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  • Quand Eva DARLAN dit ce qu'elle pense !

    "Marlène Schiappa va à l'ONU, et elle dit que la France est en tête de l'égalité et de la défense des femmes. Ce n'est pas vrai. C'est un mensonge ! Les femmes continuent de mourir au même rythme", a assuré l'actrice Eva Darlan sur Europe 1. De son côté, Marlène Schiappa a tenu à se défendre sur la même radio.

    "Ce qu'elle dit est faux. Ça pouvait être vrai début 2017. Nous sommes maintenant en 2019. Il y a un travail conjoint qui a été fait avec les associations", a indiqué la ministre, visiblement remontée par les critiques.

  • BOUDAREL, ça vous dit quelque chose !

    Emission télévisée TF1, « LE DROIT DE SAVOIR », Octobre 1992 sur « l’affaire BOUDAREL »

     

    Jean-Jacques BEUCLER et Wladislas SOBANSKY, rescapés du Camp 113, interpellent le tortionnaire Georges BOUDAREL

     

    Document exceptionnel de 50 minutes à conserver pour « La Mémoire » et à diffuser

     

    https://www.youtube.com/watch?v=9v5WQZMEOqU

  • CONNEXION 24 juin 2019

     

     

       
     

     
    ICIOININIEIXIIIOINI
    LA LETTRE ARGUMENTAIRE DU PDF
    directeur de publication : Jean-François Touzé
     

    24 juin 2019

     
       
     
    Mer d'Oman :    
    le pire n'est pas toujours sûr. Mais…
     
     
    Le bras de fer engagé depuis la dénonciation, il y a tout juste un an, par Donald Trump de l'accord sur le nucléaire iranien et les sanctions imposées par Washington contre Téhéran, sanctions auxquelles l'Europe fut sommée de se conformer, se poursuit, entraînant d'un côté comme de l'autre, provocations, menaces et démonstrations de force.
    Dans ces conditions, une attaque américaine est-elle inévitable et l'actuelle agitation en mer d'Oman conduit-elle inéluctablement à un conflit, celui-ci débouchant alors sur un nouveau choc pétrolier ?
    Le pire n'est pas toujours certain.
    D’abord parce que Donald Trump lui-même ne souhaite pas engager les États-Unis dans un conflit aux retombées incertaines. Les tensions actuelles reposent, en effet, pour beaucoup sur la volonté du Président américain de satisfaire son opinion publique au moment où il prépare sa réélection.
    Le régime de Téhéran, quant à lui, s'il ne cache pas ses ambitions régionales et si les rapports de force internes à la République islamique d’Iran poussent à l'affichage de la radicalité, sait qu'il ne peut se permettre une guerre qui serait, pour le pays comme pour ses dirigeants, ravageuse.
    Pour autant, des forces centrifuges sont à l’œuvre, de l'Arabie saoudite, ennemie jurée de l'Iran à l'État d'Israël (même si la plupart des généraux de Tsahal demeurent prudents) pour qui l'hypothèse d'un programme nucléaire iranien est inacceptable, en passant, en Iran même, par les Gardiens de la Révolution tentés par la fuite en avant. Ces forces conjuguées poussent au conflit, attisent les braises et créent les conditions d'une mécanique des forces, engrenage qui peut s’avérer incontrôlable.
    Mais c’est de l’intérieur du système américain que vient le vrai danger.
     
    En octobre 1961, à l’occasion de son discours de fin de mandat, le président américain Dwight D. Eisenhower mettait clairement en garde son pays sur l’influence grandissante d’un « complexe militaro-industriel ».  Ce terme nouveau à l’époque allait faire florès et montrer qu’il recouvrait bien une réalité menaçante parce qu'établie sur la seule recherche de la préservation d’intérêts puissants, déliés de ceux du peuple américain et agissant indépendamment de l’Administration US.
    De l'engagement total de Lyndon Johnson dans la guerre du Vietnam aux deux guerres d'Irak menés sous les présidences Bush, cette entité a su prendre les manettes chaque fois que l'occasion se présentait et que la nécessité l’exigeait.
    La politique américaine étant ce qu’elle est et son financement étant grandement tributaire des grands donateurs et donc des grands lobbies de l’armement, ces derniers disposent à Washington d'une influence considérable dont les néo-conservateurs – hier Dick Cheney, Paul Wolfowitz ou Donald Rumsfeld, aujourd’hui John Bolton, l’influent et omni présent Conseiller à la Sécurité nationale - se sont fait les sinistres interprètes.
    Les vieilles recettes étant toujours reprises, la présentation la semaine passée par les États Unis de photos censées prouver l’implication de l'Iran dans les sabotages de pétrolier en mer d’Oman n'est pas sans rappeler l'intervention devant l'ONU en février 2003 de Colin Powell, alors Secrétaire d'État, fournissant les « preuves » de l'existence d’armes de destruction massive détenues par l'Irak, prétexte à la seconde guerre du Golfe.
    Malgré sa prudence, Donald Trump qui vient d'entrer en campagne pour un second mandat, peut succomber à ces sirènes de la mort.
    Comme l’écrivait vendredi dernier dans une remarquable analyse de décryptage publiée par le site Atlantico, le géopoliticien Roland Lombardi, docteur en Histoire et spécialiste du Proche Orient : « Reste juste à savoir, dans ce contexte extrêmement tendu, comment et combien de temps, Trump arrivera à éviter l’irréparable tout en maintenant ses menaces ».
    Quant à l'Europe dont le rôle, si elle existait en tant que puissance, serait crucial en termes d’intermédiaire dans une perspective d'apaisement, son silence est assourdissant.
     
       

    @carllang2022

    La véritable protection de notre environnement contre les pollutions, menaces, agressions et nuisances de toutes sortes est le patriotisme. C'est préserver et protéger sa terre, la terre de ses pères. Rien à voir avec la bouillie idéologique pour bobos citadins des pseudo-écolos.  (20/06/2019)
     
     
     
    Assurance chômage :               
    une réforme anti comptable, antisociale et néfaste à l'emploi.
     
