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SLABOLEPSZY - Page 52

  • Ce peut être un crédo, mon crédo

    Débât sur l'identité française :

    Contribution de Bernard ANTHONY, membre du bureau politique du Parti de la FRANCE.

     

    Relancé aux fins d’une nouvelle campagne de séduction de l’électorat français encore attaché à la défense de la personnalité, de la continuité et de la souveraineté de la France, le débat sur l’identité nationale s’enlise. Il se noie dans le verbiage politico-médiatique, dans l’enchevêtrement de rhétoriques et discours incantatoires, où on lance des mots sans en préciser le sens et où l’on manie des concepts sans les définir.

    La notion d’identité nationale perd ainsi de plus en plus en compréhension claire ce qu’elle gagne en extension imprécise.

    Nous proposons donc ici neuf points de définition et de clarification.

     

     

    1) Sur la notion d’identité 

    Il y a « identique » dans identité et l’identité c’est donc bien sûr ce que nous avons d’identique, de commun, de semblable avec d’autres êtres ; et notamment avec les hommes, la nature humaine, l’appartenance à l’humanité. Mais l’identité, c’est aussi ce que nous avons de différences, de particularités, d’originalité. Une simple photo d’identité prouve notre appartenance à l’espèce humaine mais déjà indique quelques unes de nos spécificités, de nos différences que précisent la carte nationale d’identité (qui n’est pas exactement hélas une carte d’identité nationale…), le livret de famille et plus encore une biographie.

    L’identité c’est donc aussi ce qui distingue : les hommes sont des êtres distincts des autres animaux par l’évidence de leurs traits caractéristiques communs, de leurs capacités à développer leurs sociétés, à peser sur leur destin, à faire l’histoire. L’homme est en effet un « animal politique », on peut dire aussi « un animal historique ». Il est encore « un animal religieux » (du lat.religare : relier) qui se pose toujours et partout la question de son origine et de sa destinée, du pourquoi de la vie et de la mort.

    Pour les croyants en un Dieu créateur il est la plus éminente de ses créatures terrestres ayant reçu le don de la liberté et la connaissance du bien et du mal.

    Les hommes se distinguent par les facteurs de différenciation collective que sont la civilisation, la race, l’ethnie, la langue, la culture, l’histoire, autant de facteurs constitutifs des réalités nationales.

    Ils diffèrent encore par les facteurs de différenciation individuelle dus à l’hérédité ou au milieu : la taille, le poids, la morphologie, les aptitudes et les dons, physiques et intellectuels, le courage et les qualités morales et spirituelles, les comportements sociaux.

    On peut poser en principe que le meilleur ordre politique est celui qui respecte à la fois la commune et égale dignité de nature des hommes, et leurs différences individuelles, celui qui s’efforce de favoriser et promouvoir le développement intégral de la personne humaine, dans la diversité des potentiels individuels.

     

    A l’opposé,

     

    2) Le phénomène national, phénomène universel.

    les idéologies égalitaires ou inégalitaires sont les fondements des régimes totalitaires, communistes et nazis.

    A partir de la famille et des ensembles familiaux, des clans, des tribus, des peuples, l’humanité a vu au fil des millénaires se constituer des formes politiques variées : cités, royaumes, empires…

    Au long de l’histoire, le fait national s’est peu à peu affirmé et répandu presque partout. Selon les cas il a résulté de l’effort d’un Etat créateur, comme celui de notre continuité monarchique, ou au contraire, comme en Allemagne, l’unité de culture, de race, de langue a fini par sécréter un État.

     

     

    3) La nation française : une alchimie réussie de peuples européens. 

    La France est étymologiquement et historiquement le pays des Francs. Franc signifie « libre ». Mais, avant même que le jeune chef de la tribu des Francs-Saliens, Clovis, soit baptisé vers 496, puis sacré roi par l’évêque Remi, le pays qui va devenir la France est déjà largement façonné : c’est celui de la civilisation gallo-romaine, le plus beau fleuron de l’empire romain. La Gaule romaine (ou la Rome gauloise) est le pays de la fusion alchimique réussie des peuples gaulois et de Rome.

    D’autres peuples d’origine germanique et slave, et plus tard normands, se fondront encore dans cette alchimie. Mais pas les envahisseurs musulmans. Le socle constitutif du peuple français, de la nation française, est ainsi à peu près établi pour plus d’un millénaire dès le IX° siècle. D’autres petits affluents de population pourront alors encore rejoindre le grand fleuve gaulois.

     

     

    4) La France héritière de trois racines de civilisation : Rome, Athènes, Jérusalem. 

    Le baptême de Clovis en 496 a remarquablement marqué et symbolisé tous les facteurs constitutifs de son identité pendant des siècles.
    Le germanique Clovis, de la tribu des Francs saliens, a été sacré roi selon des formes et une tradition d’essence biblique, symbolisée par les gestes judéo-chrétiens de l’onction davidique par l’huile sainte, et celle du baptême dont s’inspire le sacre.
    Dans sa soumission spirituelle à Saint Rémi, modèle des grands évêques défenseurs des cités face aux déferlements barbares, Clovis accomplit l’acte fondamental de l’intégration décisive de la France, « fille aînée de l’Eglise» dans la chrétienté. En sollicitant et obtenant de l’empereur de Byzance sa désignation au titre de consul, il manifeste sa volonté de tenir le fil de la continuité du sens romain de l’Etat.
    La France va alors peu à peu se former dans ses éléments constitutifs fondamentaux tels qu’énoncés dans les réflexions sur la civilisation de Paul Valéry, une nation européenne au sein de ce petit cap de l’Asie qu’est l’Europe, principalement façonnée par la religion chrétienne, la raison grecque, le droit romain. Ceci bien sûr n’amène pas à oublier d’autres facteurs et apports de moindre importance.
    Athènes, Rome et Jérusalem sont ainsi les noms des trois racines essentielles, religieuses, morales, culturelles, politiques de notre civilisation et de l’identité française. Celle-ci, comme en témoignent encore les cathédrales, églises et monastères, fut principalement pendant des siècles une identité chrétienne. La fleur de lys, symbole de pureté dans la Bible et symbole marial, est celle du drapeau de la royauté, les trois fleurs symbolisant la Sainte Trinité.
    Mais le drapeau tricolore aussi vient du plus loin de notre mémoire : avec le bleu azur du ciel, couleur de Saint Martin le patron de la Gaule et aussi celle des Mérovingiens et des Carolingiens ; avec le rouge, couleur de Saint Denis patron de Paris et aussi celle des capétiens ; avec le blanc qui fut la couleur des huguenots et donc du panache d’Henri IV, et devint par la suite celle du commandement de nos armées.

     

     

    5) La langue française, instrument fondamental de l’unité, de l’universalité et de l’identité française.

    Issue de notre langue « d’oïl », continuatrice du latin mais ayant aussi recueilli beaucoup d’apports de vocabulaire celtes et germaniques, la langue française est à peu près définitivement établie dans ses structures grammaticales et dans sa sémantique dès le XV° siècle.

    Naturellement, elle continuera d’évoluer : dans ses tournures, dans les glissements de sens des mots, dans l’accueil d’expressions nouvelles et de mots nouveaux.

    Si elle était une langue figée, elle serait une langue morte. Hélas aujourd’hui, elle n’est plus en évolution créatrice mais plutôt en involution destructrice.

    Devenue langue nationale au XV° siècle avec notamment l’ordonnance de Villers-Cotterêts, la langue française a rayonné trois siècles durant dans une universalité qui fut au XVIII° siècle le thème du célèbre concours ouvert à Berlin en 1784 sous l’impulsion de Frédéric II de Prusse et Antoine de Rivarol le remporta avec son célèbre « Discours sur l’universalité de la langue française ». Frédéric II de Prusse, à la fois grand politique et brillant penseur, écrivait tous ses textes en français. Et l’on parlait le français dans presque toutes les cours d’Europe, de Vienne à Saint-Pétersbourg.

