SLABO - Page 5
-
CONNEXION 17 09 2018
-
Nouvelle droite nationale
Journée d’amitié et d’action française
le 6 octobre en Avignon
Rédigé le Vendredi 14 Septembre 2018 à 08:00 | 0 commentaire(s)Lors de cette journée qui a pour thème « rebâtir la cité », Carl Lang interviendra ainsi que de nombreux autres patriotes.
Voici donc le programme de la journée :
- 10h00://2 Messe pour la France célébrée par l'abbé Vella
- 12h00://3 Apéritif puis repas d'Amitié française
- 14h30://4 Conférences.Discours de Marie-Gabrielle Pujo.Abbé Vella : "Pour servir le Bien Commun"
.Hugues Petit : "Pour en finir avec le Droit-de-l'hommisme"
.Catherine Rouvier : "Pour un mouvement civilisationniste"
.Carl Lang : "Pratiquer le compromis nationaliste"
.Stéphanie Bignon : "S'enraciner pour s'élever"
.Jacques Bompard : "Le localisme"
.Robert Mestelan : "L'appel de Saint-Hilaire"
.Elie Hatem : "l'Action française pour sauver la France"
.Conclusion par S.A.R le Prince Sixte-Henri de Bourbon Parme
Un grand choix de livres sera à vote disposition (vous trouverez des ouvrages de Charles Maurras, Jacques Bainville, Robert Brasillach, Jean Madiran, Gérard Bedel, Carl Lang sans oublier les Mémoires de Jean-Marie le Pen etc.).Marion Sigaut sera présente et dédicacera ces nombreux ouvrages.Les tarifs sont les suivants:
-Journée complète : 32 euros (Repas et conférences)
-Tarif de soutien- journée complète : 38 euros (Repas et conférences)
-Conférences : 10 euros-Tarif de soutien - conférences : 12 euros.Réservations sur notre site www.amitieactionfrancaise.com ou par mail à contact@amitieactionfrancaise.com AVANT le 30 septembre 2018://11 . -
IMMIGRATION-INVASION !
L'État islamique menace d'envoyer 500.000 migrants en Europe depuis la Libye
Rédigé le Lundi 27 Août 2018 à 08:34 | 0 commentaire(s)La nouvelle arme des terroristes : utiliser cyniquement la menace d'un «chaos en Méditerranée» pour empêcher l'Europe d'intervenir en Libye.
«Si vous engagez des forces armées en Libye, nous vous envoyons 500.000 migrants»: tel est en substance le message envoyé par les djihadistes de la franchise libyenne de Daech au gouvernement italien.
Le ministre italien des affaires étrangères Angelino Alfano avait affirmé lundi dernier que la Libye devait être la «priorité absolue» pour la communauté internationale, et qu'il n'y avait «pas une minute à perdre». «Si les milices du Califat avancent plus vite que les décisions de la communauté internationale, nous avons le risque d'un exode sans précédent», avait-il . Plus prudent, Matteo Renzi avait fait savoir que «ce n'était pas le moment pour l'intervention militaire», le ministre de la défense a lui affirmé que le pays était prêt à mobiliser 5000 soldats pour lutter contre Daech en Libye. L'Italie est en première ligne, à 350 kilomètres seulement des côtes libyennes. Sur la séquence vidéo de l'assassinat des 21 coptes, avant que leur sang ne baigne dans la Méditérannée, un des djihadistes avertit: «Nous sommes au sud de Rome». Le dossier libyen est désormais au cœur de l'actualité médiatique en Italie: le pays est sous extrême tension, craignant à tout moment une attaque.
La Libye «porte d'entrée stratégique» vers l'Europe
D'après des écoutes téléphoniques que le quotidien italien Il Messagero a pu se procurer, l'État islamique envisagerait de recourir aux migrants comme une «arme psychologique» contre l'Europe, et en particulier contre l'Italie si celle-ci intervenait en Libye. Dans ces conversations téléphoniques interceptées par la police italienne, les djihadistes menacent d'envoyer des milliers de barques remplies de migrants vers les côtes italiennes. Ils parlent de «500.000 migrants» soit la majorité des 700.000 qui attendent d'embarquer sur les côtes libyennes. «Les djihadistes émettent l'hypothèse d'envoyer à la dérive direction l'Italie, des centaines de barques remplies de migrants, dès le moment où notre pays évoquerait une intervention armée en Libye», écrit le quotidien romain.
Plus de 170.000 migrants sont arrivés en Italie par bateau l'an dernier. Les passeurs de migrants utilisent une nouvelle technique, celle des «bateaux-fantômes»: il s'agit de lancer des cargos d'occasion ou des bateaux attendant la casse remplis à ras-bord de migrants, et envoyés à la dérive dans la Méditerranée, sans conducteur, pour obliger les équipes de sauvetage à intervenir.
En occasionnant un désastre humanitaire, l'objectif de l'État islamique serait de créer le «chaos» en Méditerranée prédit par le colonel Kadhafi avant sa mort. Comme le rappelle le Daily Mail , lors de sa dernière interview en mars 2011, l'ancien dictateur libyen Mouamar Kadhafi, renversé en 2011 grâce à l'appui des occidentaux, avait fait cette funeste prédiction: sans lui, la Méditerranée deviendrait «la mer du chaos». «L'Occident a le choix entre moi ou le chaos terroriste» avait également prévenu l'autocrate dans une interview au JDD.
«La Libye est une porte d'entrée stratégique, une rampe de lancement pour couper la route maritime aux ‘croisés' et un moyen de semer la ‘pandémie' dans les villes méridionales de l'Europe» écrit, dans le Telegraph, le chercheur Charlie Winter, du think-thank britannique Quilliam, qui a publié un rapport sur le sujet.
source: lefigaro.fr -
AQUARIUS
Immigration-colonisation : Aquarius, l’éternel retour
Rédigé le Lundi 20 Août 2018 à 22:32 | 0 commentaire(s)Comme des dizaines d'autres bâtiments néo-négriers affrétés par les organisations complices des passeurs comme SOS Méditerranée (label « grande cause » décerné par le Premier ministre en 2017 permettant de bénéficier de campagnes publicitaires gratuites dans les médias), agissant sous pavillon de complaisance humanitaire et en partie subventionnées sur fonds publics ou régionaux (Occitanie par exemple), l’Aquarius, jouant de sa proximité phonétique avec l'Exodus à fin de production lacrymale optimum, poursuit ses allées-venues, véritable navette de l’ingression migratoire en Méditerranée.
Qu'au final le gouvernement français n'ait cédé ni aux demandes pressantes du communiste Gayssot (ex-ministre des transports de Mitterrand et auteur de la loi que l’on sait interdisant l’expression non conforme), d’accueillir le vaisseau pirate dans le port de Sète qu'il préside et d'en faire une plate-forme de débarquement pour les nouveaux colons, ni aux mises en demeure du chœur immigrationniste des vierges internationalistes, ne change rien à l'affaire.Qu'ils débarquent à Malte, en Espagne, au Portugal ou en France comme hier – et peut-être hélas à nouveau demain - en Italie, c'est vers le continent tout entier, à l'exception des pays ayant su retrouver leur dignité nationale comme la Hongrie de Victor Orban, que, par la grâce de Schengen et des quotas de répartition imposée par la Commission européenne, en vagues successives et incessantes, déferle l’écume invasive. Un flux à long terme destructeur de notre civilisation, et à court terme porteur des futurs acteurs de « faits divers » comme ceux – meurtres, viols ou agressions, qui se sont multipliés cet été en France, en Allemagne et ailleurs, sans même parler de la menace islamiste. On notera à ce propos que les demandes d'asile connaissent en France une très forte hausse (+ 17,8 % depuis le 1://5 er://5 janvier://5 ) et sont en passe de devenir une des formes les plus usitées d'immigration économique. Nul besoin, on le voit, d'accoster à Sète puisque, de toute façon, ils finissent toujours par échouer chez nous.- Rien pourtant qui ne pourrait être stoppé si existait une volonté politique.
- Rien que ne pourraient bloquer en quelques heures quatre ou cinq frégates des marines nationales européennes par coups de semonce voire plus si nécessaire, et opérations d’arraisonnements avant retour vers la Libye ou la Tunisie.
- Rien qui ne pourrait être traité par la liquidation physique des réseaux de passeurs et l’arrestation de leurs complices.
- Rien qui ne pourrait être inversé par une politique de contrôle drastique des frontières maritimes comme terrestres, d'immigration zéro et de rémigration.
Cela, nous l'avons dit, exigerait une volonté sans faille et une détermination radicale.Cette volonté et cette détermination que possède le Parti de la France.
par Jean-François Touzé
membre du bureau politique du PdF -
Faut-il copier ou imiter ?
Pour beaucoup de nos compatriotes, c'est oui.
