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Trop de Français n’ont pas le sens de l’effort, ce qui explique en partie les « troubles » que connaît le pays, a déploré vendredi Emmanuel Macron, sans évoquer directement la crise des « Gilets jaunes ».
A la veille d’une nouvelle journée de manifestations, le chef de l’État a fait l’éloge du travail en recevant des boulangers à l’Élysée, en soulignant les réformes menées dans ce domaine depuis le début de son quinquennat, notamment sur l’apprentissage, et celle à venir de l’assurance chômage.
« Notre jeunesse a besoin qu’on lui enseigne un métier, des gestes, des savoirs, le sens de l’effort et le sens de cet engagement qui fait qu’on n’a rien dans la vie s’il n’y a pas cet effort », a-t-il déclaré.
« Les troubles que notre société traverse sont aussi parfois dus, liés au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu’on peut obtenir sans que cet effort soit apporté, que parfois on a trop souvent oublié qu’à côté des droits de chacun dans la République (…) il y a des devoirs. »
S’il n’y a pas ce sens de l’effort, « notre pays ne pourra jamais pleinement recouvrer sa force, sa cohésion », a-t-il poursuivi.
Source : http://breizatao.com
Comme je l'ai expliqué à de nombreuses reprises, quand on veut, on peut. C'est valable pour toutes les fraudes.

A l’heure où les gilets jaunes manifestent dans les rues contre la pression fiscale, Charles Prats, un magistrat spécialiste de la fraude, travaillant au ministère des finances sous la présidence de Nicolas Sarkozy, affirme qu’il existe en France 1,8 million de numéros de sécurité sociale attribués probablement sur la base de faux documents.
Une fraude de 14 milliards d’euros ?
« Si on coupe ce robinet, c’est de l’argent économisé immédiatement » dit-il. Son chiffrage aboutit même à la somme de 14 milliards d’euros. Il s’est exprimé le 14 décembre sur Europe 1.
La sénatrice Nathalie Goulet, membre du groupe Union Centriste, secrétaire de la commission des Finances, a réagi à ses propos en indiquant qu’elle venait de faire voter un amendement demandant au gouvernement de rendre un rapport dans les 6 mois sur cette situation.
La fraude proviendrait de la création des numéros de sécurité sociale pour les personnes nées à l’étranger. Pour les Français nés à l’étranger et les étrangers venant travailler en France, il est créé un numéro de sécurité sociale appelé NIRPP, numéro d’identification au répertoire des personnes physiques, en simplifiant le NIR.
La clé d’identité pour entrer dans le système de protection sociale
« C’est la clé d’identité pour entrer dans le système de protection sociale pour percevoir les prestations, la sécurité sociale maladie, la retraite, les allocations familiales, le RSA » explique Charles Prats. « On a alors attiré notre attention, sur le fait qu’il y avait un problème à la suite d’un décret de simplification qui autorisait l’usage de photocopies » dit-il.
En 2010-2011, il déclare que lorsqu’il travaillait au ministère des Finances, une étude a été menée avec la police de l’air et des frontières, des spécialistes des faux documents et des gens de l’INSEE. « Nous nous sommes rendus compte que nous avions un taux de fraude supérieur à 10% sur 18 millions de numéros de sécurité sociale attribués. Donc, cela représente 1,8 million de numéros attribués sur la base de faux documents tels que de faux extraits d’acte de naissance » ajoute-t-il.
Il pointe qu’une loi a alors été passée afin de palier aux risques liés à ces faux documents et à la nécessité de passer en revue les 18 millions de numéros de sécurité sociale attribués. « Mais le décret d’application n’a jamais été publié, et il y a eu l’alternance politique en 2012. Tout cela est tombé aux oubliettes. La sénatrice Nathalie Goulet, il y a 1 an et demi a interrogé le gouvernement sur cette question. Il lui a été répondu que 500 dossiers avaient été examinés sur 18 millions » raconte le magistrat.