    Si cela n’existe plus, le rayonnement culturel et politique de la France repose encore en grande partie aujourd’hui sur le plus beau legs de ce que fut l’empire français : la francophonie, dont la défense et la promotion devrait être un souci majeur de nos gouvernements.

    Mais c’est hélas en France aussi qu’il faudrait mener le combat de la francophonie, c’est-à-dire celui de l’usage de la langue française et non d’idiomes barbares de substitution par des populations que l’école dite de la république maintient dans des conditions tragiques d’illettrisme voire d’analphabétisme. La langue française est plus que jamais un des éléments principaux constitutifs de l’identité française. Car il ne suffit pas de parler le français pour être français mais c’en est une condition nécessaire.

    Quant à la défense de la francophonie, elle devrait être un souci majeur, culturel et politique de l’État français, elle est une des composantes majeures de la vocation universelle de l’identité française.

     

     

    6) La Révolution française : les droits de l’homme.

    Qu’on la déplore, qu’on l’admire ou qu’on la considère avec circonspection, la Révolution française est une des grandes pages de notre histoire. Très sanglante hélas, entachée par le régicide, les massacres, les exterminations génocidaires de la Vendée.

    Le jacobinisme rousseauiste fondé sur la seule dualité de l’individu et de l’État, destructeur des corps intermédiaires, a enfanté les deux grands monstres totalitaires du XX° siècle : le communisme et le nazisme.

    La Révolution Française a durablement imprégné notre peuple du goût de l’abstraction et de l’idéologie que marque la Déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen.

    Mais ce texte certes constitutif de notre histoire porte sur l’Homme en général, l’Homme abstrait, indifféremment papou, français ou chinois. La Déclaration ne porte d’ailleurs pas sur la défense des identités concrètes, individuelles, corporatives ou nationales qui sont pourtant irréfutablement des valeurs universelles aussi, tout comme l’enracinement, admirablement défendu par la philosophe Simone Weil, est une valeur universelle.

    Certes elle exalte les valeurs universelles de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, qui d’ailleurs sont bien avant, des valeurs chrétiennes. Reste à préciser ce que les mots recouvrent…

    Mais quoi qu’il en soit, ce ne sont pas là des valeurs spécifiques de l’identité française. Elles sont exaltées dans bien des pays et bien des régimes, de la France à l’Union Soviétique. La manière dont on les invoque et dont on les applique, voilà qui est le fait des identités respectives.

    L’Homme en général, c’est-à-dire l’idée d’homme, est un concept abstrait, philosophiquement utile. Mais cette abstraction sans visage n’est pas constitutive d’une identité.

     

     

    7) La France : une race ? un métissage ? Non, un peuple et un esprit français !

    Avant Hitler, les grands leaders de la gauche, Ferry, Jaurès, Blum, employaient fréquemment et sans complexe le mot de race pour distinguer simplement les peuples selon leurs différentes couleurs de peau.

    Indifférent à la couleur et à la biologie, Frédéric Mistral chantait «  la race latine » et Charles Péguy était le poète de la « race française ». Chez le premier, comme chez le second, par ailleurs défenseur acharné de Dreyfus, il n’y avait pas l’ombre d’une trace de ce que l’on allait appeler le racisme et dont le mot venait à peine de naître.

    La race, c’était tout simplement la civilisation, c’est-à-dire un ensemble de racines, historiques, culturelles, spirituelles, tout autant qu’ethniques. Une continuité créatrice, une sève. Simplement, la race au sens biblique du terme et non au sens nazi. Le génial Alexandre Dumas, mulâtre, était un « grand illustrateur de la race française » et cette expression est gravée sur le monument d’hommage au légendaire héros du ciel de la guerre de 1914, Guynemer.

    Le peuple français résulte à l’origine, nous l’avons dit, d’une fusion de peuples européens. Son épopée impériale lui a ramené des Français issus d’autres peuples, blancs, jaunes ou noirs. Sauf idéologie ou obsession raciste, on ne voit là que les fruits d’heureuses rencontres. Notre ami, l’éminent sociologue et écrivain Jules Monnerot, grand résistant et grand militant du combat national, était un Antillais comme Aimé Césaire. Nous n’approuvions pas ce dernier, non pas par ce qu’il n’était pas blanc, mais parce qu’il était communiste !

    Pour autant, on ne voit pas pourquoi on devrait accepter la volonté idéologique de métissage systématique, étatiquement encouragée, qui s’inscrit dans une volonté nihiliste perverse de déracinement généralisé, d’indifférentiation, de substitution de population. Pas plus qu’on ne peut tolérer la montée déferlante de la haine raciste contre l’homme blanc dans certaines franges de la population.

    A l’évidence, ceux qui multiplient les appels à la haine, aux viols et aux meurtres contre la France et les Français, tels que dans les sonorités du rap relèvent d’une autre identité que l’identité française : une identité barbare.

    Principalement à l’époque moderne, la France a accueilli diverses populations réfugiées ou immigrées, européennes ou non : Juifs venus d’Europe centrale et d’Allemagne, Arméniens, Russes, Polonais, Ukrainiens et autres slaves, Baltes, Italiens, Russes, Espagnols, Portugais, Indochinois…

    Dans la plupart de ces populations, la communauté de civilisation et de religion mais aussi les facteurs d’adaptation tels que la volonté de travail et de service ont permis une rapide intégration et pour beaucoup une assimilation n’excluant point la légitime conservation de leurs racines culturelles. De ces populations sont issus beaucoup de femmes et d’hommes qui dans les domaines les plus variés du travail et de la culture ont apporté leur talent et leur courage.

    L’identité française est désormais leur identité essentielle, l’histoire de France, leur histoire. En revanche, ceux qui, sous prétexte d’un fanatisme footballistique, saccagent, pillent, incendient, agressent sauvagement les passants, en brandissant des drapeaux algériens ou d’autres, ne se reconnaissent évidemment pas dans la patrie française. Ils ne se comportent pas comme des étrangers respectueux du pays qui les accueille mais comme des envahisseurs vandales. Qu’on leur ait donné une carte nationale d’identité ne change rien à l’affaire. Leur conscience d’appartenance à la nation française est nulle, et nulle la connaissance élémentaire de notre identité. Leur slogan est de « niquer la France ».

    Si la France était gouvernée selon les principes les plus élémentaires du respect de sa souveraineté et de son identité, de la protection des biens et des personnes, les voyous barbares devraient d’abord subir les rigueurs de la loi puis être expulsés dans les pays des drapeaux qu’ils brandissent comme des vainqueurs arrogants.

     

     

    8) L’esprit français.

    Si l’identité nationale n’est pas fondée sur la race au sens ethnique, biologique du mot, elle n’en est pas moins fondée sur la réalité d’un peuple, le peuple français, uni et culturellement homogène depuis des siècles dans sa diversité bretonne ou bourguignonne, basque ou provençale ; diversité dans laquelle plus près de nous ont fusionné Nice et la Savoie, et aussi le peuple pied-noir avec ses multiples origines européennes.

    Ce peuple est uni par sa langue nationale, le français, ce qui n’exclut point la maintenance des « parlers » régionaux plus ou moins enracinés selon les cas.

    Ce peuple a été et demeure encore pour l’essentiel uni par sa conscience de continuité historique et de communauté de destin forgée dans les sacrifices immenses des guerres, fussent-elles injustement voulues par les gouvernements et désastreuses.

    Son identité nationale est symbolisée dans son drapeau, enracinée dans ses monuments aux morts, ses cimetières, ses cinquante mille clochers catholiques ou ceux des églises réformées.

    Ce peuple a sécrété un esprit public qui, à son tour, l’a maintenu dans le temps, esprit reposant sur un socle de valeurs civiques imprégnées de christianisme, implicitement ou explicitement partagées par tous, les valeurs de la vie, de la famille, du travail, de la justice, du sacrifice militaire et du respect de l’État, organe essentiel du rassemblement national, de la cohésion sociale, de la justice et de la protection des plus faibles.

    L’esprit public dans sa permanence séculaire était tout le contraire de ce monstre que l’on appelle « l’opinion publique » avec toute sa volatilité, orientée ou plutôt désorientée par les campagnes médiatiques, par les manipulations subliminales et les artifices des instituts de sondage de la « marketing-démocratie ».