Pour moi, 2 fois OUI.
Australie: Morrison, l'homme de la tolérance zéro vis-à-vis des clandestins
Rédigé le Vendredi 24 Août 2018 à 10:21 | 0 commentaire(s)Scott Morrison, choisi vendredi pour former un nouveau gouvernement en Australie, est un conservateur qui s'est illustré dans la mise en oeuvre d'une politique de tolérance zéro contre les boat people tentant de gagner l'île-continent.
Ministre des Finances depuis septembre 2015, ce chrétien évangélique de 50 ans a été désigné comme successeur du Premier ministre Malcolm Turnbull, dont il est l'allié, à la faveur du "putsch" fomenté au sein du Parti libéral (centre-droit) par le désormais ancien ministre de l'Intérieur, le très droitier Peter Dutton.
M. Morrison se décrit comme un homme de foi et de famille qui tient ses engagements. Il en veut pour preuve son action aussi énergique que controversée à partir de septembre 2013 au gouvernement, quand l'Australie avait verrouillé ses frontières à double tour.
Alors que l'île-continent faisait face à une recrudescence d'arrivée de clandestins sur ses côtes, et de naufrages dramatiques, le chef de l'opposition libérale Tony Abbott avait remporté contre les travaillistes les élections en promettant d'"arrêter les bateaux".
M. Morrison avait été propulsé à la tête du ministère de l'Immigration qui était aussi devenu celui "de la Protection des frontières".
Et c'est sous sa direction qu'avait été lancée l'"Opération Frontières souveraines" pour décourager les réfugiés d'arriver par la mer.
Les bateaux de migrants étaient systématiquement refoulés par les bâtiments de la marine australienne et le plus grand secret régnait sur ces opérations en haute mer.
- Contre le mariage gay -
Ceux qui parvenaient quand même à passer à travers les mailles du filet étaient exilés dans des camps de rétention reculés du Pacifique, à Nauru et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Même si leur demande d'asile était jugée fondée, ils n'étaient pas acceptés sur le sol australien.
Cette politique a été couronnée de succès, en ce que le nombre des arrivées s'est réduit à peau de chagrin, mais elle a divisé l'opinion publique et terni la réputation internationale du pays et s'est attirée les foudres des organisations de défense des droits de l'Homme.
M. Morrison s'était déjà singularisé sur le sujet en 2010 après un naufrage de réfugiés au large de l'Île Christmas qui avait fait 48 morts. Il avait déploré le fait que le gouvernement travailliste paie à certaines familles de victimes le voyage jusqu'à Sydney pour les funérailles, des remarques qui lui avaient valu de vives critiques.
Né en mai 1968 à Bronte, banlieue balnéaire de Sydney, M. Morrison est le cadet de deux enfants dont les parents animaient des programmes religieux pour les jeunes.
M. Morrisson s'est toujours décrit lui-même comme un membre actif de son église. C'est d'ailleurs par la religion qu'il a rencontré Jenny, avec laquelle il s'est marié à 21 ans. Le couple a deux enfants.
Après avoir longtemps travaillé dans le secteur du tourisme en Australie et en Nouvelle-Zélande, il est élu à la chambre des Représentants en 2007 dans une circonscription de Sydney.
Il avait attribué cette victoire "aux deux sources d'influence les plus importantes de ma vie: ma famille et ma foi".
Après son année au ministère de l'Immigration, il est nommé en décembre 2014 aux Affaires sociales puis au Trésor après le "putsch" de Malcolm Turnbull en septembre 2015 contre Tony Abbott.
Il a dirigé l'économie à un moment où le gouvernement a bataillé pour renouer avec l'excédent budgétaire, tout en réduisant notamment l'imposition des petites entreprises.
Il passe comme étant beaucoup moins progressiste que M. Turnbull sur les questions sociales. Il s'est notamment opposé à la légalisation du mariage gay l'année dernière.
Mais il a aussi tenté d'adoucir son image en participant à la télévision à une émission de cuisine impliquant des hommes politiques.
afp
-
RN finances, ça se passe de commentaires !
Dépenses élevées, charges de personnel énormes… Le RN est-il bien géré ?
Rédigé le Lundi 6 Août 2018 à 13:48 | 0 commentaire(s)
Nous reprenons ci-dessous un article concernant la gestion financière du parti politique Rassemblement national publié sur le site de Polémia. Par André Murawski, conseiller régional ex-Rassemblement national des Hauts-de-France.
La décision de justice visant à bloquer 2 millions d’euros de financement public destinés au Rassemblement national (ex-Front national) a provoqué les réactions indignées de quelques cadres dirigeants de ce parti où l’on est allé jusqu’à parler « d’assassinat politique ». Pourtant, cette décision est parfaitement légale étant même, comme l’écrivait l’universitaire Didier Rebut dans le Figaro, « un des outils de plus en plus utilisés par les juges d’instruction dans les domaines économique et financier ».
Une procédure légale donc, mais exceptionnelle dans la mesure où c’est la première fois qu’elle est appliquée à un parti politique, en l’occurrence dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires présumés fictifs de plusieurs eurodéputés FN. Une affaire dans laquelle pas moins de 14 mises en examen ont été prononcées. Mais au-delà de l’instruction judiciaire en cours, c’est aussi la question de la situation financière de l’ex-FN qui se pose en termes simples : le parti est-il bien géré ?
Les comptes des partis politiques sont publiés chaque année au Journal officiel de la République française. Si les chiffres 2017 ne sont pas encore accessibles, il est intéressant de consulter ceux qui sont disponibles pour la période de 2011 à 2016, c’est-à-dire depuis l’arrivée de Madame Le Pen à la tête de la formation auparavant dirigée par son père pendant 39 ans, afin de déterminer si oui ou non Madame Le Pen s’est inspirée des principes de bonne gestion dont elle dénonce régulièrement la mauvaise application par ses adversaires.
L’examen des comptes de résultat permet de constater l’évolution dans le temps des principaux postes de produits et de les comparer à l’évolution des principaux postes de charges. Le passif du bilan permet de mesurer l’évolution des emprunts souscrits et leur poids relatif comparé aux ressources disponibles.
Des ressources en augmentation régulière
Les ressources des partis politiques sont diverses. Les cotisations des adhérents constituent un marqueur intéressant dans la mesure où elles indiquent l’attractivité du parti et le succès ou l’insuccès de son image aux yeux des Français. On peut y ajouter les dons des personnes physiques qui sont un autre indicateur de confiance. Les reversements des élus et le financement public constituent en principe des ressources plus stables pendant une période de plusieurs années correspondant à la durée entre diverses échéances électorales.
Entre 2011 et 2016, les cotisations des adhérents ont connu une croissance importante, passant de 1 406 035 euros en 2011 à 2 406 679 euros en 2016, soit une progression de 71,2 %. Cependant, l’existence de « paliers » en 2014, puis en 2016 ne permet pas de parler d’une croissance régulière.
Cotisations des adhérents Année Montant Variation 2011 1 406 035 € 2012 1 576 027 € 10,79% 2013 2 061 394 € 23,55% 2014 2 098 347 € 1,76% 2015 2 370 040 € 11,46% 2016 2 406 679 € 1,52% 2011-2016 71,17% Les dons des personnes physiques sont également intéressants dans la mesure où leur variation indique une volonté forte de soutenir le parti politique. Là encore, l’écart entre 2016 et 2011 est fort (+ 226,3 %), traduisant une confiance accrue au cours de la période de 6 ans. Cependant, l’examen détaillé fait ressortir un effet très conjoncturel marqué par les succès relatifs aux élections cantonales et régionales de 2015 et à l’approche des élections présidentielles de 2017.
Dons de personnes physiques Année Montant Variation 2011 262 666 € 2012 260 796 € -0,72% 2013 258 250 € -0,99% 2014 305 773 € 15,54% 2015 492 047 € 37,86% 2016 857 038 € 42,59% 2011-2016 226,28% Il ressort de ces indicateurs que Madame Le Pen a bénéficié d’un capital de sympathie important dans l’opinion entre 2011 et 2016, même si l’évolution par paliers des cotisations des adhérents révèle les faiblesses d’une progression irrégulière.
Les contributions des élus constituent une autre ressource non négligeable des partis politiques, même si elles dépendent évidemment du résultat des élections. Concernant le Front national, elles ont plus que doublé en 2016 par rapport à leur niveau de 2011 (+ 120,1 %), ce qui s’explique par les progressions aux élections départementales et régionales de 2015. Toutefois, l’évolution entre 2011 et 2015, en constante diminution, est caractéristique d’un problème interne : certains élus ne reversent plus soit qu’ils ont quitté le parti, soit qu’ils sont en désaccord ou en rupture avec lui. La capacité du parti à préserver sa cohésion interne et à entretenir la motivation des élus apparaît ici clairement insuffisante : entre démissions, mises à l’écart et exclusions, c’est la compétence à diriger un parti politique qui trouve ici sa traduction comptable.