18 millions de dossiers à regarder au cas par cas
« Est-ce que ces 1,8 million perçoivent des prestations ou pas, il faut regarder au cas par cas. Il y a des gens qui connaissant le système, ont pu se créer 20 identités différentes pour percevoir des prestations. On peut tout imaginer. Des réseaux très organisés où les gens se créent de multiples identités » conclut-il.
Source : http://larevuedudigital.com
Un vote contre vents et marées. Le pacte mondial sur les migrations de l'ONU a été formellement approuvé ce lundi matin à Marrakech. Ce texte non contraignant pour les Etats qui le ratifient vise à encourager une coopération renforcée dans le domaine migratoire.
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Des représentants de plus de 150 pays se sont réunis ce lundi au Maroc, pour approuver le Pacte mondial sur les migrations piloté par l'ONU, un texte qui polarise les critiques des nationalistes et des anti-migrations. C'est par un simple coup de marteau que le texte destiné à renforcer la coopération internationale pour une "migration sûre, ordonnée et régulière" a été adopté, après proclamation orale.
Sans vote ni signature, la conférence intergouvernementale de Marrakech devait être une simple étape formelle du processus, avant un ultime vote de ratification le 19 décembre à l'Assemblée générale de l'ONU. Mais le sujet déchaînant les passions, une quinzaine de pays ont fait part de leur retrait ou du gel de leur décision.
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"Il est étonnant qu'il y ait eu autant de désinformation à propos de ce que le Pacte est et de ce qu'il dit (...), il ne crée aucun droit de migrer, il ne place aucune obligation sur les Etats", a martelé Louise Arbour, la représentante spéciale de l'ONU pour les migrations, dimanche soir au cours d'une conférence de presse à Marrakech.
Parlant d’une même voix, ils ont plaidé pour la mise en place de « centres fermés » sur les côtes européennes pour gérer les migrants qui débarquent de Méditerranée. Une proposition également appuyée par Berlin. Dans ces plateformes, les migrants attendraient l’examen de leur cas, essentiellement en Italie, pays principal d’arrivée actuellement, mais aussi en Espagne. Pour appliquer cette proposition, il faudrait que tous les pays européens acceptent d’accueillir les réfugiés qui obtiendraient le droit d’asile, quitte à les y contraindre.
Emmanuel Macron a ainsi brandi la menace de sanctions (financières ou institutionnelles) envers ceux qui refuseraient de le faire, comme l’ont d’ores et déjà annoncé les pays du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie), très hostiles aux migrants. « On ne peut avoir des pays qui bénéficient massivement de la solidarité de l’UE et qui revendiquent massivement leur égoïsme national quand il s’agit de sujets migratoires », a-t-il lancé.
Source : lesalonbeige
mercredi 5 décembre 2018 à 17:28
La cour de cassation a définitivement validé le renvoi devant le tribunal correctionnel du Front national (devenu RN) poursuivi dans l'affaire des kits de campagne aux législatives 2012 et des soupçons d'escroquerie aux frais de l'État a appris l'AFP ce mercredi.
La liste est révélatrice.
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A l'initiative du Parti de la France, une forte délégation de responsables et militants nationaux et nationalistes s'est rendue samedi après-midi au cimetière Montparnasse à Paris sur la tombe de Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du Front national, prématurément décédé il y a 30 ans, dans la nuit du samedi 5 novembre 1988 à Pontchartrain dans les Yvelines, en revenant de Dreux où il venait de tenir un ultime meeting pour la défense de la Calédonie française.
Au cours de cette émouvante cérémonie, Carl Lang, Président du Parti de la France, qui, rappelons-le, lui succéda au secrétariat général du FN, souligna le rôle éminent joué par Jean-Pierre Stirbois, aux côtés de Jean-Marie Le Pen, dans l'émergence au début des années 80 du Front national. Il rappela aussi que Jean-Pierre fut l'un des premiers à dénoncer ce danger grandissant que représente pour notre peuple l'immigration incontrôlée et à réaliser, lors de l'élection municipale partielle de Dreux en septembre 1983, l'union victorieuse de la droite contre la liste socialo-communiste.
