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Paris - 11 mai 2019
Banquet des 10 ans du Parti de la France
Samedi 11 mai, le Parti de la France célébrera ses 10 ans d'existence au cours d'un grand banquet dans un prestigieux restaurant du Paris historique.
Lors de ce déjeuner et à l’issue, des personnalités qui ont contribué à la fondation et au développement
de notre mouvement prendront la parole.
Afin que le maximum de militants et de sympathisants du Parti de la France puisse participer à cet événement, le tarif est fixé à 20 € par personne, le PdF prenant le reste à sa charge.
Les informations sur le lieu et la liste des personnalités présentes à ce banquet seront transmises aux participants inscrits.
ATTENTION. Il reste moins d’une dizaine de places : il est impératif de réserver pour être sûr de pouvoir participer à ce banquet. Réservation et règlement à retourner à : Mme Myriam Baeckeroot - PdF - Banquet des 10 ans. 6, allée des Templiers. F 78 860 Saint-Nom-la-Bretèche.
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Macron aux Français :
« Je ne vous ai pas compris »…
« Much ado about nothing » aurait dit Shakespeare. « Beaucoup de bruit pour rien », en effet.
Pour nous autres, Français, la conférence de presse d'Emmanuel Macron, jeudi soir, pourrait être l’occasion de former un nouveau proverbe populaire : à grand minuscule débat, petites réponses dérisoires.
Comment Macron qui connaissait pourtant les enjeux après cinq mois de mouvement des Gilets jaunes, a-t-il pu, au cours de cette interminable intervention qui se voulait gaullienne et ne fut que bavarde et bonimenteuse, se contenter de ces demi-annonces hasardeuses et vides de toute portée ? Des mesurettes incertaines payées en monnaie de singe ; des baisses fiscales en trompe-l’œil, non précisées et non financées ; des promesses démagogiques en viager d'une démocratie d'apparence ; un inutile cautère sur la jambe fracturée de la cohésion territoriale ; sans parler du coup de pouce démago pour les familles monoparentales ou la création surréaliste à l’échelon national d'un conseil de défense écologique, sans doute destiné à barrer la route aux supposées menaces climatiques comme le fit en 1986 Alain Carignon, alors ministre de l'environnement, en stoppant à nos frontières le nuage nucléaire venu du Tchernobyl.
En lieu et place d'une conférence de presse présidentielle, c'est, en effet, à la revue promotionnelle d'un catalogue d'annonces printanières que s'est livré le 25 avril un Emmanuel Macron plus illusionniste et mystificateur que jamais.
- Réindexation sur l'inflation des retraites inférieures à 2000 euros mensuels ? Tant mieux pour ceux qui en bénéficieront (en janvier prochain seulement), mais nous sommes en présence d'une simple mesure rectificative d'une décision inepte, au demeurant retoquée par le Conseil constitutionnel, et surtout d'une mesure d'artifice qui laissera les autres retraités moins défavorisés mais nullement riches pour autant en situation de spoliation puisque leurs pensions se verront toujours érodées par la hausse mécanique des prix au moins jusqu'en 2021.
- Baisse de l'impôt sur le revenu à hauteur de cinq milliards ? Qui en bénéficiera ? Quelles tranches ? Quelle progressivité ? Quand ? Et la TVA qui touche tous les Français de la même façon y compris pour les produits de première nécessité, contrairement à l'ISR auquel plus de 50 % des foyers ne sont pas assujettis ? Et les taxes, en particulier la taxe carbone qui n'a été supprimée que « pour l’année » ? Le tout compensé par quelles économies dans le fonctionnement de l'État alors que la prévision de suppression de 120 000 postes de fonctionnaires est abandonnée (on sait que les dépenses de personnels représentent un quart des dépenses de l'État) ? Par quelles réductions des dépenses publiques alors que les pistes sérieuses qui devraient être empruntées mais nécessiteraient courage et détermination (sur le coût de l'immigration, sur les transferts à l'Union européenne, sur la suppression d'un échelon local, sur la disparition de conseils ou de comités inutiles) ne sauraient être envisagées par un pouvoir faible, lâche et clientéliste ? Le gouvernement table donc sur un financement par la suppression de certaines niches fiscales dont bénéficient les entreprises. Lesquelles ? Elles ne sont plus si nombreuses et si les petites et moyennes entreprises devaient être impactées cela entraînerait fatalement une réaction en chaîne à effet rétractif sur l'emploi. Reste le financement par le déficit, éternelle tentation des régimes impuissants en période de faible inflation et de taux d’intérêt bas, mais pari risqué qui se paiera le jour où la situation changera.
- Faire travailler davantage les Français ? Peut-être, mais comment, dès lors que l'on s'interdit de toucher au temps hebdomadaire, aux jours fériés ou à l'âge de départ à la retraite ? Et quelle étrange réponse au désarroi d'un peuple qui n'en peut mais.