    Première réforme du prétendu acte II du quinquennat d'Emmanuel Macron, le projet de loi sur l'assurance chômage présenté mardi par le Premier ministre, Édouard Philippe et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, est parvenu en quelques jours à faire contre lui, pour des raisons certes différentes et parfois antagonistes, l'unanimité des organisations sociales, y compris les plus réformistes et réalistes d'entre elles comme la CFDT, et des milieux patronaux.
    Il est vrai que ce projet établi après l’échec des concertations au début de l'année cumule d'un même trait comptable les atteintes à l'équité sociale, les injustices catégorielles et les entraves à la bonne marche économique.
    • Atteintes à l’équité sociale. Le gouvernement a décidé de faire payer au plus démunis une partie des 3,5 milliards d'Euros qu'il s'est fixé pour objectif d’économiser. C'est ainsi que, en faisant passer de quatre a six mois la durée de travail nécessaire à l'assurance chômage, il privera d'indemnités 236 000 allocataires. Et si demain, venant aggraver encore ce chômage de masse auquel nous aurions grand tort de consentir à nous habituer, survient une nouvelle crise - financière comme en 2008 ou géopolitique suite, par exemple, aux tensions qui montent en mer d'Oman et à la possibilité d'un nouveau choc pétrolier - entraînant une récession, ce sont des centaines de milliers de nos compatriotes qui mordront la poussière, livrés à l’horreur de la vraie misère.
    • Injustices catégorielles. Les cadres depuis longtemps considérés comme les vaches à lait du système seront les grands perdants de la réforme. Eux qui cotisent pour 42 % de l'ensemble et ne perçoivent que pour 15 % des allocations verront leurs indemnités entamées par une dégressivité d'autant plus injuste qu'elle est censée inciter à la reprise d'emplois rapide alors que l'on sait que les cadres de moins de cinquante ans sont les plus actifs dans la recherche d'un nouveau poste et que, si les quinquagénaires sont voués au chômage de longue durée c'est contraints et forcés, les entreprises ne se tournant pas vers eux. Au total, 80 000 cadres verront ainsi leurs indemnités baisser de 30 % au bout de six mois, alors que personne n'ignore que l'embauche de cette catégorie de salariés nécessite un temps long de recherche, de négociation et de sélection.
    • Entraves à la bonne marche économique. En taxant par la mise en place d’un système de bonus/malus les emplois courts, le gouvernement entend lutter contre la précarité. Cette mesure punitive aura l’effet inverse : elle interdira l’accès à des embauches ponctuelles mais réelles et utiles sans pour autant permettre la création de postes nouveaux, les entreprises ne se référant qu’à l’état de leurs carnets de commandes et aux opportunités ouvertes par la demande de la clientèle.
    Longtemps, pour éviter le mécontentement populaire, les gouvernements successifs, de gauche comme supposés de droite, tous habités de l'aboulie abdicatoire mitterando-chiraquienne (« contre le chômage, on a tout essayé »), se sont enfermés dans un traitement social du chômage, d'autant plus paralysant et stérile que la situation n'allait qu'en s'aggravant. Aujourd’hui, l'exécutif inaugure la page du traitement comptable. Certes la situation relève de l'urgence et impose que soient prises des décisions (l’Unedic évalue à 1,9 milliard d’euros le déficit attendu en 2019. La dette de l’assurance-chômage, qui s’élevait à 35 milliards d’euros fin 2018, devrait atteindre 37,6 milliards en 2020). Une révision des méthodes est donc nécessaire et il va de soi que les fraudeurs et les profiteurs doivent être impitoyablement chassés et privés de toute indemnisation. Ce ne sera pas le cas, au demeurant, puisque le gouvernement, par prudence, se garde bien par exemple de s’attaquer à la rente de situation que constitue pour beaucoup le statut d’intermittent du spectacle ni de toucher aux abus du secteur du Bâtiment. Mais les profiteurs ne représentent que 15 % des 5, 6 millions de chômeurs inscrits à Pôle emploi. Les 85 % autres paieront pour les fautes d'une minorité.
    Car pour l'immense majorité des allocataires, le chômage est subi, y compris pour ceux qui sont touchés dans la durée. C'est donc bien un devoir national que de les assister dans une situation souvent dramatique qu'ils n'ont ni voulue ni choisie.
    Les économies doivent donc être faites ailleurs. Et d’abord en réservant le bénéfice du chômage aux seuls nationaux.
    Mais c'est en luttant contre les causes du chômage et non en traitant ses conséquences que la France réglera à la fois le drame social de la privation d'emploi et le problème budgétaire qui reste posé. Non ! Contre le chômage, on n'a pas tout essayé, puisque jamais ne fut empruntée la voie nationale.
    La voie nationale, c'est celle qui allie les libertés économiques et entrepreneuriales à la nécessité d'une vision stratégique de l'État. C'est celle qui permet de diminuer les charges des entreprises et de baisser la pression fiscale sur les ménages, afin de rétablir la compétitivité des premières et le pouvoir d'achat des secondes. C'est celle qui accepte les lois du marché et la libre concurrence internationale tout en recourant à la protection ciblée et intelligente de nos intérêts économiques et commerciaux pour contrer les effets pervers du libre-échangisme universel et mettre l’Europe en position de résister aux pressions américaines. C'est celle qui permet et organise la relance de nos capacités industrielles, technologiques et de recherches françaises et européennes.
    C'est cette voie nationale et elle seule qui permettra de résorber le chômage et de redonner à la France sa prospérité et sa cohésion sociale.
     
     
    Quotas de migrants ? Non !                
    Mais quotas de rémigration, OUI, mille fois oui !
     
    Selon l'essayiste, démographe et sociologue Jean-Paul Gourévitch, 7,3 millions d’immigrés vivraient aujourd’hui sur notre sol, soit 11 % de la population, auquel il faudrait ajouter entre 12 % et 14 % de descendants directs d'immigrés, c’est-à-dire au total entre 14 et 16 millions de personnes « venues d'ailleurs ». Quatre fois plus qu'il y a 20 ans.
    Ce constat n’empêche pas l’exécutif de relancer le débat sur l'immigration voulue, choisie et organisée.
    C'est ainsi qu'Emmanuel Macron vient d'ouvrir la porte à l'introduction de quotas destinés selon lui à maîtriser les flux migratoires. Vieille lune que ce concept proposé au début des années 1990 par le duo Pasqua/Seguin lors de leur tentative de puputsch au sein du RPR contre Chirac et Juppé, et repris en 2007 par Sarkozy lors de sa campagne présidentielle. Concept ancien donc et surtout illusoire et fantasmagorique.
    Par définition, en effet, l'immigration illégale échappe à tout contrôle et ne pourrait donc être quantifiée dans une politique de quotas.
    Par légalisme international autant que par soumission à la bien-pensance, il ne saurait non plus être question d’introduire les quotas dans l'attribution des droits d'asile (120 000 demandes en 2018, en hausse de 21 %).
    Reste donc l'immigration dite légale qui concerne désormais 250 000 personnes chaque année.
    Sur ces 250 000 nouveaux entrants, 88 737 premiers titres de séjours délivrés l'année dernière l'ont été au titre du regroupement familial. La remettre en cause irait à l’encontre de la Convention européenne des droits de l'homme que la France a ratifiée et surtout de la Constitution qui stipule que "la Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement, et protège le droit à vivre en famille ». Inutile de préciser qu'aucun gouvernement du Système, ne dérogera à des principes républicains aussi éclairés…
    Alors, des quotas pour l’immigration dite économique qui ne concerne que 11 % des entrants ? Mais là encore, on voit mal les entreprises qui ont besoin de flexibilité dans leurs embauches accepter que les taux de répartitions d'emplois soient décidés par l'État ou par le Parlement une fois pour toutes en début d’année de façon discrétionnaire et selon une méthode comptable.
    Nous sommes donc bien dans la mythographie et le mensonge.
    Pour le Parti de la France, notre pays n'a pas besoin d'immigration économique. Dans une France minée par le chômage, une formation adaptée, une adaptation aux réalités économiques, une revalorisation du travail manuel et des salaires qui leurs sont attachés doivent permettre aux nationaux d’occuper tous les postes à pourvoir. Notre pays n'a pas non plus à faire bénéficier des étrangers du « droit à la famille » qui ne doit concerner que les seuls Français. Il n'a pas à accueillir par dizaines de milliers de faux réfugiés.
    L'immigration ne doit pas être organisée. Elle doit être stoppée. Totalement et définitivement.
    Il est pourtant un quota que nous pouvons adopter : celui de la rémigration : la droite nationale au pouvoir fixera donc chaque année le nombre d'étrangers et de faux nationaux, selon leur origine et leur « qualité », afin de procéder à leur retour au pays.
    Jusqu’à épuisement des stocks.
     
