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SLABO - Page 23

  • 13 juin dans le Nord Pas de Calais

    Le samedi 13 juin 2015, Carl LANG viendra à la rencontre des militants et sympathisants du NORD PAS de CALAIS.

    Des courriers ont été envoyés aux adhérents du PARTI de la FRANCE, réponses souhaitées.

    Information ou inscription, auprès des responsables régionaux.

  • Corrèze emblématique

    Marie-Thérèse Roche, nouvelle Chargée de mission du Parti de la France pour la Corrèze

    Rédigé le Vendredi 29 Mai 2015 à 09:24 | 1 commentaire(s)

     

    Marie-Thérèse Roche (mariée, un enfant), 63 ans, consultante emploi/formation, est la nouvelle Chargée de mission du Parti de la France pour le département de la Corrèze.


    Marie-Thérèse Roche, nouvelle Chargée de mission du Parti de la France pour la Corrèze
    Cette fervente catholique, membre de l'Institut Civitas, ne se retrouvait plus dans la ligne politique du néo-Front National dont elle était la secrétaire départementale adjointe.

    Marie-Thérèse Roche aura en charge d'animer les activités militantes du PdF en Corrèze. Pour la contacter : 06.81.99.87.58  ou mtroche19@orange.fr

     
  • Encore merci, José

     

    Le parjure, la trahison et la honte

     

    « L’Histoire brûle les hommes. Après, il faut recueillir les cendres et raconter » (Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc – « Les champs de braises »)

     

                Du navire bondé de légionnaires et de parachutistes, en cet automne 1954, un haut-parleur annonça que l’on apercevait les côtes de France. Bientôt le port de Marseille fut en vue. Mal réveillés, ils montèrent tous sur le pont, serrés les uns contre les autres, appuyés à la rambarde. Le paradis dont ils avaient tellement rêvé dans les camps de prisonniers du Vietminh approchait lentement et déjà ils n’en voulaient plus. Ils rêvaient à un autre paradis perdu, l’Indochine… terre qui avait bu, plus qu’aucune autre leur sang. C’est à elle qu’ils pensaient tous à présent. Ils n’étaient pas les fils douloureux qui s’en revenaient chez eux pour faire panser leurs blessures, mais des étrangers. En eux remontaient des aigreurs.

                Ils se souvenaient avec colère et amertume de ces tonnes de médicaments régulièrement adressées au Vietminh par l’Union des Femmes Françaises (1) et leur indignation ne résultait pas de ce que l’ennemi recevait de la Métropole des colis de pénicilline, mais du fait que chaque jour des soldats français mouraient faute d’en posséder…

                En 1950, à Orange, un train de blessés d’Extrême-Orient avait été arrêté par des communistes qui avaient injurié et frappé ces hommes sur leurs civières. Un hôpital parisien qui demandait du sang pour les transfusions sanguines spécifiait que ce sang ne servirait pas pour les blessés d’Indochine. On avait refusé à Marseille, dont ils apercevaient maintenant Notre-Dame de la Garde, de débarquer les cercueils des morts…

    On les avait abandonnés, comme ces mercenaires soudains inutiles que Carthage avait fait massacrer pour ne pas payer leur solde.

    Des souvenirs terribles les hantaient… Ceux de ces partisans qu’ils avaient juré de ne jamais abandonner… Et parmi eux, la vision de ce vieux chef guerrier qui avait rallié sous le drapeau tricolore dix mille de ses hommes… alors que Diên-Biên-Phu était tombée et que tout allait mal dans le delta tonkinois. Il avait alors demandé aux officiers français s’il était vrai que la France allait livrer le Tonkin au Vietminh car rien n’avait été prévu pour replier ses partisans et leurs familles. Les divisions viets déferlaient sur le Delta. Le système de défense cédait peu à peu. Tout reposait sur ce vieux chef et sur ses hommes qui, connaissant admirablement le terrain, étaient à même de repousser mieux que quiconque les assauts des communistes.

                Alors les officiers français lui mentirent et lui assurèrent que jamais ils ne le laisseraient tomber. Il eut foi en leur parole. Ses partisans restèrent à leur poste et continuèrent à se battre jusqu’au bout alors qu’ils étaient submergés. Pendant ce temps l’armée française prépara la défense de Hanoi et de Haiphong et elle n’évacua personne. Le vieux chef fut pris par les communistes. Ils le torturèrent jusqu’à ce qu’il agonisât puis ils lui tranchèrent la tête. Les survivants parmi ses partisans subirent le même sort…

                Et, le visage tendu, les mâchoires crispées, ils se souvenaient aussi de tous ceux à qui ils avaient affirmé qu’ils resteraient toujours et en particulier les catholiques… Ils essayaient de gagner à la nage les bateaux en partance pour la France… Combien de ceux-là périrent noyés ?

                Plus tard, ces visions de cauchemar hanteront de nouveau ces hommes-là… Eux, les anciens d’Indochine, eux, les officiers qui représentaient la France dans ce pays, l’Indochine, ils la burent jusqu’à la lie. Ils connurent la défaite et l’abandon. Leur parole qui était celle de la France, ils la renièrent mille fois dans cette guerre et ils en étaient couverts de honte. Les images qui s’entrechoquaient dans leur mémoire les harcelaient sans trêve… Des familles entières menacées d’extermination par le Vietminh s’accrochaient désespérément aux ridelles des camions et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Sept ans plus tard, ces mêmes visions apocalyptiques ressurgiront quand l’armée française abandonnera dans la honte et le déshonneur les Musulmans fidèles à la France.

    Le Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc écrira dans « Les champs de braises » : « La plupart des Vietnamiens ne disent rien. Ils nous regardent simplement. Nous avons honte. Ils nous auraient tués à ce moment-là que nous aurions trouvé cela juste. L’un d’eux me dit : « Alors, mon capitaine, vous nous laissez tomber ? » Je ne réponds rien ! » … « Les centaines d’hommes et de femmes à qui, au nom de mon pays et en mon nom, j’avais demandé un engagement au péril de leur vie, nous les avons abandonnés en deux heures. Nous avons pris la fuite comme des malfrats. Ils ont été assassinés à cause de nous »…

                Sur cette tragédie –conséquence à ses yeux d’un parjure- qui le traumatisera jusqu’à la fin de ses jours, il ajoutera : « La simple évocation de ces souvenirs suffit, cinquante ans après, à troubler mon regard et faire trembler ma main. »

    Une fois la victoire acquise, les communistes lamineront le pays, faisant la chasse aux « collaborateurs », c'est-à-dire, ceux qui avaient pactisé avec les soldats français. Pour eux, point de pitié. Une mort atroce les attendait…

    Alors, quand en Algérie, le même processus s’engagera ; quand les officiers français se retrouveront coincés dans le même système, quand les harkis risqueront de connaître le même sort que leurs partisans indochinois… ils s’engageront… mais cette fois, personnellement, parce que le pouvoir sera trop faible, trop lâche pour tenir ses engagements. Après, plus question de partir, ce sera terminé pour eux. Ce ne sera plus la parole de la France ; ce sera la leur ! Et pour beaucoup de soldats, ce sera un engagement solennel : « La mort plutôt que le déshonneur ».

