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SLABO - Page 51

  • Silence ! on tue !

     

    Attention! le "devoir de réserve" atteint ses limites, dans la Police comme dans l'Armée. "Quand ils cesseront d'estimer, ils cesseront d'obéir" (Antoine de Rivarol). Comme nous tous ! Faites suivre.

     

    LA MORT D'UN POLICIER AUX OUBLIETTES...
    IL N'A FAIT QUE SON DEVOIR...

     

    à diffuser le plus largement possible, merci pour nous.

     

    Patrice Point est mort le 30 décembre 2009 des suites de blessures provoquées par un véhicule qui l’a volontairement écrasé contre un mur. Le véhicule était volé et conduit par des délinquants surpris en flagrant délit de cambriolage.
    Patrice était un fonctionnaire de police compétent, loyal et intègre.
    Et je ne dis pas ça parce qu’il est mort, mais parce que c’est vrai.
    Il était à quelques mois d’une retraite bien méritée.
    Les risques du métier, me direz-vous. C’est exact. Et vous aurez raison de le penser puisque tous les jours, nous y pensons aussi.
    On prend notre service, on va à l’appel, et on ne peut jamais jurer que quelques heures plus tard, aucun nom ne manquera. C’est ainsi et on le sait.
    Mais notre problème n’est pas vraiment celui-ci, voyez-vous.

    Notre problème est que tout le monde s’en fout.
    La mort d’un flic semble inutile, insignifiante, tant l’écho qui y est fait est inexistant.

    Tant ça semble faire partie d’un jeu de société. Ou de rôles.
    C’est consternant, absurde, mais l’unité de mesure de la valeur des vies humaines, l’ordre de priorité des faits quotidiens supposés intéresser, l’importance donnée à l’un de ces faits, eh bien c’est la presse qui la définit.

    Et la presse, elle ressemble à l’opinion publique.

    Elle est là pour la satisfaire, lui plaire, et lui servir ce qui la met en appétit.

    On ne peut même pas accabler les médias en fait, ils ont une mission d’audience, la distorsion de l’information à caler entre deux plages de pub, n’est pas vraiment leur problème.

    C’est la loi la plus souveraine qui soit, bien au-delà du bon sens, de la pédagogie, de l’information authentique et utile, qui dicte tout. La loi du marché.
    Et puis, la mort - donc la vulnérabilité - d’un flic, c’est anxiogène pour une population qui a déjà peur de son ombre, et il ne faudrait pas que l’audimat déserte vers des programmes encore plus creux et dissimulateurs que la messe quotidienne de l’information.
    La mort de Patrice a monopolisé moins de temps d’antenne radio ou télé, moins de lignes dans la presse que la météo. Là ! Ça vous parle, ça ?
    Et je ne vous dis rien de Johnny Hallyday et de ses petits bobos de star shootée et expertisée, un flic ça ne chante pas.
    Je ne vous parle pas non plus des sportives milliardaires qui prennent leur retraite à vingt-cinq ans, à grand renfort d’interviews pour décérébrés.

    Un flic attend la date limite de péremption - quand il y arrive – et il y va avec ses séquelles de blessures en service, et ses petites arthroses d’avoir trop bossé dehors et dans le froid.

    Mais il est content quand il y arrive, oui !
    Rien non plus sur la grippe H1N1 qui risque bien moins de vous tuer qu’un accident de la route. Là, c’est nous qui vous ramassons.
    Et encore moins de ces micros-trottoirs qui vous racontent la version mongoloïde débilisante de l’actualité à longueur de journaux télévisés, jusqu’à une exaspérante saturation, et qui pourtant recueillent toute votre empathie, tant la médiocrité devient le langage universel.

    Il neige en hiver, qu’en pensez-vous ? Noël est en décembre, c’est sans précédent depuis l’année dernière, rendez-vous compte…
    Patrice, rien. Sa mort qui a duré trois jours s’est comptée en secondes dans la somme de ce qui est censé vous informer.
    Personne n’y a trouvé un sens particulier, ou quelque chose à redire.

    Une fatalité. Une insignifiance médiatique.

    À classer dans les pertes et profits de la République.
    On en a assez.

    Assez des morts de flics, on en a tous plein le cœur et les tripes, vous ne savez pas ça, vous qui n’êtes pas confrontés à la violence. Et à la mort des autres.
    L’intégrité physique d’un flic est exposée en permanence.
    La mort d’un flic, c’est un sacrifice.
    Pour vous. Pour votre sécurité.
    Pour que vous dormiez tranquille, sans forcément investir dans une porte blindée, sans milice ou vigiles à chaque coin de rue, parce qu’on est jamais loin.

    Parce que ce pays sur lequel on chie au quotidien, il n’est pas si mal que ça.

    La violence et l’insécurité y sont bien moindres qu’ailleurs.

    Grâce à nous et grâce à la Loi.

    La police est républicaine, et il se pourrait que ça ne dure pas, et que vos gardiens de la paix et autres Compagnies Républicaines de Sécurité, vous les regrettiez quand le privé s’en mêlera.
    Je vous vois venir, là. On n’est jamais là quand il faut, c’est ça ? Et toujours là quand il ne faut pas, aussi ? Facile.

    Un grand classique de la rhétorique anti-flic culturellement correcte.
    Vous me faites rire. Si nous cessions le travail ne serait-ce que quelques heures, vous resteriez calfeutrés chez vous, morts de peur.

    Mais par défaut, vous auriez une juste mesure de notre rôle.

    Ça n’arrivera jamais, rassurez-vous, il ne vous reste qu’à l’imaginer. Si vous pouvez.

    De notre côté, on a le sens du service public. Et du service rendu.
    On ne demande pas grand-chose.
    On ne fait pas ce métier pour être aimés, c’est impossible.
    Mais si le respect... le respect...
    Les policiers ne l’attendent raisonnablement pas des délinquants.

    Ni même des petits merdeux des cités qui expriment violement leurs crises d’adolescence et autres révoltes de futurs petits beaufs consuméristes.

    À cet âge là, on est toujours plus ou moins con et colérique, même si ces temps-ci on approche les très hautes fréquences.
    Non, le respect et la reconnaissance, on l’attend de tous les autres.

    Ceux qui ne nous voient pas, ne nous remarquent pas, et trouvent tout à fait normal de vivre en sécurité dans un pays libre.

    Ceux que l’on indiffère parce qu’on fait partie d’un système.

    Ceux dont le manque de considération n’est rien moins que du mépris.
    Ceux-là, c’est vous et vos médias.
    Vous devant vos télés et vos journaux, qui n’avez pas cherché à savoir pourquoi, comment et pour qui, un flic peut mourir écrasé par des malfrats, vous qui avez eu une phrase idiote et prévisible sur l’insécurité, et qui êtes vite passés à autre chose. Qui avez oublié que quand la sécurité est un dû pour certains, elle demeure un devoir pour d’autres.
    Vous qui ne comprendrez jamais que la sécurité a un prix, et que ce prix c’est du matériel humain qui s’abime, qui se fêle, qui se casse ou qu’on démolit.

    Le 30 décembre, le prix de la sécurité, c’était la mort d’un flic.

    Victime du devoir, comme on dit.

    Et ça, vous avez le droit de ne pas l'oublier.  

           

                                             Bénédicte Desforges  

     

     

     



  • Bonne année 2010, pleine d'espoirs ! suite

    Un certain nombre de lecteurs de ce blog posent et se posent les bonnes questions.

    En effet, chacun peut légitimement se demander quelle est ma position concernant les prochaines élections régionales et l'avenir de la droite nationale.

    J'ai fait le choix de la fidélité aux idées, le choix de la fidélité AUX VRAIS AMIS.

     

    Serais-je candidat en mars 2010 ? Rien n'est sûr pour l'instant.

     

    Ce qui est sûr, c'est que je ne cautionnerai pas les listes de ceux et celles qui ont trahi la confiance et l'amitié qui liaient les 16 élus de 2004.

     

    Dominique SLABOLEPSZY

     

     

  • Bonne année 2010, pleine d'espoirs !

    Biens cher(e) ami(es),

     

    Je tiens à souhaiter une bonne et heureuse année 2010, que tous vos souhaits se réalisent, mais avant tout, une bonne santé.

     

    Pour ma part, je ne peux que vous faire parvenir le même message qu'il y a quelques mois, à la différence près, que nous sommes maintenant à moins de trois mois de l'échéance régionale de mars 2010.

