Marine Le Pen remporte le prix 2015 du menteur en politique
La présidente du Front national, «primée» pour une série d'affirmations fausses sur les migrants et le djihadisme, succède à Nicolas Sarkozy, président des Républicains…
C'est un prix dont la patronne du Front national se serait bien passée. Après Nicolas Sarkozy l'an dernier, Marine Le Pen s'est vu décerner le prix 2015 du menteur en politique « pour son accumulation d'affirmations fausses sur les migrants (par exemple sur l'ampleur de la vague d'arrivants, sur leur sexe et leurs motivations, sur le faux assaut de migrants contre des pompiers à Calais, par martelage de cette question lors des régionales alors que ce n'est pas une compétence régionale…) ou sur le djihadisme. »
Une distinction décernée avec humour qui vise, selon son concepteur le politologue Thomas Guénolé, à « inciter la classe politique à moins mentir », à « sensibiliser le journalisme politique à l'importance du fact-checking », et à « encourager le grand public à vérifier la véracité de ce que dit le personnel politique ».
#PrixMenteurPol Marine Le Pen remporte le Prix 2015 du menteur en politique : https://t.co/1lzTchXEor pic.twitter.com/ZW3XiGutbK
— Thomas Guénolé (@thomas_guenole) February 5, 2016
L'exécutif aussi primé
Le jury présidé par Thomas Guénolé et composé de six journalistes du Figaro, de France Info, du Point, du Monde, de Libération et de Slate.fr a décerné d'autres récompenses.
Ainsi, Patrick et Isabelle Balkany, se sont vu décerner le « prix spécial du jury » pour l'ensemble de leur carrière.
L'exécutif n'a pas été oublié puisque le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a récolté le prix « RoboCop » pour « avoir relayé la version mensongère du Raid selon laquelle l'assaut de Saint-Denis s'est fait sous un déluge de feu des terroristes », tandis que Jean-Yves Le Drian a gagné le prix du cumulard de l'année pour être à la fois ministre de la Défense et président de la (...) Lire la suite sur 20minutes.fr
Commentaires
Votre formulation rompt l'égalité des citoyens, car elle ne permet de déchoir de la nationalité française que les binationaux, qui sont à 90 % d'origine étrangère. Cette mesure est inefficace et elle a une portée symbolique désastreuse : en établissant une loi spécifique pour les binationaux, on les désigne comme une "cinquième colonne", susceptibles de trahir leur pays . On leur fait sentir qu'ils ne sont pas des français comme les autres.
L'indignité nationale visant tous les citoyens coupables d'actes de terrorisme, quelques soient leur origine serait le seule mesure acceptable .
Écrit par : C Morell Sampol | 27 décembre 2015
Pour la énième fois:
1. Cette différence de traitement est déjà le droit actuel.
2. Cela a déjà été jugé: ce n'est pas une rupture d'égalité puisque c'est le traitement différent de personnes qui se trouvent dans une situation différente au regard du droit international.
Ça finira bien un jour pas rentrer dans toutes les têtes...
Comme écrit avec agacement à force de me répéter sur Twitter: "Bonne résolution: ne plus parler déchéance de la nationalité avec ceux qui ne connaissent ni le droit actuel ni la jurisprudence du Conseil constitutionnel en la matière".
Après, oui, l'indignité nationale est une autre réponse. Mais ce n'est pas une raison pour écrire n'importe quoi au sujet de la déchéance de nationalité.
Écrit par : Laurent de Boissieu | 27 décembre 2015
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