    … Et c’est cet engagement qui poussera à la révolte, en avril 1961, des soldats valeureux refusant le parjure, la trahison et la honte. Ils abandonneront ainsi leurs uniformes, sacrifieront leur carrière, seront séparés de leur famille parfois durant de longues années, connaîtront la prison, l’exil, le sarcasme de leurs vainqueurs et de ceux qui n’avaient pas osé, des poltrons, des lâches et des traîtres pour être restés fidèles à leur serment et à leur idéal.

    Le temps passera, l’oubli viendra, les légendes fleuriront, mais jamais assez l’Histoire ne mesurera la grandeur de leur sacrifice.

     

    José CASTANO

    Courriel : joseph.castano0508@orange.fr

     

    (1) – Issue des comités féminins de la Résistance, l'Union des Femmes Françaises est créée par un congrès le 21 décembre 1944. Elle se révèle rapidement liée au Parti communiste français, sous la houlette de Jeannette Vermeersch, qui en fait pendant les années de guerre froide, une organisation communiste de masse. Elle se retrouve notamment impliquée dans des actes de sabotages et de découragement à l'encontre des soldats français lors de la guerre d'Indochine.

    L'Union des femmes françaises devient Femmes solidaires en 1998

  • NON au socialisme !

    Les enseignants : nouveaux dindons de la farce socialiste

    Rédigé le Vendredi 22 Mai 2015 à 08:11 | 0 commentaire(s)

     

    Véronique Bouzou Boulevard Voltaire.

    Le décret de la réforme du collège publié en catimini durant la nuit, quelques heures à peine après la grève des professeurs, traduit une fois de plus le mépris du gouvernement socialiste à l’égard des enseignants.


    Les enseignants : nouveaux dindons de la farce socialiste

    Rien d’étonnant, néanmoins, de la part d’un exécutif responsable d’un accouchement au forceps des rythmes scolaires à l’école primaire ! Rien d’étonnant quand on connaît la mauvaise foi des apôtres socialistes de cette réforme du collège – que je qualifierai pour ma part de projet nuisible – qui considèrent qu’eux seuls sont du côté du progrès, qu’eux seuls œuvrent pour la « réussite de tous les élèves ». 
     

    Au mieux, les caciques du PS jugent comme des abrutis ceux qui s’opposent à la vertu de cette « réussite pour tous » (en réalité un échec pour le plus grand nombre et un égalitarisme néfaste à l’élitisme républicain). Au pire, ils les discréditent en les qualifiant de vilains réactionnaires préoccupés par le seul devenir des élites. Rien ne les arrête, ces « progressistes » autoproclamés – des apprentis sorciers, devrais-je dire – pour faire montre de pédagogie et expliquer aux enseignants et aux parents d’élèves le bien-fondé d’un projet qu’ils sont bien les seuls à défendre contre un bon nombre de philosophes, d’historiens et même d’enseignants !
     

    Car même si la grève des professeurs n’a pas obtenu le succès escompté (27,6 % des enseignants dans les collèges publics, selon le ministère, 50 %, d’après les syndicats), cela ne veut pas dire pour autant que les professeurs applaudissent à tout rompre leur ministre. Pour quelle raison, alors, le gouvernement socialiste prend-il le risque de faire passer une réforme impopulaire auprès du corps enseignant ? Ces derniers auraient-il réagi plus vigoureusement si un gouvernement de droite avait tenté le même passage en force ? Peu probable…

    Alors, quoi ? Certains professeurs dépités sont plus ou moins conscients qu’ils ne seront pas entendus. Inutile, donc, d’offrir une journée de grève à l’État. D’autres, sceptiques, restent encore dans le flou et se disent qu’ils pourront, le moment venu, adapter la réforme et rester libres de leur pédagogie. D’autres, encore, se refusent à croire que ce qui vient de la gauche peut être néfaste. N’ont-ils pas toujours cru – à défaut de voter – à cette gauche qu’ils idéalisent ?
     

    Mais le PS croit-il encore aux enseignants ? Ne préfère-t-il pas aux classes moyennes laborieuses les « minorités visibles » qui constituent son nouvel électorat ? La réforme du collège se fera donc « quoi qu’il arrive » (dixit Valls), et tant pis si les profs sont mécontents…
    source boulevard voltaire via :
    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Nouvelle-Calédonie, je connais.

     

    8000 personnes manifestent pour la Calédonie dans la France à Nouméa

    • Elif Kayi (avec Angélique Souche)
    • Publié le 24/04/2015 | 17:16, mis à jour le 24/04/2015 | 17:52

    Entre 8.000 et 10.000 personnes ont manifesté vendredi à Nouméa, pour le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France. Elles répondaient à l'appel lancé par plusieurs partis non-indépendantistes.  

    Image de la manifestation du 24 avril 2015 © NC1ère
    © NC1ère Image de la manifestation du 24 avril 2015
     
    8.200 personnes selon les estimations du Haut-Commissariat - plus de 10.000 pour les organisateurs -, avaient répondu présentes à la manifestation de vendredi midi, pour le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France.
     
    Le Front pour l’Unité (FPU), qui était un des initiateurs de la manifestation aux côtés de l’Union pour la Calédonie dans la France (UCF), était absent au discours du président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, au Congrès, préférant rester à la manifestation qui s’est déroulée au centre-ville de Nouméa, près du Congrès et du Haut-Commissariat. 
     
    « Non au largage de la Nouvelle-Calédonie », « Non à la marche vers l’indépendance » ou « Non à l’apartheid électoral », peut-on lire sur les banderoles portées par les manifestants.   
     
    Une même volonté exprimée par les manifestants : restez Français et dire non à l’indépendance. Un autre sujet est sur toutes les lèvres : être né ici et avoir le droit de voter ici. La question du droit de vote est en effet une préoccupation majeure chez les manifestants. 
     