    Cet esprit public était positivement irradié, éclairé, tiré par le haut, par ce que l’on peut appeler « l’esprit français », celui que l’on se targuait de pratiquer dans toutes les cours de l’Europe classique.

    Cet esprit français, ce fut, c’est encore en des lieux et milieux de liberté vraie, une certaine manière de vivre, d’aimer, de prier, de rire, de chanter, de poétiser, de batailler et de mourir.

    - Esprit d’un modèle d’intelligence ennemie de la lourdeur, du sérieux compassé, de la gravité affectée, de la vertu grandiloquente, de la citoyenneté incantatoire ;

    - Esprit que marque une immense littérature sans cesse pétillante comme le vin si bellement français du bon moine Dom Pérignon, d’une myriade de génies comme autant de bulles sans cesse reformées, de la chanson de Roland, de Charles d’Orléans et Ronsard à Rimbaud, de Villon à Péguy ;

    - Langue ciselée dans la clarté des concepts et des mots, de Pascal et Descartes, de l’immense Bossuet, de Joseph de Maistre et Chateaubriand, de Voltaire à Maurras ;

    - Tragédies et comédies françaises, des trois grands, Corneille, Molière, Racine, à l’art magistral enserré dans la contrainte classique du génie comme l’habit de lumière du toréador impose la superbe maîtrise du geste sacrificateur. L’œuvre immense de Balzac, scrutant sans lourdeur ni redite tous les aspects de la comédie humaine. Et les grands souffles d’un Hugo faisant oublier ses quelques niaises réflexions idéologiques avec les stupéfiantes visions d’un flamboyant génie sans cesse jaillissant ;

    - Manière chevaleresque et scintillante de vivre pour allègrement braver sans cesse la mort : le chevalier Bayard, et nos trois mousquetaires d’Alexandre Dumas, et « messieurs les anglais, tirez les premiers ! » et « En avant, Fanfan la Tulipe ! » et la Rochejacquelein, et Charrette, et Austerlitz, Camérone et Bazeilles, et jusqu’à Jacques Perret sur le pont d’Orléans.

    - Mais aussi sens chrétien du sacrifice et de l’héroïsme sans affectation : le Roi Lépreux de Jérusalem Beaudoin IV si respecté par Saladin ; Saint Louis, et Sainte Jeanne d’Arc et Louis XVI pardonnant à ses bourreaux et Marie-Antoinette, reine de France au courage immense et à la prodigieuse grandeur d’âme face à la cruauté sadique, reine française aussi, par le sang versé. Et sur les champs de bataille de 14, l’historien Augustin Cochin, maintes fois blessé et repartant au front pour apporter le Christ à ses soldats avant son ultime sacrifice, et très loin plus au sud, dans la plus grande France, Charles de Foucauld et Laperrine ; et un peu plus tard, l’officier chrétien Honoré d’Estienne d’Orves, le premier fusillé de la Résistance, offrant saintement son sacrifice et après lui aussi, dans la lutte fratricide, la grandeur de Robert Brasillach face à ses juges et face au poteau, et ses inoubliables « poèmes de Fresnes »dits par un incomparable acteur de l’esprit français, Pierre Fresnay.

    - Sublime scène aussi de l’esprit français, que celle racontée par Maurice Barrès du geste sublime du rabbin Abraham Bloch qui, sur le champ de bataille, sous l’artillerie, de deux bouts de bois fait un crucifix pour le porter aux lèvres d’un mourant avant d’être à son tour frappé et d’expirer dans les bras d’un aumônier catholique de la Compagnie de Jésus, le père Jasmin.

    - Et comment ne pas aussi glorifier dans notre mémoire nationale les petites congaïs de Dien-Bien-Phû qui, après avoir donné leur chaleur à nos soldats, deviennent admirables de dévouement, les soignantes des blessés. Faites prisonnières avec eux, elles refusent d’obtempérer à l’ordre de piétiner le drapeau français, elles sont aussitôt exécutées par les tueurs de Ho-Chi-Minh. Il faudrait n’être pas bien catholique ni bien français pour ne pas leur donner notre amour français jusqu’au paradis qui accueille les cœurs purs.

    - Comment encore la patrie française n’honorerait-elle pas comme grand illustrateur de son identité l’admirable auteur de « Mon pays, la France », le Bachaga Boualem, ancien vice-président de l’Assemblée Nationale, à la famille endeuillée de dix-sept des siens assassinés pour cause de fidélité au drapeau tricolore.

     

     

    9) L’identité nationale française et l’islam.

    On ne saurait en effet oublier que beaucoup de musulmans sont morts pour la France et que notre peuple avait à l’égard des leurs des devoirs de reconnaissance et de solidarité. Ce ne fut pas hélas le cas dans l’abomination gouvernementale de l’abandon aux pires tortures de nos harkis et aussi dans l’oubli, trop longtemps, des droits des anciens combattants des pays de ce qui fut l’Union Française. Mais c’est le Bachaga Boualem lui-même qui avertissait les Français des dangers que ferait courir un réveil de cet islam « oscillant sans cesse entre le fatalisme et le fanatisme ».

    L’islam ne se résoud pas en effet, hélas, à sa respectable dimension religieuse. Il est comme le rappelle sans cesse ses docteurs, à la fois religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie ; il comprend dans son système les principes d’un gouvernement et aussi des prescriptions de guerre, appelant les croyants au combat pour défendre leurs droits. Sauf restriction mentale ou mensonge (taqqyia), aucun musulman convaincu ne réfutera cela, aucun n’affirmera refuser les principes fondamentaux des « cinq piliers » et ceux de la charia, du jihad, de la dhimmitude.

    Le phénomène islamique en France est passé de la présence de Français musulmans se satisfaisant d’une fidélité religieuse non ostentatoire à celle d’une immense mouvance islamiste, avec ses mosquées, ses écoles, ses bibliothèques, sa culture et ses mœurs sociales, ses règles morales, ses références et ses modèles propres.

    La société islamique en France comme ailleurs puise ceux-ci dans l’exemplarité de son prophète, Muhammad, de son gouvernement à Médine, de ses anecdotes exemplaires (Hadith).

    La plupart des hommes politiques et des commentateurs sont hélas souvent tragiquement ignorants de la culture et de la réalité islamique, négligeant les immenses difficultés de coexistence à venir à la seule question du voile ostentatoire qui ne constitue pourtant qu’un révélateur.

    On peut, et il faut même, aimer chrétiennement les musulmans mais il ne faut pas se voiler la vérité dans quelque jihab ou burqa psychologique : l’islam et la séculaire identité nationale française ne sont pas compatibles. L’une finira par reléguer l’autre. Au train où vont les choses, la libanisation de la France que nous annoncions il y a un quart de siècle n’est plus une vue de l’esprit.

     

     

    En conclusion.

    Comme celle de tout être vivant, individuel ou collectif, l’identité d’une nation ne peut être figée, sauf dans la mort. Mais elle ne peut évoluer positivement que dans le respect de ses racines, de ses traits essentiels dessinés au fil des siècles, en un mot de sa personnalité.

    Une nation peut sans cesse se nourrir d’apports compatibles avec son être historique. De même le génie d’une langue permit-il l’emprunt et l’assimilation de mots nouveaux, mais pas celui de langages sommaires, dominateurs et destructeurs.

    Notre identité nationale sera détruite lorsque la France sera submergée par tout ce qui contredit, piétine, détruit ses grandes racines de civilisation : Athènes, Rome et Jérusalem.

    La quatrième capitale ne saurait être La Mecque, d’ailleurs interdite sous peine de mort à tout non-musulman. La tolérance islamique a ses limites… La quatrième capitale s’appelle Paris, bâtie autour de sa cathédrale Notre-Dame, de son université, la Sorbonne, de ses palais royaux, et que Sainte Geneviève sur ses remparts protégea de l’assaut des Huns. Paris, capitale d’une civilisation d’autant plus bellement universelle que fidèle à ses racines sûres.