     

    Les hommes (les femmes) ne font pas les évènements, seuls les évènements font les hommes.

     

    Qui peut savoir ce que demain sera, tant il est vrai que nous sommes tous sur la terre en CDD, contrat à durée déterminé, dont on ne connaît pas le terme.

     

    Vive la France.

     

    Dominique SLABOLEPSZY

     

    "Mars 2010

    Mars 2010, une nouvelle étape.

     

    En effet, dans moins de 6 mois, nos concitoyennes et concitoyens auront fait un nouveau choix décisif pour les quatre ans à venir.

    Ils auront, lors d'un scrutin à deux tours, avec couperet à 10% au premier tour, désigné leurs nouveaux conseillers régionaux.

     

     

    Élu depuis 1992, avec certains collègues, je compte bien participer à ce débât régional, et apporter l'expérience acquise dans les domaines essentiels des compétences de la région, en particulier la formation et les lycées.

     

     

    Mon engagement au service des habitants du Nord Pas de Calais pendant ces dernières années prouve que j'ai assumé TOUTES les responsabilités que les électrices et électeurs de notre région m'avaient confiées.

     

     

    J'ai assuré le quorum à la commission d'appels d'offres et des marchés publics malgré des instructions idiotes. Tous les milieux professionnels ont pu apprécier mes prises de positions efficaces au profit du contribuable régional.

     

     

    A la différence de certains, fanatiques et envieux, j'ai prouvé qu'on pouvait défendre ses convictions par l'exemplarité de son comportement, il suffit de visualiser les séances plénières du conseil régional pour s'en convaincre.

     

     

    Changer l'exécutif de notre région :

     

    Voilà l'objectif essentiel pour lequel je vais continuer le combat, sans sectarisme, toutes les formules sont possibles, sans aucune exclusive.

     

    Mars 2010, aboutissement de plusieurs dizaines d'années de militantisme national. Je n'ai rien à regretter de tous mes engagements, passés et futurs.

     

     

    Dominique SLABOLEPSZY

    Conseiller régional Nord Pas de Calais."

     

  • Activité d'élu décembre 2009

    Tout en vous souhaitant une bonne fin d'année 2009, mes meilleurs voeux pour 2010, je vous prie de trouver ci-dessous le détail de mes activités d'élu régional de décembre 2009.

     

    Ces activités sont bien sûr exercées en parallèle de mes activités professionnelles.

     

    jeudi 3 décembre : commission d'appels d'offres et des marchés publics à LILLE

     

    vendredi 4 décembre : commission 11, formation professionnelle et apprentissage, pose de la première pierre du "LOUVRE-LENS"

     

    mardi 8 décembre : commission 5, projets lycéens à LOMME, réunion de groupe à LILLE pour le budget 2010

     

    jeudi 10 décembre : commission d'appels d'offres et des marchés publics à LILLE

     

    lundi 14 décembre : conseil d'administration de l'Etablissement Public Foncier, adoption du budget 2010

     

    mercredi 16 décembre : séance plénière du Conseil Régional à LILLE

     

    Jeudi 17 décembre : séance plénière du Conseil Régional à LILLE

     

    Vendredi 18 décembre : séance plénière du Conseil Régional à LILLE

     

    A l'occasion de la discussion du budget contre lequel j'ai voté, sans état d'âme, j'ai pu intervenir à quatre reprises : sur le budget de la formation continue et de l'apprentissage, sur celui de la culture, sur celui de la recherche et de la formation supérieure et sur celui de l'agriculture.

     

    Mes interventions seront en ligne dans les jours qui viennent.

     

    J'ai aussi pu donner des explications de vote, avant que Carl LANG, président du groupe REUNIR, justifie le vote négatif de ce budget, le plus mauvais de la mandature 2004-2010.

     

    lundi 21 décembre : dernière commission d'appels d'offres et des marchés publics de l'année, annulée, faute de quorum !!!

     

    Bonnes fêtes à tous.

  • Activité d'élu novembre 2009

    Avec un peu de retard, je vous prie de trouver ci-dessous mon activité d'élu régional de novembre dernier.

     

    jeudi 5 novembre  : Commission d'appels d'offres et des marhés publics à LILLE

    lundi 9 novembre  : Commission Permanente du Conseil Régional à LILLE

    jeudi 12 novembre : commission d'appels d'offres et des marchés publics à LILLE

    vendredi 13 novembre : commission 11, formation professionnelle et apprentissage à LILLE

    Conseil d'administration de l'Etablissement Public Foncier du NPDC à LILLE

    mercredi 18 novembre : commission 4, action économique à LILLE

    jeudi 19 novembre : Commission d'appels d'offres et des marchés publics à LILLE

    vendredi 20 novembre : réunion de groupe à LILLE

    lundi 23 novembre : audition de Philippe Vasseur, président de l'ESJ, dans le cadre de la commission action économique à LILLE

    jeudi 23 novembre : Plénière du CR NPDC à LILLE

    Vendredi 24 novembre : Plénière du CR NPDC à LILLE

    lundi 30 novembre : commission 5, lycées, recherche et enseignement supérieur à LILLE

     

     

  • Activité d'un élu : novembre 2009

    Chers amis, dès demain, j'aurai l'occasion de publier le détail de mes activités au cours de ce mois de novembre 2009.

    A moins de trois mois des élections régionales de mars 2010, décembre 2009 sera encore bien rempli, avant la campagne électorale qui s'annonce.

    Dominique SLABOLEPSZY

  • Démocratie locale en Suisse

     La « minarisation » de la Suisse a été rejetée !

    Les Suisses votaient ce week-end dans le cadre d’un référendum pour ou contre l’autorisation de construire des minarets en Suisse.

    Les Suisses ont répondu largement non ! 

    Ce qui est le plus symptomatique, c’est de constater comment les médias français dénigrent la vox populi. Que ce soit pour Le Figaro ou Libération, il ne faisait aucun doute que les Suisses devaient accepter cette « minarisation » de leur pays. Mais lorsque l’État donne la voix au peuple, le peuple répond non à l’islamisation de son pays, n’en déplaise aux politiques encaisseurs de pots de vins musulmans qui accompagnent par exemple tous les contrats de vente d’armes !

    Le dépit s’exprime ainsi dans Le Figaro : « Contre toute attente et défiant tous les sondages, les Suisses ont approuvé en majorité dimanche l’initiative de la droite populiste d’interdire la construction des minarets. » Pour tous ces affreux, Messieurs de l’extrême gauche à la fausse droite, il est évident que la démocratie n’est là que pour leur servir la soupe et entériner ce qu’ils ont décidé pour les manants. De ce point de vue, les Suisses sont aussi bien achalandés que nous, ainsi la ministre suisse de la Justice, Éveline Widmer-Schlumpf, avait prévenu, avant même la tenue du référendum, que : « Ce texte viole la liberté de religion et l'interdiction de la discrimination garanties par la constitution » Elle est même allée jusqu’à prétendre que le refus des minarets violerait les droits de l'homme et mettrait en péril l'image de la Suisse. Nous sommes heureux d’apprendre que bon nombre de pays musulmans ne respectent pas les droits de l’homme et présentent une image déplorable au monde, puisqu’ils refusent la construction d’églises et persécutent les non-musulmans et les chrétiens en particulier. Rappelons une nouvelle fois que l’apostasie pour un musulman est passible d’une mort très « démocratique » en islam. Ensuite, par ces propos, Madame Éveline Widmer-Schlumpf démontre qu’elle ne connaît pas grand chose à l’islam, car le minaret n’a rien d’obligatoire pour la prière en islam. Certaines rues de Paris que les musulmans occupent tous les vendredis le démontrent aisément. Les écologistes suisses ont eux aussi donné de la voix, ils ont annoncé qu’ils étudiaient la possibilité de saisir la Cour européenne des droits de l'Homme. Les écologistes suisses s’adonnent plus au vert musulman qu’au vert prairie. Mais quel mépris pour le peuple ! Ces aristocrates de la politique puant l’arrogance, dénonçant le populisme pour tout ce qui s’oppose à leur desiderata, méprisant leur héritage culturel qu’ils ne défendent même plus.

    Que le chant des muezzins recouvre le son des cloches des vaches, dans les vallées suisses, ne les gênerait en aucune manière, du moment que le doux bruissement des billets de la finance islamique chuchote à leurs oreilles, c’est-là l’essentiel.