- Relancer une politique familiale ambitieuse ? Cela est passé inaperçu, mais Emmanuel Macron à bien évoqué la question démographique et parlé de la famille comme d'une « permanence » de la société. Prenons-le au mot. Nous attendons donc logiquement de lui qu'il s'engage sur un plan volontariste. En commençant par abroger la loi sur le mariage homosexuel, en mettant en œuvre les moyens d'une natalité française dynamique, en interrompant la préparation du projet de loi sur la procréation médicalement assistée sans père, en interdisant définitivement toute possibilité de recours à la GPA, en condamnant les dérives de la loi Veil sur l'IVG, en favorisant l'accès au logement pour les familles françaises et en leur réservant les droits aux allocations, en muselant les lobbies LGBT et les viragos féministes, et en virant immédiatement de son gouvernement Madame Schiappa…
- Supprimer l'ENA pour la remplacer par une école « qui fonctionne mieux » ? Traduire « sur le modèle de la refondation de Sciences Po il y a quelques années afin d'en permettre l'entrée à la diversité ». Ce sera l'ENA… En pire.
- Tenue d'une conférence sociale et environnementale ? Autrement dit, quand un débat se termine (qui aura tout de même coûté douze millions d’euros pour apprendre que les Français voulaient moins d'impôts, plus de pouvoir d'achat, moins de mépris de caste…), on remet une pièce dans la machine à logorrhée.
- Maintien des services publics ? Promesses de ne fermer ni écoles ni hôpitaux sans l'avis du maire sur les épaules duquel l'État se propose de se dégager de ses propres responsabilités. Mais quid des fermetures de classes et de services, en premier lieu les maternités ? Le diable est toujours dans le détail. Il est aussi dans le non-dit. Tartufferie macronnienne.
- Réduction de la fracture territoriale ? Un nouvel acte de la décentralisation serait certes nécessaire mais, dès lors que le pouvoir s'interdit de toucher à la superposition aberrante des différentes strates administratives et politiques (régions, départements, métropoles, communes et communautés de communes), aucune nouvelle étape d'une vraie respiration nationale par les territoires ne peut être atteinte.
- Réforme constitutionnelle ? La réduction du nombre de parlementaires, l’introduction d'une dose non précisée de proportionnelle aux élections législatives, le recours de circonstance à la démocratie directe par injonction homéopathique de référendum local ou d'initiative partagée, et le tirage au sort de citoyens pour leur permettre de participer aux travaux oiseux du très inutile Conseil économique social et environnemental ne sont à l’évidence de nature ni à déverrouiller le Système ni à rendre au peuple une parole depuis longtemps confisquée.
- Contrôle de l'immigration ? Le seul mot de contrôle en dit long sur le sérieux et la dimension de l'intention tout comme les énièmes velléités de réforme de Schengen, l'instauration d'un débat (un de plus) au Parlement chaque année, ou les promesses sempiternelles de reconquête « républicaine » des cités et celles d’être « intraitable avec l'islam politique ». Macron a compris qu'il lui fallait parler d'immigration et d'Islam. Mais sa « détermination » s’arrêtera aux mots et à l’habituelle pratique incantatoire.
Rien sur le pouvoir d'achat ni sur le chômage, préoccupations majeures des Français, si ce n’est la reconduction pour une année de la prime exceptionnelle défiscalisée versée par les entreprises qui le peuvent au prix souvent d'efforts considérables, et la confirmation d'une nouvelle réforme de Pôle emploi que personne ne réclame.
Au vrai, un Chef d'État digne de ce nom ne traite pas des applications techniques de mesures catégorielles. Il ne s'en remet pas aux résultats supposés de tel ou tel débat ou aux travaux de telle ou telle conférence sociale. Il montre la voie et engage la Nation sur la voie nécessaire à l'accomplissement de son destin, dans la préservation des intérêts de chacun de ses enfants.
On le voit : le « Je vous ai compris » de 2019 relève du même cynisme et de la même imposture que celui de 1958.
« Trop d’impôts, trop d’immigrés, trop d’insécurité, trop d'iniquité sociale, trop de repentance, trop de faiblesse d'État, trop d'oubli de soi-même et de recul civilisationnel, voilà le cri de la France profonde ». Voilà ce à quoi les Français auraient aimé entendre des réponses.
Mais il n'y a pas pire sourd qu'un Président qui ne veut pas entendre. Il n'y a pas pire muet que celui qui croit devoir parler des heures pour dissimuler le fait qu'il ne pense rien, ne voit rien et n'a donc, au final, rien à dire.
Il n'y a pas pire impuissant que celui qui prétend agir le matin, en parle le midi et en rêve la nuit avant de recommencer le lendemain dans une procrastination sans fin.
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un objectif peut en cacher un autre.
Emmanuel Macron a donc confirmé au cours de sa conférence de presse sa décision de supprimer l'ENA
Pourquoi pas, s'il s'agit d'en finir avec le clanisme que l'on sait, l'enfermement technocratique et l'entre soi, source de copinage et de gestion cooptative des carrières que la Droite nationale n'a cessé de dénoncer depuis des décennies.
Mais faire de cette école conçue à sa création pour former les serviteurs de l'État, la responsable de tous les maux de la politique et de l'administration françaises, c'est confondre la cause et les effets.
