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Macron…
… en Amérique
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La visite d’État qu'Emmanuel Macron vient d'effectuer aux États-Unis s’inscrit dans le circuit normal des relations diplomatiques qu’un grand pays comme la France se doit d'entretenir avec l’ensemble des nations organisées en États.
Ce voyage, marqué par une succession de sketches et saynètes d'apparences contradictoires, n'en pose pas moins un certain nombre de questions.
- Existe-t-il aujourd'hui une « relation spéciale » entre les États-Unis et la France, relation qui dépasserait en qualité et en importance toutes les autres ?
- La France de Macron a-t-elle pour ambition de remplacer la Grande Bretagne dans son rôle traditionnel d’allié privilégié des États-Unis ?
- Existe-t-il une cohérence des positions françaises en matière internationale ? Tout au long de son séjour, le président français a parlé de multilatéralisme tout en évitant soigneusement de se démarquer des lignes US. C'est ainsi que, quelques heures avant son arrivée aux États-Unis, Emmanuel Macron avait eu l'habileté, pour devancer les critiques, de faire annoncer par le Quai d'Orsay que Paris et Moscou réaffirmaient ensemble leur attachement au plan sur le nucléaire iranien… Pour s'aligner le lendemain sur les positions américaines (nécessité d'un nouvel accord), après une sortie publique inattendue, ferme et particulièrement directe de Donald Trump.
- Le prochain voyage d'Emmanuel Macron à Moscou sera-t-il empreint de la même chaleur et marqué par la même proximité de vue que celles officiellement affichées avec Donald Trump ?
Poser ces questions, c’est évidemment, commencer d'y répondre.
Nul doute qu'Emmanuel Macron, sur de ses talents et de la supériorité intellectuelle qu'il s’attribue, pense qu'il ne peut que sortir gagnant de ses têtes à têtes avec le Président américain, tout en reconnaissant, par ailleurs, aux États Unis, le leadership occidental. Il n'est pas indifférent que ce soit devant le Congrès, temple de l'establishment, que Macron ait été le plus applaudi, flattant les « élites » et se montrant très critique à l’égard de Trump. Ce n’était plus là de l'alignement, c’était de la consanguinité. Macron est bien un démocrate. À la mode américaine.
Beaucoup de naïveté pourtant dans cette tentative d'enfoncer un coin entre le président américain et les parlementaires. C'est confondre l'accessoire et l'essentiel. C’est surtout faire l'impasse sur la très grande constance de la politique internationale américaine qui relève d'un consensus marqué par le wilsonnisme, mot poli pour désigner l’impérialisme moralisateur et mercantile à visage étoilé.
Une nation comme la nôtre, forgée par l’Histoire et rompue aux épreuves, doit savoir qu’elle n'a pas d'amis. Seulement des partenaires ou des alliés tant que convergent les intérêts. L'oublier c’est déjà entrer dans la dépendance.
Le Parti de la France sait combien sont multiples et divers les États-Unis d’Amérique où se côtoient le meilleur et le pire. Nous nous sommes réjouis de l’élection de Donald Trump face à Hillary Clinton, candidate du Système et des élites autoproclamées. Force est de constater que, jusqu'à présent le Président américain a tenu l'essentiel de ses promesses sur le plan intérieur.
Mais les intérêts américains ne sont pas nécessairement les nôtres. En particulier en politique internationale. En s’alignant purement et simplement sur les positions US dans l'affaire syrienne ; en ne répondant pas – ou si peu – aux mesures protectionnistes décidées par l'administration Trump par des mesures similaires pour protéger le marché français ou inciter l'Europe à le faire ; en jouant systématiquement, au-delà des divergences de façade, le jeu de l’allié fidèle, suiviste et souvent silencieux, Macron a, durant tout son séjour, agi et parlé comme un supplétif plutôt que comme un chef d’État, s'inscrivant dans la continuité d'une politique atlantiste hostile à la Russie et vassalisante pour l'Europe, que la fin de la guerre froide aurait dû rendre obsolète.
Supplétif, mais aussi élève comme on a pu le voir lors de la conférence de presse à Washington où Donald Trump n'a pas hésité à faire la leçon, de manière particulièrement humiliante, à un Emmanuel Macron en particulier en matière de terrorisme islamique et d'immigration. Humiliation aussi quand le Président français laisse le Président américain, hilare, essuyer les pellicules de son costume sans réagir.
Le Parti de la France considère que la voix de la France doit se faire entendre dans l’indépendance, la souveraineté et l’affirmation de son génie propre tout en œuvrant à la construction d'une Europe politique de la puissance, seule capable de répondre aux défis et de défendre notre civilisation.
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Plan Borloo pour les banlieues :
le tonneau des Danaïdes.