    Les questionnements ne s’expriment pas qu’en Suisse, mais partout dans le monde dit « libre » et même dans les pays dit « musulmans » comme en Iran, dont une bonne partie de la population aimerait bien s’émanciper de cette tutelle politico-religieuse qui les étouffe, y compris dans leur expression citoyenne : en cela, imams et pseudo démocrates occidentaux se tiennent la main, dans un même mépris de la vox populi.

    Les minarets fleurissent en France et nos édiles municipaux se garderont bien de tout référendum sur le sujet, même au niveau communal. Mais gardons-nous de nous tromper de combat, la construction de minarets n’est qu’un problème architectural, le véritable enjeu demeure l’ouverture des mosquées dans notre pays.

     

     

     Louis CHAGNON

    Professeur d'histoire

    Membre du Bureau politique du PdF

    29 novembre 2009

    Nous sommes très aise que Monsieur Tariq Ramadan juge « catastrophique » le résultat de ce référendum, il affirme que « Les Suisses ont exprimé une vraie peur, un questionnement profond sur la question de l'islam en Suisse »

  • EXIT la TP !

    L'une des raisons fondamentales pour lesquelles j'ai milité dans la DROITE NATIONALE est en passe d'obtenir une réponse positive. Après les débats sur les orientations budgétaires de ce vendredi 27 novembre 2009 au Conseil Régional du Nord Pas de Calais, réunion où brillaient par leur absence les 3 derniers représentants du FF, venus pour uniquement se restaurer vers 13 heures, (ont-ils eu le culot de le faire ?), je considère, en temps qu'acteur économique régional depuis plusieurs décennies, avoir mené à bien un des objectifs majeurs de mon engagement politique des ces 25 dernières années. Pour le reste !!!! L'espoir d'être entendu demeure.

     

    Suppression de la taxe professionnelle : enfin !

    Les Echos - 26/11/2009
    par VALERIE DE SENNEVILLE

    Régulièrement évoquée, la suppression de la taxe professionnelle est enfin en passe de devenir réalité. Vivement critiquée, cette réforme n'en est pas moins indispensable.

    En un tiers de siècle d'existence, la taxe professionnelle n'a jamais vraiment réussi à trouver sa place. Ajustements et atténuations se sont succédé depuis son adoption en 1975. Deux réformes ont achevé d'en faire une « morte en sursis »,selon le mot de Charles-Eric Lemaignen, président délégué de l'Assemblée des communautés de France. La première, menée par Dominique Strauss-Kahn en 1999, a progressivement supprimé la part salariale de son assiette, qui pénalisait l'emploi. L'impôt n'a alors plus reposé que sur l'investissement, suscitant dès lors de nombreuses critiques sur son caractère antiéconomique. L'introduction, en 2005, d'un dégrèvement pour les investissements nouveaux pendant deux ans a finalement mis à mal ce second pilier de l'impôt.

    Une réforme devenait donc inévitable, et même indispensable eu égard à la nocivité de la taxe professionnelle en termes de compétitivité. Celle-ci est en effet une spécificité française. Elle pose en outre un problème d'équilibrage des contributions versées par les entreprises. Alors que l'on tente d'éviter une désindustrialisation, les chiffres montrent que cette taxe pèse davantage sur l'industrie que sur les services. Selon le rapport de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, l'industrie des biens intermédiaires acquitterait 11 % de la taxe professionnelle en ne produisant que 7,5 % de la valeur ajoutée. Enfin, la taxe professionnelle tend à peser lourdement sur les entreprises en difficulté qui continuent d'investir.

    Le projet de réforme débattu au Parlement devrait permettre de ne plus pénaliser l'emploi et l'investissement tout en rééquilibrant la charge de l'impôt, même si sa construction paraît compliquée. Le nouvel impôt, la contribution économique territoriale, se subdivise en deux assiettes. La première, la cotisation locale d'activité, s'apparente à une taxe professionnelle sur l'immobilier, payée par toutes les entreprises. Loin d'être un ovni fiscal, ce type d'imposition est largement pratiqué à l'étranger, notamment dans les pays anglo-saxons, sous le nom de « property tax ». Elle aurait ainsi l'avantage de ne pas « effrayer » les entreprises étrangères. Elle permet en outre de conserver une localisation de l'impôt - élément clef de la fiscalité locale - et d'être assez peu sensible à la conjoncture.

    Le deuxième étage de ce nouvel impôt, baptisé « cotisation complémentaire », est, lui, assis sur la valeur ajoutée. Une unité de l'impôt est retrouvée grâce à un plafond global de la valeur ajoutée de 3 %, contre un plafond de 3,5 % pour la taxe professionnelle. Au total, l'impôt des entreprises devrait être allégé de plus de 4 milliards d'euros, une aide particulièrement précieuse à l'investissement et à l'emploi dans la conjoncture actuelle.

    Simplification

    Même si l'ensemble des exonérations est conservé, la réforme permet in fine une simplification de cet impôt très compliqué qu'est la taxe professionnelle. Elle simplifie aussi l'architecture de la fiscalité par une spécialisation des impôts locaux permettant aux contribuables de savoir à qui revient le produit de l'imposition.

    Si la réforme paraît bonne dans son principe et ses objectifs, certains écueils doivent encore être évités. Un débat se profile en particulier sur la possibilité pour les collectivités de fixer le taux de la cotisation complémentaire. Afin d'éviter les dérives liées à la dispersion des taux de la taxe professionnelle, il est fondamental de maintenir un taux national avec une répartition du produit de l'impôt en fonction de critères locaux. Par ailleurs, un lien doit être conservé entre le taux de la cotisation locale d'activité et celui des impôts locaux des ménages, afin d'éviter la tentation de faire porter l'essentiel de la pression fiscale sur les entreprises.

    Enfin, deux problèmes restent en suspens. Le premier concerne les clefs de répartition du produit de l'impôt entre collectivités et les compensations, qui devront être fixés par les parlementaires. Le second porte sur la révision des valeurs locatives, un vieux serpent de mer. Un important travail de réévaluation avait eu lieu en 1990, mais sans trouver de traduction dans la loi. Pourtant, la question est essentielle : les valeurs locatives représentent le point d'appui de la cotisation locale d'activité, mais également des autres taxes payées sur l'immobilier par les entreprises et les particuliers. Le président de la République s'est engagé à opérer une telle révision : les réformes difficiles à adopter ne sont pas finies.

    (*) Avocat associé, CMS Bureau Francis Lefebvre.
  • Ce peut être un crédo, mon crédo

    Débât sur l'identité française :

    Contribution de Bernard ANTHONY, membre du bureau politique du Parti de la FRANCE.

     

    Relancé aux fins d’une nouvelle campagne de séduction de l’électorat français encore attaché à la défense de la personnalité, de la continuité et de la souveraineté de la France, le débat sur l’identité nationale s’enlise. Il se noie dans le verbiage politico-médiatique, dans l’enchevêtrement de rhétoriques et discours incantatoires, où on lance des mots sans en préciser le sens et où l’on manie des concepts sans les définir.

    La notion d’identité nationale perd ainsi de plus en plus en compréhension claire ce qu’elle gagne en extension imprécise.

    Nous proposons donc ici neuf points de définition et de clarification.

     

     

    1) Sur la notion d’identité 

    Il y a « identique » dans identité et l’identité c’est donc bien sûr ce que nous avons d’identique, de commun, de semblable avec d’autres êtres ; et notamment avec les hommes, la nature humaine, l’appartenance à l’humanité. Mais l’identité, c’est aussi ce que nous avons de différences, de particularités, d’originalité. Une simple photo d’identité prouve notre appartenance à l’espèce humaine mais déjà indique quelques unes de nos spécificités, de nos différences que précisent la carte nationale d’identité (qui n’est pas exactement hélas une carte d’identité nationale…), le livret de famille et plus encore une biographie.

    L’identité c’est donc aussi ce qui distingue : les hommes sont des êtres distincts des autres animaux par l’évidence de leurs traits caractéristiques communs, de leurs capacités à développer leurs sociétés, à peser sur leur destin, à faire l’histoire. L’homme est en effet un « animal politique », on peut dire aussi « un animal historique ». Il est encore « un animal religieux » (du lat.religare : relier) qui se pose toujours et partout la question de son origine et de sa destinée, du pourquoi de la vie et de la mort.