    « Je suis de la cinquième génération ici », commente Steve. « Je pense à toute la génération qui n’a pas pu voter en 1998, qui a plus de dix-huit ans maintenant. Je ne vois pas pourquoi ces gens-là devraient effectuer toutes les démarches qui vont sans doute être très lourdes ». 
     
    « Je suis là aussi pour dire non à l’indépendance », poursuit-il. « Parce que c’est mon pays et j’en suis fier, et je ne me vois pas vivre ailleurs ».
     
    Pour de nombreux participants, cette manifestation ne doit pas rester la dernière et beaucoup se disent prêts à redescendre dans la rue si il le faut.   
     
    « Je pense qu’il faut continuer », insiste une autre participante. « Il y a une pétition qui circule sur Internet, il faudrait que tout le monde aille la signer ». 
     
    Certains se montrent toutefois un peu plus pessimistes quant aux chances de faire entendre leur voix. « Moi, je ne crois pas grand-chose », commente Guy, un autre manifestant. « Ce sont les députés qui vont voter. Alors, on est là mais je ne sais pas si le nombre de personnes avec un drapeau bleu, blanc, rouge va faire quelque chose ». 


     

  • Puisqu'on vous le dit !

    La crise au FN ne fait que commencer

    Rédigé le Mercredi 6 Mai 2015 à 07:56 | 0 commentaire(s)

     

    Lu dans Minute :


    "Où Marine Le Pen prend un grand risque, c’est si elle pense qu’en écartant Le Pen, elle va parachever son grand œuvre de dédiabolisation. La mise à l’écart de Jean-Marie Le Pen risque plutôt de produire l’effet inverse de celui recherché.


    La crise au FN ne fait que commencer
    Jusqu’alors, Marine Le Pen pouvait arguer de ses divergences avec le grand méchant Le Pen. Désormais, elle sera la cible. La volonté de diabolisation va se focaliser sur elle. Sur son entourage. Sur ses soutiens. Sur ses alliés. Jusqu’à ce que soient gommées toutes les aspérités.

    Selon un sondage BVA-Orange- iTélé publié samedi dernier, près d’un Français sur trois (32 %) souhaite que Marine Le Pen ait davantage d’influence dans la vie politique, son record dans ce baromètre. Oui mais cela, c’est avant. Avant que ne se déchaîne la nouvelle phase de la diabolisation qui va la viser directement et qui l’amènera inéluctablement à couper d’autres têtes. Le congrès par lequel le Front national opèrera sa mue s’annonce comme celui de toutes les espérances... et de tous les risques. Pour que l’opération soit crédible, il faut que le parti qui en sortira n’ait plus rien à voir avec le FN. Que les éléments dits « radicaux » n’y aient plus de responsabilités. Où le radicalisme des idées va-t-il commencer ? Marie-Christine Arnautu, seul membre de l’actuel bureau exécutif à avoir accompagné Le Pen au pied de la statue de Jeanne d’Arc, fera-t-elle partie de la prochaine direction ? Poser la question... Et ce n’est qu’un exemple. La crise au FN ne fait que commencer."
    Michel Janva
    Le salon beige

  • Juste retour des choses ?

    Jean-Marie Le Pen suspendu du FN : "J'ai honte que la présidente du parti porte mon nom"

    Rédigé le Mardi 5 Mai 2015 à 08:00 | 0 commentaire(s)

     

    Désormais suspendu de sa qualité d'adhérent, Jean-Marie Le Pen a dénoncé "une félonie" et s'en remet aux adhérents "indignés". Pas de couvre-feu au FN, les balles entre les deux camps continuent de siffler. Cette fois-ci c'est le président d'honneur, tout juste suspendu de sa qualité d'adhérent qui envoie un "Scud" de représailles à sa fille.


    Jean-Marie Le Pen suspendu du FN : "J'ai honte que la présidente du parti porte mon nom"
    "C'est une félonie. J'ai exprimé le souhait que Marine Le Pen me rende mon nom", a indiqué le co-fondateur du parti d'extrême-droite. Allez-vous entamer des recours juridiques contre les décisions prises par le bureau exécutif du Front national ? "Ils doivent s'attendre à tous les moyens", a-t-il poursuivi. 

    J'ai honte que la présidente du parti porte mon nom
    Jean-Marie Le Pen

    Invité d'Europe 1, le président d'honneur a déclaré avoir "honte que la présidente du FN porte mon nom". "Je souhaiterais d'ailleurs qu'elle le change le plus vite possible. Elle peut le faire en se mariant avec son concubin ou quelqu'un d'autre. Qu'elle fasse campagne sous le nom de Marine Aliot ou Marine Philippot, peux-être que ça marchera mieux, vu qu'elle traite son père et le président fondateur du Front national de manière scandaleuse."
    http://www.rtl.fr/actu/politique/j-m-le-pen-j-ai-honte-que-la-presidente-du-fn-porte-mon-nom-7777915660

     
  • Toulouse, Marseille, Metz ....... Et c'est pas fini !

    Compte-rendu de la venue de Carl Lang à Metz

    Rédigé le Mardi 28 Avril 2015 à 14:26 | 1 commentaire(s)

     

    Samedi 25 Avril, le Président du Parti de la France s'est rendu à Metz pour une conférence de presse durant laquelle il présenta la ligne politique du Parti de la France aux journalistes présents et les différences fondamentales par rapport à un Front National devenu aujourd'hui un laquais du Système qu'il prétendait jadis combattre.


    Compte-rendu de la venue de Carl Lang à Metz
    Carl Lang insista tout particulièrement sur les différences d'un point de vue économique entre les programmes du Parti de la France et celui du Front mariniste. Alors que le premier met en avant la défense des libertés économiques et de l'initiative privée, le second s'enfonce dans un programme économique dirigiste et de type stalinien. Enfin Car Lang fixait le prochain objectif électoral pour les législatives de 2017 non sans avoir fait les deux annonces importantes de la journée :
    - La nomination de Dominique Biry en tant que Chargé de Mission du Parti de la France pour la Moselle
    - Le ralliement de deux conseillers municipaux de Sarrebourg, Bernard Brion et Nicolas Vidal rejoignant le camp de la véritable droite nationale, le Parti de la France
     
    A suivi un déjeuner avec Carl Lang, ce qui fut l'occasion de prendre de nombreux contacts et d'échanger entre camarades de la Moselle, mais aussi de la Meurthe-et-Moselle et de l'Alsace. Ces échanges nous permettrons à l'avenir de coordonner nos actions avec les militants de ces trois départements limitrophes lorrains. Assurément, une très bonne journée militante du Parti de la France
    Compte-rendu de la venue de Carl Lang à Metz
  • Merci José