Contributions des élus Année Montant Variation 2011 577 760 € 2012 535 018 € -7,99% 2013 499 475 € -7,12% 2014 465 803 € -7,23% 2015 451 089 € -3,26% 2016 1 271 950 € 64,54% 2011-2016 120,15% Le financement public dépend du nombre de suffrages obtenus par le parti politique à certaines élections. A ce titre, le Front national a bénéficié d’un financement en nette augmentation après les échéances électorales de 2012, le montant du financement public étant passé de 1 800 000 euros par an à 5 millions d’euros par an. Une augmentation de presque de 176,3 % en 2016 par rapport à 2011. Cette croissance a été bien plus forte que celle des cotisations des adhérents, et a fait du financement public la première ressource du Front national, représentant près de la moitié du total des ressources.
Financement public Année Montant Variation 2011 1 835 199 € 2012 1 744 403 € -5,20% 2013 5 543 646 € 68,53% 2014 4 997 614 € -10,93% 2015 5 071 695 € 1,46% 2016 5 070 355 € -0,03% 2011-2016 176,28% Le total des ressources du Front national, malgré une diminution sensible entre 2011 et 2012 expliquée par des produits exceptionnels de plus de 5 500 000 euros en 2011, a connu une croissance régulière de 2012 à 2016 qui aurait dû permettre à ce parti politique d’envisager l’avenir avec confiance. Toutefois, l’examen des charges montre que les dépenses ont toujours été plus importantes que les recettes, ce qui a conduit le parti à équilibrer ses comptes en recourant toujours plus à l’emprunt.
Total des produits Année Montant Variation 2011 11 865 179 € 2012 6 220 357 € -90,75% 2013 9 419 760 € 33,96% 2014 10 247 760 € 8,08% 2015 11 062 955 € 7,37% 2016 12 449 064 € 11,13% 2011-2016 4,92% Mais des dépenses toujours plus élevées
Les dépenses des partis politiques sont réparties sur plusieurs lignes budgétaires. Les principales sont les dépenses de propagande et de communication et les charges de personnel, qui permettent au parti de fonctionner. Au Front national, on observe aussi deux lignes particulièrement significatives : les charges financières qui sont liées à l’endettement et les « autres charges externes » où l’on trouve notamment les loyers et les frais de voyage et de déplacement.
Les dépenses de propagande et de communication du Front national en 2016 ont été plus élevées de 93 % par rapport à ce qu’elles étaient en 2011. L’évolution a été supérieure à celle des recettes de cotisations des adhérents (+ 71,1 %), mais inférieure aux dons des personnes physiques (+ 226,3 %), aux contributions des élus (+ 120,1 %) et surtout au financement public (+ 176,3 %). Si l’on note une forte croissance de ce poste de dépenses entre 2011 et 2012, que la préparation des élections présidentielles et législatives de 2012 peut expliquer, puis une progression régulière en 2013 et 2014, on constate un essoufflement en 2015 et un effondrement en 2016. Cette tendance observée à propos d’une activité essentielle pour un parti politique peut laisser sous entendre des difficultés financières un an avant les élections présidentielles de 2017.
Propagande et communication Année Montant Variation 2011 658 450 € 2012 1 163 936 € 43,43% 2013 1 508 994 € 22,87% 2014 2 039 747 € 26,02% 2015 2 358 785 € 13,53% 2016 1 270 658 € -85,63% 2011-2016 92,98% Les charges de personnel du Front national entre 2011 et 2016 ont connu une croissance considérable, la dépense de 2016 ayant progressé de près de 439,3 % par rapport à ce qu’elle était en 2011. Le rapport entre les charges de personnel et les recettes du financement public est un indicateur parlant : les charges de personnel représentaient 37,5 % du financement public en 2011 ; elles en représentaient 73,2 % en 2016. Cette évolution est très préoccupante dans la mesure où elle limite les marges de manœuvre du parti, mais aussi si l’on se remémore les critiques formées sur le niveau de rémunération pour le moins particulièrement confortable de certains cadres.
Charges de personnel Année Montant Variation 2011 687 973 € 2012 1 921 200 € 64,19% 2013 2 913 678 € 34,06% 2014 3 129 624 € 6,90% 2015 3 288 214 € 4,82% 2016 3 710 033 € 11,37% 2011-2016 439,27% Les charges financières constituent un autre poste de dépense significatif. Leur montant en 2016 est inférieur de 44,9 % à ce qu’il était en 2011. Toutefois, après une forte diminution en 2012, on observe une augmentation continue à partir de 2013 et jusqu’en 2016.
Charges financières Année Montant Variation 2011 1 212 354 € 2012 140 710 € -761,60% 2013 155 429 € 9,47% 2014 241 860 € 35,74% 2015 627 550 € 61,46% 2016 667 985 € 6,05% 2011-2016 -44,90% Entre 2011 et 2016, le poste des « autres charges externes » a connu une évolution tout à fait significative, passant de 2 213 699 euros en 2011 à 5 050 935 euros en 2016, soit une variation de + 128,2 %. Ce poste porte sur les loyers, mais aussi sur les voyages et déplacements. En 2016, son montant était pratiquement identique à celui des recettes de financement public.
Autres charges externes Année Montant Variation 2011 2 213 699 € 2012 2 947 185 € 24,89% 2013 3 775 866 € 21,95% 2014 4 677 946 € 19,28% 2015 5 112 108 € 8,49% 2016 5 050 935 € -1,21% 2011-2016 128,17% Pour des résultats déficitaires et un endettement accru
Les comptes du Front national sous la présidence de Marine Le Pen présentent une fragilité nettement perceptible à travers le résultat comptable, mais aussi à travers le montant des emprunts dont le remboursement limitera inévitablement les marges de manœuvre de ce parti politique, notamment après les échecs des présidentielles et des législatives de 2017 qui ont mis en évidence les faiblesses de la présidente du Front national à travers sa méconnaissance des dossiers et un comportement inapproprié, et qui ont durablement écorné son image.
Le total des produits du Front national s’élevait à 11 865 179euros en 2011 (avec cependant plus de 5 500 000 euros de produits exceptionnels) et à 12 449 064 euros en 2016, ce qui représente une différence de près de 5 %. Du côté des charges, on comptait des dépenses à hauteur de 5 908 569 euros en 2011 et à hauteur de 13 771 462 euros en 2016. Ici, la différence est de 133 %. Même si l’on prend en compte l’évolution de 2012 à 2016 pour ne pas tenir compte des produits exceptionnels particulièrement élevés en 2011, on constate que les recettes augmentent de 52 % tandis que les dépenses augmentent de 81,3 %. Le Front national a donc dépensé plus qu’il ne gagnait, ce qui va à l’encontre des principes de bonne gestion professés par ce parti politique, et ce qui s’est traduit par des résultats toujours déficitaires entre 2012 et 2016.
Année Total des charges Total des produits Excédent Perte 2011 5 908 569 € 11 865 179€ 5 956 610 € 2012 8 964 433 € 6 220 357 € -2 744 076 € 2013 10 070 886€ 9 419 760 € -651 126 € 2014 11 382 400€ 10 247 760€ -1 134 640 € 2015 13 968 408€ 11 062 955€ -2 905 453 € 2016 13 771 462€ 12 449 064€ -1 322 398 € L’équilibre des comptes exigeant que les pertes soient compensées, le Front national a recouru à l’emprunt au cours de la période 2011-2016. Là encore, l’évolution du total des emprunts figurant au passif du bilan est significative.
Le total des emprunts en 2011 s’élevait à 2 741 436 euros. En 2016, il avait atteint 12 092 939 euros, soit une différence de + 341 %. Même si les recettes ont augmenté au cours de la même période, il est clair que l’endettement a augmenté de façon beaucoup plus rapide, ce qui ne manque pas de laiss
er songeur.
Année Total des emprunts Variation 2011 2 741 436 € 2012 4 000 799 € 45,94% 2013 5 066 006 € 26,62% 2014 10 905 748 € 115,27% 2015 12 736 723 € 16,79% 2016 12 092 939 € -5,05% Variation 2011 – 2016 341% Depuis sa création en 1972, le Front national a constamment tenu un discours selon lequel les deniers publics devaient être gérés « en bon père de famille ». Traditionnellement, un bon père de famille ne dépense pas plus qu’il ne gagne, et ne recourt à l’emprunt que de façon raisonnable.
L’examen des comptes du Front national entre 2011 et 2016, qui coïncide avec la présidence de Marine Le Pen, montre que si les ressources de ce parti ont considérablement augmenté pendant cette période, les charges ont augmenté plus rapidement ce qui a conduit à des résultats constamment déficitaires entre 2012 et 2016, et à un endettement sans cesse accru.