     
     
     
    Le billet de Franck Timmermans
    Les grandes impostures (2) :
    « Grâce à l’Europe, c’est la paix depuis 70 ans  » 
     
     
    Puisque, selon Mitterrand - Juppé et Macron, ce sont les Nationalismes qui créent les grandes impostures, il est logique que leur antidote miraculeux soit l’Europe unie de Bruxelles.
     
    L’argument de la Paix asséné durant la campagne européenne n’est pas nouveau et ils le ressortent à chaque fois ; les gogos et les jeunes partisans du fédéralisme y croient dur comme fer. Examinons les faits réels et non la seule portée du slogan. Certes, depuis 1949 il n’y a heureusement pas eu de 3e Guerre mondiale, il n’y a pas eu non plus de conflit armé entre deux membres (ou plus) de la Communauté eurocrate, soit ! Mais est-ce dû à l’action de l’Europe unie ? La menace d’une 3e Guerre mondiale a été latente durant toute la Guerre froide pendant laquelle les deux blocs rivalisaient par services d’espionnages et guerres civiles sporadiques interposés. Mais il y eu deux moments très critiques : l’un en 1951 lors de la guerre de Corée, et l’autre fin 1962 lors de l’affaire des missiles soviétiques à Cuba.
    En 1951, Truman et Mac Arthur envisage d’utiliser 9 bombes atomiques contre la Chine et même éventuellement l’URSS si la victoire militaire classique est impossible. Finalement, Mac Arthur fut désavoué et les USA renoncèrent à la guerre atomique. Dans le second cas, la tension sera encore plus forte : lors du bras de fer entre Kennedy et Khrouchtchev à propos des livraisons de missiles nucléaires à Castro. L’Otan manifesta évidemment sa solidarité avec les USA ( et même De Gaulle la rendit publique, sans jamais recevoir de retour d’ascenseur). Le pire fut évité et Kennedy apparut comme le grand vainqueur du duel mais ce fut aux dépens de l’Europe puisque les USA y retirèrent tous leurs missiles de protection, plus pour ménager un Khrouchtchev fragilisé que pour honorer un accord qui n’était qu’un « chiffon de papier ». Dans ces deux cas historiques, à aucun moment une autorité mandatée par l’Europe naissante de l’époque ne fut envisagée afin de peser dans la balance pour garantir la paix. Cela valut peut-être mieux… Dans le cadre strictement européen, les Eurocrates ânonnent que la Paix règne entre tous les états depuis 70 ans. C’est évidemment faux puisque l’Europe continentale a connu plusieurs conflits, certes non mondiaux mais meurtriers.
     
    Une première catégorie de conflits, de 1949 à 1991, concerne essentiellement des affrontements en Europe dans les pays communistes ou à cause des menées du Pacte de Varsovie : les Pays baltes (56), la RDA (53) Poznan (56), Budapest (56), Prague (68), le Karabagh (88), les soulèvements et libérations (89), la révolution roumaine (89). À côté existent aussi des guerres civiles (Grèce 1949), Chypre (63), ou religieuses (Irlande, IRA), ou régionalistes (pays Basque), ou même de conquêtes (invasion turque à Chypre 1973). Seules les Nations ont joué un rôle individuel, bilatéral ou multilatéral mais jamais l’Europe en tant que structure confédérale. La fin de l’URSS et du Pacte de Varsovie ne doivent rien à la CEE de jadis, et les risques d’alors ont disparu grâce aux efforts conjoints de Ronald Reagan, de Jean-Paul II, de Lech Walesa, de la pression de tous les militants de la liberté et des nationalistes anti-communistes, sans oublier l’influence de Soljenitsyne et les martyrs des goulags ou du KGB (Père Popieluszko) qui ont finalement triomphé de l’omerta scandaleuse des gauches intellectuelles, surtout en France.
    Une seconde catégorie commence à partir de 1992, date à laquelle l’union européenne se dote, grâce au Traité de Mastricht, d’un début de diplomatie commune. Ces premiers roucoulements de blanche colombe amènent la guerre des Balkans de 1991 à 2001, à laquelle près de 20 nations d’Europe vont participer, soit au sein de l’OTAN soit à titre individuel. USA, France, GB pilonneront les positions serbes. Le bilan minimal est de 175 000 morts. Beaux débuts, vive Maastricht ! Mais d’autres conflits ont eu lieu, principalement dans les territoires de l’ex-URSS, le Caucase où l’Europe se joint aux USA pour mettre de l’huile sur le feu comme s’il fallait réactiver une guerre froide contre Poutine ! Par exemple, dans la guerre qui dure depuis 1994 en Tchétchénie (140 000 morts), l’Europe a pris la défense des réfugiés Tchétchènes et la France en accueille depuis plus de 50 000 ! 50 000 qui ont fui le régime anti-islamiste mis en place par Moscou à Grozny, donc 50 000 pro-islamistes qui forme désormais une diaspora en France ! On marche sur la tête, merci à L’Élysée (de 1994 à nos jours) et à l’Europe vassale de l’OTAN. Oser prétendre que l’Europe favorise la Paix alors que tous les efforts (avec notre argent) sont employés à constituer des communautés de réfugiés aptes à devenir autant de « 5e colonnes » est de la démence ou de la trahison ! Cette propagande pacifiste est indigne car elle jette aussi un voile commode sur les près de 900 000 morts qui ont eu lieu sur notre sol européen de 1950 à ce jour. Et dans ce chiffre (894 000) nous ne comptons pas les guerres hors d’Europe où nos pays sont allés combattre (Corée, Vietnam, Irak, Afghanistan, Syrie etc), ni les guerres liées à la décolonisation (Indo, Algérie, etc), ni les victimes actuelles du terrorisme et les guerres où l’islamisme progresse.
    Ainsi, si l’Europe était un havre de paix, il n’y aurait pas de contingents de 26 pays de l’UE actuellement répartis au Kosovo, en Bosnie, au Liban, en Géorgie, à Chypre, ile qui est en plus menacée par la Turquie, candidate effective à l’UE et membre de l’OTAN, ou des « observateurs militaires » en Ukraine depuis que la Crimée est redevenue russe ! On croit rêver devant tant d’hypocrisies ! Notre « diplomatie » consiste donc à ménager les communautés islamistes, les enclaves de l’Islam en Europe, à réduire les Serbes, à cautionner les erreurs des USA et à contrer Poutine par tous les moyens. Tel est le bilan depuis 1992 !!!
    Enfin, ce slogan « L’Europe, c’est la Paix depuis 70 ans » est particulièrement rendu obscène par le seul fait que le cumul des exportations d’armes des états membres de l’UE vers des états non-membres fait aujourd’hui de l’UE le 3e exportateur d’armes du monde avec plus du quart du marché mondial. Airbus, société leader du secteur de l’armement européen, est dans le peloton des 10 principales sociétés mondiales. Rassurez-vous, je ne suis pas un pacifiste bêlant issu des babas cool trotskards d’Amnesty international, mais je pense que par respect pour les familles de nos soldats tombés sur les divers théâtres d’opérations, par décence pour tous ceux qui voient nos frontières violées par une immigration sans cesse grandissante et par conscience eu égard à la réalité économique et financière des ventes d’armes que l’Europe se vante d’exporter en Algérie ( !!!), au Qatar, ou ailleurs, ou se vante d’envoyer à des belligérants extérieurs (la guerre par délégation !).
     
    Un Président de la République devrait au moins avoir la pudeur d’éviter pareil slogan.
    Car l'Europe EST en guerre !
     