    LE DERNIER GROGNARD

     

    « On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années, on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau, renoncer à son idéal ride l’âme »(Général Mac Arthur)

     

                Dans un précédent article consacré à Roger Holeindre, je pensais avoir tout dit sur ce personnage hors du commun qui, sa vie durant, n’eut de cesse de grogner, pestant contre la « connerie humaine », sublimant les souffrances endurées en Indochine, en Algérie et dans les prisons françaises en leçons de sagesse et d’espérance. C’est que Roger  ne fut ni un résistant, ni un soldat, ni un journaliste, ni un homme politique comme les autres… Tout au long de sa vie, il ne cessa d’être un « homme libre », un guerrier et un insatisfait permanent… l’apanage du champion. Son credo, il le martèle à l’envi : « Moi, rien ne me fait jamais changer d’idée ni de route. Le vent de l’histoire est une invention marxiste ».

                Son terrain d’action, ce n’est ni le micro, ni la télévision, ni les réunions mondaines. C’est celui où sont tombés nombre de ses camarades… dans les rizières d’Indochine et sur les pentes des djebels. C’est le combat mémoriel pour le rétablissement de la vérité historique, celui aussi des oubliés de l’Empire coloniale français sur lequel on crache depuis un demi-siècle.

              « Seule la vérité peut affronter l'injustice. La vérité ou bien l'amour » écrivait Albert Camus dans « les Justes ». Mais, dans ces temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire que nos « bien-pensants », champions des « droits de l’homme » n’ont eu de cesse de dénoncer.

                « La vie, le malheur, l’isolement, l’abandon, la pauvreté, sont des champs de bataille qui ont leurs héros ; héros obscurs plus grands parfois que les héros illustres » écrivait Victor Hugo dans « Les Misérables ». Roger Holeindre appartient à cette race de héros anonymes qui ont connu la révolte, le vide, le désespoir et le chagrin que les soldats transforment en haine pour pouvoir continuer à être des soldats. Il a connu la bouche sèche, l’exaltation purificatrice purifiée par la peur que donne le combat. Il s’est battu contre l’oppression, contre la tyrannie, pour la sauvegarde de l’Algérie française, pour sa liberté. Il a redécouvert durant ses longues semaines de privations dans le maquis Bonaparte (Constantinois, 1962), comment souffrir et mépriser la souffrance des longues périodes de nuits sans sommeil peuplées de cauchemars, de fatigue, de dépression, d’impatience et d’inconforts. C’est dans ces jours-là qu’il a éprouvé cette fierté profonde, saine et humble… de se sentir un Homme.

              Dans son nouvel ouvrage, « 1935/2015… 80 ans de mensonges et de calomnies… », Roger Holeindre se révèle un « géant » de la littérature patriotique, écrivain à la plume alerte et féconde, au talent reconnu et jamais démenti. Il passe en revue, avec pertinence et lucidité, tous les aspects malheureux de la vie politique française depuis quatre-vingts ans. Sa fine analyse, son vocabulaire nourri, son humour et sa verve ne peuvent qu'emporter, sinon un enthousiasme légitime, du moins la franche adhésion des lecteurs de ce livre de 591 pages paru aux éditions d’Héligoland, BP2 – 27290 PONT-AUTHOU (Prix : 25€).

     

                                                                                         José CASTANO

                                                                      Courriel : joseph.castano0508@orange.fr

  • Y pas que Cahuzac !

    Compte bancaire en Suisse : Jean-Marie Le Pen doit donner les "éclairages", dit Philippot

     

    Le vice-président du FN Florian Philippot a jugé, lundi 27 avril, "étrange" l'information de Mediapart selon laquelle Jean-Marie Le Pen a été le détenteur d'un compte bancaire "caché" en Suisse. Il a ajouté sur iTélé que c'était au président d'honneur du FN de donner des "éclairages".

    © Fournis par Francetv info

    "Je ne peux pas croire que cela soit vrai"

    "Non, je ne suis pas du tout au courant, j'ai appris comme vous tout cela cet après-midi, je ne sais pas du tout si c'est vrai, cela me parait étrange connaissant Jean-Marie Le Pen", a-t-il dit déclaré. "Je crois qu'il s'en expliquera, c'est une affaire personnelle qui le concerne. J'ai eu Marine Le Pen au téléphone qui est très surprise et qui n'en connaissait rien non plus et qui attend comme nous tous des éclairages et des explications de Jean-Marie Le Pen".

    Et de conclure : "Je ne peux pas croire que cela soit vrai", a-t-il enfin ajouté sur ce sujet. D'après Mediapart, Jean-Marie Le Pen a "détenu un compte caché chez HSBC, puis à la Compagnie bancaire helvétique (CBH), à travers un trust placé sous la responsabilité légale de son majordome, Gérald Gérin." Pour le moment, l'intéressé n'a pas répondu aux différentes sollicitations.

  • EDITORIAL

    Entretien avec Carl Lang pour Synthèse Nationale

    Rédigé le Dimanche 26 Avril 2015 à 12:10 | 0 commentaire(s)

     

    Question : Carl Lang, vous avez été à deux reprises le Secrétaire général du Front national et vous avez été exclu par Jean-Marie le Pen pour vous être opposé à sa fille lors des élections européennes de 2009. Comment analysez-vous les récents déchirements entre JMLP et Marine Le Pen à la tête du Front national ?


    Entretien avec Carl Lang pour Synthèse Nationale
     
    Nous assistons à l’accélération du processus de normalisation politique et de soumission de Marine Le Pen à la dictature de la pensée unique. En refusant à Jean-Marie Le Pen l’expression de sa liberté d’opinion et de parole, elle espère continuer à s’attirer les bonnes grâces des maîtres de l’information et des médias. Elle a décidé de sacrifier son père sur l’autel de la soi-disant dédiabolisation et c’est pourquoi j’ai parlé d’une tentative d’euthanasie électorale et politique.
    Ce que Madame Le Pen et son entourage ne comprennent pas est que la dédiabolisation est un mirage et une course sans fin pour complaire au système idéologique dominant et totalitaire. Après avoir liquidé Jean-Marie Le Pen, il faudra se débarrasser du FN qui est le mouvement de Jean-Marie Le Pen. Mais cela ne suffira pas : il faudra aller encore plus loin dans le reniement et l’allégeance. Après avoir abandonné le discours de droite économique et s’être alignée comme cela est déjà fait sur la bien pensance laïciste, citoyenne et républicaine et le souverainisme de gauche, après avoir refusé de participer aux manifestations du combat pour nos valeurs de la Manif pour Tous, elle devra finir par abandonner la préférence nationale et la défense de l’identité nationale. En effet celles-ci ne sont pas compatibles avec les soi-disant valeurs de leur république socialiste. Et tout au bout de cette longue marche politique de la honte, Madame Le Pen aura encore un problème : elle s’appelle Le Pen.
     