Cette gestion a placé le Front national dans une situation financière délicate dans la mesure où ce parti est désormais étroitement dépendant non seulement du financement public, mais aussi des cotisations de ses adhérents et des contributions de ses élus dont on constate qu’elles vont en s’amenuisant au fur et à mesure du déroulement des mandats électifs et des dissensions internes dont les médias montrent la persistance et la récurrence.
Dans ce contexte, peut-on soutenir que le Front national de Marine Le Pen est bien géré ? Il est permis d’en douter comme il est permis de craindre ce qui surviendrait si ce parti accédait un jour aux responsabilités du pouvoir en France.
André Murawski
26/07/2018Source : Correspondance Polémia
Crédit photo : Pixabay (CC0/Public Domain Pictures)
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine -
Benalla-Macron = Macron-Benalla : même combat !
Affaire Benalla ? Non ! Affaire Macron et affaire « Ve République »
Rédigé le Mardi 31 Juillet 2018 à 18:07 | 0 commentaire(s)Contrairement à ce qu’il est de bon ton d'affirmer, l'affaire Macron/Benalla sur les péripéties quotidiennes de laquelle il n'est pas utile de revenir ici, ne constitue pas, factuellement et par elle-même, une affaire de première importance. Elle est, en revanche et à coup sûr, sinon une affaire d'État (pour cela il faudrait qu'il y en ait un), une affaire de régime. Une de plus.
Au-delà de l’étrange personnalité du principal protagoniste, de sa proximité avec Emmanuel Macron et de la protection qui en découlait, cette affaire resterait subalterne si elle ne confirmait pas ce que nous savions de la Cinquième République, ce que nous pressentions de celui qui en est aujourd'hui le Président, et ce que nous ne cessons d'affirmer de la piteuse condition de la classe politique française.
Conçue dans l'imposture et le mensonge, entrée en pratique dans la trahison et l'illusion, pérennisée dans l'aveuglement, la lâcheté, la procrastination et les scandales, cette Cinquième République a, depuis soixante ans, opéré une triple confiscation. Confiscation de la souveraineté populaire par une caste tentaculaire. Confiscation de L’État par une oligarchie consanguine. Confiscation de nos libertés par des institutions bancales mais totalitaires.
Élu par défaut sur la base de promesses de renouveau n'engageant que ceux qui voulaient les entendre, Emmanuel Macron qui prétendait à la fois incarner l’autorité gaullienne de la fonction et la proximité « moderne » avec les Français ne pouvait que s’épuiser rapidement dans cette recherche de l'impossible, à la manière d’un caméléon parcourant en tous sens un tissu écossais. Instabilité personnelle et fragilité sont depuis le début de ce quinquennat la marque d'une présidence hasardeuse, brouillonne et incertaine. Une grille de lecture qui met en lumière la faiblesse clinique et la puérilité politique d’un Président immature et paranoïaque que le besoin d’être rassuré conduit à jeter les bases d'une police parallèle et à resserrer toujours au plus près son réseau de fidèles dont faisait partie Alexandre Benalla, Rastignacaille ébroïcienne issue de la « diversité », éblouie par les lumières du Palais et enivrée de sa trop rapide ascension assurée par la grâce du Prince, apparemment friand de petites frappes.
Spectacle pathétique, enfin, que celui donné une fois de plus par la classe politique, majorité comme opposition, dans l’agitation et l’emballement de la chaleur estivale. De commission d’enquête pittoresque à l’Assemblée nationale, en dépôts de deux motions de censure folkloriques, en passant par la respectueuse frilosité des questions posées à la hiérarchie élyséenne et ministérielle contrairement à celles, bien plus inquisitrices, posées aux responsables policiers, la nomenklatura, par sa prudence et sa servilité d'une part, son agitation artificielle et stérile de l'autre, consolide ainsi l’opinion de nos compatriotes sur sa déconnexion d’avec la réalité des factions partisanes.
Il faut en finir avec cette Ve République, ses pratiques, ses méthodes, ses mystifications. Et d'abord en refusant de composer avec elle.
Pour le Parti de la France dont l'honneur est la constance de son combat, la fierté, son refus du Système et la force, sa cohérence politique, seule la fin de ce régime dépravé permettra à la France de se relever, dans ses forces reconstituées, ses libertés retrouvées et son identité reconquise.
Objectif : l’État national.
Jean-François Touzé - Membre du Bureau politique du Parti de la France
-
Au titre de la fidélité à la nation
Michel Prissette remet la légion d’honneur à Claude Deresnes
Claude Deresnes est né à Hautmont le 5 janvier 1961. Il est appelé sous les drapeaux. Affecté en Algérie dans la 9e DI-PMAH avions, hélicoptères. Il sera grièvement blessé par balles le 20 avril 1962 à Orléanville après les accords d’Évian. Il recevra la croix de la valeur militaire, le diplôme de la médaille commémorative des opérations de sécurité et maintien de l’ordre, la croix du combattant, la croix du combattant de l’Europe, le mérite interallié, l’étoile civique... Il a reçu la légion d’honneur des mains de Michel Prissette, président de la légion d’honneur.
-
BENALLA ! On en apprend tous les jours.
Benalla est l’illustration ahurissante d’une constance chez Macron : son goût prononcé pour la racaille
Rédigé le Mercredi 25 Juillet 2018 à 08:43 | 0 commentaire(s)Comme le montre Minutes : "[...] Il suffit de tirer le fil Benalla pour voir apparaître une kyrielle de profils bien étranges pour un entourage de président. A commencer par les duettistes Makao et Jawad. Makao, de son vrai nom Alain-Gloirdy Bakwa Malary, le garde du corps fétiche de Macron durant la campagne présidentielle de 2017, un géant congolais devenu depuis vedette d’une émission de télé-réalité et de boîtes de nuit ; Jawad Bendaoud, le logeur des terroristes du 13 novembre 2015 et trafiquant de drogue, parce qu’il faut bien vivre. Une photo de Makao et Jawad, copains comme cochons, a défrayé la chronique voici seulement quelques semaines : ils jouaient ensemble à un jeu vidéo... A peu près au même moment, Brigitte Macron se prêtait tout sourire à des séances de pose avec Makao dans les jardins de l’Elysée.
Quel rapport avec Benalla ? Dans un entretien publié en mars dernier par « La Nouvelle République », le quotidien régional du Centre-ouest, Makao expliquait comment il était devenu le garde du corps du candidat Macron (mais il y en avait combien ?) : « J’ai fait les concerts Booba et la tournée de French Montana [Ndlr : deux rappeurs français]. Comme j’étais trop grand, ce dernier a dû louer une grosse voiture pour que je puisse suivre la tournée. » Et donc ? « C’est après qu’Alexandre Benalla m’a contacté. » Okay okay...
Mais ce n’est pas tout. Durant deux ans, et cela compte dans la vie d’un homme qui n’en a que 26, Benalla a entretenu une relation étroite avec Karim Achoui. Ce nom ne dit rien au grand public. Il est, en revanche, connu dans le Tout-Paris de la police et du grand banditisme. A partir de 1999, Me Achoui a défendu les plus gros parrains du milieu français – ou pas. Poursuivi à de nombreuses reprises, il a toujours été relaxé jusqu’à ce jour de 2005 où il a été mis en examen pour complicité d’évasion du braqueur Antonio Ferrara. Après trois ans de détention, Achoui sera finalement acquitté, libéré et indemnisé d’un million d’euros par l’Etat. Pour autant, il est interdit d’exercer le métier d’avocat en France depuis 2011 et s’en allé exercer en Algérie... et au Maroc.
En septembre 2013, Achoui a fondé la Ligue de défense judiciaire des musulmans. Une association à l’existence éphémère et dont le but est moins la défense des musulmans vivant en France que la recherche d’affaires fructueuses pour un Achoui qui, à cette date, espérait encore faire annuler son interdiction d’exercer. C’est à cette époque que sa route croise celle de Benalla. Que fait Benalla dans cette Ligue ? On ne sait pas trop. Achoui affirme que le jeune Marocain ne lui a jamais servi de garde du corps. Alors quoi ? Militant dans une association qui ne milite guère ? En service commandé pour le Parti socialiste ? En quête de lumière ? A en croire Achoui, Benalla « était très sensible à la cause musulmane ». Apparemment pas au point de ne pas avoir francisé son prénom – et, tant qu’on y est, « italianisé » son patronyme ? Même le préfet de police de Paris avoue ne pas savoir quelle est la véritable identité d’« Alexandre Benalla »... [...]