           
     

    Réinfo, le magazine d'information

     

    @carllang2022

     

    @lepartidelafrancecompteofficiel

     
      Le journal télévisé du PdF
    présentée par Sylvie Collet
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  • CONNEXION 17 juin 2019

     

       
     

     
    ICIOININIEIXIIIOINI
    LA LETTRE ARGUMENTAIRE DU PDF
    directeur de publication : Jean-François Touzé
     

    17 juin 2019

     
       
     
    Discours de politique générale :    
    Édouard Philippe confirme la soumission de la France au mondialisme et au progressisme.
     
     
    C'est un discours soporifique et bien inutile qu’a prononcé solennellement le Premier ministre mercredi dernier devant l'Assemblée nationale. Un discours en forme de confirmation d'une pratique floue, d'une méthode impensée mais d'une ligne claire : celle du progressisme mondialisé.
    Les Français n'en doutaient pas : le gouvernement est décidé à maintenir, contre vents et marées, le cap hasardeux fixé depuis son élection par Emmanuel Macron, et à continuer sa navigation à faible vue dans la brume et les tempêtes.
    Réformettes sociales ou structurelles incertaines et en trompe-l’œil, déclarations d’intentions constitutionnelles ou politiques, virage écologique à la mode du temps, promesses de baisses fiscales aussi spectaculaires en tribune qu'hypothétiques dans leurs applications par Bercy et qui, au demeurant, ne pourraient être financées que par la dette, affichage sécuritaire d'apparence, refonte de l'assurance chômage, lutte contre les gaspillages et mise en œuvre d’un chantier tout en subterfuges (maintien de l’âge légal à 62 ans mais décote avant 65 pour ceux qui ont encore la chance de conserver un emploi) et en procrastination, ne peuvent masquer que ce cap inchangé est, plus que jamais, orienté selon la boussole anti sociale, anti populaire, anti nationale, anti éthique (comme le confirme le projet de loi imminent sur la PMA) qui détermine le champ progressiste axial du centre droit/centre gauche planétariste.
    Au-delà de l’effet catalogue qui est la loi du genre, Édouard Philippe n'a pas prononcé un discours de politique générale. Il n’a pas ouvert l’acte II du quinquennat. Il a seulement renouvelé solennellement, en son nom et en celui du Président de la République, le serment obligé de fidélité à la globalisation mondialiste, au financiarisme, à l’immigrationnisme et au Nergal universel, destructeur de nos identités et de nos valeurs civilisationnelles.
     
       

    @carllang2022

    Ce qui se prépare politiquement n'est pas l'union des droites mais l'union de la droite et du centre. Les élus et dirigeants du parti "Les républicains" préféreront évidemment devenir les supplétifs de Macron que les supplétifs de Marine Le Pen.  (07/06/2019)
     
       

    Excellente déclaration de Marion Maréchal qui est favorable à l'union des droites. Une union à la base FN- RPR- UDF fut déjà réalisée face à la gauche en 1986 dans les conseils régionaux. Il ne reste plus à Marion Maréchal qu'à convaincre les dirigeants LR et RN...Et sa tante… (03/06/2019)
     
     
     
    Contre la PMA pour toutes,              
    la mobilisation doit être générale.
     
    Dans son discours devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre, Édouard Philippe, a annoncé que le projet de loi sur la procréation médicalement assistée pour toutes - c’est-à-dire la gestation sans père - serait examiné par le Conseil des ministres dans quelques semaines et soumis au Parlement dès la rentrée de septembre.
    Par cette accélération du calendrier, le gouvernement veut rassurer sa gauche et montrer qu'il n'est pas seulement le radeau de la Méduse de la droite et du centre. Il donne dans le même temps la preuve que le macronisme est bien un progressisme.
    Accorder aux femmes seules et aux couples lesbiens le droit de filiation par insémination artificielle constitue une étape supplémentaire sur le chemin de la désagrégation de la famille et de la destruction de la société. Un chemin qui se poursuivra bientôt, n'en doutons pas, par la légalisation de l'abomination qu'est la Gestation pour autrui (GPA).
    Pour le Parti de la France qui considère qu'une famille c’est un père, une mère et des enfants, la PMA doit être réservée aux couples hommes/femmes qui ne peuvent avoir naturellement d'enfants.
    Le PdF, fidèle à la conception traditionnelle de la famille qui constitue un des socles de notre civilisation, et aux principes de l'ordre naturel appelle à la mobilisation contre ces dérives mortelles.
     
     
    Services d'Urgences : la grande misère des hôpitaux français               
    au temps de l'immigration de masse.
     
    Après trois mois de grève des personnels paramédicaux (infirmiers et infirmières, aide soignants, accueil) des Urgences hospitalières, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, vient de débloquer 70 millions d'euros pour tenter d’enrayer la colère qui monte et de faire baisser la tension avant que les médecins urgentistes ne rejoignent le mouvement.
    Après une réunion avec les représentants du personnel hospitalier, la ministre a donc annoncé le versement d’une prime pour les infirmiers et aides-soignants, pour un montant total de 60 millions d’euros, ainsi qu’une enveloppe de 15 millions pour le recrutement d’effectifs. Goutte d'eau pour éteindre l'incendie.
    En vingt ans, le nombre de patients admis chaque année aux Urgences est passé de 10 millions à 21 millions. En cause la crise de la médecine libérale, la désertification médicale dans les zones périphériques, la dégradation de la situation sociale de beaucoup de nos compatriotes, les pratiques abusives et anti civiques d'un nombre croissant de personnes qui se rendent en service hospitalier pour un rhume, une gastro-entérite ordinaire ou une pathologie bénigne (selon un professeur de médecine, 25 % des gens qui se rendent aux Urgences, n'ont rien à y faire) sachant qu'elles y seront soignées gratuitement, et, bien sûr, parmi elles, la marée montante issue de l'immigration.
    Sous effectifs, cadences infernales, salaires inadaptés aux qualifications, engorgement, promiscuité, insécurité chronique et agressions contre les personnels, tel est le lot quotidien des 632 services d'Urgences que compte la France.
    Rendons ici hommage à l'ensemble des professionnels hospitaliers, professeurs, médecins, externes, internes, infirmières et infirmiers, aide soignants, agents d'accueil qui, dans des conditions difficiles, souvent à la limite de l’intolérable, maintiennent à bout de bras et jusqu’à la limite de leurs forces la haute conception qu'ils ont de leur devoir avec compétence, dévouement et humanité.
    Mais ces efforts seront vains tant que ne sera pas prise en compte la vraie raison de la dégradation continue et dramatique des Urgences. Une raison qui se dissimule derrière le déni des bien-pensants. Citons là encore un professeur de médecine relayé sous couvert d’anonymat par Yvan Rioufol dans le Figaro du 6 février : « le personnel médical est souvent insuffisant et épuisé par la surcharge administrative qui lui est imposée (…) Chez nous, tous les soins et la chirurgie sont remboursés à 100 %. L’AME, l’aide médicale d’État, fait que nos hôpitaux sont littéralement envahis par des étrangers. (…) Les Français de souche ont fui nos services car c’est intenable. Ils ne veulent plus être confrontés à ces étrangers, très arrogants pour certains, qui considèrent que la santé est un dû. La tension sociale y est très forte (…) Le personnel hospitalo-universitaire est vraiment très lassé (…) à tel point que notre recrutement s’en ressent ».
    Alors, des moyens supplémentaires ? Bien sûr ! Des primes et des salaires renforcés ? Évidemment ! Un effort de l'État en matière d’embauche et de recrutement ? Sans nul doute ! Un contrôle préalable avant toute consultation pour en vérifier la nécessité ? Absolument !
    Mais pour que la France conserve sa médecine hospitalière de qualité, pour que les Urgences redeviennent un lieu de soins adaptés, pour que les services ne se transforment pas, peu à peu, en coupe-gorge, pour que disparaissent les brancards faisant office de lit, pour que personne ne meure ni ne souffre plus oublié dans un coin de couloir, pour que les soignants puissent à nouveau exercer leur métier qui est un sacerdoce, dans des conditions de sécurité, de disponibilité et de sérénité optimales, deux mesures s'imposent : IMMIGRATION ZÉRO d’abord, REMIGRATION, ensuite !
     