    Pour les croyants en un Dieu créateur il est la plus éminente de ses créatures terrestres ayant reçu le don de la liberté et la connaissance du bien et du mal.

    Les hommes se distinguent par les facteurs de différenciation collective que sont la civilisation, la race, l’ethnie, la langue, la culture, l’histoire, autant de facteurs constitutifs des réalités nationales.

    Ils diffèrent encore par les facteurs de différenciation individuelle dus à l’hérédité ou au milieu : la taille, le poids, la morphologie, les aptitudes et les dons, physiques et intellectuels, le courage et les qualités morales et spirituelles, les comportements sociaux.

    On peut poser en principe que le meilleur ordre politique est celui qui respecte à la fois la commune et égale dignité de nature des hommes, et leurs différences individuelles, celui qui s’efforce de favoriser et promouvoir le développement intégral de la personne humaine, dans la diversité des potentiels individuels.

     

    A l’opposé,

     

    2) Le phénomène national, phénomène universel.

    les idéologies égalitaires ou inégalitaires sont les fondements des régimes totalitaires, communistes et nazis.

    A partir de la famille et des ensembles familiaux, des clans, des tribus, des peuples, l’humanité a vu au fil des millénaires se constituer des formes politiques variées : cités, royaumes, empires…

    Au long de l’histoire, le fait national s’est peu à peu affirmé et répandu presque partout. Selon les cas il a résulté de l’effort d’un Etat créateur, comme celui de notre continuité monarchique, ou au contraire, comme en Allemagne, l’unité de culture, de race, de langue a fini par sécréter un État.

     

     

    3) La nation française : une alchimie réussie de peuples européens. 

    La France est étymologiquement et historiquement le pays des Francs. Franc signifie « libre ». Mais, avant même que le jeune chef de la tribu des Francs-Saliens, Clovis, soit baptisé vers 496, puis sacré roi par l’évêque Remi, le pays qui va devenir la France est déjà largement façonné : c’est celui de la civilisation gallo-romaine, le plus beau fleuron de l’empire romain. La Gaule romaine (ou la Rome gauloise) est le pays de la fusion alchimique réussie des peuples gaulois et de Rome.

    D’autres peuples d’origine germanique et slave, et plus tard normands, se fondront encore dans cette alchimie. Mais pas les envahisseurs musulmans. Le socle constitutif du peuple français, de la nation française, est ainsi à peu près établi pour plus d’un millénaire dès le IX° siècle. D’autres petits affluents de population pourront alors encore rejoindre le grand fleuve gaulois.

     

     

    4) La France héritière de trois racines de civilisation : Rome, Athènes, Jérusalem. 

    Le baptême de Clovis en 496 a remarquablement marqué et symbolisé tous les facteurs constitutifs de son identité pendant des siècles.
    Le germanique Clovis, de la tribu des Francs saliens, a été sacré roi selon des formes et une tradition d’essence biblique, symbolisée par les gestes judéo-chrétiens de l’onction davidique par l’huile sainte, et celle du baptême dont s’inspire le sacre.
    Dans sa soumission spirituelle à Saint Rémi, modèle des grands évêques défenseurs des cités face aux déferlements barbares, Clovis accomplit l’acte fondamental de l’intégration décisive de la France, « fille aînée de l’Eglise» dans la chrétienté. En sollicitant et obtenant de l’empereur de Byzance sa désignation au titre de consul, il manifeste sa volonté de tenir le fil de la continuité du sens romain de l’Etat.
    La France va alors peu à peu se former dans ses éléments constitutifs fondamentaux tels qu’énoncés dans les réflexions sur la civilisation de Paul Valéry, une nation européenne au sein de ce petit cap de l’Asie qu’est l’Europe, principalement façonnée par la religion chrétienne, la raison grecque, le droit romain. Ceci bien sûr n’amène pas à oublier d’autres facteurs et apports de moindre importance.
    Athènes, Rome et Jérusalem sont ainsi les noms des trois racines essentielles, religieuses, morales, culturelles, politiques de notre civilisation et de l’identité française. Celle-ci, comme en témoignent encore les cathédrales, églises et monastères, fut principalement pendant des siècles une identité chrétienne. La fleur de lys, symbole de pureté dans la Bible et symbole marial, est celle du drapeau de la royauté, les trois fleurs symbolisant la Sainte Trinité.
    Mais le drapeau tricolore aussi vient du plus loin de notre mémoire : avec le bleu azur du ciel, couleur de Saint Martin le patron de la Gaule et aussi celle des Mérovingiens et des Carolingiens ; avec le rouge, couleur de Saint Denis patron de Paris et aussi celle des capétiens ; avec le blanc qui fut la couleur des huguenots et donc du panache d’Henri IV, et devint par la suite celle du commandement de nos armées.

     

     

    5) La langue française, instrument fondamental de l’unité, de l’universalité et de l’identité française.

    Issue de notre langue « d’oïl », continuatrice du latin mais ayant aussi recueilli beaucoup d’apports de vocabulaire celtes et germaniques, la langue française est à peu près définitivement établie dans ses structures grammaticales et dans sa sémantique dès le XV° siècle.

    Naturellement, elle continuera d’évoluer : dans ses tournures, dans les glissements de sens des mots, dans l’accueil d’expressions nouvelles et de mots nouveaux.

    Si elle était une langue figée, elle serait une langue morte. Hélas aujourd’hui, elle n’est plus en évolution créatrice mais plutôt en involution destructrice.

    Devenue langue nationale au XV° siècle avec notamment l’ordonnance de Villers-Cotterêts, la langue française a rayonné trois siècles durant dans une universalité qui fut au XVIII° siècle le thème du célèbre concours ouvert à Berlin en 1784 sous l’impulsion de Frédéric II de Prusse et Antoine de Rivarol le remporta avec son célèbre « Discours sur l’universalité de la langue française ». Frédéric II de Prusse, à la fois grand politique et brillant penseur, écrivait tous ses textes en français. Et l’on parlait le français dans presque toutes les cours d’Europe, de Vienne à Saint-Pétersbourg.

    Si cela n’existe plus, le rayonnement culturel et politique de la France repose encore en grande partie aujourd’hui sur le plus beau legs de ce que fut l’empire français : la francophonie, dont la défense et la promotion devrait être un souci majeur de nos gouvernements.

    Mais c’est hélas en France aussi qu’il faudrait mener le combat de la francophonie, c’est-à-dire celui de l’usage de la langue française et non d’idiomes barbares de substitution par des populations que l’école dite de la république maintient dans des conditions tragiques d’illettrisme voire d’analphabétisme. La langue française est plus que jamais un des éléments principaux constitutifs de l’identité française. Car il ne suffit pas de parler le français pour être français mais c’en est une condition nécessaire.

    Quant à la défense de la francophonie, elle devrait être un souci majeur, culturel et politique de l’État français, elle est une des composantes majeures de la vocation universelle de l’identité française.

     

     

    6) La Révolution française : les droits de l’homme.

    Qu’on la déplore, qu’on l’admire ou qu’on la considère avec circonspection, la Révolution française est une des grandes pages de notre histoire. Très sanglante hélas, entachée par le régicide, les massacres, les exterminations génocidaires de la Vendée.

    Le jacobinisme rousseauiste fondé sur la seule dualité de l’individu et de l’État, destructeur des corps intermédiaires, a enfanté les deux grands monstres totalitaires du XX° siècle : le communisme et le nazisme.

    La Révolution Française a durablement imprégné notre peuple du goût de l’abstraction et de l’idéologie que marque la Déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen.

    Mais ce texte certes constitutif de notre histoire porte sur l’Homme en général, l’Homme abstrait, indifféremment papou, français ou chinois. La Déclaration ne porte d’ailleurs pas sur la défense des identités concrètes, individuelles, corporatives ou nationales qui sont pourtant irréfutablement des valeurs universelles aussi, tout comme l’enracinement, admirablement défendu par la philosophe Simone Weil, est une valeur universelle.

    Certes elle exalte les valeurs universelles de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, qui d’ailleurs sont bien avant, des valeurs chrétiennes. Reste à préciser ce que les mots recouvrent…

    Mais quoi qu’il en soit, ce ne sont pas là des valeurs spécifiques de l’identité française. Elles sont exaltées dans bien des pays et bien des régimes, de la France à l’Union Soviétique. La manière dont on les invoque et dont on les applique, voilà qui est le fait des identités respectives.