    Et puis, au-delà de l’aspect politique et du reniement de nos valeurs, nous assistons au lamentable spectacle de l’infamie morale.
    Toutes les sociétés humaines se fondent sur le premier socle qui est le socle familial. Dans les sociétés chrétiennes cela s’exprime par le quatrième commandement du Décalogue : « Tu honoreras ton père et ta mère ».
    Marine Le Pen doit politiquement tout à son père qui l’a embauchée au service juridique du Front National et imposée dans les instances dirigeantes et ce, contre l’avis de nombreux cadres du Front National durant les années 2000. Lors du Congrès de Nice en 2003, Marine Le Pen qui a été classée 34ème à l’élection du comité central fut nommée vice-présidente du FN et donc membre du Bureau Exécutif par son père. Au congrès de 2007, Bruno Gollnisch voit disparaître la délégation générale dont il était le responsable et se retrouve relégué à une fonction de vice-président exécutif chargé des affaires internationales alors que Madame Le Pen est nommée par son père vice-présidente exécutive chargée de la direction du Front National. J’avais à l’époque résumé la nouvelle situation de la direction par la formule suivante : « Il y a dorénavant une vice-présidente exécutive et un vice-président exécuté ».
    Je n’oublie pas non plus la manière ignoble dont notre amie Marie-France Stirbois, militante et élue exceptionnelle a été traitée pour s’être opposée dès le début avec lucidité et courage au double jeu et aux impostures de Marine Le Pen. Marie-France est décédée suspendue du FN mais pas exclue car Jean-Marie Le Pen ne trouvait pas de majorité au Bureau exécutif ou au Bureau politique pour l’exclure. L’ancien président du FN a ainsi épuré de manière systématique, impitoyable et sans aucun état d’âme tous ceux qui osaient contester les ambitions ou les idées de sa fille.  Ce n’était plus le Front National et la préférence nationale mais le Front familial et la préférence familiale. Et puis, cerise sur le gâteau, Jean-Marie Le Pen a soutenu ouvertement et totalement sa fille contre Bruno Gollnisch à l’occasion de la grande mascarade du congrès de succession à la présidence du Front National. Chacun se souvient des formules élégantes du style : « il arrive que les dauphins s’échouent sur les plages » ou bien « on ne compare pas une 2 CV à une Formule 1 » etc…
    La tentative de mise à mort électorale et politique de Jean-Marie Le Pen par sa fille est, dans ce contexte, particulièrement infâme. Il est bien évident que Jean-Marie Le Pen ne récolte que ce qu’il a semé et qu’il a lui-même creusé le trou dans lequel sa fille veut le jeter, mais la preuve est faite que Marine Le Pen ne respecte rien ni personne, ni même le père à qui elle doit tout. Elle portera toute sa vie l’infâme souillure de ce parricide politique et le discrédit moral définitif qui l’accompagne.
    Cela faisait 35 ans que les partis du système rêvaient de se débarrasser de Jean-Marie Le Pen qui avait échappé jusqu’à présent à tous les peletons d’exécution médiatiques. Personne n’aurait pu imaginer que le coup de grâce lui soit porté par sa propre fille. Quelle jubilation pour tous les ennemis de la cause nationale.
     
    Question : Quel est selon vous à ce stade la marche de manœuvre de Jean-Marie Le Pen ?
    Elle est très faible. La peine de mort électorale a déjà été appliquée car il a dû renoncer par la force à sa candidature en PACA au profit de sa petite fille qui s’est d’ailleurs empressée d’indiquer quelle ne voulait pas d’un « ticket » avec Bruno Gollnisch. Bruno fera ainsi partie de la même fournée que Jean-Marie Le Pen. Ite missa est.
    Jean-Marie Le Pen qui est le dos au mur en est réduit à essayer de survivre politiquement en sauvant la présidence d’honneur du parti qu’il a fondé en 1972 et dont il a été le président durant 40 ans. Je pense qu’il dispose d’arguments statutaires et juridiques solides. Par ailleurs la multiplication des mises en examen dans l’entourage de Marine Le Pen devrait l’inciter à réaffirmer son rôle de président d’honneur en exigeant des explications sur ces affaires et la mise en place d’un audit sur le financement des campagnes électorales ainsi que la création sous sa présidence d’honneur d’une commission d’enquête…
    Mais je ne connais pas quel est son niveau de détermination et comme disait un célèbre humoriste : « En termes de prédictions l’avenir c’est compliqué ».
     
    Question : Compte tenu de l’évolution du FN comment voyez-vous l’avenir de la droite nationale ?
    Une chose est acquise aujourd’hui, M. Philippot et Madame Le Pen ne représentent plus les idées ni les valeurs de la droite nationale française. Leur populisme de gauche, leur souverainisme de gauche et leur démagogie électoraliste les ont classés dans le camp de l’imposture. Je pense souvent, puisque Monsieur Philippot se dit Gaulliste, à nos compatriotes pieds noirs qui en 1958 acclamaient de Gaulle en croyant qu’il allait sauver l’Algérie française alors qu’il avait déjà décidé de l’abandonner et de la livrer aux tueurs du FLN en trahissant ainsi tous ceux, militaires et civils, qui s’étaient rangés du côté de la France. Le Gaullisme est décidemment une belle école de l’imposture politique.
    Le Front national canal historique dont je faisais partie avec fierté défendait des convictions même si celles-ci n’étaient pas populaires. Marine Le Pen ne défend que ce qui est populaire ou dans l’air du temps et ce, quelles que soient les convictions.
    Entre les reniements politiques et personnels, l’allégeance idéologique à la pensée unique, la démagogie grossière et les mises en examen de ses proches, on peut dire que le parti de Madame Le Pen est vraiment devenu un parti comme les autres. Elle est entrée de pleins pieds dans le système UMPSFN, le système de la bande des trois.
    Lorsque j’ai fondé avec de nombreux anciens cadres du Front National le Parti de la France, j’avais indiqué publiquement que je n’avais aucune confiance ni politique ni personnelle en Marine Le Pen. Les faits ne cessent de nous donner raison.
    Voilà pourquoi il est plus que jamais nécessaire d’œuvrer à la refondation de la droite nationale et c’est la vocation du Parti de la France. Notre porte est ouverte à tous les nationaux qui veulent défendre nos valeurs européennes et chrétiennes de civilisation, notre identité nationale, le droit du peuple français à rester lui-même et à disposer de lui-même, notre programme de droite économique et notre projet de patriotisme social.
    Il est temps que tous ceux qui veulent mener la bataille politique, culturelle et historique de résistance nous rejoignent. Ne soyons pas les spectateurs de la débâcle française.
    Nous pourrons ainsi défendre ensemble notre idéal, nos valeurs, nos convictions, nos familles, notre France et notre Europe.
    C’est notre devoir et ce sera notre fierté.
     