     
    Délinquance des mineurs :                
    du laxisme à l'encouragement.
     
    En annonçant son intention d'établir un seuil d'irresponsabilité pénale à 13 ans, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, ne fait pas que se conformer aux desiderata de diverses organisations internationales telles que la Cour de Justice européenne ou la Convention internationale des droits de l'enfant : elle crée les conditions d'une déferlante de la délinquance et de la criminalité tolérées par l'État, organisées et légalisées par les pouvoirs publics.
    Dealers des cités, petits, moyens et grands caïds venus d'ailleurs, sauront utiliser comme il convient cette main-d’œuvre aux talents multiples et désormais incondamnables, tandis que le sentiment de totale impunité sera renforcé, livrant nos rues à la sauvagerie.
    Concernant les faits imputés aux moins de 13 ans les statistiques portant sur l'année 2017 dont déjà parlantes :
    • 87 222 vols dont 379 à mains armées.
    • 44 418 atteintes aux personnes dont 37 homicides, 1 585 viols et 86 séquestrations.
    • 25 577 poursuites pour infractions sur les stupéfiants dont 667 pour trafic.
    Quand on sait la « prudence » conseillée aux policiers dans leurs enquêtes et l'effacement auquel ils sont contraints dès lors qu'il s'agit des racailles des cités, on mesure à la lecture de ces chiffres ce que peut être la réalité de la situation.
    On mesurera également l’état de la Justice en constatant sans surprise que seul 0,8 % des mis en cause ont fait l’objet de condamnation à la prison et que 95 % des faits établis se sont soldés par de simples « mesures ou sanctions éducatives ». La Justice a fait son choix qui est celui de la bien-pensance irénique : elle ne condamne plus les mineurs malfaisants. Elle les protège.
    Dans ces conditions le gouvernement a raison de dire que cette décision ne changera pas fondamentalement les choses. Elle ne fera que les officialiser.
    La France vit, en effet, depuis des décennies dans le plus destructeurs des laxismes. Avec le pouvoir macronien, elle est simplement et discrètement entrée dans l'ère de l'encouragement.
     
     
     
     
    Le billet de Franck Timmermans
    Les grandes impostures (1) :
    « Le nationalisme, c’est la guerre » 
     
     
    (François Mitterrand en janvier 1995, repris par Juppé en 2016 et Macron en mai 2019).
     
    Il y a comme une filiation entre ces trois-là et nul doute que vous l’aurez établie par la simple chronologie, l’étude des faits qui explique souvent tout. En 1995, c’était le dernier discours de Mitterrand, c’était au Parlement européen et ce n’était pas un hasard. Après l’ovation des eurodéputés énamourés, le Président rencontra à la préfecture de Strasbourg Le Pen et Hersant en grande conversation et dit à JMLP « Bonjour M. Le Pen, je vous ai bien eu tout à l’heure. (...) vous ne vous êtes pas senti visé ? » lequel répond : « Non, M. le Président ! Vous savez très bien que beaucoup de guerres n’ont rien à voir avec le nationalisme ; il y a des guerres de religion, des guerres pour le pétrole, etc. ! ». Mitterrand l’admet à mi-mots : « Ah, c’est un grand sujet que la cause des guerres ; on n’a pas le temps d’en parler maintenant dans ce salon (...) Je le regrette d’ailleurs mais on va se revoir bientôt ? Je l’espère. À vous d’en décider. » Plus qu’une invitation, une invite ! Reste à savoir si les mémoires du sollicité en diront plus. Quoi qu’il en soit, Le Pen avait fort bien répondu (on dit « taclé » en novlangue…) mais c’est Carl Lang qui le fit dans le numéro du 1er février 95 de la Lettre de JMLP, avec d’excellents arguments. Sans doute, le Président du FN avait-il eu entre-temps l’occasion d’en débattre et il se dispensa donc élégamment d’un épilogue de trop dans son journal.
     
    Resituons le contexte de 95 : nous sommes à 5 mois des élections présidentielles ; le 1er Ministre Balladur est en disgrâce pour avoir usurpé en août 1994 des prérogatives réservées à l’Élysée en l’absence de Mitterrand malade. La réaction prostatataire dudit est sans appel et son soutien discret à Chirac est dès lors acquis puisqu’il est hors de question d’adouber Jospin comme successeur du Pharaon. Le PS peut sombrer, après lui le déluge ! Ce discours dès le début janvier résonne comme une charge. J’aurais tendance à la considérer comme celle du chef autoproclamé du Front républicain d’alors, comme également un message de soutien indirect à Chirac, le candidat le plus viscéralement antilepéniste qui soit. Aucune équivoque ne doit profiter à Balladur qui a eu l’audace d’être conciliant avec le FN et qui pourrait même être tenté par un rapprochement, qui sait ? La chronologie parle encore : c’est le lendemain précisément, le 18 janvier, que Balladur a choisi depuis longtemps pour annoncer sa candidature à l’élection présidentielle. Et ce n’est pas un hasard si Mitterrand essaye dès la veille de lui voler la vedette et de cadrer le vrai débat. Voilà pour la forme florentine des tactiques. Sur le fond, ses divers successeurs ou disciples aiment donc à reprendre la formule. Pourtant, le Président jarnacais fit preuve d’un abus d’amalgame et sa grande culture d’essence maurrassienne n’en dévoile que davantage encore la manœuvre ! Mitterrand, pour la circonstance et les besoins de sa cause, se plut donc à confondre « nationalisme » et « impérialismes expansionnistes ». La diatribe est trop forte et générale pour se limiter à la seule 2e guerre mondiale, et il y aurait beaucoup à dire sur ses origines ainsi que sur les idéologies et protagonistes réellement en cause. Et il ne faut pas oublier ces pays de gouvernements « nationalistes » qui préservèrent leurs populations des affres de la guerre (Argentine, Portugal, Espagne, Turquie, etc.). Au sujet de la 1ère Guerre mondiale, à qui donc faisait-il le reproche du « nationalisme », à l’assassin de l’Archiduc présenté comme tel, puis plus tard déifié par Tito ? À celui de Jaurès qui était un cinglé manipulé ? Ou aux Habsbourg, aux familles impériales toutes confondues et tant honnies par les loges et les Gauches réunies ? En France, ce sont bien des Radsocs comme Poincaré, Briand et Clémenceau qui étaient au pouvoir, ce n’est pas l’Action française, et ce fut bien Poincaré qui poussa la Russie à la guerre pour mieux encercler les empires centraux. Pour Mitterrand, qui sont les nationalistes fauteurs de guerre en 1870 ? Napoléon le « petit » comme disait Hugo ? Les Versaillais et Adolphe Thiers qui rétablirent la République ? Ou les communards avec parmi eux le Colonel Louis Rossel ? Le Nationalisme a trop bon dos, celui d’un fusible.
    Mitterrand le savait pourtant bien, utiliser le manichéisme dans l’analyse des guerres c’est autant la réserver à la seule propagande du vainqueur ! Notre Nationalisme a trop à cœur l’économie du sang des Français pour être belliciste ! Le Nationalisme politique réagit toutes les fois où le peuple et la Nation sont en danger, qu’il soit économique, social, identitaire ou militaire, et aujourd’hui culturel, religieux et démographique. Son action est celle de défenses immunitaires. Si nous étions des provocateurs, nous aurions eu depuis longtemps l’occasion de mettre le feu aux poudres. Je dirais même que si le combat national avait été tout autre, les risques de guerre civile dès 1985 auraient pu conduire notre Pays au chaos et dans les bras du communisme. Le Pen a eu raison de répondre à Mitterrand. Aux religions et au pétrole, nous pourrions ajouter les guerres provoquées par les officines de pays qui n’avaient à l’époque rien de nationalistes, la CIA et le KGB, responsables de guerres civiles en Afrique et en Asie pour leurs besoins respectifs ; celles provoquées dès 1918 par le Communisme qui aura semé la mort de 85 millions d’hommes partout où il s’est installé ! Les guerres civiles aussi, comme en France et en Amérique, et dont les causes ne doivent rien au nationalisme, nous le savons bien. Les guerres de succession, les guerres économiques par FMI interposé, les blocus affameurs, les guerres ethniques et tribales, les guerres sporadiques dues au terrorisme, et même en 1969 une guerre du football qui opposa le Salvador au Honduras ! Demain, ce sera peut-être la guerre de l’eau, la guerre de l’air, la guerre du Dollar, celle des Réseaux internet ou celle des USA contre la Chine. Notre monde est fou. Et Mitterrand avait un sacré culot pour viser le FN en 1995, le premier parti politique à dire NON à la guerre en Irak dès 1990 !
    Mais il avait ses raisons, toutes politiciennes. Et c’est là une circonstance aggravante pour un Président que d’utiliser un subterfuge pour ostraciser cyniquement une partie de l’électorat !
     