    L’Homme en général, c’est-à-dire l’idée d’homme, est un concept abstrait, philosophiquement utile. Mais cette abstraction sans visage n’est pas constitutive d’une identité.

     

     

    7) La France : une race ? un métissage ? Non, un peuple et un esprit français !

    Avant Hitler, les grands leaders de la gauche, Ferry, Jaurès, Blum, employaient fréquemment et sans complexe le mot de race pour distinguer simplement les peuples selon leurs différentes couleurs de peau.

    Indifférent à la couleur et à la biologie, Frédéric Mistral chantait «  la race latine » et Charles Péguy était le poète de la « race française ». Chez le premier, comme chez le second, par ailleurs défenseur acharné de Dreyfus, il n’y avait pas l’ombre d’une trace de ce que l’on allait appeler le racisme et dont le mot venait à peine de naître.

    La race, c’était tout simplement la civilisation, c’est-à-dire un ensemble de racines, historiques, culturelles, spirituelles, tout autant qu’ethniques. Une continuité créatrice, une sève. Simplement, la race au sens biblique du terme et non au sens nazi. Le génial Alexandre Dumas, mulâtre, était un « grand illustrateur de la race française » et cette expression est gravée sur le monument d’hommage au légendaire héros du ciel de la guerre de 1914, Guynemer.

    Le peuple français résulte à l’origine, nous l’avons dit, d’une fusion de peuples européens. Son épopée impériale lui a ramené des Français issus d’autres peuples, blancs, jaunes ou noirs. Sauf idéologie ou obsession raciste, on ne voit là que les fruits d’heureuses rencontres. Notre ami, l’éminent sociologue et écrivain Jules Monnerot, grand résistant et grand militant du combat national, était un Antillais comme Aimé Césaire. Nous n’approuvions pas ce dernier, non pas par ce qu’il n’était pas blanc, mais parce qu’il était communiste !

    Pour autant, on ne voit pas pourquoi on devrait accepter la volonté idéologique de métissage systématique, étatiquement encouragée, qui s’inscrit dans une volonté nihiliste perverse de déracinement généralisé, d’indifférentiation, de substitution de population. Pas plus qu’on ne peut tolérer la montée déferlante de la haine raciste contre l’homme blanc dans certaines franges de la population.

    A l’évidence, ceux qui multiplient les appels à la haine, aux viols et aux meurtres contre la France et les Français, tels que dans les sonorités du rap relèvent d’une autre identité que l’identité française : une identité barbare.

    Principalement à l’époque moderne, la France a accueilli diverses populations réfugiées ou immigrées, européennes ou non : Juifs venus d’Europe centrale et d’Allemagne, Arméniens, Russes, Polonais, Ukrainiens et autres slaves, Baltes, Italiens, Russes, Espagnols, Portugais, Indochinois…

    Dans la plupart de ces populations, la communauté de civilisation et de religion mais aussi les facteurs d’adaptation tels que la volonté de travail et de service ont permis une rapide intégration et pour beaucoup une assimilation n’excluant point la légitime conservation de leurs racines culturelles. De ces populations sont issus beaucoup de femmes et d’hommes qui dans les domaines les plus variés du travail et de la culture ont apporté leur talent et leur courage.

    L’identité française est désormais leur identité essentielle, l’histoire de France, leur histoire. En revanche, ceux qui, sous prétexte d’un fanatisme footballistique, saccagent, pillent, incendient, agressent sauvagement les passants, en brandissant des drapeaux algériens ou d’autres, ne se reconnaissent évidemment pas dans la patrie française. Ils ne se comportent pas comme des étrangers respectueux du pays qui les accueille mais comme des envahisseurs vandales. Qu’on leur ait donné une carte nationale d’identité ne change rien à l’affaire. Leur conscience d’appartenance à la nation française est nulle, et nulle la connaissance élémentaire de notre identité. Leur slogan est de « niquer la France ».

    Si la France était gouvernée selon les principes les plus élémentaires du respect de sa souveraineté et de son identité, de la protection des biens et des personnes, les voyous barbares devraient d’abord subir les rigueurs de la loi puis être expulsés dans les pays des drapeaux qu’ils brandissent comme des vainqueurs arrogants.

     

     

    8) L’esprit français.

    Si l’identité nationale n’est pas fondée sur la race au sens ethnique, biologique du mot, elle n’en est pas moins fondée sur la réalité d’un peuple, le peuple français, uni et culturellement homogène depuis des siècles dans sa diversité bretonne ou bourguignonne, basque ou provençale ; diversité dans laquelle plus près de nous ont fusionné Nice et la Savoie, et aussi le peuple pied-noir avec ses multiples origines européennes.

    Ce peuple est uni par sa langue nationale, le français, ce qui n’exclut point la maintenance des « parlers » régionaux plus ou moins enracinés selon les cas.

    Ce peuple a été et demeure encore pour l’essentiel uni par sa conscience de continuité historique et de communauté de destin forgée dans les sacrifices immenses des guerres, fussent-elles injustement voulues par les gouvernements et désastreuses.

    Son identité nationale est symbolisée dans son drapeau, enracinée dans ses monuments aux morts, ses cimetières, ses cinquante mille clochers catholiques ou ceux des églises réformées.

    Ce peuple a sécrété un esprit public qui, à son tour, l’a maintenu dans le temps, esprit reposant sur un socle de valeurs civiques imprégnées de christianisme, implicitement ou explicitement partagées par tous, les valeurs de la vie, de la famille, du travail, de la justice, du sacrifice militaire et du respect de l’État, organe essentiel du rassemblement national, de la cohésion sociale, de la justice et de la protection des plus faibles.

    L’esprit public dans sa permanence séculaire était tout le contraire de ce monstre que l’on appelle « l’opinion publique » avec toute sa volatilité, orientée ou plutôt désorientée par les campagnes médiatiques, par les manipulations subliminales et les artifices des instituts de sondage de la « marketing-démocratie ».

    Cet esprit public était positivement irradié, éclairé, tiré par le haut, par ce que l’on peut appeler « l’esprit français », celui que l’on se targuait de pratiquer dans toutes les cours de l’Europe classique.

    Cet esprit français, ce fut, c’est encore en des lieux et milieux de liberté vraie, une certaine manière de vivre, d’aimer, de prier, de rire, de chanter, de poétiser, de batailler et de mourir.

    - Esprit d’un modèle d’intelligence ennemie de la lourdeur, du sérieux compassé, de la gravité affectée, de la vertu grandiloquente, de la citoyenneté incantatoire ;

    - Esprit que marque une immense littérature sans cesse pétillante comme le vin si bellement français du bon moine Dom Pérignon, d’une myriade de génies comme autant de bulles sans cesse reformées, de la chanson de Roland, de Charles d’Orléans et Ronsard à Rimbaud, de Villon à Péguy ;

    - Langue ciselée dans la clarté des concepts et des mots, de Pascal et Descartes, de l’immense Bossuet, de Joseph de Maistre et Chateaubriand, de Voltaire à Maurras ;

    - Tragédies et comédies françaises, des trois grands, Corneille, Molière, Racine, à l’art magistral enserré dans la contrainte classique du génie comme l’habit de lumière du toréador impose la superbe maîtrise du geste sacrificateur. L’œuvre immense de Balzac, scrutant sans lourdeur ni redite tous les aspects de la comédie humaine. Et les grands souffles d’un Hugo faisant oublier ses quelques niaises réflexions idéologiques avec les stupéfiantes visions d’un flamboyant génie sans cesse jaillissant ;

    - Manière chevaleresque et scintillante de vivre pour allègrement braver sans cesse la mort : le chevalier Bayard, et nos trois mousquetaires d’Alexandre Dumas, et « messieurs les anglais, tirez les premiers ! » et « En avant, Fanfan la Tulipe ! » et la Rochejacquelein, et Charrette, et Austerlitz, Camérone et Bazeilles, et jusqu’à Jacques Perret sur le pont d’Orléans.