L’effondrement du sens de l'État de nos prétendues élites et l'abdication de leur foi nationale au profit du mondialisme, voilà l'agent pathogène introduit depuis des décennies dans le corps de la Nation.
Remplacer l'École Nationale d'Administration par une autre structure de même type habitée de la même déréliction spirituelle et du même abandon patriotique ne changera donc rien.
Le Parti de la France considère qu'une école des cadres de l'administration constituerait un outil majeur pour le bien public au cœur d'un État national. À trois conditions.
- Que ses élèves soient formés au seul service de la Nation, en excluant toute dérive pro business, toute possibilité de pantouflage dans le privé.
- Que tout haut fonctionnaire élu à un mandat politique ou nommé au gouvernement soit dans l'obligation de renoncer à son statut et de démissionner de la fonction publique.
- Que soit mis fin à la toute-puissance des Grands corps de l'État quel que soit le nom qu'ils porteront demain.
- Que le politique reprenne le pas sur l'administration en imposant ses choix et en veillant à l'application rapide des décisions.
Mais, au-delà de la simple démagogie, la volonté de Macron de supprimer l'ENA a un tout autre but. Il s'agit en réalité de permettre une refondation sur le modèle de celle menée à Sciences Po il y a quelques années par son sulfureux directeur Richard Descoings dont la mort à New York dans des conditions les plus glauques, fit la une des gazettes. Objectif : permettre l'entrée massive au sein de l'École de la « diversité » en en ouvrant tout grand les portes aux populations des cités.
La nouvelle école d'administration sera donc comme sa cousine de la rue Saint Dominique l'est devenue, un tiers bobo, un tiers gauchiste et un tiers allogène.
C'est bien là l'intention de Macron. Une forme de Grand remplacement au sein de la Haute administration encore française.
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Reconstruction ? Non… RESTAURATION !
Celui qui, le lundi 15 avril au soir, n'a pas eu les larmes aux yeux et la rage au ventre en regardant brûler Notre Dame de Paris, n'est pas Français.
Ce n'est pas, en effet, un simple monument et un site touristique qui brûlaient, mais un des cœurs sacrés de notre Histoire, tabernacle de notre foi chrétienne, de notre spiritualité civilisationnelle et de notre existence nationale.
Vint ensuite le temps des polémiques.
Polémique sur les causes de l'incendie qui ne sauraient bien sur en aucun cas être autre chose qu'accidentelles.
Polémiques sur les dons consentis en vue des immenses travaux à venir par des milliardaires français comme si détenir les plus grandes fortunes du Pays tout en étant catholique les disqualifiait. La haine socialisante des riches est aussi antinationale que le mépris envers les plus déshérités.
Polémique enfin sur les conditions de la reconstruction de Notre Dame de Paris.
À ce terme de reconstruction nous préférons celui de restauration. Car il est bien évident que celle-ci doit se faire "à l'identique", c’est-à-dire dans le respect des formes, des mesures et des équilibres qui participent à son Mystère, sans pour autant se priver de l'emploi des techniques et des matériaux les plus modernes de notre temps, comme le firent eux-mêmes les architectes et les compagnons des douzième et treizième siècles, habités de la haute conception qu'ils avaient de leur devoir de bâtisseurs spirituels.
Une Cathédrale n'est pas un musée. Elle n'est pas un symbole laïc. Elle n'est pas un enjeu économique. Elle est le lieu vivant et sacré de la prière, de la Communion et du règne du Christ.
Nul besoin pour cela d'une loi exonérant l'État de recourir aux procédures légales et communes. Nul besoin d'un concours international d'architectes qui ouvrirait la porte aux tentatives hasardeuses de contemporanéiser les travaux, peut-être même de les orientaliser… Nul besoin des idées fumeuses de Macron qui se verrait bien y placer sa patte pour la postérité.
La France a ses architectes nationaux, ses spécialistes de l'art et du patrimoine français, ses métiers et ses compagnons qui sauront, en usant des nombres sacrés et des exigences de la Tradition, mais aussi des moyens positifs d'aujourd'hui, restituer en cinq ans, dix ans ou quinze ans, ce que leurs anciens ont bâti en deux siècles, y compris la flèche initiale et authentique sans les étrangetés de celle de Viollet le Duc.
Quant à l'usage qui sera fait de l'argent restant des dons (plus d'un milliard d’euros récoltés en quelques jours), qui, compte tenu de l’évaluation du coût des travaux qui ne devrait pas excéder six cents millions, nous devrons être vigilants et exiger une totale transparence, un certain nombre d’associations et de personnalités demandant déjà que les importants reliquats soient répartis pour la rénovation ou la construction de lieux de culte, toute religion confondue.
Ce serait inacceptable.
Cet argent est catholique. Il doit être utilisé pour l'entretien des églises catholiques qui se meurent sur tout le territoire, singulièrement à Paris où beaucoup d'entre elles sont laissées à l'abandon tant par l'État que par la municipalité.
Le Parti de la France y veillera.
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