Revenons-en à Benalla. Chargé de diriger la sécurité du président en juin 2017, il crée alors une équipe parallèle en puisant parmi les agents du Service de la Protection (SDLP), issu de fraîche date (2013) du Service de protection des hautes personnalités (SPHP). Et qui choisit-il ? Des officiers de police qui, selon notre confrère Aziz Zemouri, du « Point », escortaient Hacène Chalghoumi, imam de Drancy, cible des islamistes pour ses positions « républicaines » et « sionistes ». Pourquoi eux ? En quoi seraient-ils plus qualifiés que leurs collègues ? Qu’est-ce qui peut les en distinguer ? Il est impossible de ne pas songer que, pour accompagner au jour le jour et partout un imam, mieux vaut des hommes de sa confession. Alors ? Si Benalla ne les connaissait pas auparavant, sur quels critères les a-t-il embauchés ? Et s’il les connaissait, depuis quand et d’où ?
Il n’y a pas d’affaire Benalla. Benalla n’existe que par Macron. Il n’y a donc qu’une affaire Macron. Benalla est juste un révélateur. Il permet d’entrevoir qui les Français se sont donné pour président. Un immature, narcissique, qui n’aime que si on l’aime, et qui, pour ce reflet, est prêt à tout. Un tout petit bourgeois passé directement de l’enfance au Diable au corps, qui n’a connu que les bancs des écoles et les immeubles de l’upper-class avant de devenir ministre puis, deux ans plus tard, président. Un homme qui n’est pas fait, et donc encore moins fini, taillé à la mesure de la matrone stérile qu’est devenue notre république."
-
BENALLA. Suite et fin !
Scandale d’État : De quoi Benalla est-il le nom ?
Rédigé le Lundi 23 Juillet 2018 à 08:43 | 0 commentaire(s)Alexandre Benalla est une racaille. Une racaille comme il y en a tant dans les milieux de la sécurité au grand dam des vrais professionnels. Une racaille entrée dans la lumière du Président de la République sans, pour autant, quitter l'ombre des basses besognes de la mafia institutionnelle.
En soixante ans d'existence la Ve République nous a habitués à ces « chargés de mission » qui, par la grâce du SAC gaulliste, des réseaux giscardiens, des cellules mitterrandiennes ou des cabinets noirs chiraco-sarkozistes, bénéficiaient, pour les uns de cartes barrées de tricolore, pour les autres de coupe-file officiels, pour tous de l'impunité d’État.Benalla n'est même pas une barbouze comme on a pu le lire ici ou là. Tout juste un ex-gros bras socialo mué en porte-flingue (à 10 000 euros par mois, appartement de fonction, voiture à deux tons et gyrophare, permis de port d'arme, badge d'accès à l'hémicycle de l'Assemblée nationale, voie entrouverte vers la Préfectorale) du roitelet de régime bananier qui, depuis un an, s'est installé rue du Faubourg Saint Honoré.Savoir, dans ces conditions ce que faisaient Benalla et son comparse en coups tordus Vincent Crasse le 1er mai place de la Contrescarpe dans le cinquième arrondissement de Paris, et qui leur a fourni le brassard « police » qu'ils arboraient fièrement ce jour-là en tabassant un manifestant gauchiste – sur les petits bobos duquel il va de soi que nous ne verserons pas de larmes –, importe finalement assez peu. Nous le devinons aisément. Tout comme reste relativement indifférent l'éclairage qui sera donné (ou pas) par la Commission des lois transformée avec une étonnante rapidité en commission d'enquête. Nous en pressentons les conclusions.Des sanctions seront prononcées par la Justice. Des têtes tomberont au sein de l’Élysée et de la haute administration policière. Des démissions « spontanées », peut être même au niveau ministériel seront présentées et acceptées. Des lampistes paieront. Des fusibles sauteront. Nos compatriotes, écœurés, approuveront tandis que le pouvoir et celui qui l'incarne au plus haut niveau trouveront les boucs émissaires nécessaires à leur survie en laissant dans l'ombre ce qui constitue l'essentiel de l'affaire : les étranges protections jupitériennes dont bénéficiait ce très curieux chargé de mission à la si étonnante proximité avec Emmanuel Macron qu'il tutoyait…Et puis ?Nous sommes, à l’évidence, en présence d'une affaire d’État qui, dans tout autre pays occidental, causerait la chute de l’Exécutif. Mais, de ces scandales, la République a une si grande habitude…La vraie question est de savoir si le peuple de France veut reconduire et reconduire à l'infini ce régime de confiscation totalitaire de ses droits, de ses libertés et de son identité. Un régime, par delà les alternances trompe l'œil et de pure forme, fait de mépris clanique, de prébendes, de détournement partisan des affaires de l'État et de coups basLa vraie question est de savoir combien de temps encore les Français, une nouvelle fois instruits de la réalité de la République pourrie des coquins et des copains, continueront-ils à s'en remettre à ce Système dépravé.La question est de savoir combien de temps encore ils accepteront, par habitude, résignation et résilience, les méthodes et les mœurs de cette classe politicienne moralement dissolue. La question est de savoir combien de temps encore ils reculeront le jour de l'échéance ultime qui permettra l’émergence d'un pouvoir de force et d'autorité ouvertement assumées en se tournant enfin vers la Droite nationale ?Jean-François TouzéMembre du Bureau politique du PdF
-
ZEMMOUR le PARIA, et pourtant !
Eric Zemmour évincé de la matinale de RTL !
Rédigé le Lundi 16 Juillet 2018 à 08:54 | 0 commentaire(s)Quand le politiquement correct l'emporte sur les ondes et la liberté d'expression recule encore un peu plus encore…
ActualitésEric Zemmour évincé de la matinale de RTL !
Condamné en 2011 pour provocation à la haine raciale, Eric Zemmour avait tenu des propos qui avaient choqué en 2016 : "Je prends l’Islam au sérieux, je ne le méprise pas ! Je ne pense pas que les djihadistes soient des abrutis ou des fous. […] Et je respecte des gens qui meurent pour ce en quoi ils croient", avait-il affirmé dans le journal le Causeur. La Société des journalistes de RTL (...) Cliquez ici pour voir la suite
-
Juste une information
X/C/V
-
Réinfo 18 juin, date historique s'il en est !
Pour bien comprendre les arnaques des campagnes électorales et leur financement.
REINFO : le journal hebdomadaire -
A mon ami Louis.
Louis Noguès, maire PdF du Mans pendant quelques minutes !
Louis Noguès, Délégué départemental du Parti de la France pour la Sarthe et Conseiller municipal et communautaire du Mans, a présidé, en tant que doyen, la séance du 14 juin visant à élire un nouveau maire suite au décès de Jean-Claude Boulard dans l'exercice de son mandat.
Dans son discours d'ouverture, Louis Noguès a rendu hommage à un adversaire politique respectable et toujours courtois mais a égratigné au passage l’inénarrable Marlène Schiappa.
« L’élection du futur Maire de notre ville, et de son 1er adjoint, va bientôt s’ouvrir pour qu’un des nôtres soit le successeur de feu Jean-Claude BOULARD.
Le bon usage est, comme vous venez de le faire, de rendre un juste hommage à celui qui vient de nous quitter et, bien qu’ayant des vues politiques différentes, d’exprimer ses mérites en-dehors de celles-ci, qui s’effacent donc.
Ceci d’autant plus aisément que les mérites de Monsieur BOULARD étaient grands et partagés par le plus grand nombre des manceaux, puisque, réélu 3 fois il était donc Maire depuis 17 ans dans un contexte politique de plus en plus difficile par son instabilité.
Il était aussi Président de l’actuelle Métropole depuis 35 ans, sans doute un record de longévité difficile à égaler surtout quand on sait qu’à ses qualités relationnelles s’ajoutait son talent de gestionnaire.
Chacun doit d’ailleurs se souvenir du plaisir justifié qu’il avait à nous rappeler chaque année qu’il nous présentait son x ème budget, un x évidemment considérable.
Faut-il répéter les grandes réalisations du Tramway, du MMA qui redeviendra un emblème-phare de la ville, ou de cet ensemble immobilier où nous siégeons et de bien d’autres ?
Ou aussi toutes les interventions, visibles ou invisibles, qui ont été les siennes pour valoriser la Ville du MANS, témoins de l’ouvrage permanent du maître d’œuvre passionné qu’il était pour elle ?
Il ne semble pas nécessaire, ici et maintenant, de les rappeler tant elles ont été bien exprimées depuis son départ car elles font l’unanimité.
D’autant plus, qu’au-delà des faits et des chiffres, c’est l’ensemble des qualités personnelles de Jean-Claude BOULARD qui sont à retenir dans ses parcours de vie.