    - Mais aussi sens chrétien du sacrifice et de l’héroïsme sans affectation : le Roi Lépreux de Jérusalem Beaudoin IV si respecté par Saladin ; Saint Louis, et Sainte Jeanne d’Arc et Louis XVI pardonnant à ses bourreaux et Marie-Antoinette, reine de France au courage immense et à la prodigieuse grandeur d’âme face à la cruauté sadique, reine française aussi, par le sang versé. Et sur les champs de bataille de 14, l’historien Augustin Cochin, maintes fois blessé et repartant au front pour apporter le Christ à ses soldats avant son ultime sacrifice, et très loin plus au sud, dans la plus grande France, Charles de Foucauld et Laperrine ; et un peu plus tard, l’officier chrétien Honoré d’Estienne d’Orves, le premier fusillé de la Résistance, offrant saintement son sacrifice et après lui aussi, dans la lutte fratricide, la grandeur de Robert Brasillach face à ses juges et face au poteau, et ses inoubliables « poèmes de Fresnes »dits par un incomparable acteur de l’esprit français, Pierre Fresnay.

    - Sublime scène aussi de l’esprit français, que celle racontée par Maurice Barrès du geste sublime du rabbin Abraham Bloch qui, sur le champ de bataille, sous l’artillerie, de deux bouts de bois fait un crucifix pour le porter aux lèvres d’un mourant avant d’être à son tour frappé et d’expirer dans les bras d’un aumônier catholique de la Compagnie de Jésus, le père Jasmin.

    - Et comment ne pas aussi glorifier dans notre mémoire nationale les petites congaïs de Dien-Bien-Phû qui, après avoir donné leur chaleur à nos soldats, deviennent admirables de dévouement, les soignantes des blessés. Faites prisonnières avec eux, elles refusent d’obtempérer à l’ordre de piétiner le drapeau français, elles sont aussitôt exécutées par les tueurs de Ho-Chi-Minh. Il faudrait n’être pas bien catholique ni bien français pour ne pas leur donner notre amour français jusqu’au paradis qui accueille les cœurs purs.

    - Comment encore la patrie française n’honorerait-elle pas comme grand illustrateur de son identité l’admirable auteur de « Mon pays, la France », le Bachaga Boualem, ancien vice-président de l’Assemblée Nationale, à la famille endeuillée de dix-sept des siens assassinés pour cause de fidélité au drapeau tricolore.

     

     

    9) L’identité nationale française et l’islam.

    On ne saurait en effet oublier que beaucoup de musulmans sont morts pour la France et que notre peuple avait à l’égard des leurs des devoirs de reconnaissance et de solidarité. Ce ne fut pas hélas le cas dans l’abomination gouvernementale de l’abandon aux pires tortures de nos harkis et aussi dans l’oubli, trop longtemps, des droits des anciens combattants des pays de ce qui fut l’Union Française. Mais c’est le Bachaga Boualem lui-même qui avertissait les Français des dangers que ferait courir un réveil de cet islam « oscillant sans cesse entre le fatalisme et le fanatisme ».

    L’islam ne se résoud pas en effet, hélas, à sa respectable dimension religieuse. Il est comme le rappelle sans cesse ses docteurs, à la fois religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie ; il comprend dans son système les principes d’un gouvernement et aussi des prescriptions de guerre, appelant les croyants au combat pour défendre leurs droits. Sauf restriction mentale ou mensonge (taqqyia), aucun musulman convaincu ne réfutera cela, aucun n’affirmera refuser les principes fondamentaux des « cinq piliers » et ceux de la charia, du jihad, de la dhimmitude.

    Le phénomène islamique en France est passé de la présence de Français musulmans se satisfaisant d’une fidélité religieuse non ostentatoire à celle d’une immense mouvance islamiste, avec ses mosquées, ses écoles, ses bibliothèques, sa culture et ses mœurs sociales, ses règles morales, ses références et ses modèles propres.

    La société islamique en France comme ailleurs puise ceux-ci dans l’exemplarité de son prophète, Muhammad, de son gouvernement à Médine, de ses anecdotes exemplaires (Hadith).

    La plupart des hommes politiques et des commentateurs sont hélas souvent tragiquement ignorants de la culture et de la réalité islamique, négligeant les immenses difficultés de coexistence à venir à la seule question du voile ostentatoire qui ne constitue pourtant qu’un révélateur.

    On peut, et il faut même, aimer chrétiennement les musulmans mais il ne faut pas se voiler la vérité dans quelque jihab ou burqa psychologique : l’islam et la séculaire identité nationale française ne sont pas compatibles. L’une finira par reléguer l’autre. Au train où vont les choses, la libanisation de la France que nous annoncions il y a un quart de siècle n’est plus une vue de l’esprit.

     

     

    En conclusion.

    Comme celle de tout être vivant, individuel ou collectif, l’identité d’une nation ne peut être figée, sauf dans la mort. Mais elle ne peut évoluer positivement que dans le respect de ses racines, de ses traits essentiels dessinés au fil des siècles, en un mot de sa personnalité.

    Une nation peut sans cesse se nourrir d’apports compatibles avec son être historique. De même le génie d’une langue permit-il l’emprunt et l’assimilation de mots nouveaux, mais pas celui de langages sommaires, dominateurs et destructeurs.

    Notre identité nationale sera détruite lorsque la France sera submergée par tout ce qui contredit, piétine, détruit ses grandes racines de civilisation : Athènes, Rome et Jérusalem.

    La quatrième capitale ne saurait être La Mecque, d’ailleurs interdite sous peine de mort à tout non-musulman. La tolérance islamique a ses limites… La quatrième capitale s’appelle Paris, bâtie autour de sa cathédrale Notre-Dame, de son université, la Sorbonne, de ses palais royaux, et que Sainte Geneviève sur ses remparts protégea de l’assaut des Huns. Paris, capitale d’une civilisation d’autant plus bellement universelle que fidèle à ses racines sûres.

    Voilà ce que tous les petits enfants des écoles devraient apprendre avec la belle langue française.

     

    Bernard ANTHONY

    Membre du bureau politique du Parti de la FRANCE

     

    "Entre nous, j'ai la conviction et la certitude d'avoir compris pourquoi Stanislas SLABOLEPSZY, né à Condé sur l'Escaut , dans le Nord en 1923, de parents immigrés polonais venus dans notre beau pays en 1920, alors qu'il n'était pas mobilisé (classe 43), mineur de fond et résistant aux nazis, marié et père de deux enfants, avait pris la décision fin août 1944, de s'engager dans l'armée française, pour que personne ne puisse le taxer de mauvais français.

    Fier de son patronyme, fier d'être français, sans renier ses origines, Stanislas a toujours refusé la double nationalité, la double allégence.

    Je suis reconnaissant à ce père qu'il fût jusqu'au jour de son départ de notre monde des vivants.

    Dieu veille sur lui."

     

    Dominique SLABOLEPSZY

  • C'est pour quand ?

    Cher(e)s Ami(e)s,

    De temps à autre, je relis ce que j'ai pu écrire sur ce blog.

    A cet égard, je ne peux m'empêcher de publier, une nouvelle fois, la vérité sur le "gros litige financier", que la partie condamnée refuse toujours d'exécuter.

    A quand les pousuites ? 

    04.09.2008

    La vérité sur Fernand le Rachinel

    Il y a quarante ans, lors d'une autre vie faite de grands déplacements professionnels dans toute la France, j'avais pris l'habitude de lire, tous les mercredis ou jeudis, deux hebdos qui défrayaient la chronique à l'époque :

     

    MINUTE et le CANARD ENCHAINE

     

    L'un était pour l'Algérie Française, l'autre était contre, seulement leurs sources paraissaient être les mêmes.

     

    Quoi de plus intéressant pour se faire une idée la plus juste de la situation politique de notre pays. 

     

    Dans une note précédente, je vous ai communiqué un extrait du journal MINUTE concernant une interwiev de Carl LANG.

     

    Le seul commentaire que je peux faire, c'est que je soutiens les analyses de notre Président de groupe au Conseil Régional Nord Pas de Calais.

     

    Concernant l'article du Canard intitulé "Vendetta judiciaire au FN", je constate que les dirigeants actuels du FN nous mentent et veulent charger Fernand le RACHINEL et lui faire payer les erreurs des campagnes présidentielles et législatives de 2007.

     

    Ils font preuve d'une mauvaise foi évidente dans cette affaire.

     

    Pourquoi Jean-Marie LE PEN n'a t'il pas emprunté lui-même les fonds nécessaires à la campagne dont sa fille avait la responsabilité ?