    Voilà ce que tous les petits enfants des écoles devraient apprendre avec la belle langue française.

     

    Bernard ANTHONY

    Membre du bureau politique du Parti de la FRANCE

     

    "Entre nous, j'ai la conviction et la certitude d'avoir compris pourquoi Stanislas SLABOLEPSZY, né à Condé sur l'Escaut , dans le Nord en 1923, de parents immigrés polonais venus dans notre beau pays en 1920, alors qu'il n'était pas mobilisé (classe 43), mineur de fond et résistant aux nazis, marié et père de deux enfants, avait pris la décision fin août 1944, de s'engager dans l'armée française, pour que personne ne puisse le taxer de mauvais français.

    Fier de son patronyme, fier d'être français, sans renier ses origines, Stanislas a toujours refusé la double nationalité, la double allégence.

    Je suis reconnaissant à ce père qu'il fût jusqu'au jour de son départ de notre monde des vivants.

    Dieu veille sur lui."

     

    Dominique SLABOLEPSZY

  • C'est pour quand ?

    Cher(e)s Ami(e)s,

    De temps à autre, je relis ce que j'ai pu écrire sur ce blog.

    A cet égard, je ne peux m'empêcher de publier, une nouvelle fois, la vérité sur le "gros litige financier", que la partie condamnée refuse toujours d'exécuter.

    A quand les pousuites ? 

    04.09.2008

    La vérité sur Fernand le Rachinel

    Il y a quarante ans, lors d'une autre vie faite de grands déplacements professionnels dans toute la France, j'avais pris l'habitude de lire, tous les mercredis ou jeudis, deux hebdos qui défrayaient la chronique à l'époque :

     

    MINUTE et le CANARD ENCHAINE

     

    L'un était pour l'Algérie Française, l'autre était contre, seulement leurs sources paraissaient être les mêmes.

     

    Quoi de plus intéressant pour se faire une idée la plus juste de la situation politique de notre pays. 

     

    Dans une note précédente, je vous ai communiqué un extrait du journal MINUTE concernant une interwiev de Carl LANG.

     

    Le seul commentaire que je peux faire, c'est que je soutiens les analyses de notre Président de groupe au Conseil Régional Nord Pas de Calais.

     

    Concernant l'article du Canard intitulé "Vendetta judiciaire au FN", je constate que les dirigeants actuels du FN nous mentent et veulent charger Fernand le RACHINEL et lui faire payer les erreurs des campagnes présidentielles et législatives de 2007.

     

    Ils font preuve d'une mauvaise foi évidente dans cette affaire.

     

    Pourquoi Jean-Marie LE PEN n'a t'il pas emprunté lui-même les fonds nécessaires à la campagne dont sa fille avait la responsabilité ?

     

    Comme beaucoup d'autres au FRONT, qui se taisent, responsable alors des 9 circonscriptions législatives du HAINAUT, j'ai dû fournir à la commission nationale des comptes de campagne et de financements publics, les documents prouvant la légalité et la réalité de toutes les opérations entre Fernand le RACHINEL et le FRONT NATIONAL, comme entre le FRONT NATIONAL et les candidats du FN aux législatives.

     

    Fernand le RACHINEL a fait preuve de naïveté, il aurait pu venir en complément après que Jean-Marie LE PEN eut mis la main à la poche ou lui-même emprunter pour ses campagnes, comme l'ont fait tous les candidats du FN aux législatives ou à d'autres élections.

     

    Mais en tout état de cause, il était obligatoire que Fernand le RACHINEL respecte la légalité et les formes, c'est ce qu'il a fait.

     

    Fernand le RACHINEL demande, à juste titre, le remboursement du prêt qu'il a consenti au FRONT NATIONAL, il a raison, la vente du Paquebot de Saint-Cloud est la garantie du remboursement.  

     

    J'ai la fâcheuse impression que nous assistons à la fin d'une époque, à la fin d'un cycle, pourrons-nous reconstruire, sur quoi, comment et avec qui ?????

     

    En tout état de cause, ma sympathie va à Fernand le RACHINEL, il a pris tous les risques, nous l'assurons de toutes nos amitiés nationales.

     

    Des élus du groupe FN et apparentés au Conseil Régional NPDC

  • Octobre 2009, vie d'un élu

    Compte-rendu d'octobre 2009

     

    Jeudi 1er octobre : Commission d'appels d'offres à Lille de 9 h 30 à 12 h 30

                                 12 h 30 repas avec un décideur économique à Lille

     

    Lundi 5 octobre  : Commission permanente à Lille toute la journée

     

    Jeudi 8 octobre : Commission d'appels d'offres à Lille de 9 h 30 à 12 h 30

                              Réunion de groupe à Lille de 18 h à 20 h

     

    Lundi 12 octobre : Commission Apprentissage et formation professionnelle de 9 h 30 à 12 h

     

    Mercredi 14 octobre : de 9 h 30 à 17 h 30 séance plénière avec le CESR sur le sport en région

     

    Jeudi 15 octobre : de 9 h 30 à 17 h séance plénière, DM, sports et questions diverses

     

    Vendredi 16 octobre : rendez-vous avec un décideur économique du Nord

     

    Samedi 17 octobre : remise de la cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur, à titre militaire, à mon ami le colonel Daniel DUHAMEL, Messe, bénédiction de la stèle du CNC, remise de la décoration, repas

     

    Du 18 au 24 octobre, déplacement économique programmé depuis deux mois, dans la région de Perpignan, de fait je saute les commissions  C4 et C5 et la CAO du 22 octobre, annullée faute de quorum. Comme quoi, je sers à quelque chose.

     

    Les 26, 27, 28 rencontre avec des décideurs économiques du Nord Pas de Calais

     

    Jeudi 29 octobre : Commission d'appels d'offres au conseil régional NPDC, toute la journée.

     

    Durant la totalité du mois, en dehors des préparatifs d'une évolution importante, locaux, matériels, système informatique, activité habituelle sur les travaux de payes de ma clientèle professionnelle.  

     

    Une dizaine d'interventions en faveur d'emplois, de logement, de création d'entreprises, de laissés pour compte.... etc .....

     

    Encore un mois bien rempli ! Pas le temps de s'ennuyer.

    Tout cela sans compter les préparatifs de l'échéance électorale de mars 2010, le soutien au VAFC, et une vie familiale bien et honnêtement remplie.

  • Mars 2010

    Mars 2010, une nouvelle étape.

     

    En effet, dans moins de 6 mois, nos concitoyennes et concitoyens auront fait un nouveau choix décisif pour les quatre ans à venir.

    Ils auront, lors d'un scrutin à deux tours, avec couperet à 10% au premier tour, désigné leurs nouveaux conseillers régionaux.

     

     

    Élu depuis 1992, avec certains collègues, je compte bien participer à ce débât régional, et apporter l'expérience acquise dans les domaines essentiels des compétences de la région, en particulier la formation et les lycées.

     

     

    Mon engagement au service des habitants du Nord Pas de Calais pendant ces dernières années prouve que j'ai assumé TOUTES les responsabilités que les électrices et électeurs de notre région m'avaient confiées.

     

     

    J'ai assuré le quorum à la commission d'appels d'offres et des marchés publics malgré des instructions idiotes. Tous les milieux professionnels ont pu apprécier mes prises de positions efficaces au profit du contribuable régional.

     

     

    A la différence de certains, fanatiques et envieux, j'ai prouvé qu'on pouvait défendre ses convictions par l'exemplarité de son comportement, il suffit de visualiser les séances plénières du conseil régional pour s'en convaincre.

     

     

    Changer l'exécutif de notre région :

     

    Voilà l'objectif essentiel pour lequel je vais continuer le combat, sans sectarisme, toutes les formules sont possibles, sans aucune exclusive.

     

    Mars 2010, aboutissement de plusieurs dizaines d'années de militantisme national. Je n'ai rien à regretter de tous mes engagements, passés et futurs.

     

     

    Dominique SLABOLEPSZY

    Conseiller régional Nord Pas de Calais.

     

     

    (ndlr)

    A peine publié, ce message a succité plusieurs commentaires.