Bien sûr, je ne rapporterai que quelques-unes d’entre elles, celles qui semblent les plus caractéristiques de sa personnalité et de son intelligence :
- Enarque de formation, il n’était pas de ces promotions de ceux qui, hélas, s’imaginent tout savoir alors qu’ils « savent tout sur rien et rien sur tout ».Tout au contraire, on peut affirmer qu’il savait (presque) tout sur tout.
Il possédait une culture classique complète et exceptionnelle parce qu’il l’avait faite sienne. Pensant par lui-même il ne lui était jamais nécessaire de citer un auteur pour étayer ou renforcer une argumentation.
Une seule exception peut-être, et politique d’ailleurs, celle d’avoir cité une fois, le nom de Michel ROCARD, sans doute par l’amitié qui les liait.
- Enfin, par sa loyauté, il ne s’est jamais abaissé à la médiocrité de traîner dans la boue des tribunaux un de ses conseillers. C’était là toute sa grandeur au contraire de ceux qui, pour arriver à leur fin, utilise tous les moyens que dicte leur haine.
Parvenir fait de chaque arriviste qui est arrivé un … parvenu !Il avait donc retenu les meilleures leçons d’une bonne administration de toutes les institutions de l’Etat, de la commune de Saint Marceau jusqu’au plus haut sommet, celui du Conseil d’Etat. En parcourant, avec aisance et élégance, cette distance exceptionnelle entre ces deux pôles les plus éloignés d’un Etat, toujours sans se départir de la même et constante rigueur.
Par ce parcours, celui de toute sa vie, il avait cultivé une grande capacité d’adaptation et de réalisme.
Qu’il justifiait par le bon sens des gens de la Terre.
C’est-à-dire de savoir et pouvoir changer de stratégie selon les changements de circonstances.
Concernant par exemple notre sécurité, avec la création de la Police Municipale, nécessaire pour compléter la défaillance d’un Etat mal géré quant aux effectifs et missions de la Police Nationale.
Il pouvait même se mettre en péril en ajoutant la vidéo-surveillance, malgré l’opposition d’une partie de sa majorité.
Il ne faut pas manquer de compléter cet essai sans citer tous ceux qui entouraient Jean-Claude BOULARD, ses nombreux collaborateurs qui ont été à l’image des qualités du maître qu’il était, naturellement :
- les plus proches, ceux de sa garde prétorienne, disciplinés et capables de le servir en tant que techniciens -de qualité, plutôt qu’en tant que politiques politiciens empiétant sur son domaine très réservé …
- tout l’ensemble du personnel de la Mairie et de la Métropole, sans exception, aussi remarquable que leur Maire ou leur Président.
Sur ce dernier point, je ne manquerai pas de vous dire qu’aucun d’entre eux n’a manqué de tolérance, de respect et même de bienveillance envers notre opposition politique.
Certes -et je reviens ici- inhabituelle pour quelques extrémistes qui osent la qualifier du même adjectif !
Càd cette fameuse infinitésimale exception qui confirme la règle.
A l’exemple du dernier Conseil fort bien conduit ‘’à la Boulard’’ par notre 1ère adjointe sauf à la fin, lors de l’intervention d’un des nôtres, sur la relation entre immigration et insécurité, avec le regrettable mépris des réalités -et de notre collègue par quelques-uns- ont démontré qu’il n’était pas possible de copier l’inimitable.
Maintenant, nous entrons dans une nouvelle période peut-être difficile, celle de l’après-J-C BOULARD que son successeur ne devra sans doute pas copier (libre à lui) l’original étant toujours préféré à sa copie.
A chacun de faire son meilleur choix, celui qui donnera à notre futur Maire une légitimité d’autant plus grande, qu’il n’aura pas été choisi ou imposé par son prédécesseur.
Au contraire de certaines rumeurs qui, en 2020, et à tort chacun le sait, annonceraient alors une candidature d’une personne ou plus, choisie elle par l’ancien Maire !
Je terminerai donc cet hommage par une phrase de Monsieur le Maire à l’adresse des colporteurs de ragots sociaux -qu’ils appellent et pensent être des réseaux sociaux- c’est-à-dire lors ma dernière conversation avec lui, à la fin de son dernier Conseil, au pied de cet escalier derrière vous, au sujet d’une personne dont j’ai oublié le nom mais qui pourrait me revenir en temps utile : ‘’ Vous savez je me suis parfois trompé dans mes choix.’’
Je vous remercie pour votre attention.
Je déclare ouverte l’élection du Maire puis de son 1er adjoint ensuite, après mes chers collègues, vous avoir demandé lesquels d’entre vous veulent porter leur nom pour cette candidature. »Le socialiste Stéphane Le Foll a été élu maire et Président de Le Mans Métropole.
-
Et vous allez en baver !
Danièle Obono : une bourgeoise chez Mélenchon
Publié par Guy Jovelin le 13 juin 2018
Rédigé par notre équipe le 12 juin 2018.
Interviewée par Jean-Jacques Bourdin hier matin, la députée mélenchoniste Danièle Obono a réussi son exercice médiatique. En effet, son interview qui a enchaîné les clichés et les bêtises est finalement sortie de la triste norme politicienne habituelle. Obono a tiré la sonnette d’alarme en raison d’indemnités de député trop faibles ! On savait que les Français étaient dans la mouise, mais de là à ce que nos chers élus soient sans le sou !
En Marche – Les Insoumis : même combat ? Alors que la presse tente de faire croire que Mélenchon est le premier des opposants à la politique macronienne, ses ouailles semblent avoir été rapidement contaminées par l’idéologie dominante sur les bancs de l’Assemblée. Le toujours plus de fric prévaut et fonctionne avec d’autant plus de facilités qu’il vient directement des impôts des Français. Ainsi l’ancienne bibliothécaire trotskiste, Danièle Obono, s’est émue de la situation intenable de ses collègues députés qui doivent se payer un toit à Paris pour pouvoir être présents sur les bancs de l’Assemblée la semaine.
Députés – SDF : une même vie de misère
« Vous voulez qu’on les loge où, les députés ? Ils pourraient avoir les moyens de se loger s’ils avaient une indemnité suffisante pour le faire ». La bombe est lancée par Danièle Obono. Les députés ne sont pas loin d’aller crécher dans des centres d’urgence faute de pouvoir se payer un logement dans une ville aussi chère que Paris. Que fait la mairie socialiste d’Anne Hidalgo ? Que fait l’Etat face à cette situation indécente qui plonge dans la misère l’élite de la France ? L’Etat ne donne que 7 209,74 euros bruts mensuels (au minimum) à chacun des députés. Une misère selon Obono qui est peut-être plus habituée à des sommes ronflantes avec son salaire de petite fonctionnaire et une thèse universitaire commencée en 2003 et qui attend toujours une conclusion…
Rendez-vous compte ! L’indemnité de base n’est que de 5 599,80 euros, une indemnité de résidence de 167,99 euros est versée et une indemnité de fonction de seulement 1 441,95 euros est accordée. Comment vivre avec si peu ? Il est temps que les Français payent plus d’impôts pour que les députés puissent vivre décemment. Ce ne sont pas les 1 200 euros supplémentaires mensuels – justement pour louer un logement – que peuvent demander les députés non Franciliens qui vont changer la donne. Il leur faut un salaire décent et vite !
Obono a vite compris le fonctionnement de la machine politique. Il faut se servir avant de songer à servir les autres. Cela concerne apparemment même les députés soit disant les plus proches du peuple… Le Front de Gauche est une véritable cour des miracles. Après le couple léniniste, voici la députée prolo-bourgeoise trotskiste. Le prochain numéro risque de détonner !
L’Assemblée nationale ferait bien de ne pas revenir sur sa politique accommodante avec les députés sans toit. Car ce que ne dit pas non plus Obono, c’est que l’argent des Français sert aussi à rembourser les frais d’hôtel des députés lorsqu’ils sont à Paris à raison de 200 euros par nuitée maximum. Un pécule minuscule qui serait à l’origine d’une révolution de masse si jamais il venait à être supprimé. Mais que la députée se rassure, les parlementaires votent rarement des lois qui vont contre leurs intérêts… Penser aux autres d’accord, mais penser à soi c’est encore mieux.
Une question se pose désormais à Obono et sa vocation immigrationniste. Comment accueillir des centaines de milliers de « migrants » dans des conditions décentes si la République n’est pas capable de s’occuper de ses propres parlementaires ? Autant dire à nos lecteurs que cette question ne trouvera pas de réponse même avec l’aide de son mentor Jean-Luc Mélenchon.
Source : 24heuresactu
-
Un chemin de résistance
Dans Rivarol de cette semaine : un article sur le livre de Carl Lang, "Un chemin de résistance"
Rédigé le Samedi 9 Juin 2018 à 10:48 | 0 commentaire(s)Dans un livre d’entretiens avec Jean-François Touzé, Un chemin de résistance, Carl Lang raconte ces quarante années d’engagement politique, trente ans au Front national de Jean-Marie Le Pen (1978-2008) et près de dix ans à la tête du Parti de la France.