Notons la présence de nombreux anciens proches collaborateurs et amis de Jean-Pierre à cet acte hautement symbolique ce qui prouve, s'il en était encore besoin, que dans notre camp la fidélité n'est pas un vain mot...
S.N.
Source Le Figaro.fr cliquez ici
LE SCAN POLITIQUE - Le cofondateur du FN aimerait voir Bruno Gollnisch tête de la liste RN aux prochaines européennes, sur laquelle il figurerait également
Coucou, le revoilà. On le devinait exténué après un énième séjour à l'hôpital dont il n'est sorti qu'il y a une quinzaine de jours. Jean-Marie Le Pen, 90 ans, se sent pourtant encore la force de battre campagne pour les prochaines européennes. Si le Rassemblement national n'a pas encore arrêté sa liste de candidats, et garde jalousement le nom de celui, ou celle, qui la conduira, le patriarche, lui, a sa petite idée et n'entend pas le moins du monde la garder pour lui.
Dans la dernière édition de son traditionnel journal de bord, publié ce vendredi matin sur les réseaux sociaux, Jean-Marie Le Pen glisse ainsi à sa fille, Marine Le Pen, le nom de celui qui serait, à son goût, le plus à même de conduire la future liste du RN: son lieutenant historique, l'eurodéputé Bruno Gollnisch. L'homme, qui a fêté le 12 octobre dernier ses trente ans de vie parlementaire, « paraît de loin le plus qualifié, appuie Jean-Marie Le Pen. Les élections européennes sont des élections capitales [...] elles seront considérablement en faveur du Rassemblement national, surtout si la personnalité qui en est la tête de liste est capable de gouverner un groupe parlementaire de plus d'une centaine de membres. »
Si ces requêtes, teintées de provocation, n'ont rien d'une boutade dans la bouche de Jean-Marie Le Pen, peu de chance qu'elles soient exaucées pour autant. Le clan Le Pen a beau s'être réconcilié en privé, le 1er juillet dernier, la présidente du parti entend circonscrire ces bonnes relations au plan strictement familial. En marge d'un donné entretien au Figaro, Marine Le Pen avait d'ailleurs réaffirmé cet été qu' « il n'y aurait jamais plus de relations politiques » entre son père et elle. Du moins, l'espérait-elle.
Nous étions avec Michelle BEAL, mon épouse et quelques uns de nos amis à ORANGE, pour un séminaire de formation.
Lors d'une après-midi d'évasion à Fontaine de Vaucluse, Yvan nous avait subjugué avec ses connaissances historiques et littéraires.
C'était un national, comme on en trouve presque plus.
Nous espérons qu'il a quitté cette terre apaisé.
Dominique SLABOLEPSZY
Ivan Blot a poursuivi une triple activité : d’homme politique, de haut fonctionnaire et surtout d’essayiste.
Homme politique, il a livré bien des batailles. Comme conseiller général de Calais (siège pris au Parti communiste en 1983), puis comme député du Pas-de-Calais de 1986 à 1988 sous l’étiquette RPR. Il a siégé, ensuite, au conseil régional d’Alsace puis au Parlement européen, de 1989 à 1999, comme élu FN.
Pris dans la tourmente des conflits internes au FN, il a quitté la vie électorale et a achevé sa carrière comme inspecteur général de l’administration au ministère de l’Intérieur. Malgré un passé que certains pouvaient trouver « sulfureux », il put néanmoins conduire de nombreuses missions dans le domaine régalien : sécurité civile, sécurité publique, terrorisme, sûreté des aéroports. Il copublia avec Roger Marion Le Terrorisme islamiste, une menace révolutionnaire. Il présida même l’amicale de son corps de hauts fonctionnaires.