    Ils sont intéressants, malheureusement anonymes et peut-être provocateurs.

    Devant la gravité des engagements à prendre, il va de soi que je ne peux les publier et répondre à des questionnements par le biais de ce blog.

  • Pauvre PAC ! quel gachis !

    Grève du lait :
    La FNSEA et la Confédération paysanne prennent le train en marche


    La FNSEA bousculée, la FNSEA ébranlée mais la FNSEA mobilisée !

    Son leader Jean-Michel Lemétayer a été chahuté mardi par des producteurs de lait en colère

    lors de l'inauguration du salon international de l'élevage près de Rennes.

    Ceux-ci ont réclamé qu'il démissionne ou qu'il appelle son syndicat à soutenir la grève

    du lait qu'il avait dénoncée jusque-là.

    La FNSEA se retrouve débordée par un syndicat alternatif l'OPL* et par une association

    de producteurs laitiers l'APLI*. Pressé de réagir, Jean-Michel Lemétayer a annoncé dès

    le lendemain une journée nationale de mobilisation de tous les agriculteurs pour

    le 16 octobre !

    Etonnant pour un leader syndical qui, quelques jours plus tôt, exhortait le gouvernement à ne

    discuter qu'avec des syndicats responsables : en appelant finalement les agriculteurs à

    descendre dans la rue, le leader de la FNSEA cherche-t-il à récupérer le mouvement des

    producteurs de lait ou à l'étouffer ?

    Autre syndicat, même méthode : cette fois, c'est la Confédération paysanne qui tente de jouer

    les premiers rôles dans cette grève du lait décidée le 10 septembre contre son avis.

    Depuis, l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne, José Bové a annoncé qu'il a

    commencé "un jeûne de solidarité" avec les producteurs de lait !

    Le député européen et vice-président de la commission de l'agriculture au Parlement

    de Strasbourg trouve là l'occasion d'une communication à bon compte qui ne doit pas

    tromper des agriculteurs que certains espèrent manipulables.

    Profitant de leur exposition médiatique, Jean-Michel Lemétayer comme José Bové

    tentent de reprendre la main dans un paysage syndical qui est en train de changer sans eux.

    *OPL : Organisation des producteurs de lait - Branche de la Coordination Rurale
    *APLI : Association des producteurs de lait indépendants

  • Taxe carbone

    Communiqué du Parti de la France

    Taxe carbone ou racket fiscal ? L’écologie a bon dos !

    Le Parti de la France rappelle son opposition totale à la taxe carbone concoctée par le gouvernement qui a, pour l’occasion, sorti Michel Rocard et Alain Juppé de leur placard doré.

    Alors que les Français peinent à joindre les deux bouts dans un contexte de crise sociale et économique qui risque de perdurer de longs mois, ce nouvel impôt aberrant va venir frapper les ménages et les petites entreprises ; les grands industriels, soumis aux quotas européens de CO2, en étant exemptés.

    De plus, les partisans de cette taxe scandaleuse tentent de berner l’opinion en évoquant une prétendue compensation dont les modalités restent à définir, avançant des propositions plus fantaisistes et irréalisables les unes que les autres.

    Le Parti de la France estime que la protection de notre environnement et de notre patrimoine naturel ne passe pas par une énième taxe mais par une prise de conscience globale et apolitique des défis écologiques.

  • Et encore la burqa !

     SOUDAN : LE FOUET POUR UN PANTALON

    Mercredi 29.07.2009

    Alors que les parlementaires français se contorsionnent au sujet du port de la burqa dans nos rues.

    Au Soudan, on ne s’embarrasse pas de telles "pantalonnades".

    Une journaliste soudanaise pourrait recevoir, 40 coups de fouet pour avoir porté en public une "tenue indécente".

    Loubna Ahmed al-Hussein, qui écrit pour le journal Al-Sahafa et travaille pour la Mission des Nations unies au Soudan (Unmis), a été arrêtée au début du mois parce qu’elle portait un pantalon dans un restaurant de Khartoum.

    "J’ai reçu un coup de téléphone des autorités disant que je devais comparaître mercredi devant le juge", a-t-elle expliqué. "Il est important que les gens sachent ce qui se passe", a-t-elle ajouté, invitant les journalistes à être présents lors de sa comparution devant la cour et sa flagellation.

    "Ils vont me fouetter 40 fois et m’imposer une amende de 250 livres soudanaises", soit 100 USD, a-t-elle poursuivi.

    Douze autres femmes ont été arrêtées en même temps qu’elle et dix d’entre elles ont déjà subi les rigueurs de la loi islamique.

    Parmi elles figurent des Soudanaises du sud majoritairement chrétien ou animiste, où la charia n’est pas en vigueur.

     

  • Un élu présent !

    Certains communiquent beaucoup, au travers de leurs blogs, pour ne rien dire d'intéressant ou pour menacer de dépôts de plainte en diffamation.

    D'autres communiquent beaucoup moins, parce qu'ils sont des élus de terrain et qu'il font honneur à leur mandat.

    Quand je dis terrain, pour un élu régional, cela veut dire être présent et intervenir, à bon escient, sur les dossiers présentés en commission.

    La première des obligations d'un élu régional, c'est d'abord assumer un emploi du temps pas toujours facile à gérer.

    En dehors de ces commissions ou des délégations où les délibérations ne sont pas publiques, il faut savoir utiliser les temps de paroles en séance plénière.

    Ces séances sont intégralement retransmises sur le site de la région Nord Pas de Calais, et consultables à tout moment par internet.

    C'est pourquoi, il est intéressant de visualiser ces retransmissions, même en différé.

     

    Vous y découvrirez les interventions de vos élus, en particulier celles que j'ai pu faire récemment concernant l'utilisation par des entreprises locales, sur des marchés publics, de travailleurs étrangers payés au 10ème du smic.

     

    L'affaire suit son cours, prise au sérieux par l'exécutif régional.

     

    Rendez-vous donc, sur le site officiel du conseil régional Nord Pas de Calais, dans la rubrique "retansmission des séances plénières".

     

  • Emeutes !

     
    Troisième nuit d'émeutes ethniques à Firminy, que fait donc Nicolas le terrible?
     
    Vendredi 10.07.2009

    Suite au suicide d'un jeune délinquant placé en garde à vue dans le cadre d'une affaire d'extorsion de fonds, des bandes ethniques de Firminy affrontent la police, caillassent les pompiers, mettent le feu à des véhicules ainsi qu'à des commerces de leur quartier. Ces nouvelles scènes injustifiables de guérilla urbaine dans une petite ville du département de la Loire démontrent l'incapacité du gouvernement Sarkozy à rétablir la loi et l'ordre en France et ce, malgré les rodomontades sécuritaires complaisamment médiatisées.

    Le Parti de la France considère que les forces de l'ordre doivent enfin recevoir  les consignes nécessaires de fermeté afin de mettre fin aux zones de non-droit qui s'étendent et se multiplient dans toute la France. En outre, le Parti de la France est favorable à l'expulsion systématique des voyous étrangers dans leur pays d'origine et à la déchéance de la nationalité française pour les naturalisés de fraîche date qui se livrent à des actes de délinquance.

  • Stop ou encore !


    RACKET DES AUTOMOBILISTES : c'est toujours plus !


    L'association 40 millions d'automobilistes vient de mettre en garde les automobilistes sur de nouvelles marges de tolérance plus strictes pour les radars automatiques qui viennent d'être instituées par arrêté ministériel.

    Alors qu'elles sont actuellement de 5 % ou 5 km/h pour les radars déjà en service, les erreurs maximales tolérées applicables aux radars fixes neufs ou réparés vont être réduites de plus ou moins 3 km/h (pour les vitesses inférieures à 100 km/h) et de plus ou moins 3 % de la vitesse (pour les vitesses égales ou supérieures à 100km/h).