    Carl Lang
    Président du Parti de la France
  • ALSACE, un de plus

    Nomination de M. Joseph MULLER dans le Haut-Rhin

    Rédigé le Mardi 21 Avril 2015 à 19:08 | 0 commentaire(s)

     

    M. Joseph MULLER a été nommé chargé de mission aux actions militantes dans le département du Haut-Rhin par Xavier Codderens délégué régional du Parti de la France.


    Nomination de M. Joseph MULLER dans le Haut-Rhin
     
    Joseph MULLER, 34 ans, célibataire.
    Militant nationaliste de longue date dans divers mouvements, notamment au FN où il a eu sa carte pendant plus de 10 ans, ce paysagiste de profession est aujourd'hui en rupture avec le mouvement de Marine le PEN. Défenseur de notre civilisation européenne, Joseph MULLER ne se trouvait plus en phase avec le néo-front national et a décidé de rejoindre le Parti de la France. 
     
    Cet amateur de musique aura pour mission d'organiser les activités militantes du PDF Alsace dans le Haut-Rhin. 
    Vous pouvez le contacter au 03.89.07.33.28 
     
  • SNCF : au pays des promesses !!!!!

    Alors qu'un jeune handicapé perd la vie sur un passage non protégé dans une gare, je ne peux m'empêcher de rappeler mon intervention au Conseil Régional en février 2008 !!!!

    Guillaume PEPY est toujours Président Directeur de la SNCF, la gare de Valenciennes est toujours dépourvue des ascenseurs conduisant aux quais. Cherchez l'erreur ! Et surtout : qui est intervenu depuis 2008. 

    Lire la suite

  • Sauvons Calais ! Expulsons les clandestins.

    Communiqué de presse de Kévin Reche, Délégué du Parti de la France dans le Calaisis

    Rédigé le Vendredi 17 Avril 2015 à 07:54 | 0 commentaire(s)

     

    Le Parti de la France et Sauvons Calais s’associent à l’immense douleur des parents et de tous les proches de la petite Chloé, violée et assassinée par un étranger multirécidiviste mercredi à Calais.


    Communiqué de presse de Kévin Reche, Délégué du Parti de la France dans le Calaisis
     
    Pourtant, ce meurtre abominable, qui dépasse l’entendement, aurait pu être évité si le criminel étranger qui l’a commis avait réellement effectué les peines auxquelles il avait été précédemment condamné pour enlèvement, séquestration et agression sexuelle ; et surtout si son expulsion du territoire français avait été effective.
     
    Le Parti de la France s’associe donc également à la légitime colère des Français qui n'en peuvent plus de voir leurs enfants se faire violer et tuer par des récidivistes à cause de nos gouvernants et de nos juges irresponsables.
     
    Il y en a assez de ces « Marches blanches » silencieuses cornaquées par les complices indirects des assassins qui ne veulent surtout pas que les Français clament leur droit à la sécurité et à la justice.
     
    Le Parti de la France s’engage à redoter notre arsenal juridique de la peine capitale pour les tueurs d’enfants en soumettant cette mesure de salut public au référendum populaire.
     
  • Et ce n'est pas fini !!!!!

    Aux dernières nouvelles (TF1 du 16 avril), trois mises en examen de très proches de la présidente du FN-RBM.

    Par ailleurs, le "COUCOU" du HAINAUT vient de débarquer le responsable de la 21ème circonscription.

    Chut ! On ne peut pas en dire plus, sous peine de poursuites.

  • Puisqu'ils le disent !

    Le torchon brûle entre les candidats de RBM du HAINAUT et leur secrétaire départemental.

    Humiliés d'avoir été bernés et spoliés de victoires, avec raison, la quasi-totalité des candidats aux départementales réclament la tête du secrétaire fédéral.

    Ils dénoncent, entre autres, la vision financière de ce dernier, pourtant habitué des prétoires.

    Quand on connaît les soucis juridiques et financiers de certains dirigeants  nationaux, ils se demandent où leur responsable les conduit.

    Succès aux régionales d'où ils sont déjà exclus au profit des copains et des coquins venus d'ailleurs. Heureusement, il est trop tard pour les nouveaux parachutages, il fallait le faire avant le 31 décembre 2014.

    Pour notre part, nous sommes prêts à accueillir les déçus du RBM. Je les écouterai au 06.88.17.73.67.

    Dominique SLABOLEPSZY

    Secrétaire départemental FN de 1987 à 2007

     

  • DE quoi sera fait l'avenir ?

    Interview de Carl Lang pour France TV info

    Rédigé le Lundi 13 Avril 2015 à 11:25 | 0 commentaire(s)

     

    Jean-Marie Le Pen peut participer à la mise en place de la nouvelle droite nationale. « Ce qui se passe aujourd’hui est un événement aussi important que la création du Front national (...). C'est politiquement dramatique. Avec la disparition de Jean-Marie Le Pen, le contenu de son discours patriotique n’est plus défendu par personne. C’est la fin de quelque chose ou le début d’autre chose. C’est possible en créant les conditions à l’extérieur du FN ».


    Interview de Carl Lang pour France TV info

    Nous sommes le 9 avril 2015, jour de la parution des propos de Jean-Marie Le Pen dansRivarol. Les réactions à l’intérieur et à l’extérieur du FN s’enchaînent. De nouveau, l’histoire du parti d’extrême droite attire les attentions. Pour s’exprimer sur cet épisode, je me suis tournée vers Carl Lang.