Mais l’essentiel, pour Ivan Blot, a toujours été le combat des idées. Du Cercle Pareto, cercle correspondant du GRECE, à Agir pour la démocratie directe. Du Club de l’Horloge, dont il fut l’un des fondateurs, au Club Valdaï, où il fut coopté.
Ses centres d’intérêt furent nombreux. L’économie avec une thèse et un livre sur Spencer et un remarquable numéro de Nouvelle École (de 1972) sur L’Histoire des théories économiques. La sociologie, aussi, avec L’Oligarchie au pouvoir, paru chez Economica.
Ivan Blot avait une approche très originale de la science politique. Très pragmatique. Il avait ainsi étudié de près – sujet par sujet – les thèmes des référendums d’initiative populaire, en particulier en Suisse et en Californie. Il était incontestablement le meilleur connaisseur français de la démocratie directe qu’il a largement contribué à faire connaître. Et qu’il enseignait aux auditeurs de l’Institut de formation politique (IFP).
Ivan Blot craignait l’Europe colonisée. Beaucoup de ses écrits et de ses livres ont tourné autour de l’identité française et de l’identité européenne. Il s’attachait aux racines. Et tout particulièrement aux racines grecques.
Depuis une dizaine d’années, Ivan Blot s’était rapproché de la Russie de Vladimir Poutine dont il s’attachait à donner une image plus empathique et plus proche de la réalité que celle de la doxa médiatique. Le monde orthodoxe l’intéressait. Et le modèle russe, mélange de traditions patriotiques et religieuses, le passionnait. Il admirait l’acceptation par la Grande Russie de toute son histoire. De la commémoration du Staline de la grande guerre patriotique à la réhabilitation du dernier tsar Nicolas II. Une démarche exemplaire pour l’Europe de l’Ouest, confite en repentance et honteuse de son passé.
Ce patriote français n’hésitait pas à regarder ailleurs. Ses trois sources d’inspiration furent la Grèce antique, la Suisse et la Russie. Quel point commun ? L’enracinement. Et une certaine verticalité. La verticalité suisse où le peuple tente de faire prévaloir ses vues sur une oligarchie qui s’en éloigne. La verticalité russe où le président incarne 1.000 ans d’histoire face à des oligarques aux intérêts plus immédiats, sinon étrangers.
Voici, en quelques lignes, le résumé de cinquante ans de la vie d’Ivan Blot. Cinquante ans de combat intellectuel et politique.
Sa famille, ses amis, ses proches, ceux qui ont partagé ses luttes ou l’ont simplement croisé pourront lui rendre un dernier hommage, mercredi 17 octobre, 10 heures, en l’église Saint-Germain-l’Auxerrois.
Jean-Yves Le Gallou – Boulevard Voltaire
François de Lochner : En tant que président de la Fondation de service politique, je dénonce sans relâche le déclin continu de la France, qui risque de s’achever par sa disparition si nous n’y prenons garde. A cet égard, la dizaine de livres que j’ai écrits depuis 15 ans pointe tous les affaissements politiques, économiques, sociaux, moraux, religieux ou culturels de notre pays, mettant en exergue les forces de déconstruction à la manœuvre, analyse les gigantesques problèmes auxquels nous somment confrontés et tente d’apporter des solutions à un déclin qui n’est pas irrémédiable.
Breizh Info : Il y a eu de nombreux ouvrages, ces dix dernières années, traitant de « l’islamisation de la France ». Qu’est ce que le vôtre souhaite apporter de plus ?
François de Lochner : Mon livre ne ressemble pas aux ouvrages que vous évoquez. En effet, il a pour objectif de dévoiler la pensée des leaders musulmans français, européens ou mondiaux, en partant de ce qu’ils disent sur l’islamisation du monde. Depuis plus d’un demi-siècle, tout ce qu’ils disent ou écrivent va dans le même sens : la France deviendra islamique dans un court délai.