    Carl Lang et le Parti de la France rappellent que le produit des amendes radars constitue déjà une véritable manne financière pour l'Etat. Pour 2009, il devrait s'élever à 550 millions d'euros, soit une hausse de 23% par rapport à 2008.
    Ils dénoncent ce racket systématique et en croissance exponentielle des automobilistes et rappellent que les radars ne permettent pourtant pas de lutter contre les accidents causés par l'alcool ou la drogue, la somnolence au volant ou encore des jeunes sans permis au volant de voitures volées.

    Afin de lutter contre les accidents de la route, Carl Lang et Le Parti de la France demandent aux pouvoirs publics de stopper cette politique de pénalisation extrême du conducteur et d'accentuer leurs efforts au développement d'infrastructures sécurisées telles que les autoroutes, la création de zones de dépassement ou de ronds-points.


    Le Parti de la France

     

    Email : contact@parti-de-la-france.fr
    Site : http://www.parti-de-la-france.fr
  • EDITO (BERLU)

    Création d'un délit d'immigration clandestine en Italie.

     

    Le Sénat italien approuve la loi sur la sécurité qui vise à renforcer les condamnations financières et judiciaires à l'encontre des immigrants illégaux.

     

    L'Italie va -t-elle montrer l'exemple en Europe et permettre aux autres Nations de se réveiller du cauchemar du politiquement correct en train de détruire notre identité et notre sécurité ?

     

    Par 157 voix pour, 124 contre et 3 abstentions, la Chambre a donné son feu vert à la loi 733-B concernant les "Dispositions relatives à la sécurité publique", pour laquelle le gouvernement avait introduit la "question de confiance". Ce projet de loi, dit « paquet sécurité », avait été approuvé par les députés le 14 mai dernier. L'adoption de cette loi, dont le détail est impressionnant, est un coup de tonnerre en Europe. Cela démontre qu'il est encore possible d'agir politiquement sur des thèmes encore si "tabous" en France.

     

    PRINCIPAUX POINTS DE LA MESURE :

     

    L'immigration clandestine est désormais un crime. Avec par exemple l'article 21 "entrée illégale et de séjour dans l'Etat italien" qui est assorti d'une amende de 5 à 10.000 euros, avec expulsion immédiate. Ce que les bien-pensants appellent la "double peine"

     

    Il devient obligatoire de signaler les immigrants illégaux, sauf quelques exceptions (médecins). La détention dans les CIE (centres d'identification et d'expulsion) est amenée à 180 jours. Jusqu'à présent, la période était de deux mois.

     

    Introduction d'une taxe à la demande de citoyenneté de 200 euro...  Pour le permis de séjour, les frais seront déterminés par les ministères de l'intérieur et de l'économie entre 80 et 200 euros.

     

    Les avocats et les hommes politiques sont divisés sur la question du statut des enfants nés de parents illégaux en Italie. Mais la question est posée !

     

     

    Peine de prison en cas de location à des clandestins : jusqu'à 3 ans en matière de logement offert à des étrangers qui sont illégaux au moment de la conclusion ou le renouvellement du bail.

     

    Légalisation des "milices populaires" et des vigiles citoyens de quartiers : des groupes de citoyens auront le droit de patrouiller certaines zones. Ces groupes seront inscrits dans des listes et devront être formés par d'anciens agents de sécurité.

     

    Instauration d'un registre sanitaire obligatoire afin de recenser et d'aider les sans-abris.

     

    Peine de prison pour outrage à agent : Qui insulte un agent public est passible de 3 ans de prison.

    Durcissement des lois anti mafia

    Législation sur les "videurs" et agents de sécurité du monde de la nuit avec l'instauration d'un registre obligatoire géré par des fonctionnaires.

    Etc...

     

     

    Par Ludovic de Danne

  • Bravo BERLU

     


    LOI SUR L'IMMIGRATION CLANDESTINE EN ITALIE :
    DE QUOI SE MÊLE BRUXELLES !


    Carl Lang et Le Parti de la France

    félicitent le Parlement italien qui a adopté hier le projet de loi du gouvernement de Silvio Berlusconi visant à renforcer les condamnations financières et judiciaires à l'encontre des immigrants illégaux.

    Cette loi qui durcit l'arsenal judiciaire anti-immigration, introduit un délit d'immigration clandestine puni d'une amende de 5 000 à 10 000 euros, assortie d'une expulsion immédiate. Elle rend également obligatoire la présentation du permis de séjour ou du passeport pour déclarer la naissance d'un enfant et les marchands de sommeil risqueront aussi jusqu'à 3 ans de prison en cas de location à des illégaux.

    Carl Lang et le Parti de la France dénoncent les premières réactions de la Commission européenne qui, par la voix de son commissaire chargé de la Justice, de la Sécurité et des Libertés, le Français, Jacques Barrot, a immédiatement souhaité étudier la conformité de cette loi italienne avec le droit communautaire, arguant que l'Union européenne, "n'acceptait pas de mesures générales "et que les contrôles devaient être "individuels ""ciblés" et "proportionnels" et, qu'enfin, "des règles d'expulsion automatique pour des catégories entières ne sont pas acceptables".

    Mais de quoi se mêle la Commission européenne ?


    Alors que dans tous les pays de l'Union européenne l'immigration clandestine est un phénomène en croissance exponentielle, l'Italie grâce à cette loi, rompt enfin avec le bien pensant européen coupable et irresponsable fondée sur une politique active d'immigration.
    Les volontés de résistance nationale et les droits des peuples européens à rester eux-mêmes doivent être affirmés.




    Le Parti de la France

     

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  • Pauvre PAC !

    Agriculture en danger, sauvons-la !
    Jeudi 02.07.2009

    Les agriculteurs français ont vu leur revenu baisser de 20 % en 2008 le ramenant ainsi au niveau de 1994, en raison de la crise économique mondiale, de l'ouverture des marchés et de la hausse des charges. Les prévisions pour 2009 sont également très mauvaises. Cette paupérisation de nos agriculteurs entraîne chaque année la disparition de nombreuses exploitations. En plus des marges toujours revues à la baisse par les industriels et la grande distribution, les agriculteurs français subissent de plein fouet la politique ultralibérale des technocrates de Bruxelles qui, en supprimant totalement les barrières douanières, favorisent une concurrence étrangère déloyale.

    Carl Lang et Le Parti de la France s'opposent vigoureusement à la disparition programmée de notre agriculture et préconisent une protection de notre marché agricole national, notamment par l'instauration de droits de douane.

     

    Par ailleurs, la mise en place de mesures fiscales incitatives à l'installation, l'exonération des charges sociales et la revalorisation du monde rural par des investissements importants permettraient également de sauver notre agriculture, véritable activité fondamentale pour l'indépendance alimentaire de la France.

     

  • Les absents ont toujours tort !

    Il y a quelques semaines, le troisième couteau de l'héritière avait pavoisé lors de sa désignation à la commission permanente du conseil régional Nord Pas de Calais, suite au retrait de cette commission de Marie-Noëlle LIENEMANN, l'ex première adjointe au maire d'HENIN-BEAUMONT.

    Par ailleurs, le type en question, vexé d'avoir été exclus du conseil d'adminisration de l'hopital d'HENIN, avait fait un premier recours sous le prétexte falacieux selon lequel le président de région n'avait pas proclamé les résultats en fin de séance. 

    Un nouveau vote avait eu lieu, nouvelle exclusion, nouveau recours, au prétexte d'un vote effectué par affichage, prévu dans le réglement intérieur de la région.

    Aujourd'hui, 25 juin 2009, lors de la plénière, un nouveau vote a été organisé, à bulletins secrets, et toujours avec le même résultat : Marie-Paule DARCHICOURT a été confirmée dans sa déléguation par 13 voix sur 13 exprimés.

    Mais où le "porte-flingue du coucou" a raté un épisode, c'est qu'une nouvelle élection à la commission permanente a du être faite, suite au départ de Dominique RIQUET, nouveau député européen, touché par la loi sur le cumul des mandats.

    Un vote à bulletins secrets prive le procédurier "BRIOIS" de la commission permanente au bénéfice d'une élue socialiste, "ché el bac qui ché artourné ed'sus l'pourchot".

     

    On peut dire qu'il y a une justice dans ce bas monde.

     

     

    Les absents ont toujours tort, l'adage, une fois de plus est constaté.