    En 1995, Mitterrand avait l’excuse de l’âge, de la maladie et de l’orgueil pour scénariser sa sortie. En 2019, il n’y a pas d’excuses, il n’y a qu’un misérable spéculateur qui exacerbe les tensions d’un pays acculé au désastre par la faute du même Front républicain depuis 40 ans.
     
           
     

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  • Puisqu'on vous le dit !

     

     

     Objet : En relaxant Robert Ménard, la Justice s'oppose à la dictature de la pensée unique
     
     Après une longue bataille judiciaire, Robert Ménard, le maire de Béziers, qui était poursuivi pour « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes en raison de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée », vient d’être définitivement relaxé. La Cour de cassation vient, en effet, de rejeter le pourvoi de plusieurs associations, dont la LICRA, le MRAP, la Ligue des droits de l’homme, SOS Racisme, l’Union des étudiants juifs de France, Maison des potes.
     
    Que reprochait-on au maire de Béziers ?
    D’avoir, dans une émission sur LCI , en septembre 2016, tenu ce propos jugé intolérable : « Dans une classe du centre-ville de chez moi, 91 % d’enfants musulmans. Évidemment que c’est un problème. » Il avait également publié sur Twitter, à la rentrée des classes, le message suivant : « La preuve la plus éclatante du Grand Remplacement en cours. Il suffit de regarder d’anciennes photos de classe… » Pour ces associations bien-pensantes, oser décrire la réalité de l’immigration en France est forcément un délit.
     
    La décision de la cour d’appel de Paris, prononcée en mars 2018, est donc confirmée : « Aucun des deux passages incriminés ne contenait un appel ou une exhortation, même implicitement formulés, à discrimination, à la haine ou à la discrimination envers une personne ou un groupe de personnes déterminées, […] ni ne stigmatisait les personnes concernées dans des conditions visant à susciter la haine à leur égard. » Les associations qui avaient accusé à tort le maire de Béziers ont été condamnées à verser 5.000 euros de dommages et intérêts.
     
    Comme le dit un communiqué de presse de la ville de Béziers, cette décision de la Cour de cassation signifie « qu’il est encore possible de débattre. Qu’il est encore possible de parler, sans filtre, d’immigration. Qu’il est encore autorisé de décrire le réel. Oui, en France, on a le droit de dire les choses, sans être honteusement accusé des pires intentions. » Et d’ajouter, en conclusion, ce commentaire qu’on ne peut qu’approuver : « Ce jugement est une débâcle supplémentaire pour les officines politiques subventionnées, professionnelles du harcèlement judiciaire, qui font de l’hystérisation du débat un lucratif fond de commerce. »
     
    Les associations qui voient du racisme partout, sauf dans leur propre sectarisme, se retrouvent donc Gros-Jean comme devant. Mais il est peu probable qu’elles en tirent la leçon, tant elles ont l’habitude de barboter dans les eaux d’une pensée manichéenne et conformiste. Il fallait signaler cette décision judiciaire qui, pour une fois, remet les pendules à l’heure et n’hésite pas, au nom de la vérité, à s’opposer à l’impérialisme de la pensée unique.
     
    Ce n’est pas de décrire la réalité de l’immigration qui est condamnable. Ni d’évoquer le changement de population dans certains quartiers et les atteintes à notre mode de vie. C’est, au contraire, de nier ce phénomène, de le passer sous silence, de vouloir faire taire ceux qui le dénoncent. Puissent tous ceux qui aiment le confort de la bien-pensance, parmi les politiciens comme dans les médias, prendre conscience qu’une pensée uniforme et sans contradiction, est une insulte à la vérité.
     
    Dans le brouillard obscurantiste qui tend à étouffer la liberté de pensée, ce jugement apporte une éclaircie d’espoir.
     
    Philippe Kerlouan
  • CONNEXION 3 juin 2019

     

       
     

     
    ICIOININIEIXIIIOINI
    LA LETTRE ARGUMENTAIRE DU PDF
    directeur de publication : Jean-François Touzé
     

    3 juin 2019

     
       
     
    Attentat de Lyon :    
    nouvelle étape de la stratégie islamique.
     