En même temps, ces leaders indiquent aux musulmans du monde entier la meilleure façon d’opérer pour qu’il en soit ainsi. Je démontre donc que l’islamisation de la France est parfaitement programmée par le monde musulman, qui s’appuie sur la lâcheté et la compromission des élites politico-médiatiques, ainsi que sur la soumission pour le moins surprenante du peuple français.
Breizh Info : Nous avons publié une étude du très sérieux Pew Research Center concernant la progression de l’islam en France et en Europe. Vous la jugez sous-évaluée. Pourquoi ? Sur quoi vous basez-vous pour faire une telle affirmation ?
François de Lochner : Je vous renvoie à de multiples études, infiniment plus sérieuses que celle que vous signalez. Il suffit de projeter quelques chiffres pour savoir que nous serons un pays majoritairement musulman dans une trentaine d’années. Parmi les chiffres qu’il faut avoir en tête, en voici quelques-uns : la population immigrée sur plusieurs générations est comprise entre 15 et 20 millions de personnes ; le taux de fécondité des femmes blanches est de 1,6, contre le double environ pour les populations immigrées ; nous accueillons chaque année 400.000 personnes environ, dont l’immense majorité est musulmane.
La projection de ces quelques chiffres, qui peuvent être affinés par d’autres chiffres qui vont dans le même sens, aboutissent à un résultat non contestable : la France sera majoritairement musulmane dans une trentaine d’années. L’étude que vous citez est donc complètement erronée. Pour mémoire, je vous rappelle qu’il y a quelques mois, Alain Juppé affirmait à la télévision que l’immigration concernait moins de 100 000 personnes… A ce niveau de mensonge, les bras nous en tombent.
Breizh Info : Dans votre livre, vous citez des exemples de pays, notamment musulmans, qui ont pris des mesures pour endiguer l’islamisation de leur société. Pouvez-vous revenir dessus ?
François de Lochner : Certains pays musulmans, en effet, ont compris que l’islam politico-religieux pouvait aboutir à détruire les valeurs traditionnelles de leur société. Ainsi, le Tadjikistan, musulman dans sa quasi-totalité et dirigé par un musulman, a pris des mesures coercitives pour contrer l’islamisation de la société. Par exemple, le port du voile ou la barbe islamique ne sont pas les bienvenus.
Il n’est pas inutile, en complément de cet exemple, de citer les positions de certains musulmans ayant des postes de responsabilité en Occident. A cet égard, le maire de Rotterdam, musulman convaincu, refuse catégoriquement l’islamisation de sa ville et agit en conséquence : si les musulmans ne veulent pas respecter les valeurs fondamentales des Pays-Bas, qu’ils s’en aillent… À l’inverse, le maire de Londres, musulman très proche de l’organisation terroriste des Frères musulmans, organise en sous-main l’islamisation de la Grande-Bretagne.
Breizh Info : Alain Wagner a récemment livré une interview dans laquelle il confirme la thèse d’Eurabia, qui accable l’Union européenne qui aurait « vendu » l’Europe aux organisations islamiques et au monde musulman. Accréditez-vous cette thèse ?
François de Lochner : Comme je le disais tout à l’heure, la compromission et la lâcheté des « élites » politico-médiatiques, de l’Union européenne en général et de la France en particulier, correspondent objectivement à une sorte de « vente » de l’Occident au monde musulman. La soumission est partout et rend le combat particulièrement difficile.
Breizh Info : Finalement, votre constat est très long, mais votre « Que faire ? » est assez court. N’avez-vous donc pas un message d’espoir à faire passer ?