     

    Comme beaucoup d'autres au FRONT, qui se taisent, responsable alors des 9 circonscriptions législatives du HAINAUT, j'ai dû fournir à la commission nationale des comptes de campagne et de financements publics, les documents prouvant la légalité et la réalité de toutes les opérations entre Fernand le RACHINEL et le FRONT NATIONAL, comme entre le FRONT NATIONAL et les candidats du FN aux législatives.

     

    Fernand le RACHINEL a fait preuve de naïveté, il aurait pu venir en complément après que Jean-Marie LE PEN eut mis la main à la poche ou lui-même emprunter pour ses campagnes, comme l'ont fait tous les candidats du FN aux législatives ou à d'autres élections.

     

    Mais en tout état de cause, il était obligatoire que Fernand le RACHINEL respecte la légalité et les formes, c'est ce qu'il a fait.

     

    Fernand le RACHINEL demande, à juste titre, le remboursement du prêt qu'il a consenti au FRONT NATIONAL, il a raison, la vente du Paquebot de Saint-Cloud est la garantie du remboursement.  

     

    J'ai la fâcheuse impression que nous assistons à la fin d'une époque, à la fin d'un cycle, pourrons-nous reconstruire, sur quoi, comment et avec qui ?????

     

    En tout état de cause, ma sympathie va à Fernand le RACHINEL, il a pris tous les risques, nous l'assurons de toutes nos amitiés nationales.

     

    Des élus du groupe FN et apparentés au Conseil Régional NPDC

  • Octobre 2009, vie d'un élu

    Compte-rendu d'octobre 2009

     

    Jeudi 1er octobre : Commission d'appels d'offres à Lille de 9 h 30 à 12 h 30

                                 12 h 30 repas avec un décideur économique à Lille

     

    Lundi 5 octobre  : Commission permanente à Lille toute la journée

     

    Jeudi 8 octobre : Commission d'appels d'offres à Lille de 9 h 30 à 12 h 30

                              Réunion de groupe à Lille de 18 h à 20 h

     

    Lundi 12 octobre : Commission Apprentissage et formation professionnelle de 9 h 30 à 12 h

     

    Mercredi 14 octobre : de 9 h 30 à 17 h 30 séance plénière avec le CESR sur le sport en région

     

    Jeudi 15 octobre : de 9 h 30 à 17 h séance plénière, DM, sports et questions diverses

     

    Vendredi 16 octobre : rendez-vous avec un décideur économique du Nord

     

    Samedi 17 octobre : remise de la cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur, à titre militaire, à mon ami le colonel Daniel DUHAMEL, Messe, bénédiction de la stèle du CNC, remise de la décoration, repas

     

    Du 18 au 24 octobre, déplacement économique programmé depuis deux mois, dans la région de Perpignan, de fait je saute les commissions  C4 et C5 et la CAO du 22 octobre, annullée faute de quorum. Comme quoi, je sers à quelque chose.

     

    Les 26, 27, 28 rencontre avec des décideurs économiques du Nord Pas de Calais

     

    Jeudi 29 octobre : Commission d'appels d'offres au conseil régional NPDC, toute la journée.

     

    Durant la totalité du mois, en dehors des préparatifs d'une évolution importante, locaux, matériels, système informatique, activité habituelle sur les travaux de payes de ma clientèle professionnelle.  

     

    Une dizaine d'interventions en faveur d'emplois, de logement, de création d'entreprises, de laissés pour compte.... etc .....

     

    Encore un mois bien rempli ! Pas le temps de s'ennuyer.

    Tout cela sans compter les préparatifs de l'échéance électorale de mars 2010, le soutien au VAFC, et une vie familiale bien et honnêtement remplie.

  • Mars 2010

    Mars 2010, une nouvelle étape.

     

    En effet, dans moins de 6 mois, nos concitoyennes et concitoyens auront fait un nouveau choix décisif pour les quatre ans à venir.

    Ils auront, lors d'un scrutin à deux tours, avec couperet à 10% au premier tour, désigné leurs nouveaux conseillers régionaux.

     

     

    Élu depuis 1992, avec certains collègues, je compte bien participer à ce débât régional, et apporter l'expérience acquise dans les domaines essentiels des compétences de la région, en particulier la formation et les lycées.

     

     

    Mon engagement au service des habitants du Nord Pas de Calais pendant ces dernières années prouve que j'ai assumé TOUTES les responsabilités que les électrices et électeurs de notre région m'avaient confiées.

     

     

    J'ai assuré le quorum à la commission d'appels d'offres et des marchés publics malgré des instructions idiotes. Tous les milieux professionnels ont pu apprécier mes prises de positions efficaces au profit du contribuable régional.

     

     

    A la différence de certains, fanatiques et envieux, j'ai prouvé qu'on pouvait défendre ses convictions par l'exemplarité de son comportement, il suffit de visualiser les séances plénières du conseil régional pour s'en convaincre.

     

     

    Changer l'exécutif de notre région :

     

    Voilà l'objectif essentiel pour lequel je vais continuer le combat, sans sectarisme, toutes les formules sont possibles, sans aucune exclusive.

     

    Mars 2010, aboutissement de plusieurs dizaines d'années de militantisme national. Je n'ai rien à regretter de tous mes engagements, passés et futurs.

     

     

    Dominique SLABOLEPSZY

    Conseiller régional Nord Pas de Calais.

     

     

    (ndlr)

    A peine publié, ce message a succité plusieurs commentaires.

    Ils sont intéressants, malheureusement anonymes et peut-être provocateurs.

    Devant la gravité des engagements à prendre, il va de soi que je ne peux les publier et répondre à des questionnements par le biais de ce blog.

  • Pauvre PAC ! quel gachis !

    Grève du lait :
    La FNSEA et la Confédération paysanne prennent le train en marche


    La FNSEA bousculée, la FNSEA ébranlée mais la FNSEA mobilisée !

    Son leader Jean-Michel Lemétayer a été chahuté mardi par des producteurs de lait en colère

    lors de l'inauguration du salon international de l'élevage près de Rennes.

    Ceux-ci ont réclamé qu'il démissionne ou qu'il appelle son syndicat à soutenir la grève

    du lait qu'il avait dénoncée jusque-là.

    La FNSEA se retrouve débordée par un syndicat alternatif l'OPL* et par une association

    de producteurs laitiers l'APLI*. Pressé de réagir, Jean-Michel Lemétayer a annoncé dès

    le lendemain une journée nationale de mobilisation de tous les agriculteurs pour

    le 16 octobre !

    Etonnant pour un leader syndical qui, quelques jours plus tôt, exhortait le gouvernement à ne

    discuter qu'avec des syndicats responsables : en appelant finalement les agriculteurs à

    descendre dans la rue, le leader de la FNSEA cherche-t-il à récupérer le mouvement des

    producteurs de lait ou à l'étouffer ?

    Autre syndicat, même méthode : cette fois, c'est la Confédération paysanne qui tente de jouer

    les premiers rôles dans cette grève du lait décidée le 10 septembre contre son avis.

    Depuis, l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne, José Bové a annoncé qu'il a

    commencé "un jeûne de solidarité" avec les producteurs de lait !

    Le député européen et vice-président de la commission de l'agriculture au Parlement

    de Strasbourg trouve là l'occasion d'une communication à bon compte qui ne doit pas

    tromper des agriculteurs que certains espèrent manipulables.

    Profitant de leur exposition médiatique, Jean-Michel Lemétayer comme José Bové

    tentent de reprendre la main dans un paysage syndical qui est en train de changer sans eux.

    *OPL : Organisation des producteurs de lait - Branche de la Coordination Rurale
    *APLI : Association des producteurs de lait indépendants

  • Taxe carbone

    Communiqué du Parti de la France

    Taxe carbone ou racket fiscal ? L’écologie a bon dos !

    Le Parti de la France rappelle son opposition totale à la taxe carbone concoctée par le gouvernement qui a, pour l’occasion, sorti Michel Rocard et Alain Juppé de leur placard doré.

    Alors que les Français peinent à joindre les deux bouts dans un contexte de crise sociale et économique qui risque de perdurer de longs mois, ce nouvel impôt aberrant va venir frapper les ménages et les petites entreprises ; les grands industriels, soumis aux quotas européens de CO2, en étant exemptés.

    De plus, les partisans de cette taxe scandaleuse tentent de berner l’opinion en évoquant une prétendue compensation dont les modalités restent à définir, avançant des propositions plus fantaisistes et irréalisables les unes que les autres.