     
    L'attentat commis à Lyon le 24 mai dernier, attentat qui n'a heureusement pas fait de morts mais a blessé quatorze personnes dont une petite fille, et qui était, à l’évidence, destiné à tuer est à la fois emblématique d'une pratique terroriste devenue habituelle – celle de ces fous d’Allah plus ou moins isolés dans leur passage à l’acte mais soutenus voire encouragés par tout un environnement familial, amical ou communautaire - et révélateur d'un esprit nouveau.
    On le sait, les attentats islamiques présentent quatre cas de figure.
    1. L’attentat commandité par une organisation, le plus souvent depuis l’étranger, impliquant des réseaux logistiques et opérationnels. Cf. les attaques du 13 novembre 2015 à Paris.
    2. Les attentats « sous faux pavillon » organisés par une puissance étrangère. La France, dans le passé a été à de multiples occasions touchée par cette forme de terrorisme, sur son sol comme à l’étranger, au gré des divergences diplomatiques, militaires ou même économiques qu’elle pouvait avoir avec l'Iran, la Syrie, la Libye ou d'autres États du moyen Orient. Depuis la fin des années 1990 ces actions ont cessé. Elles peuvent recommencer à tout moment.
    3. L’attentat commis par un ou plusieurs « radicalisés », faisant, pour la forme, allégeance à Daech aujourd’hui, à une autre organisation demain, usant de méthodes artisanales – couteaux, haches, véhicules automobiles… De Nice à Saint Étienne du Rouvray en passant par Strasbourg, le deuxième arrondissement de Paris et tant d'autres sites ensanglantés, on ne compte plus ce genre d’attaques. Les assassins sont parmi nous et ils sont des milliers, voire potentiellement des dizaines de milliers.
    4. L’attentat concerté au sein d'un groupe formant une cellule organisée mais autonome, le plus souvent issue de la petite ou moyenne délinquance, ayant défini des objectifs clairs : ce fut le cas des attaques meurtrières des frères Kouachi et d'une certaine manière, avant eux, de Mohamed Merah.
    Le tueur de Lyon, faux étudiant et vrai clandestin, pourrait bien inaugurer une forme nouvelle d'action, à la fois brouillonne dans sa réalisation et rationnelle dans sa conception
    Que dit Mohamed Hichem Meddjdoub ? Il reconnaît avoir fait allégeance à Daech mais indique avoir voulu « faire monter le vote populiste et raciste avant les élections européennes de dimanche pour pousser les musulmans à la révolte ».
    Avec cet attentat, nous entrons donc dans l’ère de la prospective politique par carnages programmés, une manière de stratégie de la tension version djihadiste s'inscrivant dans un schéma d’ensemble.
    Au moment où les organisations pro-immigrés, pro-communautaristes et pro-islamiques intensifient leurs revendications et leurs actions, où une prière islamique est chantée à la Cathédrale des Invalides, où des listes inspirées par les Frères musulmans se présentent aux élections (en enregistrant des résultats très significatifs aux dernières Européennes dans certains quartiers, ainsi 16,74 % au Val Fourré à Mantes la Jolie, plus de 5 % sur l’ensemble de la ville), où les provocations se multiplient pour imposer voiles ou burkinis dans les espaces publics, où des exceptions de toutes natures sont admises pour favoriser l’islam (dernière en date, les examens décalés pour les musulmans pour cause de ramadan), où la charia règne déjà dans de nombreuses cités et où l'influence des imams se fait puissamment sentir dans la gestion d'un nombre grandissant de communes, le calcul politique d'un Medjdoub peut être viable à moyen terme.
    Pour le Parti de la France, notre Pays est engagé dans une course contre la montre dont il ne sortira vainqueur qu'à la condition que nos compatriotes prennent conscience de la menace mortelle qui pèse sur eux. Seule une politique de salut national opposant un arrêt définitif au tsunami migratoire, mettant en œuvre des mesures d'exception administratives et judiciaires et organisant le Grand retour au pays d’origine, permettra de faire face.
    Sinon… Que Dieu nous vienne en aide.
     
       

    @carllang2022

    Après son fiasco à l'élection municipale de Barcelone, souhaitons que l'ancien premier ministre de la république française Manuel Valls n'ait pas la mauvaise idée de vouloir revenir faire de la politique en France. Et ayons une pensée attristée pour les Catalans. Les pauvres. (27/05/2019)
     
       

    Le scénario politique voulu par Macron est en place. Réduire le spectre électoral à la bande des 2, LREM et RN, et jouer de l'épouvantail RN en se plaçant comme le chef de file naturel du futur Rassemblement Républicain face au Rassemblement National. L'assurance vie pour 2022. (27/05/2019)
     
     
     
    Genéral Electric, Ascoval, Wirlpool…             
    Macron fait de la France un désert industriel.
     
    En moins de deux semaines, trois faire-part de faillites viennent de compromettre le redressement d'entreprises que la parole publique, dans un contexte préélectoral, nous disait sauvées du désastre.
    C’est d’abord l'annonce par General Electric de la suppression de mille postes dans son usine de Belfort. Une annonce incomplète et insincère : si l'on prend en compte les répercussions inévitables sur les sociétés sous-traitantes, c'est, en effet, non pas mille mais au total entre trois et quatre mille emplois qui sont menacés.
    Dans cette tragédie sociale, la responsabilité d'Emmanuel Macron est totale. C'est lui, en effet, qui, en tant que Secrétaire général adjoint de l'Élysée chargé des affaires industrielles auprès de François Hollande, puis en tant que ministre de l'économie, fut le chef d'orchestre de la session de la branche énergie d'Alstom à General Electric qui avait pris l'engagement non seulement de conserver tous les postes existants mais d'en créer mille nouveaux.
    Macron a donc agi soit par incompétence, soit, en toute connaissance de cause, par cynisme et choix funeste de désindustrialisation de la France amenée à devenir, pour les tenants du mondialisme, un pays de tourisme, de luxe et de services.
    Dans les deux cas c'est un des fleurons industriels et économiques de notre pays que celui qui est aujourd'hui Président de la République a délibérément bradé, et l'intérêt social d'une ville et d'un département qu'il a négligé au profit exclusif de celui des actionnaires.
    Les exemples de cette volonté destructrice de l'industrie française se multiplient par ailleurs. Tout comme General Electric, Ascoval, Whirlpool sont emblématiques de cette mise à mort.
    À propos de General Electric on nous explique aujourd’hui que les turbines à gaz n'ont aucun avenir, ce qui est très précisément l'inverse de ce qu'assurait Macron il y a cinq ans. L'usine, contrairement à ce qu'affirme le repreneur, n'est pas en surcapacité (400 par ans) mais en sous compétitivité (100 demandes seulement) du fait de ses coûts de production trop élevés. Au sujet d'Ascoval, tout en assurant que la faillite de son repreneur anglais British Steel, n'aura pas de conséquences sur l'emploi à l'usine de Saint Saulve près de Valenciennes, pas plus qu'à celle de Hayange en Moselle, on laisse entendre que les aciéries françaises relèvent du passé. Pour ce qui est de Whirlpool, on se borne à constater que l’électroménager français n’est plus compétitif, en particulier face à la Chine. Là encore, la responsabilité d'Emmanuel Macron est engagée. En octobre 2017, quatre mois après le début de son mandat, le Président de la République, visitant le site, s’était, en effet, fermement engagé pour écarter les menaces de délocalisation vers la Pologne en accordant une subvention de 7,4 milliards d'euros à l'usine, aide d'urgence destinée à la relance des investissements et de la production sur le sol national. Ces subsides n'ayant servi qu’à payer, un temps, les salaires au lieu d’investir et de rénover, il n'est pas interdit de penser que la seule motivation de l'État et de son chef était de gagner du temps par une opération cynique de communication avec l'argent du contribuable.
    Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage. Quand on veut massacrer son industrie, on la dit dépassée et non viable.
    Le Parti de la France croit en l’avenir de notre industrie nationale servie par une main-d’œuvre française spécialisée d'exception et un savoir-faire hors pair, atouts qui, même dans une économie globalisée, peuvent faire la différence.
    Il demande au gouvernement de prendre ses responsabilités pour sauver des secteurs stratégiques comme peut l’être par exemple le rail français, et de mettre fin sur le sol national aux pratiques odieuses des fonds de retournement vautours comme Grey Bull détenteur des actions de British Steel.
    Il réaffirme sa volonté politique d'une réindustrialisation ambitieuse de la France correspondant aux réalités des besoins du marché, et d'une économie européenne ouverte au monde. Ce sont bien sûr les carnets de commandes qui font la réussite d'une entreprise. Mais les commandes dépendent aussi de la compétitivité et donc du niveau fiscal auquel ces entreprises sont soumises, et de la capacité de l'État comme de l'Europe à faire respecter les règles d'une concurrence internationale loyale.
    Cette réindustrialisation ne sera donc possible qu'à la quadruple condition de rendre nos entreprises compétitives au niveau mondial en desserrant le verrou fiscal, de privilégier la production plutôt que les dividendes, de redonner à l'État l'esprit et les moyens de ses stratégies et de mettre en place, au niveau européen, les barrières nécessaires à une politique ambitieuse de défense de notre production et de reconquête des marchés.
     