François de Lochner : Le message d’espoir est dans mon livre, et notamment dans le « Que faire », qui me semble suffisamment long. En effet, ce « Que faire » n’a aucunement l’intention d’être exhaustif, mais donne quelques coups de projecteur sur l’action que chacun d’entre nous peut mener pour ne pas se retrouver un jour en République française islamique. Je préfère quelques actions ciblées et menées, à une litanie d’actions exhaustives mais restant lettres mortes. Mon livre a pour objectif d’éveiller les consciences, de chacun d’entre nous comme de celles des « élites politico-médiatiques ».
François de Lochner
07/12/2017
Propos recueillis par Yann Vallerie
Source : Breizh Info
«Si vous engagez des forces armées en Libye, nous vous envoyons 500.000 migrants»: tel est en substance le message envoyé par les djihadistes de la franchise libyenne de Daech au gouvernement italien.
Le ministre italien des affaires étrangères Angelino Alfano avait affirmé lundi dernier que la Libye devait être la «priorité absolue» pour la communauté internationale, et qu'il n'y avait «pas une minute à perdre». «Si les milices du Califat avancent plus vite que les décisions de la communauté internationale, nous avons le risque d'un exode sans précédent», avait-il . Plus prudent, Matteo Renzi avait fait savoir que «ce n'était pas le moment pour l'intervention militaire», le ministre de la défense a lui affirmé que le pays était prêt à mobiliser 5000 soldats pour lutter contre Daech en Libye. L'Italie est en première ligne, à 350 kilomètres seulement des côtes libyennes. Sur la séquence vidéo de l'assassinat des 21 coptes, avant que leur sang ne baigne dans la Méditérannée, un des djihadistes avertit: «Nous sommes au sud de Rome». Le dossier libyen est désormais au cœur de l'actualité médiatique en Italie: le pays est sous extrême tension, craignant à tout moment une attaque.
D'après des écoutes téléphoniques que le quotidien italien Il Messagero a pu se procurer, l'État islamique envisagerait de recourir aux migrants comme une «arme psychologique» contre l'Europe, et en particulier contre l'Italie si celle-ci intervenait en Libye. Dans ces conversations téléphoniques interceptées par la police italienne, les djihadistes menacent d'envoyer des milliers de barques remplies de migrants vers les côtes italiennes. Ils parlent de «500.000 migrants» soit la majorité des 700.000 qui attendent d'embarquer sur les côtes libyennes. «Les djihadistes émettent l'hypothèse d'envoyer à la dérive direction l'Italie, des centaines de barques remplies de migrants, dès le moment où notre pays évoquerait une intervention armée en Libye», écrit le quotidien romain.
Plus de 170.000 migrants sont arrivés en Italie par bateau l'an dernier. Les passeurs de migrants utilisent une nouvelle technique, celle des «bateaux-fantômes»: il s'agit de lancer des cargos d'occasion ou des bateaux attendant la casse remplis à ras-bord de migrants, et envoyés à la dérive dans la Méditerranée, sans conducteur, pour obliger les équipes de sauvetage à intervenir.
En occasionnant un désastre humanitaire, l'objectif de l'État islamique serait de créer le «chaos» en Méditerranée prédit par le colonel Kadhafi avant sa mort. Comme le rappelle le Daily Mail , lors de sa dernière interview en mars 2011, l'ancien dictateur libyen Mouamar Kadhafi, renversé en 2011 grâce à l'appui des occidentaux, avait fait cette funeste prédiction: sans lui, la Méditerranée deviendrait «la mer du chaos». «L'Occident a le choix entre moi ou le chaos terroriste» avait également prévenu l'autocrate dans une interview au JDD.
«La Libye est une porte d'entrée stratégique, une rampe de lancement pour couper la route maritime aux ‘croisés' et un moyen de semer la ‘pandémie' dans les villes méridionales de l'Europe» écrit, dans le Telegraph, le chercheur Charlie Winter, du think-thank britannique Quilliam, qui a publié un rapport sur le sujet.
source: lefigaro.fr