    Il est resté trente ans aux côtés de Jean-Marie Le Pen. Entré au FN en 1978, Carl Lang est délégué de l’Eure pendant les années 1980-1983. Il est nommé au Comité Central en 1982 et prend la direction du Front national de la Jeunesse (FNJ) entre 1983 et 1986. Il entre au Bureau Politique du FN en 1984. Conseiller régional de Haute-Normandie (1986-1992), député européen FN (1994-2009), il est nommé secrétaire général en 1988. Fin 2008, il quitte le FN et crée le Parti de la France (PDF).

     

    Entretien avec le président du PDF

     

    « Ce qui se passe aujourd’hui est un évènement aussi important que la création du Front national. C’est, d’une certaine manière, la mise à mort du FN par la mise à mort politique de Jean-Marie Le Pen. Ce qui est incroyable, c’est que la classe politique française rêvait depuis 40 ans de liquider Jean-Marie Le Pen… et c’est sa fille qui porte le coup de grâce définitif. Ce doit être le summum du plaisir politique parmi les adversaires de Jean-Marie Le Pen.

    C’est du Sophocle. Ce pourrait être une poésie tragique grecque

    C’est un événement à la fois politique et humain. Madame Le Pen décide de renier politiquement et humainement son père politique et son père génétique. Elle n’existe au Front et elle n’y a existé que par la volonté de Jean-Marie Le Pen. Marine Le Pen s’est imposée au FN depuis de nombreuses années contre l’avis de beaucoup de dirigeants du parti. Jean-Marie Le Pen a fabriqué politiquement sa fille. Il l’a promue. Par elle et avec elle, il a transmis l’héritage familial. Chez les Le Pen, l’héritage c’est un bien de famille. Et elle a attendu d’avoir hérité pour l’euthanasier politiquement.

    Jean-Marie Le Pen ne peut être exclu immédiatement. La marche de manœuvre de l’actuelle présidente du FN est assez étroite. Que peut-elle faire ? En principe, et de toute manière, on est rentré dans une logique de confrontation qui ne peut que s’aggraver, me semble-t-il. Marine Le Pen peut difficilement décider d’exclure son père, suite à une déclaration qui n’est finalement rien d’autre que ce qu’il dit depuis 40 ans. Cela relève de l’hypocrisie et de l’imposture.

    Jean-Marie Le Pen est humilié et ulcéré par l’attitude de l’entourage de Marine Le Pen. Et il le signifie par ses déclarations. Il défie sa fille d’une certaine manière. C’est délibéré. C’est clair et net. D’où l’idée de revenir dans Rivarol sur le Maréchal Pétain, sur le principe de « réconciliation nationale » et de vouloir imposer le discours d’origine du Front. Marine Le Pen l’a déjà quasiment annoncé : elle désire retirer l’investiture de Jean-Marie Le Pen aux régionales.

    Deux cas de figure : soit Jean-Marie Le Pen est toujours Jean-Marie Le Pen et, dans ce cas, il continue dans sa stratégie. Il annonce qu’il sera toujours candidats aux régionales. Deuxième cas de figure : il rentre à la niche, la queue basse et il accepte. Ce qui me paraît à priori difficile et peu probable. S’il maintient sa candidature, Marine Le Pen doit trouver une autre tête de liste du FN face à la liste portée par Jean-Marie Le Pen. À partir du moment où M. Le Pen père se présente sur une liste FN non investi par sa fille, c’est la deuxième étape. Il va faire ce que j’ai fait en 2009. Il a les moyens financiers et politiques de rester candidat malgré tout et de lancer un appel dans sa région pour la constitution d’une grande liste de droite nationale.

    La bataille politique est perdue

    Les choses ont évolué. Les déclarations de Marine Le Pen sont définitives. Ce n’est pas une guerre mais une mise a mort politique. C’est une rupture politique. D’ailleurs, sur l’aspect politique, c’était dans l’ordre des choses. La logique de normalisation de Marine Le Pen conduit à la disparition nécessaire du FN de Jean-Marie Le Pen. Les évènements ont fait qu’elle choisit de se débarrasser du père.

    Reste à savoir si elle veut garder le nom FN. Son intérêt n’est pas nécessairement de liquider le FN à partir du moment où elle a liquidé son père. Jean-Marie Le Pen, lui, peut régler des comptes mais la bataille politique est perdue. C’est peut-être son dernier combat. Nous sommes dans le Front familial et non le Front national. Cet acte de reniement et d’hypocrisie révèle une personnalité forte à tous. Marine Le Pen considère que sa mission politique l’appelle à tuer son père. Elle a décidé d’euthanasier papa. C’est incroyable.

    Jean-Marie Le Pen a une bonne formule. Il dit : « Marine le Pen fait l’union nationale contre son père ». Elle porte le coup de grâce. Et Jean-Marie Le Pen récolte ce qu’il a semé. C’est lui qui l’a fabriquée. Et malgré plusieurs mises en garde, il a purgé le FN de ceux qui contestaient madame le Pen pour l’imposer en force. Ça se retourne contre lui. C’est politiquement et humainement assez extraordinaire.

    Le FN est devenu aujourd’hui un parti électoraliste, une écurie électorale. Comme tous les autres partis. J’ai toujours considéré que Jean-Marie Le Pen avait fait des erreurs médiatiques dans ses provocations. Et que la ligne politique de Marine Le Pen était de faire le FN de son père sans les provocations. Ce n’est pas ce qu’elle fait. Ça c’est ce que voulait faire Bruno Mégret. Marine Le Pen change totalement la ligne politique du FN lepéniste. Elle a transformé un mouvement de droite nationale en un mouvement souverainiste de gauche et populiste. Elle procède par démagogie.

    Florian Philippot est devenu une sorte de démon. Et au sein du FN, tous prennent leur position en fonction de l’état de l’opinion. C’est exactement le contraire de Jean-Marie Le Pen. Lui était capable de défendre ses idées même si elles n’étaient pas populaires. Sa fille défend ce qui est populaire quelque soient les idées. Elle s’en contre-fiche. C’est une professionnelle de l’électoralisme. Elle fait de très bons scores d’ailleurs.

    Les conditions sont là. À la limite, elle ne dirait rien que ce serait aussi bien. Il suffit de ramasser les fruits qui tombent tout seul. Depuis 2012, l’opposition ce n’est plus rien. Une donne nouvelle apparaît aujourd’hui : la montée en puissance de Sarkozy. Marine Le Pen a un boulevard… des conditions exceptionnelles et une stratégie mauvaise. Les gens sont déçus par la droite et la gauche. Quand on leur dit ce qu’ils ont envie d’entendre, c’est facile. Le FN porte un discours citoyen laïciste comme les autres. C’est électoralement efficace. On ne peut pas faire le reproche à Jean-Marie Le Pen de faire un discours par démagogie. Il l’a toujours fait par conviction. Le rêve des socialistes était de faire un second tour avec Marine Le Pen. Aujourd’hui, je considère que c’est mort. Il y aura un deuxième tour FN-Sarkozy.