Dans le cadre d’un dialogue sincère et à coeur ouvert, l’ancien secrétaire général du Front national expose le sens de son engagement et réaffirme sa ferme volonté de faire renaître avec d’autres une droite nationale, sociale et populaire authentique.
Carl Lang explique que s’il a rejoint le Front national, mouvement alors jeune et groupusculaire, tandis qu’il avait à peine vingt ans, c’était essentiellement par anticommunisme et par patriotisme, par rejet du marxisme si prégnant alors à l’école, à l’université, dans les esprits et par amour de la nation et des valeurs et principes de la droite authentique : le respect du sacré et des traditions, la défense de la famille, l’amour de la patrie, la promotion des libertés : liberté de l’esprit et libertés économiques, le sens des responsabilités.
Carl Lang raconte en détails, de manière vivante et passionnante, ses trente années d’engagement au FN, dont près de vingt à de très hautes responsabilités, au secrétariat général et à la délégation générale de 1988 à 1995, puis de 1998 à 2005. Il relate tous les combats mémorables menés au côté de Jean-Marie Le Pen, combats électoraux bien sûr, mais aussi prises de positions politiques lucides et courageuses contre la guerre du Golfe en 1990-1991, contre le traité de Maastricht en 1992 et contre la Constitution européenne en 2005.
Le président du Parti de la France évoque les tensions montantes avec Marine Le Pen à partir de son émergence médiatique en 2002. Il rappelle qu’en tant que directrice stratégique de la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen en 2007, elle avait imposé des choix aberrants comme le discours de Valmy et celui sur la dalle d’Argenteuil, ainsi que la Beurette en string sur une affiche. Et Carl Lang de préciser fort justement : « Cette orientation chevènementiste est bien antérieure à l’arrivée de Florian Philippot au Front national. […] Dans Le Figaro du 12 décembre 2006, Marine Le Pen n’hésitait pas à déclarer : “la candidature de rassemblement du peuple français, débarrassée des spécificités religieuses, ethniques ou mêmes politiques, c’est la candidature de Jean-Marie Le Pen”. Voilà une phrase qui résume à elle seule ce que pense Madame Le Pen. […] Aujourd’hui je me demande dans quelle mesure elle ne souhaitait pas l’échec de son père. »
Carl Lang relaye également la façon dont il a été suspendu du FN en 2008 car il n’acceptait pas d’être numéro deux de la liste FN dans le Nord-Ouest pour les européennes de 2009 derrière Marine Le Pen car s’effacer derrière elle, c’était accepter son positionnement politique et stratégique et valider le fait qu’elle avait vocation à succéder à son père à la tête du FN. Sa suspension a conduit Lang et ses amis à fonder début 2009 le Parti de la France qui, bien que modeste, sans argent et sans relais médiatique, entend rester fidèle aux principes, aux valeurs et aux convictions de la droite nationale. L’infâme exclusion de Jean-Marie Le Pen, les purges successives, l’abandon du nom Front national et des fondamentaux prouvent que l’analyse de Carl Lang, comme d’ailleurs celle de RIVAROL, sur Marine Le Pen était pertinente.
Le calamiteux débat du second tour de la présidentielle de 2017 qui a fait honte à tous les nationaux n’ayant pas un QI d’huîtres et le septennat désastreux de liquidation du FN montrent la lucidité de tous les anti-marinistes historiques. Ils étaient relativement peu nombreux, ils ont été traînés dans la boue, traités de tous les noms, mais ils avaient vu juste.
JB
Source : synthesenationale
-
FACEBOOK officiel Le Parti de la France
Abonnez-vous à la page Facebook du Parti de la France !
Rédigé le Lundi 11 Juin 2018 à 09:38 | 0 commentaire(s)
Le Parti de la France a une page Facebook officielle, pour la consulter ou vous y abonner : https://www.facebook.com/lepartidelafrancecompteofficiel/
-
CONNEXION 11 juin 2018
Comme tous les lundis, vous devez vous connecter sur le site du Parti de la France pour vous tenir informé des analyses nationales et internationales rédigées par les responsables officiels de la Droite Nationale et Populaire.
Vous trouverez le lien à droite de ce texte, rubrique AMIS.
Dominique SLABOLEPSZY
Membre du BP du PDF
-
Le FN est mort, vive le Parti de la France
Le Front National est mort… Vive le Parti de la France !
Rédigé le Lundi 4 Juin 2018 à 16:37 | 0 commentaire(s)Extrait de l'Édition du 4 juin 2018
Réinfo, journal d'information bimensuel du Parti de la France
Le Front National est mort. Ce que l’anti-France espérait depuis 45 ans, Marine Le Pen l’a réalisé. Après avoir exclu en 2015 son père, fondateur et président d’honneur du FN, elle vient aujourd’hui de liquider le Front national. Pour Carl Lang, je cite, « Jean-Marie Le Pen a été le fondateur du Front national, Marine Le Pen, sa fille, en est la fossoyeuse ».
Le néo-FN s'appelle officiellement, à partir de ce vendredi soir, le Rassemblement National, deux mois après un congrès au cours duquel ce nom avait été proposé par Marine Le Pen. Un changement de nom approuvé par 80,81 % des 53 % de militants FN qui se sont exprimés sur la question… c’est-à-dire moins d’un sympathisant sur deux. Le Président-fondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen – même si, ne l’oublions pas, il reste l’un des responsables de ce qu’il appelle une trahison, en imposant en 2007 sa fille envers et contre tous – évoque, je cite, cet « honteux effacement de son identité » comme « le coup le plus rude que le Front national ait jamais reçu depuis sa fondation ».
Celui qui n’a plus aucune fonction, ni responsabilité dans la nouvelle structure précise sa pensée dans un communiqué, je cite : « Plus qu'une étiquette, c'est aussi une longue et courageuse histoire militante que l'on renie ». Il condamne « les inspirateurs comme les exécutants » de cette décision.
Pour le député européen qui siège dans les rangs des sans-étiquettes à Bruxelles, « rien de bon ne saurait naître d'un tel abandon, ni pour le mouvement lui-même, ni pour le service des Français […]Seuls les adversaires et les concurrents tireront bénéfice de cette trahison ».
La boucle de l’imposture, du parricide, des reniements et des allégeances honteuses est bouclée. Il aura suffi de sept années à Marine le Pen pour détruire l’héritage politique et le mouvement dont elle a hérité en 2011. Pour Carl Lang, « le mythe de la dédiabolisation et la quête frénétique de la normalisation médiatique ont transformé le parti de Marine Le Pen en composante docile et caricaturale du système politique en place, auquel elle n’a cessé de donner des gages de soumission ».
Marine Le Pen a beau avoir changé le nom de son parti, elle n’a en rien changé les situations financière, judiciaire et politique où elle a embourbé le néo-FN. Elle rebaptise donc une épave qui sombre.
La situation financièrement tout d’abord. Jamais le FN n’a eu autant de financements publics, et pourtant jamais le RN n’a eu autant de dettes ! 7 millions auprès du Parlement européen. 9 millions auprès d’une banque chypriote, 2 millions de reconnaissance de dettes à l’égard de députés européens, 6 millions d’euros auprès de COTELEC… 500 000 euros, de plus, réclamés par le Parlement européen la semaine dernière. Des sources jusque-là bien placées dans l’appareil évoquent un nouveau prêt philippin de 8 millions sans que l’on puisse réellement le confirmer ou non. Tout comme on ne connaît pas l’ampleur du fameux emprunt patriotique, lancé par la diva de Montretout, où vous pouviez dîner en tête à tête avec elle, pour 75 000 euros…
Et tout ça pour un parti mis en examen comme personne morale dans plusieurs affaires judiciaires et qui, s’il est reconnu coupable, devra s’acquitter d’amendes carabinées.
Coup de matraque supplémentaire sur ce tableau déjà bien défraîchit, les comptes de campagne de la candidate à la présidentielle de 2017 viennent d’être retoqués de près de 900 000 euros… qui échoiront évidemment au Parti. Faudrait quand même pas déconner…
Une situation judiciaire compliquée, ensuite, et c’est le moins que l’on puisse dire. Outre les mises en examen de Marine Le Pen sur son patrimoine personnel, des cadres comme Louis Alliot, Wallerand de Saint-Just, Jean-François Jalkh et des personnes morales comme le Front National, son micro-parti Jeanne et le groupe ENF au Parlement européen, des prestataires de services très liés à Marine Le Pen sont plusieurs fois mis en examen : complicité et recel d'abus de confiance, complicité d'escroquerie et recel d'abus de biens sociaux, blanchiment, emplois fictifs, surfacturations, faux et usages de faux, pour les campagnes électorales de 2011, 2012, 2014, 2015… On a du mal à appréhender la totalité de l’univers judiciaire de la nébuleuse mariniste, nous en oublions certainement. La justice russe elle-même s’intéresse au FN, puisque l'Agence d'assurance des dépôts bancaires russes (l’ASV) réclame en effet au parti de Marine Le Pen, le remboursement du prêt de 9 millions d'euros et a lancé une procédure judiciaire dans ce but.