     

    Mais n'en doutons pas, les fins procéduriers déposeront un nouveau recours, c'est comme cela qu'ils font de la politique, ils se foutent des électrices et des électeurs.

  • Michelin délocalise !


    Communiqué de Carl LANG
    Président du Parti de la France
    Conseiller régional du Nord-Pas de Calais

     


    Michelin licencie en France et délocalise en Inde


    Après Continental et Goodyear, c'est maintenant Michelin qui va licencier plus de mille salariés suite à une baisse d'activité dans le secteur du pneumatique. Toutefois, l'entreprise française a pour projet d'investir la somme astronomique d'un milliard d'euros pour s'implanter en Inde.

    Cette délocalisation sauvage, autorisée voire encouragée par les institutions euro-mondialistes, établit clairement que les suppressions de postes en France dans le domaine industriel sont définitives et qu'une hypothétique reprise ne bénéficierait pas aux travailleurs français.

    Carl Lang et Le Parti de la France sont favorables à un protectionnisme économique communautaire rétablissant des barrières douanières pour les marchandises produites à moindre coût dans des pays où la main d'œuvre ne coûte rien du fait d'une protection sociale inexistante et de conditions de travail qui relèvent de l'esclavage.

    Ils réaffirment qu'il est possible de produire en France avec des Français à partir du moment où l'Etat pratique une régulation des échanges en fonction du seul intérêt économique et social des Français.

  • Permis blanc

     

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE
    mardi 23 juin 2009


    ****

    Carl LANG président du Le Parti de la France
    Conseiller régional du Nord-Pas de Calais

     




    Pour le rétablissement du permis blanc


    Le Conseil d'Etat a autorisé, par un arrêt du 13 mars dernier, un chauffeur de taxi à reprendre le volant en attendant son jugement par le tribunal administratif malgré l'invalidation de son permis suite à la perte de tous ses points.

    Carl Lang et Le Parti de la France sont favorables à un retour du permis blanc (supprimé depuis 2003) afin que ceux qui n'ont plus de points sur leur permis et qui ont besoin de leur véhicule pour travailler ne soient pas condamnés à une mort sociale. Ainsi ils pourront conserver leur emploi et les cas de conduite sans permis seront moins nombreux qu'actuellement.

    Alors que le gouvernement fait preuve d'un laxisme consternant à l'égard des véritables délinquants qui pourrissent la vie des Français, les automobilistes sont, sans répit, impitoyablement traqués avec un acharnement excessif.

    S'il est indispensable de sanctionner les délits routiers et les chauffards, la sécurité routière ne doit pas être un faux-prétexte pour racketter les automobilistes français.



    Le Parti de la France

     

    Email : contact@parti-de-la-france.fr
    Site :

    http://www.parti-de-la-france.fr

  • Non aux signes distinctifs !

    Non au port de la Burqa : La France n'est pas terre d'Islam !

     

     

    Communiqué de presse du PDF


    "Une soixantaine de parlementaires feignent de s'inquiéter du port de la burqa en France et réclament la création d'une bien inutile commission parlementaire consacrée à ce sujet. Ce sont pourtant les partis politiques de ces mêmes parlementaires qui ont encouragé depuis 40 ans une immigration planétaire destructrice de notre identité française et européenne.


     

    Ce sont également les gouvernements de gauche comme de droite qui ont fait l'apologie d'une illusoire intégration des communautés étrangères en rejetant toute idée d'assimilation nationale.

    Derrière le mythe de l'intégration républicaine, la réalité qui apparaît aujourd'hui d'évidence est celle de la désintégration nationale.

    Nous préférons la France des terroirs et des clochers à la France des terroirs et des mosquées.

    Le Parti de la France demande l'interdiction du port de la burqa. Nous ne sommes pas en terre d'islam, restons maîtres chez nous !"


    Le Parti de la France


  • Début de la sagesse ?

    Plus de Blancs à Evry ? Manuel Valls revient à des propos plus formatés

    Manuel Valls 216/06/2009 – 20h00
    EVRY (NOVOpress) –
    Dans le cadre d’un reportage de la chaîne Direct8, montrant Manuel Valls (photo) au milieu de la brocante organisée dans sa ville le 7 juin, le député-maire socialiste d’Evry a déclaré en ricanant : « Belle image de la ville d’Evry… Tu me mets quelques Blancs, quelques White, quelques Blancos ! ». Une demande faisant suite, selon l’élu, à la remarque d’un passant constatant l’unique présence de Noirs parmi les chalands.

    Ce soir, la vidéo dépassait les 110 000 visualisations en ne tenant compte que d’un seul des hébergements de la seule plate-forme YouTube.

    Dimanche, Faouzi Lamdaoui, membre du conseil national du Parti socialiste a qualifié de « dérapage scandaleux » les propos de son camarade, exigeant de la secrétaire nationale du PS, Martine Aubry, de les dénoncer.

    Dans une interview accordée au Parisien le 16 juin, Manuel Valls assure ne pas renier ses propos. Cependant, devant la pression médiatique, l’élu change son analyse ethnique du problème des banlieues en question sociale : « Je me bats contre la ghettoïsation. Le pire dans une République est de voir une accumulation de population, en très grande difficulté, pauvre, souvent issue de l’immigration, qu’on entasse dans un même immeuble. Alors quand dans une brocante, je constate une spécialisation, je réagis », tente de noyer le poisson le dirigeant socialiste.

    Dans cette interview, l’élu ajoute : « Cette brocante doit attirer des gens d’Evry et des alentours et ne doit pas être organisée que pour des gens en difficulté ». Traduction non codée : les Français de souche ont-ils encore le droit de participer à une telle brocante au sein d’une population massivement extra-européenne ? L’anti politiquement correct a des limites dans la bouche du député-maire d’Evry…


    [cc] Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
    [http://fr.novopress.info]

  • Et les paysans ?

     

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE
    vendredi 12 juin 2009

    ****
    Carl LANG président du Le Parti de la France
    Conseiller régional du Nord-Pas de Calais

    Prix et marges des grands distributeurs : Paysans et consommateurs, même combat !


    Le long conflit qui oppose le monde paysan aux profiteurs et aux exploiteurs de la grande distribution est loin d'être fini. Aujourd'hui, près d'une quarantaine de plateformes d'approvisionnement des grandes surfaces dans toute la France sont bloquées par des producteurs de lait, mais aussi de fruits, de légumes et de porc, s'insurgeant contre les marges excessives des produits des grandes surfaces.

    Carl Lang et Le Parti de la France dénoncent la passivité et l'attentisme du gouvernement français qui joue le pourrissement de la situation depuis des semaines, laissant ainsi la légitime colère des exploitants agricoles, les débordements, les émeutes et les blocages se multiplier un peu partout en France, et ce, au détriment du travail de tous ces professionnels et in fine du consommateur.

    Carl Lang et Le Parti de la France condamnent cette exploitation sans fin du monde paysan par des grandes surfaces toujours plus avides de profits et réclame une prise de conscience au plus vite des pouvoirs publics pour la survie du monde rural et agricole.



    Le Parti de la France

     

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  • A méditer

    ÉTUDE DES ÉLECTIONS EUROPÉENNES PAR JEAN YVES LE GALLOU ...

    Étude des élections européennes par Jean Yves Le Gallou...

    Réinformation sur les élections européennes




    Les grands médias jouent un rôle croissant sur les élections : d’abord en influençant directement les électeurs (l’opération du film Home fut exemplaire à cet égard) ; ensuite en commentant le verdict des électeurs dans le sens qui convient à l’idéologie dominante. D’où l’utilité de mettre en lumière par la réinformation les aspects occultés des scores électoraux (*).


    Le recul des groupes politiques co-gestionnaires de l’Union européenne


    Le Parlement européen est dirigé par deux groupes principaux :
    - le groupe populaire démocrate chrétien, en léger recul de 36,7% à 35,9% ;
    - le groupe socialiste, en recul important de 27,6% à 22% ;
    soit une chute globale des forces dominantes de 64,3% à 57,9%.