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Un « big bang institutionnel », c'est ainsi que Jean Louis Borloo a voulu qualifier le rapport qu'il vient de remettre au Premier ministre qui le lui avait commandé dans les premières semaines de son arrivée à Matignon. Quelques dizaines de propositions fumeuses pour éviter, selon le mot toujours confus de l’ancien ministre de Chirac et de Sarkozy, « un nouvel apartheid en matière de mixité au nom de l'égalité républicaine ».
Depuis 1977, de « plans banlieues » à « plan Marshall pour les quartiers », de créations d'agences dédiées comme L’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) en signatures de pactes pour la ville, de « contrats de cohésion sociale » en zones franches pour les cités, c'est près de cent milliards d’euros qui ont été investis dans cette « politique de la ville » dont le plan Borloo est la dernière mouture en date (la quatorzième !) et dont la « discrimination positive » est la finalité en même temps que le moyen d’y parvenir. Un gouffre financier pour des « quartiers » aux populations substitués, cela au détriment du reste du territoire, en particulier des zones rurales, et de l’immense majorité de nos compatriotes qui, eux, ne dégradent pas leur environnement, ne brûlent pas les voitures et n’agressent pas les forces de l'ordre.
Incapables d'intégrer, encore moins d'assimiler les populations allogènes qui, depuis plus d'un demi-siècle, se sont installées dans les cités des périphéries urbaines, les pouvoirs successifs, de droite et de gauche, ont, en quatre décennies, répandu, en pure perte, l’argent public au bénéfice des associations et des lobbies immigrationnistes, tout à la fois par idéologie, par mauvaise conscience et par crainte d'une explosion généralisée.
Quarante ans après le lancement du premier plan banlieues, la sécession des cités, aux mains des caïds et des imams, est une réalité que les préconisations du plan Borloo – investissement sur dix ans de 48 nouveaux milliards dont un fond permanent de 5 milliards, renforcement de l'apprentissage, objectif surréaliste de faire des banlieues une « avant-garde économique et culturelle », création d'une haute école dédiée, investissement sur le numérique – ne parviendront évidemment pas d’avantage à inverser que ne le firent les dispositions de ses treize prédécesseurs.
Rien n'oblige le gouvernement à reprendre à son compte les propositions de Jean-Louis Borloo. Mais tout indique que, pour une bonne partie d'entre elles, ce sera le cas. Emmanuel Macron a, en effet, d'ores et déjà programme une intervention sur le sujet pour la mi-mai.
Pour le Parti de la France, il ne peut exister qu'un seul « plan banlieues » : celui de la reconquête. Reconquête par les forces de l'ordre des cités abandonnées à la racaille et au crime organisé.
Reconquête par la France des pans de son territoire abandonnés à l’islamisme. Reconquête des banlieues populaires par et pour les Français qui ont le droit – et le devoir- d'être maîtres chez eux.
Un plan qui ne coûtera pas des milliards. Seulement le prix de la volonté politique.
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Que le projet ait été fondé ou non, en annonçant en janvier dernier sa décision — en réalité celle d'Emmanuel Macron — de ne pas donner suite à la construction d’un nouvel aéroport sur le site de Notre Dame des Landes, Édouard Philippe opérait un recul en rase campagne par rapport aux engagements de l’État, renforcés par la consultation populaire et le soutien de la plus grande partie des élus locaux.
Dans le même temps, il tentait de camoufler cette reculade par l'affirmation affichée de sa fermeté quant à l’expulsion des zadistes.
Trois mois ont passé, trois semaines se sont écoulées depuis le début des opérations de libération des terrains illégalement occupés. Force est de constater que la supposée fermeté n’était que posture. Les zadistes sont toujours là, gauchistes et anarchistes tiennent le terrain, posent leurs conditions aux autorités, tandis que les gendarmes mobiles, contraints par les ordres reçus, voient leurs opérations de la journée défaites au cours de la nuit suivante. Opérations qui au 25 avril avaient déjà coûté au contribuable français la modeste somme de cinq millions d'euros. Pendant ce temps, la préfète, aidée de Nicolas Hulot, dialogue et consulte. Le Premier ministre, quant à lui, temporise et fixe au 14 mai une nouvelle échéance d’évacuation.
Avec le Parti de la France, aucune action, aucune provocation, aucune opération, aucune occupation de l'ultra gauche ne sera tolérée.
Avec le Parti de la France, l'ordre sera restauré, maintenu et respecté.
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Pression fiscale :
la grande manipulation…
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En affirmant qu'il n'y aurait aucune augmentation d’impôts pendant son quinquennat, Emmanuel Macron joue sur les mots, témoignant ainsi du mépris dans lequel il tient les Français.
Il est vrai que les impôts nationaux directs, que ce soient pour les foyers ou pour les sociétés, semblent, pour le moment gelés. Mais jusqu'à quand ? Alors même que la croissance fléchit à nouveau +0,3 % au premier trimestre au lieu de 0,7 %), la reprise de la dette de la SNCF par l’État tout comme la relance de la Politique de la Ville ou l'instauration d'un service national pour tous devront bien être financées, tandis que la dette colossale de la France (2 200 milliards) ne pourra demeurer éternellement sans réponse au regard des engagements de Maastricht.