    Le Parti de la France estime que la protection de notre environnement et de notre patrimoine naturel ne passe pas par une énième taxe mais par une prise de conscience globale et apolitique des défis écologiques.

  • Et encore la burqa !

     SOUDAN : LE FOUET POUR UN PANTALON

    Mercredi 29.07.2009

    Alors que les parlementaires français se contorsionnent au sujet du port de la burqa dans nos rues.

    Au Soudan, on ne s’embarrasse pas de telles "pantalonnades".

    Une journaliste soudanaise pourrait recevoir, 40 coups de fouet pour avoir porté en public une "tenue indécente".

    Loubna Ahmed al-Hussein, qui écrit pour le journal Al-Sahafa et travaille pour la Mission des Nations unies au Soudan (Unmis), a été arrêtée au début du mois parce qu’elle portait un pantalon dans un restaurant de Khartoum.

    "J’ai reçu un coup de téléphone des autorités disant que je devais comparaître mercredi devant le juge", a-t-elle expliqué. "Il est important que les gens sachent ce qui se passe", a-t-elle ajouté, invitant les journalistes à être présents lors de sa comparution devant la cour et sa flagellation.

    "Ils vont me fouetter 40 fois et m’imposer une amende de 250 livres soudanaises", soit 100 USD, a-t-elle poursuivi.

    Douze autres femmes ont été arrêtées en même temps qu’elle et dix d’entre elles ont déjà subi les rigueurs de la loi islamique.

    Parmi elles figurent des Soudanaises du sud majoritairement chrétien ou animiste, où la charia n’est pas en vigueur.

     

  • Un élu présent !

    Certains communiquent beaucoup, au travers de leurs blogs, pour ne rien dire d'intéressant ou pour menacer de dépôts de plainte en diffamation.

    D'autres communiquent beaucoup moins, parce qu'ils sont des élus de terrain et qu'il font honneur à leur mandat.

    Quand je dis terrain, pour un élu régional, cela veut dire être présent et intervenir, à bon escient, sur les dossiers présentés en commission.

    La première des obligations d'un élu régional, c'est d'abord assumer un emploi du temps pas toujours facile à gérer.

    En dehors de ces commissions ou des délégations où les délibérations ne sont pas publiques, il faut savoir utiliser les temps de paroles en séance plénière.

    Ces séances sont intégralement retransmises sur le site de la région Nord Pas de Calais, et consultables à tout moment par internet.

    C'est pourquoi, il est intéressant de visualiser ces retransmissions, même en différé.

     

    Vous y découvrirez les interventions de vos élus, en particulier celles que j'ai pu faire récemment concernant l'utilisation par des entreprises locales, sur des marchés publics, de travailleurs étrangers payés au 10ème du smic.

     

    L'affaire suit son cours, prise au sérieux par l'exécutif régional.

     

    Rendez-vous donc, sur le site officiel du conseil régional Nord Pas de Calais, dans la rubrique "retansmission des séances plénières".

     

  • Emeutes !

     
    Troisième nuit d'émeutes ethniques à Firminy, que fait donc Nicolas le terrible?
     
    Vendredi 10.07.2009

    Suite au suicide d'un jeune délinquant placé en garde à vue dans le cadre d'une affaire d'extorsion de fonds, des bandes ethniques de Firminy affrontent la police, caillassent les pompiers, mettent le feu à des véhicules ainsi qu'à des commerces de leur quartier. Ces nouvelles scènes injustifiables de guérilla urbaine dans une petite ville du département de la Loire démontrent l'incapacité du gouvernement Sarkozy à rétablir la loi et l'ordre en France et ce, malgré les rodomontades sécuritaires complaisamment médiatisées.

    Le Parti de la France considère que les forces de l'ordre doivent enfin recevoir  les consignes nécessaires de fermeté afin de mettre fin aux zones de non-droit qui s'étendent et se multiplient dans toute la France. En outre, le Parti de la France est favorable à l'expulsion systématique des voyous étrangers dans leur pays d'origine et à la déchéance de la nationalité française pour les naturalisés de fraîche date qui se livrent à des actes de délinquance.

  • Stop ou encore !


    RACKET DES AUTOMOBILISTES : c'est toujours plus !


    L'association 40 millions d'automobilistes vient de mettre en garde les automobilistes sur de nouvelles marges de tolérance plus strictes pour les radars automatiques qui viennent d'être instituées par arrêté ministériel.

    Alors qu'elles sont actuellement de 5 % ou 5 km/h pour les radars déjà en service, les erreurs maximales tolérées applicables aux radars fixes neufs ou réparés vont être réduites de plus ou moins 3 km/h (pour les vitesses inférieures à 100 km/h) et de plus ou moins 3 % de la vitesse (pour les vitesses égales ou supérieures à 100km/h).

    Carl Lang et le Parti de la France rappellent que le produit des amendes radars constitue déjà une véritable manne financière pour l'Etat. Pour 2009, il devrait s'élever à 550 millions d'euros, soit une hausse de 23% par rapport à 2008.
    Ils dénoncent ce racket systématique et en croissance exponentielle des automobilistes et rappellent que les radars ne permettent pourtant pas de lutter contre les accidents causés par l'alcool ou la drogue, la somnolence au volant ou encore des jeunes sans permis au volant de voitures volées.

    Afin de lutter contre les accidents de la route, Carl Lang et Le Parti de la France demandent aux pouvoirs publics de stopper cette politique de pénalisation extrême du conducteur et d'accentuer leurs efforts au développement d'infrastructures sécurisées telles que les autoroutes, la création de zones de dépassement ou de ronds-points.


    Le Parti de la France

     

    Email : contact@parti-de-la-france.fr
    Site : http://www.parti-de-la-france.fr
  • EDITO (BERLU)

    Création d'un délit d'immigration clandestine en Italie.

     

    Le Sénat italien approuve la loi sur la sécurité qui vise à renforcer les condamnations financières et judiciaires à l'encontre des immigrants illégaux.

     

    L'Italie va -t-elle montrer l'exemple en Europe et permettre aux autres Nations de se réveiller du cauchemar du politiquement correct en train de détruire notre identité et notre sécurité ?

     

    Par 157 voix pour, 124 contre et 3 abstentions, la Chambre a donné son feu vert à la loi 733-B concernant les "Dispositions relatives à la sécurité publique", pour laquelle le gouvernement avait introduit la "question de confiance". Ce projet de loi, dit « paquet sécurité », avait été approuvé par les députés le 14 mai dernier. L'adoption de cette loi, dont le détail est impressionnant, est un coup de tonnerre en Europe. Cela démontre qu'il est encore possible d'agir politiquement sur des thèmes encore si "tabous" en France.

     

    PRINCIPAUX POINTS DE LA MESURE :

     

    L'immigration clandestine est désormais un crime. Avec par exemple l'article 21 "entrée illégale et de séjour dans l'Etat italien" qui est assorti d'une amende de 5 à 10.000 euros, avec expulsion immédiate. Ce que les bien-pensants appellent la "double peine"

     

    Il devient obligatoire de signaler les immigrants illégaux, sauf quelques exceptions (médecins). La détention dans les CIE (centres d'identification et d'expulsion) est amenée à 180 jours. Jusqu'à présent, la période était de deux mois.

     

    Introduction d'une taxe à la demande de citoyenneté de 200 euro...  Pour le permis de séjour, les frais seront déterminés par les ministères de l'intérieur et de l'économie entre 80 et 200 euros.

     

    Les avocats et les hommes politiques sont divisés sur la question du statut des enfants nés de parents illégaux en Italie. Mais la question est posée !

     

     

    Peine de prison en cas de location à des clandestins : jusqu'à 3 ans en matière de logement offert à des étrangers qui sont illégaux au moment de la conclusion ou le renouvellement du bail.

     

    Légalisation des "milices populaires" et des vigiles citoyens de quartiers : des groupes de citoyens auront le droit de patrouiller certaines zones. Ces groupes seront inscrits dans des listes et devront être formés par d'anciens agents de sécurité.

     

    Instauration d'un registre sanitaire obligatoire afin de recenser et d'aider les sans-abris.

     

    Peine de prison pour outrage à agent : Qui insulte un agent public est passible de 3 ans de prison.

    Durcissement des lois anti mafia

    Législation sur les "videurs" et agents de sécurité du monde de la nuit avec l'instauration d'un registre obligatoire géré par des fonctionnaires.

    Etc...

     

     

    Par Ludovic de Danne