    Le troisième groupe en ordre d’importance, le groupe libéral, recule lui aussi, passant de 12,7% à 10,9%.

    Il convient par ailleurs de noter que le groupe démocrate chrétien sera amputé de 10% de ses effectifs : les conservateurs britanniques (25 députés) ayant annoncé durant la campagne électorale qu’ils quittaient ce groupe eurofédéraliste.


    La modeste progression des écologistes

    Servi par un calendrier médiatique plus que favorable – avec la Journée de l’environnement le 5 juin et le lancement mondial du film Home – les écologistes sont passés de 5,5% à 7,1%. Une progression finalement modeste, d’autant qu’elle est largement due à un seul pays, la France : en termes de sièges, la progression des Verts ne sera que d'un siège en dehors des 8 sièges supplémentaires apportés par les listes Cohn-Bendit !


    La forte progression des listes « autres »

    Une fois de plus le scrutin européen a été marqué par une progression de l’abstention qui atteint 56,91% en moyenne dans l’Union, soit 2,6% de plus qu’en juin 2004. Or cette désaffection des électeurs pour les urnes européennes se double d’une forte croissance des votes en faveur des non-inscrits et des « autres » : ces listes diverses avaient obtenu 3,8% des suffrages en 2004 ; elles quadruplent leurs voix avec 12,6% des suffrages en 2009. Signalons à ce sujet la percée de la liste des « Pirates », favorables aux libertés sur Internet, qui recueille 7,1% des suffrages et gagne 1 siège en Suède.


    La percée des listes nationales et identitaires

    Mais au sein de ces « autres » le phénomène le plus notable – et le plus occulté – c’est la percée des mouvements nationaux et identitaires. Les résultats les plus significatifs sont obtenus :

    - en Grande-Bretagne, avec le Parti national britannique (BNP) qui obtient 8,4% des suffrages et deux sièges, dans un contexte de très grande hostilité de l’Etablissement britannique à l’égard des nationaux ;

    - en Autriche, où le Parti des libertés (FPÖ) qui a fait campagne contre « l’entrée de la Turquie et d’Israël dans l’Union européenne » double son score de 2004 et obtient 13,1% des suffrages (18% au total avec le BZÖ de feu Jorg Haïder) et deux sièges ;

    - aux Pays-Bas, avec le Parti des libertés de Geert Wilders, radicalement hostile à l’immigration et à l’islamisation, qui obtient 17% des suffrages et quatre députés ;

    - au Danemark, où le Parti du peuple danois double ses suffrages et obtient deux sièges avec 14,8% des voix ;

    - en Hongrie, où le Mouvement pour une meilleure Hongrie, très critique sur l’islam et l’immigration, recueille 14,77% des suffrages et envoie 3 députés à Bruxelles ;

    - en Italie, où la Ligue du Nord double aussi ses suffrages et le nombre de ses députés, avec 10,22% (rassemblant ainsi plus de 20% des électeurs dans le nord du pays là où elle est candidate) et 8 parlementaires européens ;

    - en Finlande, où le Parti des vrais Finlandais obtient 14% des voix (au lieu de 0,5% en 2004) et gagne deux sièges ;

    - en Grèce, où le Rassemblement populaire orthodoxe (LAOS) double ses voix (7,45%) et obtient deux sièges ;

    - en Flandre, où le Mouvement flamand (Vlaams Belang) obtient 15,98% des suffrages et deux sièges ; en recul toutefois de 7,58% par rapport à 2004 en raison de la concurrence de deux nouvelles listes nationales et populistes : la Nouvelle alliance flamande (NVA : 9,71%) et la Liste Dedecker (LDD : 7,41%), soit un total de 32,94% ;

    - en Bulgarie, le Parti national Ataka, qui a fait campagne contre l’entrée de la Turquie dans l’Union, double ses voix et ses sièges et obtient 12,1% et deux mandats ;

    - en Lettonie, l’Union pour la patrie et la liberté obtient 7,5% et un siège ;

    - en Lituanie, le mouvement Ordre et Justice obtient 12,45% et deux sièges ;

    - en Slovaquie, le Parti national slovaque (SNS) emporte un premier siège avec 5,5% des voix ;

    - en Roumanie, les nationalistes du Parti de la Grande Roumanie reviennent au Parlement européen avec deux sièges et un score de 8,7%.

    Il n’y a qu’en France qu’on observe un mouvement de recul, le Front national passant de 9,8% à 6,3% et ne conservant que 3 sièges sur 7.

    En dépit de cette particularité française, les résultats de ces mouvements pensant « mal » sont notables : malgré les campagnes de diffamation, de diabolisation et de limitation d’accès aux médias, ces mouvements obtiennent 35 sièges (France non comprise), soit un triplement de leur représentation.


    Les souverainistes pâtissent de leurs ambiguïtés

    Libertas, le mouvement de réforme de l’Union européenne de l’intérieur, lancé par l’Irlandais Declan Ganley, échoue partout : son seul député sera Philippe de Villiers, en net recul en France, avec 4,6% des suffrages.

    Dans les pays scandinaves « les Mouvements de juin » qui avaient fait élire des députés en Suède et au Danemark disparaissent : au Danemark la chute de 9% à 2,3% des suffrages s’explique par une prise de position en faveur de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne !

    A contrario, il faut noter le bon résultat de l’Union pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP) qui se maintient à 16% malgré le repositionnement eurosceptique du Parti conservateur britannique. En Autriche la liste de Hans-Peter Martin progresse même de 14,04% à 17,9%. Les résultats autrichiens et britanniques sont d’autant plus significatifs qu’ils s’accompagnent d’une forte progression des mouvements anti-immigration.


    La vraie fausse victoire de l’UMP


    Dans ce concert européen, la France fait triplement bande à part :

    - les écologistes y progressent fortement, ce qui n’est pas le cas dans le reste de l’Europe ;

    - les mouvements nationaux et identitaires y régressent, a contrario de ce qui est observé dans la quasi-totalité des pays européens ;

    - le parti au pouvoir y réalise un score de moins de 30%, ce qui est très rare en Europe.

    Ce dernier point mérite un éclaircissement :

    Les médias et la classe politique française ont souligné comme un succès les 27,8% des suffrages obtenus par l’UMP. Une comparaison avec nos voisins européens conduit à relativiser ce résultat.

    Le Parlement européen classe visuellement les données électorales pour faire apparaître à part les scores des partis et coalitions de gouvernement : beaucoup dépassent 40%, voire 50% des suffrages. Très peu ne parviennent pas à franchir la barre des 30%. L’UMP est dans ce cas et s’y trouve en bien mauvaise compagnie aux côtés de :

    - trois partis socialistes en débâcle : le Labour britannique (15,3%), le Parti socialiste hongrois (17,34%) et le Parti socialiste portugais (26,5%) ;
    - et de deux formations gouvernementales de pays au bord de la faillite : l’Irlande (25,97% pour la coalition nationale) et l’Estonie (27,55% pour la coalition modérée).


    Conclusions

    Ainsi les lignes de force de ces élections européennes sont bien différentes de celles qui ont été présentées aux Français.

    Le désaveu de l’Union européenne se manifeste :

    - par la progression de l’abstention (+ de 2,6%) ;

    - par le recul des groupes gouvernant le Parlement européen (socialiste et démocrate chrétien) : -6,4% ;

    - par la progression considérable des formations « autres » : +8,8% ;

    - par le triplement des sièges (hors France) des mouvements nationaux et identitaires, clairement hostiles à l’immigration, passant de 14 à 35 ;

    - par l’affaiblissement des groupes euro-fédéralistes par l’abandon du PPE par le Parti conservateur britannique.

    Bien sûr, chacun de ces points mériterait d’être analysé en profondeur. Ce n’était pas l’objectif de cette étude qui visait simplement à rappeler l’objectivité des faits.

    J.-Y. Le Gallou

    Source


    NDLR (Tacle) : Très bonne synthèse générale et bon exemple de réinformation indispensable dans le cadre de l'action politique. A noter également que les votes blancs et nuls ont été multiplié par deux par rapport à 2004.