    Je suis le seul cadre de l’histoire à avoir été exclu tout seul. Jean-Marie Le Pen a été mon juge d’instruction, le président du tribunal, le jury et l’exécuteur. Mon exclusion s’est déroulée en quelques minutes face à un homme et sans aucune convocation des instances du FN. Il ne voulait pas prendre de risque d’une abstention. Le seul moyen était de faire l’unanimité.

    Ce qui se passe aujourd’hui est politiquement dramatique. Avec la disparition de Jean-Marie Le Pen, le contenu de son discours patriotique n’est plus défendu par personne. C’est la fin de quelque chose ou le début d’autre chose. C’est possible en créant les conditions à l’extérieur du FN. Tout s’est décidé en 2007 quand Jean-Marie Le Pen a dégagé Bruno Gollnisch de la Délégation générale pour y mettre sa fille. C’était la donation avant la succession. Tous les opposants à Marine Le Pen ont été purgés. Ce qui se passe était donc écrit et annoncé depuis des années.

    Le FN est aujourd’hui un parti électoraliste sur le fond et sur la forme. C’est Marine Le Pen qui donne les mandats, les postes. Elle a le financement. En fonction de ce que va faire Jean-Marie Le Pen, elle va mesurer la qualités de ses amis. Je n’ai pas suivi Bruno Mégret en 1998 car je n’avais pas de désaccord politique de fond avec Jean-Marie Le Pen même si, comme Bruno Mégret, je considérais que les provocations lepénistes étaient nuisibles. Mais cela, c’était la forme des choses. Jean-Marie Le Pen défendait des valeurs qui étaient les miennes. Cela n’a pas changé.

    Aujourd’hui, Jean-Marie Le Pen peut participer à la mise en place de la nouvelle droite nationale. Il a la possibilité de redistribuer politiquement les cartes. Je ne suis pas fermé à la constitution d’un rassemblement national. Même si, personnellement, la rupture est consommée. Mais en termes politiques, c’est différent. Rien n’est à exclure. Je crois que les idées de Jean-Marie Le Pen sont conformes à l’intérêt du pays. Il existe un potentiel, un espace électoral. Il faut en trouver un politique et médiatique. Jean-Marie Le Pen n’a plus qu’à le créer. Et la clé, c’est l’argent.

    Publié par Valérie Igounet / Catégories : Histoire du Front national source : http://blog.francetvinfo.fr/derriere-le-front/2015/04/12/jean-marie-le-pen-peut-participer-a-la-mise-en-place-de-la-nouvelle-droite-nationale.html
  • Je vous le dis, ce n'est pas fini !

    Ces frontistes en rupture de ban : article du Républicain Lorrain

    Rédigé le Mercredi 15 Avril 2015 à 10:14 | 0 commentaire(s)

     

    La fronde anti-Philippot s’organise autour de Carl Lang. Le 25 avril, l’ex-FN lancera à Metz l’antenne mosellane du Parti de la France.

    Dominique Biry se définit lui-même comme « un patriote ». Il se range parmi les partisans de l’orthodoxie nationaliste.


    Ces frontistes en rupture de ban : article du Républicain Lorrain

     Après trois ans à la tête de la 4e circonscription FN de Moselle (Sarrebourg-Château-Salins), il rend son tablier et quitte le navire lepéniste. Le 25 avril, Carl Lang, comme lui ex-frontiste, viendra à Metz l’installer dans ses nouvelles fonctions de secrétaire départemental de sa formation politique : le Parti de la France. En ligne de mire, les législatives de 2017.

    Lassé d’un FN dans lequel il ne se reconnaît plus, Biry dénonce pêle-mêle « le lobby gay », « la complaisance envers l’Islam » et envers les gauchistes grecs de Syriza, « la dédiabolisation économique » à laquelle il ne croit pas davantage qu’au retour de la retraite à 60 ans ou à un Smic à 1 700 € – « Pensez donc, en pleine crise économique »… On dirait du Le Pen… père. Ou du Gollnisch dont certains espèrent secrètement qu’il finira lui aussi par quitter le navire pour renouer avec la frange maximaliste.

    « La goutte d’eau »

    Le réquisitoire de ces déçus du « marinisme » cible clairement la ligne politique défendue par Florian Philippot pourtant promis à la tête de liste en Alca pour les régionales. Plus que jamais, le n°2 du FN cristallise le ressentiment de ceux qui l’accusent désormais ouvertement de saper l’héritage de Jean-Marie Le Pen. Et ce, avec la complicité tacite de Le Pen fille. « Philippot place des gens à lui partout », fustige Bernard Brion. En 2014, l’ancien secrétaire départemental du FN (2004-2007) a entamé son quatrième mandat comme conseiller municipal à Sarrebourg. Elu sous les couleurs du Rassemblement Bleu Marine, tout comme Nicolas Vidal, ils ont depuis, l’un et l’autre, claqué la porte du parti. Le refus de Paris de lui accorder l’investiture pour les départementales a, dit-il, constitué « la goutte d’eau ». Mais à l’entendre le cœur n’y était plus. Lui aussi dénonce la propension de Florian Philippot à verrouiller tous les rouages. Brion n’a pas non plus digéré la fascination de Nathalie Pigeot pour le IIIe Reich ( RL du 11/03). Pas plus que les méthodes de management qu’il prête à l’eurodéputée Dominique Bilde. Remplaçante de Jean-Luc Manoury – désormais à Debout la France – au poste de secrétaire départementale en Meurthe-et-Moselle, la mère de Bruno Bilde, cadre influent de la sphère mariniste, ferait la pluie et le beau temps en pays de Sarrebourg où elle est désormais domiciliée.

    Des critiques que Thierry Gourlot balaie d’un revers. « Ils ne se reconnaissent plus dans une ligne qu’ils qualifient de moderniste, étatiste ou gaullienne… Eh bien, qu’ils partent. C’est la démocratie. Mais l’éthique élémentaire commanderait de quitter les mandats pour lesquels certains ont été élus grâce à l’étiquette du parti », objecte le secrétaire départemental. Des risques de scission ? Gourlot n’en voit pas. « On n’a jamais enregistré autant d’adhésions » objecte-t-il tout en évoquant les dernier scores électoraux, sans précédents.