L’allégement fiscal promis par le Président de la République et censé être mis en œuvre par le Premier ministre, Édouard Philippe et le ministre des finances, Bruno Le Maire, tous deux venus de la droite libérale, est, en réalité, un leurre.
En un an, ce sont, en effet, huit nouvelles taxes qu’a créées le gouvernement, compromettant ainsi un peu plus le pouvoir d'achat des Français comme la compétitivité des entreprises. Nouvelles taxes auxquelles s'ajoutent celles décidées en fin de mandat sous l'autorité de François Hollande et dont les effets entrent en vigueur dans le cours de l'année 2018.
Une fiscalité aggravée par les impératifs doctrinaux de l’idéologie écologiste qui se traduisent par l’augmentation de la taxe carbone, de celles sur le diesel ou le tabac. Augmentation aussi de 1,7 % pour tous de la Contribution sociale généralisée (CSG). Augmentation probable, à terme, de la taxe foncière, effet pervers de la suppression de la taxe d'habitation qu'il faudra bien compenser, entraînant presque mécaniquement une refonte des valeurs locatives. Augmentation probable également de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires.
Comment ne pas considérer, par ailleurs, l'impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) comme un nouvel impôt ? Certes, il remplace l’ancien Impôt Sur la Fortune (ISF), mais en faisant porter la pression sur les propriétaires seuls, devenus les vaches à lait du régime
Le prélèvement à la source, enfin, s’il ne conduit pas à des augmentations, se traduira, dès 2019, par effet-retard, à une complexification fiscale menant à des remboursements différés sur plusieurs mois, par exemple des aides aux services à domicile.
Pour le Parti de la France, il est urgent de rendre aux Français le produit de leur travail et de leur épargne, tout en permettant aux entreprises de conforter leur compétitivité. Cela passe par un allègement réel de la pression fiscale qui étouffe les familles et étrangle les entrepreneurs. Avec pour condition sine qua non la réduction drastique du train de vie de l'État et des collectivités locales, la fin de la gabegie, la chasse aux fraudes et au gaspillage, la suppression des organismes inutiles et d’au moins un des échelons administratifs de la Nation, sans même compter sur les économies réalisées par notre politique cohérente et réaliste d'immigration zéro (le coût annuel de l'immigration peut être raisonnablement évalué à 70 milliards).
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École primaire :
Blanquer, mission impossible
Apprentissage de la lecture par le retour de la méthode syllabique, contrôle de l’écriture, utilisation d'un manuel, pratique de la dictée, cours de grammaire, maîtrise de l'orthographe et du calcul, respect des fondamentaux… Qui, sinon les idéologues marxistes et post marxistes des révolutions pédagogiques en fonction depuis des décennies pour le malheur des élèves et de générations d'enfants sacrifiés, pourrait être en désaccord avec un tel programme présenté par Jean-Michel Blanquer dans une circulaire adressée aux enseignants ?
Nous ne mettrons en doute ni la sincérité ni la bonne volonté du ministre de l'éducation nationale, surtout lorsque ce dernier annonce parallèlement le rétablissement dans le secondaire de l’histoire chronologique et le renforcement du latin et tente d’e garer une vraie sélection dans le Supérieur.
Il n'est pourtant pas possible de croire à la réussite de ce projet de simple bon sens.
- Impossible, en effet, de le mettre en œuvre sans casser au préalable les forteresses syndicales et associatives révolutionnaires de l’éducation nationale, partisans de la « liberté pédagogique ».
- Impossible de le mettre en œuvre sans en finir avec la philosophie de nivellement par le bas qui est, depuis plus trente ans, la règle de base selon laquelle seuls les « défavorisés » méritent l'attention des enseignants.
- Impossible de le mettre en œuvre sans remettre en question la carte scolaire.
- Impossible, enfin, de le mettre en œuvre tant que des classes entières seront composées d’enfants n’ayant ni la même culture, ni le même attachement charnel à la France, a sa langue et à son identité que les nôtres.
Le Parti de la France veut une école de l'instruction nationale débarrassée des apprentis sorciers de la pédagogie constructiviste, où aucun enfant français ne sortira du primaire sans savoir lire, écrire et calculer, où sera enseignée l'histoire de France, de ceux qui l'ont faite et des grands événements qui l'ont forgée, où sciences fondamentales et physiques seront apprises et perfectionnées pour donner à notre Pays les ingénieurs, les scientifiques, les chercheurs, les médecins, dont il aura besoin demain pour affronter les immenses défis de ce troisième millénaire et faire face aux enjeux du monde tel qu’il est, mais où seront enseignées également littérature et philosophie selon les règles de la vision critique avec le retour des « humanités ». Une Instruction nationale juste mais sélective qui se contentera de faire apprendre et de transmettre la connaissance sans empiéter sur le domaine de l’éducation par les familles. Une Instruction nationale française.
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