Cela commence à faire beaucoup pour certains… Le coprésident néerlandais du groupe Europe des nations et des libertés (ENL) au Parlement européen, Marcel de Graaff, a vivement critiqué les largesses de ses alliés français du néo-FN, révélées quelques heures plus tôt par le site Politico. Au nom du Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders, l’eurodéputé s’est dit « offusqué » des pratiques d’« enrichissement de la part de la délégation française », et a assuré s’« en distancier totalement ». Les tables dans des restaurants à 3 étoiles pour 400 euros par couvert passent mal… et mettent à mal politiquement la pseudo-relance voulue par Marine Le Pen avec le changement de nom.
Si l’on ajoute à tout ce qui précède, les changements de cap à répétition sur les questions européennes, la gauchisation démagogique du discours, le lamentable et honteux débat présidentiel face à Macron, comment s’étonner que les intentions de vote dans les sondages passent de 23 %, à 17 % puis à 15 %, alors que la campagne n’a pas encore commencé ?… Dernier revers en date, le refus net et catégorique de Nicolas Dupont-Aignan de faire liste commune pour les Européennes. Et oui, on ne s’amarre pas à un bateau qui coule…
À la création du Parti de la France, Carl Lang déclarait n’avoir aucune confiance, ni politique, ni personnelle, ni technique en Marine Le Pen. Les faits ne cessent de lui donner raison.
La recherche obsessionnelle de la soi-disant dédiabolisation de Marine Le Pen l’a conduite à sa perte. La diabolisation médiatique et politique est une arme psychologique utilisée en particulier par la gauche, autoproclamée morale, contre tous ses adversaires. La gauche française traite ses adversaires de racistes, d’antisémites, d'extrémistes de droite ou d’homophobes, au choix, en fonction de l’actualité. Croire que l’on peut mener le combat politique de résistance nationale, sans subir la diabolisation par les ennemis de la nation, est d’une affligeante stupidité. Dans cette naïve démarche de dédiabolisation qui conduit mécaniquement à l’allégeance, Marine Le Pen n’en fera jamais assez. Elle a exclu son père, liquidé le Front national mais elle s’appelle encore Le Pen. Afin d’aller au bout de sa logique de reniements, il faut qu’elle aussi change de nom. C’est d’ailleurs ce qu’elle devrait faire, rendre son nom et son parti à son père.
Madame Le Pen ne croit pas aux valeurs et aux principes de la droite nationale, elle fait du souverainisme de gauche et, finalement, pour résumer, elle pense comme Chevènement.
Dans un communiqué et une vidéo que vous pourrez retrouver sur notre site, Carl Lang, le président du Parti de la France, lance un appel, je cite « aux militants, aux élus et aux sympathisants de la droite nationale de conviction qui ne se reconnaissent pas dans le nouveau parti de Marine Le Pen à rejoindre le Parti de la France. Ensemble, au service de la France et du peuple français, nous porterons avec fierté les valeurs et les principes de la droite nationale, populaire et sociale. Plus que jamais notre combat de résistance et de reconquête continue ! » -
ERDOGAN !!!!!
Erdogan : voilà l’ennemi !
Rédigé le Samedi 9 Juin 2018 à 10:44 | 0 commentaire(s)Et si l'État islamique était l'arbre qui dissimule la forêt ?
Et si les attentats revendiqués par Daesh, aussi sanglants soient-ils, n’étaient qu'anecdotiques au regard de la menace bien plus sérieuse qui, sur le temps long, plane sur l'avenir de notre occident chrétien ?
Et si les tueurs à la Kalachnikov, à la hache ou au marteau, les égorgeurs au couteau de cuisine, les monstres d'Allah à la camionnette-bélier, les djihadistes de Syrie et d’ailleurs n’étaient que de simples figurants mis en avant sur la scène verte et rouge de la conquête musulmane ? Des figurants qu'il appartient à l’État et à ses services de traquer et d’exterminer, mais des figurants quand même.
Et si la vraie menace venait de cette Turquie à la longue mémoire qui jamais, même aux temps de l'occidentalisation d'apparence que fut le kémaliste, n’oublia ce qu'elle a considéré, de toute éternité, comme étant son destin : l'incarnation d'un nouveau califat ?
La parenthèse kémaliste refermée (encore faut-il noter que la cible première du laïcisme d'Ataturk n’était pas l'islam mais les confréries soufies jugées dissidentes et rebelles à l’autorité centrale d'Ankara), la Turquie islamique d'Erdogan, mise au pas et normalisée, renoue avec sa volonté impériale d'imposer partout où cela sera possible la pax ottomana et la foi musulmane.
Profitant de son statut d’allié fidèle des État Unis au sein de l'OTAN, de ses complicités dans les couloirs de la Commission de Bruxelles et du Parlement européen, de ses bons rapports avec Israël (même si ceux-ci se sont quelque peu dégradés ces derniers mois), du vigilant pragmatisme de la Russie confrontée à la question prégnante de ses minorités musulmanes souvent turcophones, et de sa position géographique, la Turquie, affichant un islamisme supposé moins rigoureux que le salafisme et pourtant tout aussi redoutable, avance peu à peu ses pions.
- En Syrie, sous couvert de lutter contre l'État islamique et d’être un contrepoids aux ambitions régionales de l'Iran, elle s'empare de pans entiers du territoire et y traite à sa manière qui n'a rien de tendre la question kurde.
- Au Maghreb, elle reconquiert peu à peu ses positions par la voie de traités économiques avantageux, d'investissements ciblés, d'aides militaires et d’échanges fructueux de renseignements. L’Algérie et la Tunisie sont ainsi l’objet de toutes les attentions. Le rétablissement du Bey d'Alger et du Dey de Tunis n’est, certes, pas pour demain. Mais peut-être pour après-demain.
- En Europe usant de l’arme du chantage sur la question migratoire et la circulation des djihadistes, elle prend en otages l’Allemagne de Madame Merkel où vivent au bas mot plus d’un million et demi (chiffre officiel hors naturalisés) de ses ressortissants.
- En France, plus encore qu'en Allemagne, l'AKP, le Parti quasi totalitaire d’Erdogan dispose de réseaux considérables, allant d'organes de presse écrite à la webtélé MediaFranceTV, de structures de contrôle de la diaspora comme l'Union des démocrates turcs européens très active au moment des élections et capables de mobiliser rapidement les militants comme on a pu le voir, la semaine dernière, lors de l'action menée, par menaces et pressions, contre les kiosquiers coupables d'afficher la une du magazine Le Point qui publiait un dossier consacré à Erdogan. Elle peut s'appuyer aussi sur des mouvements politiques-relais comme le Parti Égalité et Justice dont l’intention est ouvertement de peser sur les scrutins hexagonaux. À toutes ces organisations et outils de propagandes, il convient d'ajouter le contrôle absolu exercé sur les mosquées turques mais aussi de bien d'autres nationalités par le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Ahmed Ogras d’origine turque et ami personnel de Tayyip Erdogan.
Comme les révolutionnaires de Lénine, la Turquie n'a pas de montre. Contrairement à l'État islamique et même à l’Arabie saoudite traversée par des lignes de hautes tensions intérieures et extérieures, le temps ne lui est pas compté. Son projet est global et sans limite.
Le Parti de la France appelle les nations d’Europe à la plus grande fermeté vis-à-vis de la Turquie islamique. Cette fermeté implique la rupture immédiate de toute négociation en vue de l’entrée de la Turquie dans l’Union. Elle suppose également l’établissement d'un cordon sanitaire diplomatique pour mettre fin au chantage turc sur les questions migratoires et la fermeture totale des frontières européennes à toute nouvelle entrée. Elle exige la dissolution de toutes les organisations turques ou financées par la Turquie sur les sols nationaux européens. Elle impose, en France, l'interdiction de toute manifestation politique ou communautaire, le non-financement des mosquées par une puissance étrangère, l’expulsion des activistes, et la fin, sous peine de poursuites, des tentatives d'intimidation turques contre les médias et la presse.
Il s'agit là, on l’aura compris, non pas du projet que le Parti de la France mettra en œuvre dans le cadre de l’État national, mais des mesures de sauvegarde que tout gouvernement digne de ce nom et conscient de la menace devrait appliquer sans délais.
Jean-François Touzé - Membre du Bureau politique du Parti de la France