     
     
     
    Le billet de Franck Timmermans
    Touchez pas au grisbi !
     
     
    Cette supplique, tirée d’Albert Simonin et reprise par Audiard, aurait pu être lancée à Macron par les caciques des Républicains avant le scrutin présidentiel de 2017 et européen de 2019.
    Trop tard, Macron n’était pas un feu de paille comme Mattéo Renzi en Italie. Macron s’est installé dans le nid douillet du Système, il en croque et Macron continuera donc de laminer les héritiers de Chirac comme ceux de Mitterrand. Macron, c’est le « vampirisme organisateur ». Avec un phénomène mécanique étonnant : par un processus presque hydraulique, plus Macron siphonne les voix des LR, plus les notables chiraquiens commencent à paniquer pour leurs différents sièges, mais aussi plus le fameux plafond de verre que Marine Le Pen s’efforce de briser s’épaissit considérablement !
    Ne vous fiez pas aux apparences, la Dame Le Pen a en effet depuis dimanche son rictus qui lui sert de sourire mais aussi de posture pour dissimuler une sourde inquiétude. Le score de sa liste est bon mais reste dans la fourchette des sondages, comme si depuis 2016, elle avait chaussé des semelles de plomb ! Comme si le RN avait un boulet aux pieds (ou à sa Présidence…) Bref, ça ne décolle pas, il n’y a pas de percée, et ce, malgré le gain important qu’elle attendait des gilets jaunes. La Présidente du RN se console en pensant qu’elle capitalise mais le doute s’installe. Le tsunami populiste attendu en Europe a été très inégal, et décevant dans les pays où elle l’attendait ; de plus, ses alliés se perdent en tractations et en dispersions ; elle ne domine pas la situation, Farage et Orban semblent insensibles à ses talents dévastateurs. Bref, la victoire supposée est amère d’autant qu’elle a le sentiment que le fameux plafond de verre s’est encore épaissi. Calculette à l’appui, la fonte des LR lui rapporte très peu de voix et elle cherche en vain sa réserve pour des élections à deux tours. Même Mélenchon à fondu, sans aucun bénéfice des gilets jaunes lui aussi, et Marine Le Pen a dragué pour rien ses électeurs. Tout cela est plus que décevant, très inquiétant pour la suite.
    Macron, lui, a réussi son OPA sur la classe politique française. Il s’est même payé le luxe d’arriver 2e derrière sa rivale lui laissant l’apparence du succès et le rôle d’un danger toujours imminent, cible parfaite pour faire peur aux bourgeois et aux modérés, et mieux les attirer.
    Le Pen a si bien rabattu pour Macron que c’est à nouveau le psychodrame aux LR. Bellamy, qui a fait pourtant une bonne campagne de terrain, et Wauquiez sont les cibles de tous les caciques qui ont l’habitude de savonner la planche de leur direction sans avoir d’ailleurs le moins du monde participé à ladite campagne. Et la Pécresse de ressortir le sésame absolu de la vie politique française, la solution miracle serait au Centre ! Ce Centre qu’on a fait fuir à cause d’une Droite trop dure (?), ce Centre qui est parti chez Macron etc., etc., et Pécresse de citer un Jean-Christophe Lagarde au bord de la rupture !!! On croit rêver d’autant que le Lagarde en question, avec ses 2,49 %, a bel et bien évité que Macron n’arrive en tête grâce aux 300 000 voix, au moins sur ses 566 000 obtenues, qui se seraient automatiquement agrégées sur LaRem. Le ralliement de Lagarde aux LR aurait fait « pschitt ». La réalité c’est que Macron a fait aux partis institutionnels, à une échelle plus modeste, ce que De Gaulle a fait au système des partis de la IVe République en 58, un coup de force ! Il a fait ce que Mitterrand avait également fait en 1971, en bousculant les lignes au détriment de la SFIO de Mollet et en prenant le contrôle du PS pour rassembler à l’époque toute la gauche face au gaullisme.
    Et quand Macron ressort le fameux anathème de Mitterrand en 1995 « Le Nationalisme c’est la guerre ! », il ne fait rien d’autre que de se poser en recours, en patron du Front républicain unifié, non pas face aux gaullistes mais à leur détriment et sous le pur prétexte de barrer la route au pseudo-danger fasciste. Tout cela relève évidemment de l’art de la comédie politique.
     
    La leçon a été comprise par le seul qui soit à Droite en mesure de défier Jupiter, à savoir Gérard Larcher qui tient encore le bastion du Sénat. Il est le 2e personnage de l’État, il est aussi l’opposant le plus efficace sur le plan parlementaire. Il détient des réseaux nombreux dans les terroirs, les collectivités locales et régionales. Plus populaire que Pécresse, trop mijaurée et parisienne, et que Bertrand trop maçon et inconsistant, il pense de plus en plus être le seul capable de sauver le navire, ce qui passe par la case de l’élection présidentielle de 2022. Enfin, il est apprécié autant à Droite qu’au Centre. En 1969, mon premier meeting avec ma famille, il y a 50 ans, était pour Poher, l’imprévu Président du Sénat qui s’était invité dans la campagne électorale. Lâché par les giscardiens et par les socialistes (Mitterrand n’avait pu être candidat à cause du duo Deferre-Mendès France qui roulait pour la SFIO), il avait fait campagne seul contre tous, d’autant que le PC roulait en coulisses pour Pompidou. Son score avait été plus qu’honorable avec 42 % au 2e tour, au-delà du plafond de verre… Il le devait à sa bonhomie, sa simplicité et sa proximité avec les élus de province, à son côté IVe République qui tranchait avec les requins de la finance gaulliste. Cela contentait mes parents antigaullistes. L’histoire semble se répéter. Larcher sait aussi qu’un retour de Sarkozy serait catastrophique pour l’image des LR et que la seule façon d’extirper les Centristes de la force d’attraction élyséenne c’est d’incarner la force tranquille. Une sorte de Philippe Noiret en surcharge pondérale est plus sympathique qu’un jeune banquier arrogant et excité.
    On en est là… Tout n’est donc pas joué pour Macron, ni pour sa rivale désignée. De son côté, il aura donc à cœur d’arrimer lui aussi les centristes à sa cause pour contrer Larcher à qui il compte bien faire payer les tourments de l’affaire Benalla ! Et pour fidéliser les centristes, il lui faudra alors ressortir ses cartes d’atout Bayrou et de Sarnez, quitte à libérer pour eux des postes de Ministres, voir plus à Matignon…
    Mais me direz-vous, il ne fera pas cela puisque Bayrou et de Sarnez sont impliqués dans l’affaire des emplois fictifs pour leurs attachés parlementaires !!! Il ne le peut pas !
    Croyez-vous ? Monsieur Macron vient pourtant d’introniser Madame Le Pen comme sa rivale prédestinée et préférée dans le fauteuil du 2e tour de la prochaine élection présidentielle.
    Or celle-ci est mise en examen pour détournement de fonds publics dans l’affaire similaire des emplois fictifs du Parlement européen… La raison d’État impose tous les culots.
    Qui peut le plus peut donc le moins. Car la Loi de Jupiter à son tour sera « Touchez pas au grisbi ! ». Le Système a son nouveau Roi.
     
           
     

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