ont été financés par l’Etat, le Conseil Régional (j’ai voté tous ces dossiers), le Département, l’Agglo et en partie portés par la ville.

Si on a l’impression que ces chantiers visibles ont changé l’image de certains quartiers de Valenciennes, si on a vu construire d’autres immeubles privés, on doit se poser la question des logements anciens abandonnés ou transformés en ghettos par des marchands de sommeil, avec la conséquence de la multiplication des véhicules dans les rues concernées.

Ce n’est qu’en sillonnant les rues anciennes de Valenciennes, où une maison sur trois est concernée, qu’on peut mesurer à quel point la ville est dégradée.

Malgré l’effet bénéfique sur les recettes fiscales dues à l’augmentation de la population, il ne faut plus continuer à construire de nouveaux immeubles, mais prendre la décision d’aider les propriétaires de maisons individuelles à rénover leurs biens pour pouvoir les mettre à la disposition du plus grand nombre, soit à la vente, soit en location.

Il faut aussi que la ville tienne ses engagements, en particulier dans les lotissements (comme Le Vignoble), dont elle avait été en son temps la promotrice. 

FRONT MUNICIPAL POUR VALENCIENNES

                                       Dominique SLABOLEPSZY

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